Le match entre Coton sport de Garoua et Eding de la Lékié n’est pas sans enjeux pour les deux équipes. Si les locaux vont chercher à consolider leur position à la tête du classement général, les visiteurs ne se laisseront pas faire, la rencontre s’annonce donc palpitante.
Aujourd’hui déjà onze journées disputées dans le cadre du championnat national de football elite one. Le constat est clair, le parcours de Coton sport de Garoua reste peu reluisant au regard des résultats enregistrés même s’il occupe le premier rang au classement général avec 21 points au compteur. L’équipe fanion de la région du Nord qui s’est laborieusement imposée jeudi dernier face Bamboutos de Mbouda, sera une fois de plus sous les feux des projecteurs ce dimanche dans son complexe sportif à Ndjoumassi contre Eding sport de la Lékié. Il faut signaler que cet adversaire vient avec l’avantage d’avoir la renommée de repartir avec des résultats probants quand il joue à Garoua. Dans le camp des locaux, il est hors de question de perdre cette rencontre. « Nous allons gérer la fatigue pour avoir joué trois matchs de haute facture avec de grands déplacements, ce n’est pas du tout facile. Mais, nous allons faire le maximum ce dimanche pour remporter les trois points de la journée », déclare Emmanuel Ndoumbe Bosso, entraîneur de Coton.
Chez les supporters de Coton sport de Garoua, il est hors de question de céder au relâchement, ils s’engagent à pousser leur équipe à la victoire. « Nous nous mobilisons comme il faut en tant que 12ème joueur. Nous allons encourager l’équipe à la victoire. Nous savons néanmoins que le match Coton-Eding n’a jamais été facile. Nous comptons pour notre part, faire le maximum. Mon pronostic, c’est 3-0 en faveur de Coton sport de Garoua », promet un supporter des verts et blancs du Nord.
Il faut cependant remarquer que quelque soit le résultat de cette rencontre, l’équipe fanion du Nord gardera la tête du classement.
Les observateurs
Certains observateurs estiment plutôt que Coton sport de Garoua, n’a pas convaincu jusqu’à ce niveau du championnat. C’est le cas de Mohamadou Bachirou qui pense, « l’équipe aujourd’hui n’est pas celle qu’on attend, c’est vrai qu’elle est en tête du championnat par rapport aux objectifs fixés par les dirigeants à savoir être champion et gagner la coupe du Cameroun. En début du championnat, nous avons vu une équipe de Coton, mais depuis quatre à journées, l’équipe nous présente un autre visage surtout avec la défaite face à Canon de Yaoundé. Pour le moment on trouve son parcours positif dans la mesure où l’équipe est en tête du championnat ».
L’équipe d’Eding sport de la Lékié, quant à elle ne vient certainement pas à Garoua en balade de santé. Pour l’instant tous les regards sont tournés vers le complexe de Coton sport en attendant le résultat de la rencontre qui se joue ce dimanche à partir de 15 heures.
Innocent D H
Le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Figuil Adda Souratou Soureya a bouclé le 05 décembre 2019 sa tournée de prise de contact. L’autorité administrative a pu s’en quérir de l’évolution des chantiers de construction du futur édifice de l’Hôtel de ville sur une superficie de 1500 mètres carrés.
L’ultime journée de la visite la visite du nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Figuil dans le département du Mayo-Louti, avait pour point fort la descente sur le site du futur édifice de l’Hôtel de ville dont les travaux sont en cours. Un bâtiment qui s’étend sur une superficie de 1500 mètres carrés, et qui compte 13 pièces. Une fois les travaux achevés cette infrastructure viendra améliorer les services de la commune de Figuil aux populations. « Cela va beaucoup plus nous réconforter puisqu’il compte beaucoup de compartiments. Les employés extérieurs qui n’ont pas de bureaux vont profiter », déclare Mana Messengue, le maire.
Le sous-préfet, a demandé aux employés sur les chantiers de redoubler d’ardeur au travail afin de respecter les délais de livraison des travaux. « Accélérer les travaux pour permettre à l’équipe du maire de s’installer et de travailler normalement », prescrit Adda Souratou Soureya.
L’autorité administrative a pu également se rendre dans d’autres structures publiques, parapubliques et privées de la ville de Figuil pour s'enquérir des réalités de travail des personnels. « Ce sont des entreprises qui font beaucoup dans le développement socio-économique avec la construction des salles de classe et l’appui en tables bancs, en forages. Nous leur demandons de faire encore plus », a ajouté le sous-préfet.
L’esplanade du lamidat de Figuil n’a pas été en marge de la visite de Adda Souratou Soureya. Là-bas, elle a demandé aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école sans discrimination de sexe, objectif lutter contre sous scolarisation et partant tordre le coup au mariage précoce.
Innocent D H
Depuis Vendredi dernier, Paul Marie Biloa Effa n’est plus le chef de 3ème degré dans l’arrondissement de Yaoundé 2ème. C’est par un Arrêté signé du ministre de l’Administration Territoriale qu’il a été démis de son titre.
Instigation et Incitation à l’insurrection - Insubordination caractérisée à l’endroit des autorités administratives - Participation active à une manifestation publique interdite sont les motifs relevés par Paul Atanga Nji, pour justifier cette position.
Cette décision du ministre de l’Administration Territoriale cadre t –elle avec la loi et les textes en vigueur au Cameroun ? C’est entre autres réponses que nous aurons au cours de cet entretien que nous a accordé un Chef Traditionnel.
- Merci Majesté pour votre disponibilité. En quelques mots, pouvez – vous vous présenter ?
Je suis Majesté Motassi Hiol Séraphin Albert, Chef du village de Logbadjeck dans la Sanaga Maritime
- Ce Vendredi, le ministre de l’Administration Territoriale a relevé de ses fonctions, sa majesté Paul Marie Biloa Effa, chef de 3ème degré dans l’arrondissement de Yaoundé 2ème. Qu’est ce que cette décision suscite en vous comme sentiment ?
De prime abord, il me revient de vous dire que ce n’est pas mon rôle de commenter les décisions d’un ministre mais, je peux apporter mon éclairage à la lumière de ma modeste connaissance des textes régissant la chefferie traditionnelle et, c’est en cela que j’ai accepté cet échange… Ceci dit, cet acte est un acte normal, au vu de l’article 30 alinéas 3 du décret N°77/245du 15 Juillet 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles et comme chef, m’interpelle juste par rapport au respect des textes.
- Lorsqu’il est établi qu’un chef reste chef jusqu’à sa mort, quelle est la portée que peut avoir une telle décision ?
Les textes encadrent cette fonction qui de fait, est à vie mais demande un respect de la loi. La portée d’une telle décision est simplement la remise à plat et le lancement d’un nouveau processus.
- Est – on dès lors en droit de penser que le droit positif prime en tout temps sur le droit coutumier ?
Bien sûr que le droit positif prend le dessus. Les articles 19 et 20 du décret cité ci-dessus sont édifiants quand au rôle du chef qui est un auxiliaire de l’administration appelé à tout faire dans le respect des directives des autorités administratives.
- Majesté, pensez – vous que la décision du ministre de l’Administration Territoriale a un quelconque rapport avec l’appartenance politique de sa Majesté Paul Marie Biloa Effa ?
La première interrogation est de savoir si les textes sont respectés dans cette décision. Je ne saurais donc lire dans les intentions de monsieur le ministre. Je dirai simplement que lorsqu’on fait le choix d’être un acteur politique, il faut être prudent par rapport à certaines obligations.
- Paul Marie Biloa Effa peut – il contester cette décision ? Et si oui, quels sont les moyens de droit dont il dispose pour le faire ?
Le Cameroun est un état donc, s’il estime que cette décision est arbitraire ou alors c’est un abus d’autorité, il va saisir la juridiction compétente qui, si je ne me trompe pas, est le tribunal administratif.
- Qu’est ce qui peut expliquer le silence des autres chefs traditionnels face à ce que certains assimilent à une décision scandaleuse ?
Je ne peux expliquer le silence des autres de manière objective car en fait, si je dois me lever, je vais d’abord me demander s’il y’a eu violation des textes. De l’autre côté, et c’est une opinion personnelle, c’est peut – être pour certains le fait des divergences politique dans l’esprit militant.
- Pensez – vous Majesté que la sortie de Paul Atanga Nji peut contribuer à l’apaisement du climat socio – politique ?
La question d’apaisement politique pour ce cas interroge la position de sa communauté. A ce moment, vous conviendrez avec moi qu’il est difficile de se prononcer car n’étant pas membre de cette communauté ou n’ayant pas mené un sondage.
- Merci Majesté d’avoir répondu à nos questions.
Merci à vous pour l’honneur que vous me faites.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
Des accrochages entre commerçants ça arrive très souvent, et ce pour diverses raisons. Mais une bagarre entre une femme et un jeune homme qui pourrait être son fils, à cause de l’espace où poser son étale, ce n’est pas courant.
Ce vendredi, le soleil se couche sur la ville de Yaoundé. C’est une heure de forte activité autour de la poste centrale. Les trottoirs connaissent une activité particulière. Les vendeurs à la sauvette pour la plupart pourchassés en journée par les sbires de la communauté urbaine sont en train d’installer les étales. La scène se déroule au carrefour de la poste centrale. Précisément sous les arbres qui jouxtent l’immeuble de la CAMTEL. La place querellée en question est les quelques centimètres carrés entre le kiosque de la communauté urbaine et l’arbuste qui couvre la zone. Le problème part de la particularité de l’organisation des vendeurs sur ces sites. En effet, il y a deux vagues de commerçants. Ceux qui y exercent jusqu'à 17 heures 30 et ceux qui prennent le relais après cette heure pour commercer pendant la soirée. C’est dans cette situation de passation de place que les accrochages vont s’enchaîner.
C’est l’heure pour Maman Brigitte d’installer son comptoir sommaire, constituer uniquement d’un plastique qu’elle étale à même les pavés du trottoir. La dame commerce des sous vêtements d’occasion pour enfants et pour jeunes. Seulement, elle se rend compte que les garçons qui occupent la place juste avant elle ne sont pas sur le point de laisser les lieux propres. Et c’est la unième fois qu’elle s’exaspère de cette situation. Elle interpelle l’un des jeune pour lui demander de s’assurer de la propreté des lieux qu’elle va occuper dans quelques secondes. Malheureusement, Maman Brigitte est un peu colérique. Et sans attendre que le jeune homme ne se mette à la tâche, elle va le tenir par son vêtement pour l’y obliger. Ce qui va courroucer le jeune garçon ainsi que ses camarades qui observent la scène.
D’un revers de la main, le jeune homme va se débarrasser de l’accrochage de la dame mûre. Il va s’en suivre des éclats de voix. Des injures, et autres paroles désobligeantes. Sur ces entrefaites, le jeune homme va plusieurs fois bousculer la maman, s’abstenant manifestement, et par respect de lui asséner des coups de poings comme le lui demande ses amis. Mais très rapidement, les autres commerçantes et quelques passants vont s’interposer entre les deux vendeurs en colère. Au regard de l’allure que prenait les échanges, on est passé limite près d’une bagarre générale. Car selon les témoignages, les fils de cette maman ne sont pas très loin de là. Et s’ils avaient été informés de cette scène, ce ne se serait pas terminé aussi simplement.
Stéphane NZESSEU
L’aéronef Tj-QDB de la Cameroon airlines corporation a été ramené à l’aéroport de Douala le 03 décembre 2019.
L’avion de la Cameroon airlines corporation (Camair-co) qui a été attaqué à l’aéroport de Bamenda le 1er décembre 2019, se trouve déjà à Douala la capitale économique. Louis Georges Njipendi Kuotu, le Directeur général (Dg) de la compagnie aérienne nationale a précisé que l’engin ne va pas reprendre du service pour l’instant. Camair-co a sorti un document produit à la suite de la cérémonie de réception des membres de l’équipage à Douala. Il faut souligner au passage que le Dg a salué la bravoure et le professionnalisme des membres de cet équipage.
Pour revenir au futur de l’aéronef Tj-QDB de la compagnie aérienne, Louis Georges Njipendi Kuotu a indiqué que si la remise en service de celui-ci n’est pas certaine, on est quand même sûr qu’il y aura un réaménagement du programme de vols à Camair-co. La Direction générale précise que ce réaménagement est important parce qu’il faut limiter les perturbations qui pourraient résulter de l’incident.
A titre de rappel, c’est autour de 10 heures 45 minutes, que l’aéronef Tj-QDB a été attaqué par des hommes armés qui n’ont toujours pas été identifiés. C’est au moment où l’avion voulait se poser sur le tarmac de l’aéroport de Bamenda qu’il a été surpris par des coups de feu. Le fuselage de l’engin a été atteint. Toutefois il n’y a pas eu de pertes en vies humaines. L’avion a même pu atterrir.
Après cet incident, des hommes politiques comme Akere Muna ont condamné cet acte. L’ancien bâtonnier a tweeté :«tirer sur un avion Camair-co à Bamenda est un acte de terrorisme international et ne peut avancer aucune cause. Il met en danger des innocents et détruit tout capital sympathie. Beaucoup d’entre nous oeuvrons jour et nuit pour la justice et la paix ! Puis ceci !».
Liliane N.
Des brigands se sont introduits dans les services de la brigade de reportages spéciaux de la Télévision Camerounais pour emporter les caméras et les bandes d’enregistrement du dernier sommet des Chefs d’Etat de la CEMAC.
L’information est relayée ce samedi matin par Roger Kiyeck de KIKI, au cours de son émission Verbatim. Un cambriolage qui s’est produit dans les locaux de la CRTV il y a quelques jours. D'après le journaliste, ce sont toutes les caméras ayant servie à la couverture des cérémonies à la présidence de la République, du sommet de la CEMAC. En plus des caméras, toutes les bandes ont été emportées. Il semblerait que les malfrats cherchent à obtenir les images désobligeantes du Chef de l’Etat.
On se souvient que la rumeur à fait croire qu’au cours des dernières assises des Chefs d’Etat à Yaoundé, peu avant la photo de famille, la ceinture du Chef de l’Etat aurait cassé et son pantalon aurait lâché. Et ce fût grâce à la dextérité de la première dame, Chantal BIYA, que le Chef de l’Etat a été ramené en secret pour être rhabillé convenablement avant de revenir prendre la photo avec ses homologues. Seulement, aucune image de la CRTV qui avait l’exclusivité de la couverture, n’a montré cette scène. Et les pourfendeurs du Chef de l’Etat ne se sont servi que de caricatures pour supposer la scène. Aujourd’hui, ce sont ces images qui seraient ardemment recherchées par certaines officines.
Le Directeur Général de la Cameroon Radio Television (CRTV) est dans la panique. C’est un drame aux conséquences graves. Qu’adviendrait-il si ces images étaient retrouvées ? Ce serait une course à la déconstruction de l’image de marque du Chef de l’Etat. De plus, il faut se dire que ces bandes contiennent des enregistrements des intérieurs de la présidence de la République, et passablement du dispositif spécial qui entoure le Chef de l’Etat du Cameroun. C’est une situation qui porte à a sécurité de la personne même du Chef de l’Etat.
Qui peut autant en vouloir au Président de la République, au point de chercher à tout prix à exposer sa nudité ?
Ils sont très nombreux. Mais qui qu’ils soient, ils ont forcément des complices au sein de la tour d’aluminium de Mballa 2. Car il faut bien être de la maison pour connaître le matériel qu’il fallait trouver. Une enquête est en cours, les coupables doivent être rattrapé au plus tôt, avant qu’ils n’aient eu le temps d’exploiter les images en question.
Stéphane NZESSEU
Les sources sécuritaires qui ont rendu public cette information, ont mentionné la présence de deux travailleurs humanitaires de la croix rouge au cours de ce kidnapping qui a lieu au Nord Est du pays.
Le groupe de voyageurs a été intercepté par des insurgés du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) sur une route de l’Etat du Borno mercredi soir, selon ces sources : « Les terroristes de l’ISWAP ont établi un point de contrôle le long de l’axe Maiduguri-Damaturu mercredi vers 20h30 et ont emmené quatorze (14) personnes qui les ont confondues avec des militaires en patrouille », a affirmé à l’AFP une source sécuritaire.
Elle ajoute que : « Ils arrêtaient les automobilistes qui se dépêchaient de rejoindre Maiduguri à la nuit tombée. Parmi les victimes enlevées figurent un sergent de l’armée et sa famille qui revenaient d’un voyage. Deux membres du personnel de la Croix-Rouge ont également été emmenés, ainsi que six habitants partis cueillir des sauterelles en brousse – une friandise locale... ».
Une seconde source sécuritaire a confirmé l’enlèvement, affirmant que les jihadistes avaient trompé les automobilistes en montant un faux barrage sur la route près de Jakana. Ils ont adopté cette attitude depuis qu’ils se sont rendu compte que les travailleurs et tous ceux qui travaillent dans les contrées environnantes sont moins sur le qui vive, moins sur leur garde, parce que convaincus de la présence des forces de défense… ».
Dans un communiqué, l’ISWAP a revendiqué avoir fait 14 prisonniers, dont deux employés de la Croix-Rouge, à un faux point de contrôle installé par ses combattants dans le Borno, selon le site de surveillance Site Intelligence. Le groupe jihadiste a affirmé avoir capturé six soldats nigérians et huit civils chrétiens, dont deux employés de la Croix-Rouge.
Selon un représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Nigeria joint au téléphone, l’organisation n‘était pas en mesure de confirmer s’il s’agissait d’employés de la Croix-Rouge nationale ou du CICR. Des vérifications étaient en cours jeudi et, il se refuse à faire toute déclaration, pour ne pas « inquiéter les familles et mettre à mal, le moral des travailleurs qui ont décidé de s’engager dans les actions humanitaires… ».
L’ISWAP est une faction dissidente du groupe jihadiste Boko Haram, qui a commis de nombreuses attaques et attentats contre des civils. Les statistiques faites par les experts des questions de sécurité démontrent que « l’insurrection a fait plus de 35.000 morts et deux millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria et s’est étendue aux pays voisins ».
N.R.M
Les révélations faites par le Ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba à l’occasion de son passage à l’Assemblée nationale pour la défense de l’enveloppe budgétaire de son département ministériel pour l’exercice 2020, sont claires. Il en ressort que sur les 835 stations-services en activité au Cameroun, 35% sont installées dans les zones rurales.
De ces données statistiques, l’on découvre qu’en ce qui concerne les produits pétroliers finis, l’activité au Cameroun a permis d’employer 5.650 personnes. C’est ce que révèle également le Ministre de l’Eau et de l’Energie Gaston Eloundou Essomba lors de son passage à l’Assemblée nationale devant les députés de la Nation à la faveur de la traditionnelle question orale aux membres du Gouvernement pour cette session budgétaire. Selon lui, en matière des produits pétroliers, les zones rurales camerounaises sont plutôt bien loties.
Ces zones le sont mieux par rapport à leur accès à l’énergie électrique notamment. Près de 22% seulement des localités situées en zones rurales ont la chance d’être connectées au réseau électrique. Le taux d’accès à l’électrification dans cette partie du pays atteint à peine les 20% à l’échelle nationale. Ces données sont celles publiées par l’Agence d’électrification rurale.
Innocent D H
Selon nos sources, l’armée a réussi à libéré 19 des 35 personnes kidnappées par la secte terroriste Boko Haram.
La secte terroriste Boko Haram a encore attaqué à l’Extrême-Nord du Cameroun. Dans la nuit du jeudi 5 décembre 2019, elle a attaqué le village de Mbreche logé dans le canton de Limani par Mora, dans le département du Mayo-Sava. Résultat de cette autre attaque, 35 habitants de ce village ont été kidnappés. Ayant été mis au courant de cette attaque, l’armée a engagé des recherches. Celles-ci ont permis de retrouver 19 otages. Il en reste 16 parmi lesquels neuf filles et sept garçons.
Alors qu’on pensait que l'Armée et la Force mixte multinationale déployées sur le terrain ont fini avec Boko Haram, depuis quelques mois, on note que la secte n’est pas à bout de force. Elle ne fait que multiplier des attaques à l’Extrême-Nord. Dans la nuit du 02 au 03 décembre 2019, les éléments de la secte ont pénétré le village Zangola non loin de Kolofata. En 24 heures, ils ont causé d’énormes dégâts. De leur attaque, il y a eu trois personnes tuées et une blessée. Ils ont également pillé des maisons et emporté une quantité importante des denrées alimentaires et des effets vestimentaires des villageois. Les populations impuissantes n’ont pu rien faire.
Au mois d’octobre 2019, la secte a réussi l’exploit d’attaquer en une seule nuit six villages. Les membres de Boko Haram ont emporté de part et d’autres de ces villages d’importants stocks de denrées alimentaires. A Banki par exemple, ils ont volé 20 moutons, 01 bicyclette. Et au passage ils ont défoncé une boutique. A Blabline, ils ont emporté des couches, des habits. Ils ont vidé les greniers. Lorsqu'ils s’en allaient, le village ne possédait même plus un seul mouton ou chèvre.
Liliane N.
La problématique telle que posée, peut laisser perplexe mais, ils sont de plus en plus nombreux, les enfants ayant grandi dans des orphelinats et autres maisons de l’enfance qui veulent retrouver leurs familles.
Et le passage de deux jeunes femmes ce jeudi, dans une émission à caractère social, a prouvé qu’il s’agit d’un sujet d’une grande importance.
Awa marche dans les rues de la capitale économique camerounaise, elle n’hésite pas à demander aux passants, s’ils peuvent connaître ses parents : « Avez-vous entendu un jour parler de monsieur F ? Il est originaire de Bafang et ma maman, qui se prénomme A. Ma maman m’avait laissé dans un orphelinat, alors que je n’étais encore qu’une enfant. Je ne connais pas mon âge réel, on ne m’a jamais dit… ».
Pour certains, oui certainement mais, pas pour Awa qui depuis 2015, a engagé des démarches, parce qu’elle veut combler le vide affectif qui l’habite : « Peut être que je ne sais pas le dire avec les mots qu’il faut mais, je ressens ce vide en moi, qui ne peut être comblé que par la présence de mes parents. Et ça, c’est depuis mon enfance. Vous ne savez pas combien il m’a fallu comme courage, pour me placer aujourd’hui en route et poser la question à tout le monde. L’une de mes sœurs à l’orphelinat a eu beaucoup de chance. Il ne lui a pas fallu longtemps pour retrouver son père après avoir lancé la recherche dans facebook… J’ai moi aussi essayer mais, en vain. Je ne connais pas la route qui mène à Bafang, ce sont les sœurs qui m’ont élevées qui me disent que mon papa vient de cette ville… ».
Un besoin qui est apparu lorsque la jeune fille a compris que celui qui l’a élevée a décidé de faire d’elle, un objet sexuel : « Ma maman est morte quand j’étais plus petite et, j’ai été élevée par ma belle mère qui, m‘a aimée comme si je sortais de son ventre. J’ai eu beaucoup de chance ; elle vient de perdre son mariage à cause de moi, parce que mon beau – père a essayé d’abuser de moi…Une fois, parce qu’il était en conflit avec maman, il m’a demandé de venir prendre l’argent dans la chambre. Et alors que je tendais la main, il m’a tiré vers lui et m’a demandé de me coucher à ses côtés. Il m’a dit que ce que nous allons faire doit rester secret entre nous. Il avait déjà fait la même chose avec une autre sœur à la maison…C’est quand je suis allée dire à maman qu’il a décidé de nous chasser de la maison. Je veux juste retrouver mon papa et les autres membres de ma famille… ».
Les sociologues, psychologues et autres spécialistes des questions familiales affirment que pour être véritablement accompli dans la vie, un être humain a besoin de se sentir aimé, entouré, protégé en plus de tous les autres paramètres sociologiques.
C’est peut être ce qui explique la démarche de ces deux jeunes dames qui, ne sont qu’un faible échantillon de ces milliers d’autres, qui chaque jour, se retrouvent dans la même situation.
Il n’est pas toujours évident de comprendre ce qui dicte les agissements des êtres humains cependant, les enfants qui sont dans les orphelinats et maisons d’enfance s’y retrouvent pour plusieurs raisons : L’irresponsabilité des parents qui préfèrent abandonner leur progéniture au lieu d’assumer les responsabilités, la misère, le décès de celui qui assumait les rôles du père et de la mère mais parfois aussi l’inconséquence des enfants eux même qui veulent fuir la sévérité parentale…
En dehors du dernier cas, tous les autres exemples démontrent que la solidarité africaine pour rester dans ce continent a disparu. Il est lointain, le temps où l’enfant était celui de la communauté, du village…Même lorsque ses parents étaient décédés, il ne pouvait ressentir aucun manque, parce que protégé par tous.
Malheureusement, cette époque a été remplacée par celle des prédateurs de tout genre. A quelques rares exceptions, un enfant qui perd ses parents aujourd’hui est quasi certain d’avoir une vie de misère permanente. Celui qui est abandonné par son père ou sa mère n’a plus l’assurance d’être recueilli par un parent proche ou lointain, plus responsable et qui décide de tout assumer…
Ceux qui veulent donc combler le vide laissé par le manque d’amour de leurs parents, se donnent les moyens d’atteindre leurs objectifs et, tendent la main vers tous ceux qui peuvent les accompagner dans cette quête.
Nicole Ricci Minyem
Elections Cameroon vient de publier un communiqué pour attirer l’attention des responsables politiques et des candidats des prochaines législatives et municipales.
Dans l’après-midi du jeudi 5 décembre 2019, le Dr Erik Essousse a rendu public un communiqué dans lequel il fait part à l’opinion nationale, des arnaques qui se construisent autour des élections législatives et municipales de 2020. «Le Directeur général des élections a l’honneur d’informer le public, que des individus manifestement mal intentionnés, demandent de l’argent aux responsables politiques et aux candidats, pour faire valider leurs dossiers de candidature à Elections Cameroon, en vue de participer au double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020», peut-on lire dans le communiqué d’Elections cameroon (Elecam) signé par le Dr Erik Essousse.
En mettant en garde les candidats et toute autre personne, le Dr Erik Essousse demande de dénoncer les auteurs de ces arnaques. « Le Directeur général des élections rappelle qu’Elections Cameroon n’est ni de près ni de loin associé à cette démarche malveillante, et demande à toutes personnes approchées dans ce sens, de dénoncer ces arnaqueurs auprès des autorités compétentes », peut-on lire dans le communiqué d’Elecam.
A titre de rappel, le délai de dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives et municipales était fixé au 25 novembre 2019. Rendu à ce jour, lesdits dépôts ont été transférés au Conseil constitutionnel pour examen. Avant la date du 25 novembre susmentionnée, les partis politiques étaient occupés par le choix de leurs représentants à ces élections. La phase des investitures a été assez mouvementée. Le choix des candidats n’a toujours pas réjoui les militants et les dirigeants des partis politiques.
Il y a des formations comme l’Union des populations du Cameroun qui ont déposé deux listes et attend de connaître quel sera leur sort.
Liliane N.
La décision du boycott des élections municipales et législatives du 09 février 2020 a laissé dans le désarroi ses valets. Mais le professeur n’avait pas une autre issue de secours que la …fuite, la fuite en avant.
« La fuite est une défense. Lorsque l’on est acculé, quand on a perdu toutes ses ressources y compris sa science, son honneur et sa dignité, quand on a perdu le sens des valeurs, la peur du gendarme, quand on a plus de place chez les Hommes normaux, on fuit pour ne pas affronter le pire. On fuit pour que plus rien de grave n’arrive encore. Il reste que c’est une attitude propre aux lâches, aux inconséquents et à ceux qui ont des choses à se reprocher.
Maurice Kamto a des comptes à rendre à ceux qu’il a bluffés. Ceux à qui il a donné des assurances quant à sa victoire contre Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle lui demandent des comptes, quand on lui demande des comptes, il crie au règlement de comptes. Et pourtant il doit rendre de grands comptes. Toutes ses sommes secrètement rassemblées dans les milieux aussi obscures que leurs objectifs devaient être remboursées par l’octroi de marchés publics à la pelle (fictifs et affectifs), des largesses fiscales et des tolérances douanières. Il leur en avait fait la promesse. Comment peut-il tenir ses engagements face aux pressions que vous exercez sur le président de facebook sur les pages des réseaux sociaux. D’où la fuite. La fuite en avant. Mais il n’ira pas loin, car les compromissions ont été tellement énormes dans ce mensonge qu’il n’est pas exclu que Maurice Kamto fasse l’objet d’un grand procès pour « escroquerie, abus de confiance aggravée, faux et usage du faux ».
On demande tant de choses à Maurice Kamto. Dans l’espoir qu’il aura la bonne science de dire la vérité et toute la vérité au peuple camerounais. Quels sont ses liens avec la « Brigade anti sardinards » ? Les informations circulent faisant état d’une complicité intellectuelle avec ces loubards et ces sans-papiers, pour détruire l’image de Paul Biya à chaque sortie sur le sol européen ou en Amérique. La déliquescence de ce mouvement, qui se disloque de l’intérieur et de l’extérieur, laissant découvrir ses hideux secrets et ces monstrueux commanditaires peut donner l’envie de fuir à ceux qui rôdaient dans les environs de la Bas.
Quels sont ses rapports avec les mouvements sécessionnistes ? Quels pactes ont-ils signé en secret pour mener deux luttes parallèles ? Avant de se retrouver, plus tard, pour le partage du butin. Pendant leurs séjours concomitants à la prison centrale de Kondengui, Maurice Kamto et Sissiku Ayuk Tabe auraient souvent été vus en de longs apartés. Simple bon voisinage entre bagnards ? Je ne le crois pas. Dès son élargissement, Maurice Kamto a exigé la libération des leaders ambazoniens dont et surtout Sissiku Ayuk Tabe. Alors que son propre Vice-président au MRC, Mamadou Motta était en prison (et y est toujours) pour des motifs plus gentils que ceux pour lesquels les leaders sécessionnistes sont emprisonnés.
Quels sont ses liens (secrets et obscures) avec des lobbies ethno fascistes qui veulent fracasser la notion de vivre ensemble » si chère à tous les camerounais ? Le tribalisme ne s’était jamais aussi bien porté au Cameroun. Pourquoi refuser d’en parler et de fuir à toutes jambes quand une loi sur les propos tribaliste est en gestation au parlement ?
La peur d’avoir à dire combien d’argent il a reçu de la « Tontine » était devenu lancinante, intenable et le temps s’approchait déjà. N’est-ce pas en fin d’année que l’on « casse « les tontines ?
Il a menti. Et il en a honte. Il a dit avoir des PV. Il a dit qu’il a gagné. Il a dit qu’il était le président élu. Il a dit qu’il prêtera serment. Il a menti. Il a menti à ceux qui ont rejoint son camp et sa valetaille, et qui sont aujourd’hui malheureux et honteux. Il a menti en disant qu’il n’ira pas aux élections couplées du 09 octobre 2020 par ce que le code électoral était vicié. Pourtant, c’est avec ce même code électoral qu’il a « gagné » l’élection présidentielle d’octobre 2018. Et qui a fait de lui le « président élu » de la Rue publique du Cameroun. En prenant pour prétexte la crise anglophone, il a menti. En octobre 2018, la situation en zones anglophones était à son pire, ou tout au moins la même.
Pourtant, il est allé à l’élection et à été « élu ». Alors même que les têtes des civils et soldats roulaient dans la poussière dans le Ndian, la Mezam, le Ngonk-Etuna, le Lebialem et la Manyu.
Pour avoir menti qu’il n’a jamais négocié quoique ce soit, à titre personnel et intéressé avec le pouvoir de Paul Biya, Maurice Kamto sentait sa fin politique proche. Mais sauf une rupture abusive et malveillante du pacte, les spécialistes des manœuvres souterraines au Rdpc ne dévoileront aucun détail de ce qui se chuchote. D’ailleurs pourquoi en dire plus, puisque l’ennemi a déjà été mis à terre, vaincu et corrompu.
Les meetings et les marches blanches ne font plus recettes. Disons même que personne n’en veut plus. Autant les sous-préfets que les tontinards personne n’achète plus cette marchandise. Maurice Kamto a piteusement fait faillite dans la boutique des marches et des revendications populaires des victoires volées. Il fallait qu’il trouve un autre créneau pour rester sur le marché, même s’il fallait faire un sacrifice. Il a vendu le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, pour se relancer dans une autre affaire : le boycott des élections couplées du 09 février 2020.
Et il paraît que cela paie en termes d’enrichissement personnel et d’appauvrissement du parti. Mais pour Maurice Kamto, ce qui compte c’est son gain personnel et non ceux de Penda Ekoka, Sam Severin Ango, Dzongang, Sihm, Ndoki, Lipot, Célestin Djamen, Fogué… On dirait qu’il y a longtemps qu’il admirait le président éternel du Sdf, qui s’est bâtit une fortune personnelle avec un ou deux boycotts d’élections a Cameroun.
Oui, qu’il fuit et s’en aille au loin. Là où il était placé avant de fuir, on verra les signes de quelqu'un qui tremblait. Quelqu'un qui tremblait parce que la constitution des listes et des dossiers allait être une épreuve douloureuse, les élections une tourmente et l’après élections un enfer. Non ! Il ne pouvait pas. Et maintenant, qu’il se taise ! D’ailleurs, point besoin de lui dire de se taire : sans députés, ni sénateurs ni conseillers municipaux, dans quel marché ira-t-il désormais vendre le Mrc.
J’oubliai qu’il serait en train de négocier pour entrer dans le prochain gouvernement, après les élections de février 2020, comme Bouba Bello en 1997 après un boycott. Toujours l’urgence de la fuite. La politique a des exigences d’anticipation, cette anticipation passe par la fuite. « Errare humanum est, perseverare est diabolicum ». Que Paul Biya, le peuple, et Dieu vous le pardonnent. Et ça, ça va se savoir…
N.R.M
C’est une information qui est contenue dans le rapport 2018 de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés.
Dans son rapport annuel, la Commission nationale des Droits de l’homme et des Libertés (Cndhl) traite aussi de l’insurrection de la secte terroriste Boko Haram. Dans ledit rapport, la Cndhl rapporte que pour la seule année 2018, il y a eu près de 650 millions de FCFA versés aux preneurs d’otages dans le Grand Nord, de manière cumulative.
Il convient de rappeler que l’année dernière, le kidnapping ou la prise d’otage avec demande de rançon dans le Grand Nord a été un véritable problème pour les autorités. Le phénomène a été le plus ressenti dans la région de l’Adamaoua. Il est passé de la ville de Ngaoundéré et des villages environnants où se trouvent les bergers avec leurs troupeaux, pour s’installer dans le centre urbain. Il était devenu difficile de passer tout un mois sans qu’il n’y ait d’enlèvement avec demande de rançon.
On avait alors noté que les troubles sociopolitiques dans les pays frontaliers à la région de l’Adamaoua ont favorisé et permis la circulation des armes légères et de moyens calibres. Cela a conduit à la multiplication des actes d’insécurité tant au niveau du centre urbain que dans les localités reculées de la région.
Les cibles les plus prisées par les kidnappeurs étaient les bergers et leurs familles. Toutefois, l’action de la « chasse à l’homme » organisée à chaque rapt par les éléments de la 31è Brigade d’Infanterie Motorisée (BRIM) de Ngaoundéré, a contribué à renverser la tendance. Il y a eu des résultats satisfaisants. Cependant ces kidnappeurs ont à présent fait des populations des zones urbaines, leur grande cible.
Sur la demande de rançon on a noté que les kidnappeurs le font soit par correspondances téléphoniques soit de façon écrite. Ladite demande est généralement adressée au responsable de la famille. Après cela, des menaces d’ôter la vie à la victime sont faites pour exiger que la rançon soit versée dans le délai prescrit.
Liliane N.
Après avoir rendu public il y a dix jours, sa décision de ne pas participer aux élections du 09 février 2020, le MRC vient de passer à une autre étape dans sa dynamique de boycott. Il s’agit de la démarche dite d’explication de la décision à ses bases dans les régions.
Maurice Kamto, le président du MRC vient d’envoyer dans les dix régions que compte le Cameroun, des missions d’explication de sa politique de boycott. Les différentes délégations chargées d’exécuter cette mission sont composées des membres du directoire du MRC.
Objectif principal recherché à travers ce déploiement, porter la bonne information aux militants de cette formation politique qui se trouvent à la base (dans les régions). Il faut préciser que la décision d’envoi des missions d’explication a été prise le 29 novembre dernier.
Dans la note interne du MRC, il est clairement indiqué que ces délégations ont pour devoir, « expliquer aux membres des bureaux des fédérations régionales, départementales, et communales la décision prise par le MRC de boycotter les prochaines législatives et municipales ». Le communiqué ajoute par ailleurs que chaque délégation du Directoire est appelée à l’élaboration de son agenda de travail, et le président du parti Maurice Kamto doit en être informé.
Un délai de 07 jours est accordé aux différentes délégations pour mener leurs missions. Toutefois, des exceptions concernent particulièrement les régions de l’Adamaoua, du Nord et l’Extrême-Nord. 14 jours sont impartis pour les missions à mener par ces délégations.
A la tête de ces missions, l’on retrouve des noms connus. Joseph Marie Biloa Effa, conseiller spécial de Maurice Kamto, conduit la délégation du Centre. Emmanuel Simh pilote la mission dans la région de l’Est. Dans les régions du Nord-Ouest et du Littoral, les délégations sont placées respectivement sous la responsabilité de Christopher Ndong et d’Albert Dzongang.
Parmi les arguments soutenus par Maurice Kamto pour légitimer le boycott des prochaines élections locales par son parti, il y a selon lui l’impossibilité de tenir des élections pendant que les deux régions anglophones du pays sont en proie à un conflit sécessionniste. Il ajoute également l’exigence de modification du code électoral, comme préalable de participation du MRC à toute élection.
Innocent D H