Le président de la Confédération africaine de football va conduire une importante délégation qui va séjourner au Cameroun jusqu’au 15 janvier 2020.
La venue au Cameroun d’Ahmad Ahmad le président de la Confédération africaine de football (Caf) prévue pour ce jour, est annoncée par Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep). C’est un secret de polichinelle. Le président de la Caf arrive au pays pour une mission d’une grande importance. D'ailleurs la typologie des personnes qui vont l’accompagner, le démontre. Le malgache aura dans sa délégation des hauts dirigeants de l’instance faîtière du football africain, des experts et des légendes du football de renommée mondiale.
Le président de la Caf et sa délégation vont traiter les questions relatives à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 et du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) 2020. Ahmad Ahmad aura des concertations et des réunions avec les autorités en charge de l’organisation des deux compétitions suscitées. A l’issue des échanges avec lesdites autorités, la Caf prendra un certain nombre de décisions qui seront communiquées au grand public. L’une de ces décisions portera sans nul doute sur le calendrier de la Can 2021.
La première date à laquelle la compétition continentale devait se dérouler était en juin de l’année prochaine. Du fait d’une programmation de la Fifa, la Can pourrait se jouer entre le 15 janvier et le 14 février 2021. Il faut préciser que la Fifa organise entre juin et juillet, la Coupe du monde des clubs. Si des changements ne s’opèrent pas, il est fort probable que certains joueurs africains soient dans l’incapacité de prendre part de la Can, pour n’avoir pas obtenu la permission de leurs clubs. C’est donc de concert avec les autorités camerounaises, que la Caf doit trouver une nouvelle date pour la prochaine Can.
Il n’y a pas que la Can qui retiendra l’attention du malgache et sa délégation, il y a également le Chan 2020. Il y a le choix de la nouvelle mascotte qui doit être faite. Dans le communiqué du Minsep, il est dit que les visuels de cette compétition seront révélés le 15 janvier 2020.
Liliane N.
L’annonce a été faite ce Vendredi, par le chef de file des démocrates qui a donné à la chambre, son feu vert pour envoyer les articles d’impeachment visant le Président américain
Son procès pourrait dès lors s’ouvrir dans la foulée, et sans doute durer plusieurs semaines. Donald Trump pourrait éventuellement échapper à une destitution, car protégé par la majorité républicaine au Sénat. Toutefois, la bataille pour auditionner des témoins-clés comme l’ancien conseiller de la maison blanche John Bolton, s’annonce rude. Ce dernier a promis d’être là, au cas om il serait convoqué.
« Bien sûr que je veux entendre John Bolton », a fait savoir Mitt Romney, qui ne porte pas vraiment Donald Trump dans son cœur. Deux autres sénatrices modérées, Susan Collins et Lisa Murkowski, qui avaient voté avec les démocrates pour sauver la réforme de la santé de Barack Obama, semblent également ouvertes à cette éventualité. En cas d’égalité 50-50, ce serait le chef de la Cour suprême, John Roberts, qui présidera les débats, qui serait amené à trancher.
Les démocrates avaient demandé à entendre John Bolton et le chef de cabinet de Donald Trump, Mick Mulvaney, lors des auditions devant la Chambre, mais la Maison Blanche avait bloqué leur témoignage. Témoin central de l’affaire ukrainienne, John Bolton avait pris ses distances avec le blocage de l’aide militaire à l’Ukraine avant d’être limogé pour ses divergences avec Donald Trump, notamment sur la Corée du Nord.
Selon le témoignage de son ancienne adjointe Fiona Hill, Bolton avait notamment claqué la porte d’une réunion, indiquant ne pas vouloir prendre part à une « magouille », et comparé l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, envoyé en Ukraine pour chercher des informations compromettantes sur Joe Biden, de « grenade allait faire sauter tout le monde». John Bolton « dispose d’informations pertinentes », a récemment indiqué son avocat, sans donner davantage de précision. Des surprises ne sont pas exclues.
Les règles décidées plus tard par un vote
C’est Mardi prochain que les démocrates doivent se réunir, afin de décider de la marche à suivre. Ce sera également l’occasion pour eux de choisir une demi-douzaine de « managers de la Chambre », qui vont jouer le rôle des procureurs, et voter pour transmettre au Sénat les deux articles d’impeachment visant Trump pour abus de pouvoir et entrave au congrès…
Sur le papier, le chef de file des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a eu gain de cause : le procès va démarrer sans qu’il se soit engagé à autoriser l’audition de nouveaux témoins. Mais en jouant la montre, Nancy Pelosi a réussi à mettre la pression sur le Sénat.
Il suffit d’un vote à la majorité simple pour établir les règles du procès. Avec 47 voix sur 100, les démocrates auront donc besoin de l’aide de quatre républicains pour obtenir gain de cause.
N.R.M
La 5ème session du Conseil Electoral a permis s'est tenue ce vendredi à Yaoundé. Sept points ont marqué l’ordre du jour des travaux, qui se sont tenus dans la salle des conférences du bureau siège d’Elections Cameroon.
Et, les plus importants étaient : La Visite d’évaluation des Membres du Conseil Electoral dans les différentes bases logistiques : Base Aérienne 101 – Imprimerie Nationale et imprimerie Montparnasse. A chacune des étapes, les personnes ressources ont donné des explications, par rapport au travail qu’ils abattent depuis quelques semaines déjà et, qui a commencé avec le recrutement de nombreux volontaires.
A chaque étape, l’on a pu se rendre compte que des dizaines de personnes font un véritable travail de fourmis, grâce à la mise en place d’un service de quart. Quelques détails donnés notamment par Mme Nomo Christelle – Coordonnatrice d’Elecam à la Base Aérienne 101
« Nous faisons les calculs à partir du nombre des bureaux de vote, et du nombre d’exemplaires, par type de documents. Une fois que les documents sont conditionnés dans les kits, nous récupérons au niveau des pools, tout ce qui a déjà été fait ; mais, nous les récupérons par circonscription électorale pour éviter que plusieurs circonscriptions se retrouvent au même endroit. La vérification consiste à passer carton après carton, à inspecter chaque élément qu’il y’a dans le carton, en tenant compte de la check liste. Deux personnes vérifient particulièrement pour les bulletins de vote, parce que c’est le plus délicat. Une fois que tout cela a été fait, nous classons en sortie, une fois de plus par antenne communale, par circonscription électorale… ».
Et ensuite, le satisfecit affiché par tous les membres du Conseil Electoral. Bien qu’ils soient en avance, Enow Abrams Egbe assure que tout au long du processus et même après la proclamation des résultats, la vigilance reste de mise
« A l’issue de la visite des différents sites Nous sommes entrain de boucler la première phase de notre descente sur le terrain, et vous avez constaté avec moi que le travail est bien fait, et les membres du conseil électoral, par ma modeste voix, sont très satisfais du travail qui a été abattu. Le parcours à mi chemin, montre que nous avons une bonne maîtrise du temps, la programmation a été respectée par la direction générale mais, nous sommes certes confiants mais, nous allons rester vigilants, jusqu’à ce que les élections se terminent et après la proclamation des résultats… ».
Par ailleurs, quelques modalités pratiques relatives à la prise en compte des électeurs handicapés, selon les spécificités du handicap, ont été prises.
Pour les aveugles, myopes, presbytes, borgnes, astigmates et personnes vivant avec l’albinisme, en plus de la production et de la diffusion audio des messages relatifs au processus électoral, il a été imprimé et en gros caractères et/ou en braille, les noms des partis politiques et le type d’élection sur les étiquettes à placer devant chaque bureau de vote.
Pour les handicapés auditifs, il a été entre autres demandé de mettre à la disposition de cette catégorie d’électeurs, un stylo et du papier pour faciliter la communication écrite, en cas d’absence d’un interprète spécialisé en langages de signe.
Les handicapés moteurs auront accès au bureau de vote grâce à un accès aménagé (rampes, passerelles en ciment ou en bois en cas d’escalier ou des rigoles).
Nains et amputés des jambes : Il sera question de prendre en compte, la petitesse des doigts et des membres inférieurs de cette catégorie de personnes pendant la mise en place du matériel (hauteur de la table portant les bulletins/ enveloppes et les listes d’émargements).
Ne pas diriger ces électeurs vers les nouveaux isoloirs en aluminium qui ne conservent pas leur secret de vote…
Nicole Ricci Minyem
Ltanoua Gaouke, le Blama (chef) du village Guédjélé, dans l’arrondissement de Koza, département du Mayo-Tsanaga était âgé de 60 ans.
Malheureusement, les anges de la mort, comme de coutume ont fait irruption alors que les populations dormaient paisiblement durant la nuit du 07 au 08 Janvier dernier, incendiant et pillant au passage, tout ce qui se trouvait sur leur chemin.
D'après des informations relayées par certains confrères, ce n’est pas la première fois que ces individus, sans foi ni lois s’en prennent à l’autorité traditionnelle et, cette fois, ils ne lui ont pas laissé la vie sauve. Des affirmations corroborées par l’un des parents de la victime : « Cette fois, ils ont réussi à lui ôter la vie. Quand ils étaient venus la première fois, mon oncle Ltanoua Gaouke qu’ils ont tué aujourd’hui avait réussi à leur échapper. On avait senti qu’il était particulièrement visé parce que les boko haram ont passé le temps à demander après lui… ».
Le père Gamal est pasteur à la mission du plein évangile dans cette communauté. Il est lui aussi, l’un des malencontreux témoins de cette autre attaque barbare : « Ils sont arrivés pendant que les habitants étaient plongés dans le sommeil. C’est vrai que les membres du comité de vigilance veillent mais, comme toujours, cela a été une attaque surprise et, ils ont défendus leurs parents. C’est la raison pour laquelle, il y’a même de nombreux blessés… ».
Par ailleurs, la présence des Forces de Défense et de Sécurité rassure
« Nous ne voulons pas nous montrer ingrats, mais, depuis le début de l’année, c’est pratiquement la quatrième fois que les terroristes nous attaquent. Ce que nous souhaitons, c’est que nos Forces de Défense et de Sécurité qui font déjà beaucoup, soient plus nombreux. Nous sollicitons que les chefs là bas, renforcent les effectifs mais aussi, qu’ils construisent peut être un poste avancé afin de rassurer les populations qui ont de nouveau déserté leurs villages… ».
Retour vers les centres administratifs
Certains, laisse entendre le père Gamal « ont trouvé refuge au sein des bâtiments construits pour les fidèles. Ceux qui ont des connaissances ou alors les membres de leurs familles sont allés là bas, parce qu’ils ne savent à que moment les assaillants peuvent revenir… ».
En rappel, certains villages sont situés sur ce chemin régulièrement empruntés par les membres de la secte terroriste boko haram. Et, c’est peut être la raison pour laquelle en revenant de leurs différents raids, ces hors la loi trouvent le moyen de saccager, piller, brûler lorsque l’occasion s’y prête. Aujourd’hui, on ne retrouve presque plus personne à Mawa, Modoko, Ziler, Moskota et Gadala… Localités environnantes.
Nicole Ricci Minyem
Les deux forfaits ont été commis le 02 janvier 2020, soit 48 heures après le discours de fin d’année de Paul Biya le Président de la République.
Dans l’un de ses articles parus dans son édition du 9 janvier 2020, le quotidien Le Jour affirme que la «guerre n’est pas finie dans le NoSo (Nord-Ouest et Sud-Ouest, Ndlr) ». Le journal fait cette affirmation, suite aux évènements qui se sont produits dans la région du Nord-Ouest, juste 48 heures après l’adresse de fin d’année à la nation du Chef de l’Etat. Il se trouve que dans la journée du 2 janvier 2020, le dénommé Abanda Ndi Godlove alias Ndi Baba, opérateur économique dans la région suscitée, a été assassiné par des séparatistes.
La victime a été kidnappée le 31 décembre 2019, au village NgieNjap dans le département du Donga- Mantung. Le Jour précise que les hommes armés auteur de son enlèvement, sont présumés faire partie «de la milice séparatiste Adf». Conduit par ses ravisseurs au village Lull, la dépouille d’Abanda Ndi Godlove a été retrouvée criblée de balle vers la Ceac de Bonchup-Wat. Elle a été transportée et déposée à la morgue à Nkambe. L’opérateur économique a été inhumé le lundi 6 janvier 2020 à sa résidence au quartier Queens Valley, à quelques encablures de l'école Convention baptiste du Cameroun à Nkambe.
Rang Gilbert Ngong, enseignant de formation a eu plus de chance que l’opérateur économique susmentionné. Il n’a pas perdu sa vie. Mais il s’est vu charcuter les doigts par des séparatistes. Celui qui est aussi Délégué départemental de l'Education de Base de la Menchum a été arrêté par des combattants séparatistes dans la localité de Bafut. Il se rendait alors à Wum. Une source du quotidien Le Jour révèle que pour être libéré, les séparatistes lui ont demandé la somme de 3 millions de Fcfa. Ses proches et ses relations sont parvenu à collecter la somme de 500.000 F. N’étant pas du tout satisfait du montant reçu, les ravisseurs du Délégué ont vu bon de charcuter ses doigts. A l’heure actuelle, la victime qui a fini par être relâchée, reçoit des soins intensifs dans une formation sanitaire.
Liliane N.
La réunion tenue il y a quarante huit heures, a porté des fruits. Les derniers manifestants ont regagné leur lieu de résidence respectif ce Vendredi, convaincus de ce que les décisions prises à l’issue d’une concertation leur tutelle, vont porter les fruits escomptés. Retour sur quelques réactions recueillies à l’issue des assises
Porte parole des enseignants
« Vous savez, nous avons choisi le bon endroit, nous avons choisi la bonne personne, notre ministre de tutelle, qui a su trouver le bon compromis pour résoudre notre problème, pour résoudre nos frustrations, pour régler la question de l’injustice, qui a justifié notre présence ici, depuis trois semaines. Nous sommes vraiment très contents, merci monsieur le ministre. Ce compromis est rassurant et, à cette occasion, dès aujourd'hui, nous allons lever le camp. Progressivement pour ceux qui sont à Bamenda, Buea, Maroua, Ngaoundéré et complètement, nous irons vider le camp demain matin. Je puis rassurer tous les camarades, toutes nos familles, solution a été trouvé à travers un compromis qui nous arrange et qui justifie les propos que nous tenons aujourd'hui… ».
Ministre de l’Enseignement Supérieur
« Je remercie sincèrement le Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya, qui a voulu prescrire ce recrutement spécial inédit, de deux mille enseignants dans les Universités d’Etat, titulaires du Doctorat, du Phd ou de tous diplôme jugé équivalent. Nous avons également la possibilité du remplacement numérique qui est classique dans les Universités et qui sera mise en œuvre, toutes affaires cessantes… Comme vous le savez, l’erreur est humaine donc, ce n’est pas la première fois qu’il y’a une erreur. Dès que nous aurons constaté objectivement ces erreurs, j’ai demandé aux recteurs de les corriger illico presto, sans rien attendre. Parce que le Chef de l’Etat nous demande l’excellence académique, la rigueur méthodologique et, finalement, l’objectivité scientifique. Ensuite, je remercie ces vaillants Camerounais, ces docteurs ici présents qui sont le Cameroun de demain. Parce que le Cameroun se bâtira, comme le Chef de l’Etat aime à le dire, avec la jeunesse. Cette jeunesse a exprimé les doléances, et de nombreuses séances de travail ont permis d’assister à cet heureux dénouement. Donc, je les remercie pour leur patriotisme, pour leur engagement, et pour leur volonté de contribuer de manière décisive, à la capacitation intellectuelle de leurs cadets… ».
Aucune liste additive - Le professeur Jacques Fame Ndongo a tenu à refaire ces quelques précisions
« Le recrutement se fera en respectant les canons universels des normes académiques. Le département avec une audition, l’établissement avec une la commission consultative du recrutement des assistants, présidé par le recteur ou le vice chancellor. C’est ce qui concerne les assistants…Mais, si tant qu’il y’ait des chargés de cours, ça se fera par le comité consultatif inter ministériel. Chargé de cours, maître de conférences, ou professeurs titulaires. Le Chef de l’Etat demande l’excellence académique, l’équité, la justice sociale et, c’est tout cela que nous allons continuer de mettre en œuvre, pour le plein essor de cette jeunesse universitaire, en qui nous avons entièrement confiance et que nous félicitons… ».
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Nicole Ricci Minyem
Il y a quelques mois un document circulait sur les réseaux sociaux trahissant une transaction entre la CNPS et l’actuel Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République. Une transaction aux allures de braderie des biens de l’Etat. Après cette tempête, une nouvelle publication en circulation tend à polir le Directeur du Cabinet Civil tout en brocardant le Directeur de la CNPS et son épouse.
L’on se souvient très bien que ce scandale financier est parti d’un rapport faisant état d’une résolution du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale e Prévoyance Sociale réuni en session extraordinaire le 28 novembre 2018 à Yaoundé. De ce texte, il ressortait que le Conseil d’Administration de la CNPS autorise le Directeur Général à céder au prix de 650 millions de francs, à Monsieur Mvondo Ayolo Samuel, l’immeuble bâti sis au quartier Bastos acquis par acte notarié 8167 en mars 1987. Un document qui porte effectivement la signature de la présidente du Conseil d’Administration Mme MOHAMADOU née BILITTE HAMAN DJODA (en poste depuis le 13 novembre 2017).
Seulement, les nouvelles révélations d'aujourd'hui tendent à démontrer qu’il s’agit d’un coup du couple MEKULU, qui sentant la balance pencher en leur défaveur après le décès de l’ancien DCC (Martin Belinga Eboutou), ont voulu acheter la conscience du nouveau collaborateur du Chef de l’Etat en lui offrant une maison à Bastos sur le dos des retraités. Ce document nous apprend que « le DCC MVONDO AYOLO, informé de ce cadeau empoisonné, le déclinera proprement en se vantant d'être au service de politique de "rigueur et de moralisation" du Chef de l'Etat ». Les rédacteurs de cet autre pamphlet ne mettent pas de gants pour aller contre le Directeur Alain MEKULU MVONDO et son épouse HORTENSE ASIM ABISONE. En plus de les accuser de tous les noms, ils estiment que ce sont ces deux personnes qui auraient de leurs propres poches financer l’achat de cette maison.
Ce qui choque dans cette affaire, c’est la méchanceté qui habite nos dirigeants. Comment comprendre qu’un bien faisant partie du patrimoine des retraités, si l’on considère que la CNPS n’est que la banque à eux dédiée, comment comprendre que l’argent des retraités camerounais soit aussi facilement vendangé ? Les cotisations de toute une vie, bradées par ceux qui devraient en prendre soin. Et de 2018 à ce jour, aucune poursuite judiciaire pour permettre aux camerounais de voir claire dans cette opération digne des séries Siciliennes. Une propriété de 3000 m2 bâti, située dans un quartier résidentiel haut de gamme comme Bastos vendus sur injonction au prix de 650 millions. Ça il faut le faire.
Stéphane NZESSEU
C’est un véritable ouf de soulagement que les footballeurs des sélections nationales peuvent à présent pousser. Enfin, la fédération camerounaise de football a consenti à mettre un terme au calvaire des joueurs devant porter des équipements aux couleurs du Cameroun lors des récentes compétitions.
C’est la fin d’un an de galère. Un an à collecter autant que possible des équipements pour participer aux compétitions internationales. On se souvient encore de ces jeunes cadets camerounais qui étaient obligés d’associer des équipements Le coq sportif à ceux de PUMA pour pouvoir s’entraîner. Même les lions indomptables du Cameroun ont durant une bonne partie de l’année 2018 ont continué à arborer les maillots estampillés PUMA lors des rencontres officielles. Or c’est le 31 décembre 2018 que le contrat de PUMA avait pris fin. Durant toute l’année 2019, le Cameroun n’avait pas d’équipementier. Les lions indomptables, toute catégorie confondue) se retrouvaient en train de porter des équipements de deux équipementiers.
C’est donc cette situation qui vient d’être réglé avec la signature de contrat entre Le Coq Sportif et la Fédération Camerounaise de Football. En apposant sa signature sur ce document, Seidou Mbombo Njoya engage la FECAFOOT pour quatre ans avec l’équipementier français Le Coq Sportif devient officiellement l’équipementier de la FECAFOOT (Fédération Camerounaise de Football) pour les quatre prochaines années. C’était attendu depuis des mois. Le contrat liant la FECAFOOT au Coq Sportif est enfin signé. La cérémonie y relative s’est déroulée ce vendredi à Yaoundé. Le contrat lie les deux parties jusqu'en 2023.
Dans les faits, c’est depuis avril 2019 que les deux parties ont débuté leur collaboration. Mais ce n’est que ce vendredi matin que la signature officielle du contrat est intervenue. Il faut dire que les tractations de coulisses ont été houleuses. Le coq sportif exigeait des clarifications dans les procédures financières. Non seulement sur les montants précis des cotes part à reversées à la FECAFOOT en rapport avec le quota des équipements à produire. Ceci à la suite également de nombreux rappels à l’ordre du ministre camerounais en charge des Sports. Ce dernier s’inquiétait face aux multiples informations de déficit d’équipements sportifs des équipes de jeunes l’année dernière notamment. A titre de rappel, le contrat avec l’allemand Puma a pris fin depuis le 31 décembre 2018. La FECAFOOT n’a pas pu reconduire l’équipementier allemand. Celui-ci avait déjà passé dix années de deal. Peinant à trouver un autre partenaire, la FECAFOOT s’est finalement rabattue sur le français Le Coq sportif.
Stéphane NZESSEU
Telle est l’une des principales innovations du récent projet de loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) votée et adoptée par le Parlement camerounais, puis promulguée le 24 décembre 2019 par le Chef de l’Etat. Un progrès législatif qui s’inscrit dans le registre des acquis à préserver car il permet d’entendre les compétences administrative et financière des collectivités locales.
Il est clairement précisé dans l’article 55 alinéa 2 de la loi N°2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des Collectivités territoriales décentralisées que les CTD, « jouissent d’une autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux (…) ».
Ce nouvel instrument vient ainsi parfaire la législation camerounaise sur la décentralisation (loi d’orientation de la décentralisation de 2004, ainsi que ses décrets d’application). Considérée par certains observateurs comme la bible du développement local au Cameroun, ce texte comporte des avancées significatives notamment, l’extension des compétence administrative et financière des CTD.
L’autonomie administrative et financière
Pour ce qui de l’autonomie financière, la loi dispose : « le transfert d’au moins 15% des recettes annuelles de l’Etat aux CTD, au titre de la dotation générale de la décentralisation. De plus, les ressources financières liées au transfert des compétences, ne sont plus inscrites dans les budgets des départements ministériels, mais sont directement affectées aux collectivités », peut-on lire dans l’article sus cité.
La loi prévoit également plusieurs autres innovations. Elle prescrit l’implication des populations à toutes les phases de l’élaboration et de l’exécution des budgets, programmes et des projets par l’institution des comités de quartiers ou de villages dans les communes. En outre, l’on apprend que le recrutement, la gestion par les communes d’arrondissement du personnel infirmier et paramédical des centres de santé intégrés (CSI) et des centres médicaux d’arrondissement (CMA) du personnel enseignant des établissements préscolaires, écoles primaires et maternelles.
La loi portant code général des CTD est l’une des prouesses du grand dialogue national tenu à Yaoundé du 30 septembre au 04 Octobre 2019. Cette loi intègre également le statut spécial accordé aux régions anglophones du Cameroun, l’une des résolutions issues également de cette grand-messe nationale (Grand dialogue national).
Innocent D H
Les contrôles fictifs ont été découverts le lundi 6 janvier 2020. Ils se faisaient sur les axes routiers Ngaoundéré-Garoua et Ngaoundéré-Touboro.
La descente inopinée de Kildadi Taguiéké Boukar, le gouverneur de la région de l’Adamaoua sur la nationale N°1, a été fructueuse. Elle a permis de démanteler une vingtaine de postes de contrôle fictifs sur les axes Ngaoundéré-Garoua et Ngaoundéré-Touboro. Accompagné de son état-major et des responsables du syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc), Kildadi Taguiéké Boukar a parcouru le corridor Ngaoundéré-Garoua-Ndjamena. Sur cet itinéraire long de 20 Km entre Ngaoundéré et la falaise de Mbé, on a dénombré 12 postes de contrôle de la gendarmerie, de la police et surtout de la douane camerounaise. Ces postes y sont installés de manière frauduleuse.
« Il y a des check point officiels et cette route est le corridor sous régional. Notre objectif est de mettre fin aux contrôles abusifs, qui en réalité sont des postes installés pour arnaquer les usagers de la route. C’est à la suite d’une dénonciation citoyenne que nous avons décidé d’agir et nous avons mis en garde ses personnes ainsi que les chefs d'unités de nos forces de maintien de l’ordre de mettre fin à cette pratique » a déclaré, le gouverneur de l’Adamaoua.
Durant cette descente inopinée, Kildadi Taguiéké Boukar et ceux qui l’accompagnaient ont procédé à la destruction des hangars construits sur les abords de la route par les gendarmes du peloton routier de Ngaoundéré et des éléments de la police. L’acte a été largement salué par les usagers de la route. Le gouverneur de la région de l’Adamaoua a insisté sur le rôle des contrôles routiers sur nos axes. Il a indiqué que sa descente vise à faire respecter la réglementation en vigueur et mettre fin aux contrôles abusifs sur le corridor Ngaoundéré-Garoua-Ndjamena, dans la région du nord et Ngaoundéré-Touboro-Moundou au Tchad.
Liliane N.
Le quartier Olembé abritera la nouvelle gare à Yaoundé. A la fin des travaux, l'espace de 2.5 hectares va accueillir les voitures des agences de voyages installées dans les quartiers Etoudi, Tongolo et Manguiers.
C’est depuis le mois de décembre 2019 que les travaux ont été lancés sur le site de construction de la nouvelle gare routière de Yaoundé, au quartier Olembé. Les travaux devraient être terminés en mars 2020. Sur le terrain, au lieudit «entrée mosquée», des Caterpillars sont visibles. Grâce aux allers-retours de ces engins, le sol est progressivement aplani et recouvert de gravier.
A la Communauté urbaine de Yaoundé, l’on renseigne que pour la construction de ce nouvel espace, il est prévu des espaces aussi bien pour les agences de voyages ayant des moyens que pour les petits transporteurs : « des halls d'embarquements, des espaces pour garer leur bus doivent être aménagés. Des plateformes pour les petits transporteurs qui desservent les petites localités ou qui travaillent individuellement seront construits ».
Des aires d’attentes et de repos sont prévues pour les grumiers qui ne sont pas autorisés à traverser la ville à une certaine heure. Il est également envisagé une petite aire pour la vente en gros ; une plateforme pour le stockage des matériaux et des vivres frais. C’est sur cette aire que devraient se faire les échanges entre les grossistes, les producteurs et les revendeurs.
Il est aussi prévu un bâtiment pour l'hébergement. Des aires de restauration sont aussi prévues. Des galeries marchandes pour vendre tout ce qui accompagne l’activité de transport. Les voyageurs y pourraient retrouver des produits de première nécessité. La société de transports et d'équipements collectifs de Yaoundé (Stecy SA) et le Bus rapide transit (Brt) devaient y être délocalisés.
C’est depuis 2012 que des études ont été effectuées pour la construction de ce nouvel emplacement. En 2020, de nouveaux aménagements sont prévus. Ils doivent prendre en compte l’élargissement de la gare routière proprement dite. Les principaux modules devraient rester. Des modifications concernent beaucoup plus l’augmentation de la capacité des aires de stationnement.
Au terme des travaux, les agences de voyages devront automatiquement rejoindre ce nouveau site. D’ailleurs, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a déjà informé les concernés. En effet, dans un communiqué signé le 23 décembre 2019, Gilbert Tsimi Evouna demande aux responsables d’agences de voyage de prendre les dispositions nécessaires en collaboration avec les services techniques compétents de la municipalité pour leur délocalisation sur la plateforme d’Olembé.
Pour l’heure, aucun responsable ne s’est rendu auprès des services techniques, révèle le Dr Jean Patrick Mfoulou du service des transports et de la circulation à la Cuy. «Les activités ont véritablement repris ce jour (06 janvier), nous croyons que dans les jours avenirs, ils viendront s’enquérir de ce communiqué. Pour le moment, nous sommes dans la phase de sensibilisation, d’information, des réunions de concertation se tiendront également», expose-t-il.
Liliane N.
L’information circule depuis hier jeudi 09 janvier 2020.
Depuis hier, la famille, les proches, les connaissances de Patricia Berthelot la pleure. La Directrice générale adjointe (Dga) des Brasseries du Cameroun est décédée en France. L’information relative à son décès est partagée sur la toile. Elle émeut tous ceux qui l’ont connu dans le cadre d’une vie sociale ou professionnelle. Selon les membres de sa famille, elle est morte des suites de maladie.
Pour la petite histoire, celle qui a été reconnue «Reine du Marketing», était en fait la fille de la Sénatrice Nicole Okala du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) du Mbam et Inoubou. Elle était aussi la petite fille du Sénateur français d’origine camerounaise Charles Okala. Patricia Berthelot est née en France précisément dans la ville de Bénouville en 1969. Ce qui signifie qu’elle décède à l’âge de 51 ans.
Se faisant remarquer par son dévouement pour le travail, Patricia Berthelot était une experte en Marketing. C’est en 1988 que sa carrière professionnelle a débuté. Sa toute première entreprise dans laquelle elle a fait valoir son expertise après des études de Commerce suivies en France, était Shell Douala. Ensuite elle s’est retrouvée à Diago Guiness. Puis elle a atterri à la Société anonyme des Brasseries du Cameroun comme Dga.
Il convient de noter que Patricia Berthelot a travaillé durant quelques années en France et aux Bahamas avant de prendre la décision de rentrer au Cameroun. Elle croyait que l’Afrique aura une grande partition à jouer avec la mondialisation.
Pour ce qui est de ses diplômes, elle a eu entre autres un Baccalauréat série B en 1989 en France. Elle a eu une Licence de Management. Elle avait également une Maîtrise en Economie et Gestion de l’Entreprise obtenue à l’Université Paris II Panthéon Assas.
Il faut savoir que Patricia Berthelot est présentée aussi comme la pionnière de l’entrepreneuriat féminin.
Liliane N.
Les laisser passer et d’autres documents importants qui ont servi pour la cérémonie de ce jeudi au Palais d’Etoudi ont été confectionnés dans un secrétariat au quartier Ngousso à Yaoundé.
« La présidence de la république est-elle encore une institution sérieuse ? Les hommes et femmes qui y vivent et y travaillent sont-ils sérieux ? La présidence de la république du Cameroun est-elle si fragile au point d'imprimer des documents sensibles dans un petit secrétariat à Ngousso ? Pourquoi un tel libertinage à la présidence ? Chacun fait-il ce qu'il veut là-bas sous prétexte de la proximité avec cette institution ? Tous ces signes rassemblés, quelle serait la meilleure conclusion ? ».
C’est par cette série d’interrogations que les lanceurs d’alerte de la page Facebook Mediatik ont présenté ce fait plutôt rocambolesque. Des questions qui laissent croire que la Présidence de la République du Cameroun, la plus haute instance du pays est devenue la cour du Roi Pétaud.
Quelle légèreté ?
Quelles sont les garanties de sécurité que peut apporter un espace ouvert et accessible à tous comme c’est le cas de ce petit secrétariat du quartier Ngousso. N’y a-t-il pas au sein de la présidence une secrétaire qui soit assez compétente pour confectionner des laisser passer ? Comment savoir à la fin qui aura accès au sein de la présidence si la fabrication de documents de sécurité comme des laisser passer sont réalisés au sous quartier ?
Certainement, les agents de la présidence de la république ne mesurent pas le risque qu’il y a dans une manœuvre comme celle-ci. Dans un environnement de guerre déclarée par le Chef de l’Etat, comment ne pas craindre que des brigands ou des kamikazes puissent se procurer des documents fabriqués dans ces conditions pour s’infiltrer au sein de la présidence.
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La manœuvre est connue. Il s’agit d’un marché public passé au sein des services de la présidence. Et pour que l’entourloupe soit consommée, on fait appel au petit copain à qui on confie la confection des documents aussi sensibles de la présidence. Venez voir le montant de la facture. Tout est bon pour grappiller autant que possible les sous des poches des citoyens. Manifestement, le travail d’une secrétaire ordinaire est transformé en marché public, pour des fins de détournements. Comment être surpris dès lors que des documents sensibles de la Présidence du Cameroun se retrouve dans la rue. Le ver est dans le fruit. Le mal est profond.
Stéphane NZESSEU
L’information est rendue disponible par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), la banque des communes camerounaises. Au regard de ces performances durant l’exercice 2019, c’est de manière légitime que le Feicom exprime sa satisfaction.
Pour l’année sus évoquée, les performances du Feicom dans la mobilisation des ressources se situent à hauteur de 103,15%. « L’évolution constante de la consommation des ressources dédiées aux investissements communaux, ainsi que l’attribution de 105 concours financiers au profit de 81 municipalités pour un montant global de 10,19 milliards de FCFA », se félicite l’établissement public.
Pour ce qui de l’année en cours (exercice 2020), la Banque des communes compte encore faire mieux en améliorant davantage ses performances. L’enveloppe budgétaire dédiée à cet effet se chiffre à la somme de 166,44 milliards de FCFA. Dans cette prévision de recettes et de dépenses, 34,84 milliards de FCFA sont consacrés aux investissements communaux, 94,8 milliards pour les impôts communaux soumis à péréquation. Le reste du budget va servir au financement des projets et programmes de coopération.
Innocent D H