Le pasteur Alain Ruben Gwet regrette grandement l’abandon de la scène politique par les membres du clergé des églises de réveil au Cameroun. A coup d’arguments bibliques, il balaie les idées reçues.
Puis-je, avant de toutes choses, demander aux chrétiens, aux Ministres de culte, aux Théologiens un minimum de considération sur ma modeste personne, car ceci est ma contribution au Réveil de l'église. Il faut noter que si l'on regarde le Réveil spirituel comme localisé uniquement sur la foi, on n'a rien compris.
Le fonctionnement de l'univers dans lequel nous vivons est essentiellement spirituel. C'est le spirituel qui influence la matière. Ce qui n'a pas une influence spirituelle n'a pas d'impact sur la matière. Ceux qui sont mystiques et exotériques l'ont bien compris, mais l'église s'en ferme yeux, oreilles et cœurs. Quand vient le Réveil, parce qu'il est essentiellement spirituel, il touche donc le domaine moral, intellectuel, social (politique, économique, etc).
Si l'on prétend donc être chrétien donc Christ (celui qui est envoyé et oint) et ianus (de anus, donc du creux, cercle), signifiant Celui qui est du ou dans le creux de celui qui est oint et envoyé, il n'y a aucun domaine de la vie qui nous est interdit. Nous avons le pouvoir et les compétences, selon les dispositions de Dieu pour chacun, de TOUT GÉRER PARFAITEMENT.
La démission de l'Église aujourd'hui dans LA GESTION DES CHOSES DE LA CITÉ est suicidaire et criminelle
Tenez ! Quelque pharaonique soit un royaume et son président, il aura toujours besoin d'un JOSEPH pour comprendre les desseins de Dieu, concevoir des plans d'ajustement économique et structurel pour éviter la crise économique au pays, et même pour sauver ses frères spirituels. C'est la leçon de Genèse 37-47. Quelque achabite (réf à Achab) et Jézabélique soit un règne, ceux qui le dirigent auront toujours besoin d'un Abdias comme intendant. La mission divine de dernier étant de secourir les vrais prophètes et les mettre à l'abri de la mort (1 Rois 18);
Quelque Jézabelite soit un pouvoir, il aura toujours besoin d'un Éli pour ouvrir les cieux afin que la pluie descende, qu'il y ait nourriture et prospérité, même si les tenants du pouvoir ne changent pas (1 Rois 18) ; Quelqu'un babylonien soit un système, ses dirigeants auront toujours besoin d'un Daniel pour l'établir chef des magiciens, devins, enchanteurs, sages, des astrologues, etc. (Daniel 2:48; 5:11-12) et que le roi consulterait à ses humeurs. Si Daniel vivait aujourd'hui, les églises l'auraient excommunié; Quelque perse soit un système, son Artaxercès Dieu mettra toujours à ses côtés un Néhémie pour verser du vin dans sa coupe (Néhémie 2:), alors que sa mission divine est de fléchir le cœur du roi au temps favorable pour son peuple.
Ces exemples bibliques de ce genre sont pléthores
Cessons des débats stériles sur l'implication politique des enfants du royaume Céleste, qu'ils soient simples chrétiens ou Ministres oints. Comment ce monde reconnaîtra-t-il la sagesse infiniment variée de Dieu (Éphesiens 3:8-11)? Est-ce en restant dans les bosquets ou les fentes des rochers comme Israël du temps de Barak, Gédéon, Samson ou Saül ? Comment ce monde connaitra une gouvernance intègre modèle fils de la révélation dont ils attendent la manifestation ? Si l'on est incapable de faire, au lieu de maudire, juger, critiquer ceux qui en ressentent le divin fardeau, soit encouragez-les ou taisez-vous simplement.
Par Stéphane NZESSEU
Le débat politique au Cameroun depuis les dernières élections municipales et législatives du 09 février 2020, porte sur les chiffres et le sens à donner aux taux de participation ou d’abstention. Qu’est-ce qui peut bien justifier qu’on en soit à ne pas se préoccuper de qui a été élu où, mais que tous les acteurs politiques se battent pour confirmer ou infirmer des taux d’abstention et de participation.
Le problème que pose la question du taux d’abstention est celui de la légitimité du processus électoral, de l’élection et des élus sortis des urnes. Le renseignement que le taux d’abstention apporte est celui de savoir le niveau d’adhésion des populations à l’élection.
Les camerounais ont des raisons de douter de la sincérité du processus électoral. Tout d’abord au regard de ce qu’ils ont observé depuis la dernière élection. Pur nombre de camerounais, le premier obstacle à cette élection est la justice électorale.
Les magistrats ont à plusieurs reprises donné l’impression d’être au service d’une cause qui est aux antipodes de la protection de la démocratie. Des exemples, la question des 32 PV soulevés par le MRC lors du Contentieux de la présidentielle, ou l’exclusion de l’UPC des élections locales du fait d’une sorte de déni judiciaire. Sans parler des griefs du PCRN de Cabral Libii à l’endroit de la justice.
D’un autre côté, le code électoral et les acteurs qui ont la responsabilité d’organiser l’élection ne sont pas toujours considérés comme neutre. Ce qui donne l’impression aux citoyens que le jeu est fait pour privilégier certains partis politiques.
Par ailleurs, les populations ne sont pas dupes. Elles connaissent très bien les différents candidats et ne leurs font aucunement confiance. Cette crise de légitimité entraîne un désintérêt évident à l’égard des élections et de la politique.
L’une des conséquences directes sera la démission du peuple face à ses responsabilités citoyennes. Les citoyens ne payent plus les impôts et les taxes, les caisses de l’Etat sont sous tension, ils ne valorisent pas les institutions puisqu'ils ne s’y reconnaissent plus. Il y a une recrudescence de la justice populaire. La cité devient difficile à gouverner.
D’autre part, les élus ne se sentent pas le devoir de rendre compte aux populations, ils ne se soucient pas de leurs conditions de vies. Puisqu'ils savent très bien qu’ils n’ont aucune légitimité auprès desdites populations. Et d’autres travers sociaux consécutifs à l’illégitimité des élus, du fait du fort taux d’abstention. Et dans cet environnement, bonjour la mal gouvernance, la corruption et le sous-développement.
Terminer une élection avec un taux de participation aussi bas, ou un taux d’abstention aussi élevé est simplement l’indicateur que les populations ne se reconnaissent plus en ce processus électoral. Une Nation qui se veut démocratique, constatant cet état de fait, travaillera à améliorer le processus électoral question de construire une véritable légitimité des élus et par conséquent de la machine administrative qui sera dirigée par ces élus.
Stéphane NZESSEU
Il se nomme MOUAFFO STEPHEN. Il est étudiant à l’Université des Montagnes de Banganté. Ce jeune camerounais vient d’inventer la toute première couveuse alimentée à l’énergie solaire.
C’est ingénieux ! Une couveuse qui fonctionne avec l’énergie solaire. Une trouvaille technologique qui va certainement révolutionner la question de la maternité au Cameroun. L’appareil que venait de présenter le jeune MOUAFFO STEPHEN est une belle prouesse, une véritable révolution dans la médecine au Cameroun.
La couveuse est équipée d'un ordinateur intégré. Un ordinateur qui indique en temps réel et de façon automatique les paramètres du nourrisson. Notamment : le poids du nourrisson, la température du corps, le pouls et le rythme cardiaque. Un système d’alarme y est incorporé. Et celui-ci est déclenché quand l'un de ces paramètres atteint le niveau critique. Une veille électronique qui est une assistance de choix pour le corps médical. La couveuse solaire a une autonomie de 16 heures de temps. En d’autres termes, l’appareil peut passer plus d’une demi-journée à fonctionner sans ensoleillement.
Cette belle invention est salutaire. Salutaire pour les centres de santé et les hôpitaux qui se situent dans l’arrière-pays. Des régions du Cameroun qui ne sont pas connecté à l’énergie électrique. Un véritable désenclavement médical et une bonne bouffée d’air pour les spécialistes de la santé qui exercent dans ces villes et villages qui n’ont jamais connus les joies d’une alimentation électrique. Désormais, ils ont un outil qui permettra de sauver les vies de nombreux nourrissons et de nombreuses dames qui sont meurent chaque jour sur les tables d’accouchement.
Par ailleurs, même dans les zones urbaines de notre pays, la fourniture en électricité n’est pas toujours de bonne qualité. Elle n’est ni régulière, ni servie dans les intensités requises. Une fourniture approximative aux conséquences désastreuses dans nos hôpitaux. Que devient un nourrisson, un prématuré couché dans une couveuse quand la société de fourniture d’électricité décide d’interrompre l’énergie ? Quelles sont les incidences sur la santé de ce camerounais nouveau-né du fait des allers et retours de l’énergie électrique ? Ou encore du fait des intervalles entre l’interruption d’énergie et la relance des groupes électrogènes desdits hôpitaux.
Tous ceux qui voient cette belle couveuse à l’énergie électrique sont unanimes. Le Cameroun a d’énormes talents. Reste maintenant aux pouvoirs publics de mettre en place des mesures d’accompagnement pour permettre à ce jeune camerounais de produire cet appareil en quantité importantes pour le Cameroun et pour tous les pays du monde qui pourront le solliciter.
Stéphane NZESSEU
Le goléador camerounais est catégorique. Il n’est pas nécessaire pour l’Afrique de suivre la FIFA dans ses prescriptions. La CAN tous les quatre ans c’est juste pour l’intérêt des Européens.
« Il y a un partenariat gagnant-gagnant entre la Fifa et la CAF. Je suis proche de Gianni Infantino et d’Ahmad. Mais je crois que Gianni Infantino a manqué de tact. Surtout qu’il a les portes de la CAF grandes ouvertes », affirme l’ancien joueur du FC Barcelone, interviewé par Alain Foka dans « Le débat africain (…) Avant, entre la CAF et la Fifa, les relations n’étaient pas bonnes. Mais ça ne donne pas le droit aux autres de nous imposer des choses », ajoute le Camerounais précisant qu’il a été « très dur » sur le sujet lors d’un entretien avec Gianni Infantino. « Je n’accepte pas ce qu’il a dit », lâche-t-il.
Samuel Eto’o en a donc parlé avec Giani Infantino. Et selon ses termes, il n’y est pas allé du dos de la cuillère pour rappeler au patron de la CAF qu’il n’a pas intérêt à toucher à la compétition des africains, la fête du football sur le continent. Rappelons que Giani Infantino part d’une analyse financière des retombées de la CAN pour faire ses propositions. Pour lui, « la CAN génère vingt fois moins que l'Euro. Avoir une CAN tous les deux ans, est-ce bien sur le plan commercial ? Cela a-t-il permis de développer les infrastructures ? Pensez à l'organiser tous les quatre ans ». Déclarait Gianni Infantino aux délégués des 54 fédérations nationales africaines de football, au Maroc.
Mais pour le footballeur camerounais, le raisonnement du patron de la FIFA sert les intérêts des Européens. « Est-ce l’intérêt des Africains d’organiser une CAN tous les quatre ans ? Je crois que c’est plutôt celui des Européens. Ils veulent avoir à disposition les Mohamed Salah, Sadio Mané ou Pierre-Emerick Aubameyang », avance Samuel Eto’o. « La Fifa défend l’intérêt des clubs européens », insiste l’ancien international.
Plus encore, si c’est pour des raisons de retombées que la CAN devrait être organisée tous les quatre ans, où va venir le surplus d’argent après l’organisation la quatrième année ? Sans oublier les obligations de financements du football africain que permet la CAN dans ses échéances actuelles. Il faudra donc attendre quatre ans pour bénéficier des retombées d’une compétition comme celle-là, aussi maigre soit-elle. « Comment va-t-on financer notre football ? Où va-ton trouver l’argent avec une CAN tous les quatre ans ? », questionne l’ancien « Lion indomptable ». « Nous devons mettre notre football au niveau de celui des Européens. » Et selon Samuel Eto’o, c’est ce que le président Ahmad « est en train de faire ». Affaire à suivre !
Stéphane NZESSEU
Dimanche dernier, une attaque kamikaze a été menée contre une caserne militaire algérienne près de la frontière avec le Mali et qui a fait tuer un soldat. L’Etat islamique vient de revendiquer cette attaque.
Des sources dignes de foi, le groupe militant a envoyé le kamikaze à bord d’un véhicule contenant d’explosifs. Une sentinelle a intercepté le kamikaze avant qu’il n’ait accès dans l’enceinte. L’explosion a tué les deux hommes, à en croire les informations contenues dans un communiqué du ministère algérien de la Défense.
Militant de 47 ans, le leader algérien du groupe est identifié comme un militant âgé de 47 ans appelé Abu Walid el-Sahrawi. Selon les indications du groupe dans un communiqué, « le frère martyr Omar al-Ansari (…) est entré dans la base et a fait exploser sa voiture contre eux ».
Le conflit en Libye et le chaos au Mali sont de plus en plus des facteurs favorisant le risque de la présence des groupes militants en Algérie comme dans d’autres des régions du Sahel. Pour le cas du Mali, le gouvernement s’engage à mener des discussions avec des groupes djihadistes dans l’espoir de mettre fin à une insurrection qui a rendu des pans importants du pays ingouvernables et a entraîné l’escalade de la violence ethnique dans le pays.
Pour ce qui de la Libye, en 2011, le chao dans certaines parties du pays depuis la révolution a été à l’origine de la création d’un espace pour l’Etat islamique. En 2016, ce dernier a lancé une attaque contre une ville tunisienne, mais maintenant, le sud de la Libye est un terrain sur lequel il est principalement actif.
Innocent D H
C’est une grève qui va s’étendre du 13 au 15 février 2020, elle a pour tête de proue le bureau exécutif du syndicat national des enseignants du supérieur (Synes). Cette nouvelle grève est orientée contre le ministère de l’enseignement supérieur (Minesup) repose sur plusieurs griefs.
A en croire le contenu du document annonçant cette grève, Benjamin Ngounou Ngatcha en sa qualité de secrétaire général du Synes, précise qu’il s’agit d’un arrêt de travail. « Avec cessation de toutes les activités académiques : enseignements, travaux pratiques, travaux dirigés, évaluations, corrections, jurys des examens et des soutenances de master et de doctorat », découvre-t-on.
Ces enseignants réclament le paiement immédiat de la 4ème tranche de l’année 2019 de la prime de modernisation dans les universités d’Etat et la convocation d’un cadre de concertation permanente pour débattre de la gestion de la prime ainsi que de l’assurance AXA en 2020.
Cependant, il faut noter que le Synes se dit « ouvert à tout dialogue constructif », pour lever mot d’ordre de grève.
Innocent D H
Le patron politique du Mouvement Progressiste (MP) par son vote a fait échec au mot d’ordre de boycott initié par le MRC.
Jean Jacques Ekindi est allé aux urnes ce dimanche 09 février 2020. Il est allé certes porté son choix sur sa liste en course pour les législatives dans le Wouri Centre. Mais davantage, Jean Jacques Ekindi est allé mettre le bulletin dans l’urne en pensant au mot d’ordre de boycott lancé par le MRC et Maurice Kamto. Par son action de vote et par son constat, Jean Jacques Ekindi fait savoir que le boycott a été boycotté.
Selon, Jean-Jacques Ekindi, ces appels au boycott n’ont pas eu l’effet escompté. Pour lui, les populations n’ont pas suivi les invitations à ne pas participer et sont allés massivement procéder au choix des nouveaux dirigeants. « Les boycotteurs ont été boycottés puisque le vote se déroule presque normalement », a fait savoir le candidat du Mouvement progressiste (MP) dans le Wouri Centre II. Il s’exprimait ainsi au sortir du vote hier dimanche 09 février 2020. Il poursuit en disant « ce n’est pas le seul bureau que j’ai fait, j’en ai parcouru plusieurs. Et tout se déroule bien sous réserve parce que les fraudeurs continuent de frauder. Mais je suis serein parce que je pense qu’on a fait un bon travail. Nos messages ont été bien reçus ».
Jean Jacques Ekindi va plus loin. D’après l’homme politique, ces élections marquent un tournant majeur dans l’histoire du Cameroun. Pour cause, « les gens ont l’espoir de la naissance à la fois d’une nouvelle mairie, et d’une nouvelle manière d’aborder les problèmes au Parlement. Ils attendent qu’ils prennent des initiatives pour la paix ». En effet, le patron politique du MP croit dur comme fer que ces élections vont ramener la paix dans le pays. De quelle manière ? Est-ce vraiment possible que ces élections apportent un changement conséquent dans les crises sécuritaires qui secouent la Nation camerounaise ? En quoi l’érection de nouveaux conseillers municipaux ou de nouveaux députés, peut calmer les ardeurs des compatriotes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ? Difficile à dire. De toutes façons, Jean Jacques Ekindi y croit.
En attendant de trouver la réponse à cette interrogation, Jean Jacques Ekindi comme les autres candidats sont dans l’attente des résultats de ces élections. Par ailleurs, les chiffres officiels du taux de participation à ces élections viendront confirmer ou infirmer les dires de Mr Ekindi.
Stéphane NZESSEU
La délégation des experts de la Confédération africaine de football arrivée au Cameroun le 11 février 2020, est la toute dernière avant le Championnat d’Afrique des Nations.
C’est le 04 avril 2020, que le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) va se jouer au Cameroun. Pour s’assurer du bon déroulement des travaux de construction et de réhabilitation des ouvrages qui vont abriter les matches du Chan, la Confédération africaine de football (Caf) a dépêché au Cameroun, une dernière mission d’experts. Ces experts se rendront donc à Douala, Limbe, Buea et Yaoundé. Ils inspecteront également les hôtels, hôpitaux et autres contenus dans le cahier de charges.
La délégation de la Caf a foulé le sol camerounais le 11 février. Elle a été tout naturellement accueillie par Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). «Nous avons reçu 7 experts ce matin, deux autres arrivent le soir. Demain mercredi, ils vont commencer l’inspection des infrastructures sportives et hôtelières ici à Douala. Jeudi, ils vont visiter le site de Limbe-Buea, dans la région du Sud-Ouest avant de boucler leur mission par la visite du site de Yaoundé», a déclaré un membre du Comité local d’organisation, à Cameroon-Info.Net.
La délégation de la Caf va conduire sa mission d'inspection, qui sera clos par la cérémonie de tirage au sort de la compétition. Elle aura lieu le 17 février prochain à Yaoundé, la capitale. C’est après cette mission que le Cameroun aura la confirmation qu’il aura organisera bel et bien le Chan 2020.
A titre de rappel, le Comité local d’organisation du Chan a ouvert la sélection de volontaires qui vont servir au cours de la compétition. En plus d’être de nationalité camerounaise ou bénéficier d’une formation spécifique si on est étranger, les candidats doivent entre autres avoir un âge minimum de 18 ans. Ils doivent avoir au moins le Brevet d’études du premier cycle ou un certificat d’aptitude professionnel.
Liliane N.
L’annonce a été faite par l’Organisation mondiale de la Santé.
Les experts de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) travaillent sur le vaccin qui sera utilisé pour lutter contre le Coronavirus. L’Oms indique que dans 18 mois, ledit vaccin pourrait être disponible. L’Organisation fait également savoir que le nom qui pourrait être donné au virus serait Covid-19.
Ces annonces de l’Oms surviennent au moment où la maladie du Coronavirus continue de faire des ravages en Chine. D'ailleurs le Président chinois a appelé à la prise des mesures fortes. Les derniers bilans font état de 1.113 morts au total et 44.600 personnes contaminées. Les morts sus mentionnées proviennent de la Chine continentale.
Les localités de Hong Kong et de Macao ne sont pas à inclure. Les autorités nationales de la Santé ont indiqué mercredi qu’il y a eu 97 nouveaux décès. Dans son bulletin quotidien, la Commission nationale de la santé a également fait état de 2.015 nouveaux cas de contamination, une baisse par rapport aux jours précédents. Un total de 44.653 personnes contaminées ont désormais été répertoriées en Chine continentale.
En dehors de la Chine, y compris les régions autonomes de Macao et de Hong Kong, plus de 470 cas de contamination ont été confirmés dans une trentaine de pays et territoires, dont 7 en France. La quasi-totalité des décès sont intervenus dans la province du Hubei, berceau de la contagion, dont Wuhan est la capitale.
Parlant de cette maladie, Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général de l’Oms a déclaré «si le monde ne veut pas se réveiller et considérer le virus comme l’ennemi public numéro un, je ne pense pas que nous apprendrons de nos leçons...Nous sommes toujours dans une stratégie de confinement et ne devons pas permettre au virus d’avoir un espace pour avoir une transmission locale».
Liliane N.
L’invite est du sous-préfet Emmanuel Nkolo Eva à l’endroit des jeunes de l’arrondissement de Tchéboa dans la région du Nord. L’autorité administrative s’exprimait ainsi à l’occasion de la célébration de la fête nationale de la jeunesse à Ngong.
A travers des chants patriotiques assortis des pas synchronisés, les élèves de l’arrondissement de Tchéboa ont marqué d’un cachet spécial la célébration de la fête nationale de la jeunesse. Cette 54ème édition intervient après deux grands moments de la vie nationale à savoir la promulgation par le Chef de l’Etat de la loi portant code général de la décentralisation et la tenue du double scrutin législatif et municipal.
De ce fait, les jeunes de Tchéboa ont été invités à des comportements responsables pour un Cameroun de paix, un et indivisible prôné par le président Paul Biya dans son discours à la jeunesse. « Ils doivent laisser de côté certaines pratiques peu orthodoxes notamment les violences, le désordre, la consommation abusive des stupéfiants, sans oublier l’utilisation irrationnelle des réseaux sociaux », prescrit Emmanuel Nkolo Eva, sous-préfet de l’arrondissement de Tchéboa.
Outre le défilé de la cinquantaine d’écoles primaires et secondaires, les établissements de formation professionnelle 06 au total, quelques mouvements et associations des jeunes, ainsi que les partis politiques ont marqué leur passage triomphal devant la tribune de la place des fêtes de Ngong. La remise des attestations aux établissements scolaires meilleurs défilants a mis un terme à la célébration.
Innocent D H
La société américaine Medtronic a décidé d’arrêter la fabrication de ses pompes en 2020, faisant craindre une rupture momentanée d’approvisionnement.
Selon les informations relayées par nos confrères de l’« Agence France Presse », des médecins et patients ont alerté mardi sur le risque de rupture momentanée dans la fabrication d’une pompe à insuline vitale pour certains diabétiques de type 1 complexe, dont certains en Charente-Maritime, ont-ils indiqué aux journalistes à La Rochelle.
Alors qu’une réunion à ce sujet vient d’avoir lieu au ministère de la Santé, Eric Renard, président de l’association de médecins Evadiac (Evaluation dans le Diabète du traitement par Implants Actifs) s’est félicité d’une « avancée notable vers une solution ».
Mais ce chef du service Endocrinologie-Diabétologie-
Deux sociétés prêtes à reprendre le brevet… en 2023
L’inquiétude des médecins et patients s’est fait jour il y a quelques mois lorsque la société américaine Medtronic, leader mondial dans les technologies médicales selon son site internet, a décidé d’arrêter la fabrication de ses pompes en 2020. Ces dernières, implantées dans l’abdomen, permettent de mener une vie normale à des patients pour qui, selon eux, « il n’existe pas d’autre traitement ». Un collectif s’est monté pour demander la poursuite de la production.
La semaine dernière, Medtronic a « renouvelé son engagement de fournir 50 pompes d’ici juillet 2020 et mettre tout en œuvre pour résoudre les tensions d’approvisionnement », selon un porte-parole du ministère de la Santé à l’AFP. Mais selon le Pr Renard, deux sociétés prêtes à reprendre le brevet de Medtronic « disent pouvoir être prêtes en 2023… Il n’y a pas de solution avant 2023 », a-t-il regretté.
Alexandra Rousseau, 48 ans, de Sainte-Soulle (Cahrente-Maritime), fondatrice du collectif des diabétiques implantés, a lancé un cri d’alarme auprès de la presse, estimant que Medtronic ne « respectait pas ses engagements » de fourniture des pompes. Le brevet a été cédé mais, a-t-elle répété, la fabrication ne pourra commencer qu’en 2023 alors qu'« on a une urgence ».
Lors d’un rapport publié il y’a quelques mois, l’Organisation Mondiale de la Santé avait estimé que d’ici 2030, le diabète sera la 7ème cause de mortalité dans le monde. Et, près de la moitié des décès dus à l'hyperglycémie surviennent avant l'âge de 70 ans. L’arrêt de la production des Pompes à Insuline ne peut dès lors être perçu par les médecins et les malades comme une nouvelle réjouissante et Alexandra Rousseau estime que « Tout doit être mis en œuvre pour que Medtronic tienne parole… ».
N.R.M
C’est la lecture faite par Mongue – Mouyeme, qui se présente comme un « Influenceur vote » au regard des incidents qui se seraient déroulés dans certains bureaux de vote le 09 Février dernier.
« A la fin du scrutin du 9 février 2020, des camerounais ont été odieusement tués à Foumban parce que des gens se battaient pour « sécuriser » les urnes menacées de « viol » par les fraudeurs aux élections. La bêtise humaine a ainsi endeuillé des familles à cause de la folie de certains compatriotes qui ont fait du mandat de député ou de conseiller municipal, une question de vie ou de mort. Evidemment, ce petit incident n’est pas de nature à ébranler le cynisme du microcosme politique camerounais, et à la place d’un tollé d’indignation et de compassion de la part des candidats aux élections municipales et législatives, on a plutôt des démonstrations hypocrites de fair-play.
On assiste en effet à un ballet de candidats qui font des sorties pour reconnaître leur défaite, alors que les résultats ne sont pas encore officiellement publiés, et que le Code Électoral interdit d’énoncer même la tendance des votes. Mais qui va les inculper pour non-respect des lois et des institutions, du moment où les grands défenseurs de la République sont plutôt en train de les féliciter pour leur « élégance » politique ?
Ce n’est certainement pas le marionnettiste des muscles de l’Etat qui va s’offusquer de ce que « son » opposition l’accompagne dans la diffusion illégale des tendances de vote favorables au pouvoir. Il est très enthousiaste, et n’hésite pas à propager de fausses informations sur le niveau de participation au double scrutin, appuyé en cela par « ses » médias et « ses » observateurs des élections.
Il est tellement heureux que le boycott des élections prôné par les « Petits Partis Politiques » (PPP) ait massivement été boycotté jusque dans les brousses du NOSO, qu’il a oublié de puiser dans son intarissable dernière énergie pour condamner le saccage d’une sous-préfecture dans le Mayo-Tsanaga dû aux colères post-électorales. Ce crime a été perpétré soit par des partisans du RDPC, soit par ceux l’UNDP son allié (seuls partis en course dans la localité), ce qui le rend tolérable et dispensé de menaces de représailles avec écarquillement des yeux.
Dans la République du cynisme, pendant que le ministre chargé de la remise des médailles d’honneur du travail s’occupe très utilement à expliquer ce qu’est un PPP, et que celui en charge de l’emploi est en pleine campagne de présentation des écoles délabrées du Septentrion, c’est au Chef de l’Etat qu’on colle le sadique privilège d’annoncer la création en 2019 de 500 000 emplois au pays du bendskin-métier roi des jeunes.
Dans 60 ans, les jeunes d’aujourd’hui diront à leurs fils et petit-fils qu’un ancien jeune de 87 ans à qui l’Etat avait tout donné s’était spécialisé dans le remuement de coutelas dans les plaies béantes de leur misère. Et ils citeront le 10 février 2020 comme ce jour cauchemardesque où il a affirmé plein volume et en mondovision que tout le monde mangeait, se soignait et s’instruisait convenablement au Cameroun. Une criminelle provocation que rien ne justifiait, même pas la volonté de contrecarrer la « désinformation » de la « communauté internationale » sur l’état des lieux réel du pays, par l’ennemi public n°1 au Cameroun dans sa tournée en Occident.
Si pour protester contre ces crimes post-électoraux et le cynisme ambiant, je lance un appel au boycott du contentieux post-électoral, y aura-t-il des gens pour se joindre à moi ? J’aurai au moins les avocats militants des PPP, non ?
Que les opposants opposés à l'opposition aillent fouiller les articles de lois qui condamnent le boycott du contentieux post-électoral pour m’intimider. Ils ont fait ça pour décourager le boycott des élections elles-mêmes, ça a produit quoi ? N’est-ce pas ils sont en train d’accuser le tailleur de leur pantalon maintenant que la danse les a dépassés » ?
Nicole Ricci Minyem
Face à la presse ce mardi, l’observatoire accrédité au Cameroun a parlé « d’une faible affluence. Aucun engouement particulier n’a été noté dans les différentes localités couvertes… ».
C’est la substance du document lu devant les hommes et les femmes des médias ce Mardi, dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Hilton par l’ancien Premier Ministre du Niger, Seyni Oumarou et les autres membres de l’organisation d’Etats Africains.
Le chef de la mission d’observation, accompagné de 33 autres personnes n’a pas voulu s’étendre sur les chiffres, arguant que cela est de la responsabilité de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun : Elecam qui en principe, doit publier les résultats des Municipales ce Mercredi, tandis que ceux des Législatives seront connus plus tard.
Il est important de relever que Seyni Oumarou et les autres observateurs, notamment les membres du Parlement Panafricain, ceux de la Commission de l’Union Africaine ou encore des organes de gestion des élections, ceux venus des organisations de la société civile et autres experts électoraux ont été dans six régions (Centre – Sud – Est – Ouest – Littoral – Nord) ; soit cent soixante seize (176) bureaux de vote. Un chiffre qui renvoi à un pourcentage de 79% en zone urbaine et 21% en milieu rural, peut – on lire dans le document.
Il n’a pas été possible de se rendre les régions en crise, a relevé le chef de cette mission d’observation, pour des raisons évidentes : « C’est parce qu’au niveau de l’UA, ils n’ont pas voulu prendre des risques par rapport à certains observateurs ».
Un taux d’abstention qui suscite le débat au sein de l’opinion publique
Pour certains, à l’instar de l’analyste politique Eric Mathias Owona Nguini, ce pourcentage n’a rien à voir avec l’appel au boycott de certaines formations politiques puisque lors de la présidentielle, il n’était pas très différent : « Si tu peux mobiliser 80% à 90% de l’électorat en ta faveur, autant le faire pour gagner, plutôt que de les inciter à boycotter les élections !!!Si tu gagnes 80 à 90% de l’électorat, tu as nécessairement une majorité parlementaire large. Donc, voilà des gens qui se targuent de contrôler 80 à 90% de l’électorat et préfèrent le gaspiller dans le boycott. Soit c’est la folie, soit c’est de l’arnaque » !!!
Hamad Ibn Issa croit savoir que : « Le taux d'abstention se justifie sur 3 points
1) Le désintéressement des populations face l'importance du vote
2) La mauvaise gestion des investitures dans les listes du Rdpc car bénéficiant d un grand nombre de militants plus de 50% des inscrits dans les listes
3) Le manque de financement des petits partis politiques pour mieux s'organiser dans les combats politiques. Bref c sont les quelques points qui ont favorisés le faible taux de participation… ».
Joseph Landry Owono estime que : « L'abstention aux élections législatives et municipales du 9 février 2020 repose sur plusieurs facteurs. Je vais partager ceux-ci:
1- Les décès des inscrits entre la date de l'inscription sur les listes électorales et la date du scrutin plusieurs potentiels électeurs décèdent et leurs familles pour la plupart ne déclarent pas ces décès à ELECAM pour la radiation de ceux-ci du fichier électoral
2- Le nomadisme entre la date d'inscription et la date du scrutin, plusieurs potentiels électeurs migrent à travers le territoire national et ceux-ci ne savent pas qu'ayant changé de commune de résidence, ils peuvent procéder à une mutation d'inscription auprès de l'antenne communale ELECAM de leur ressort. D'autres encore peut-être plus nombreux vont et s'installent dans les pays étrangers ils demeurent inscrits
3- La nature des élections peut en elle-même justifier l'abstention dans la mesure où les élections municipales et législatives comportent des logiques sociales, tribales, économiques et même politiques que la présidentielle ne comporte pas. Dans les élections de proximité, un militant d'un parti peut s'abstenir d'aller voter simplement parce que sa liste à lui n'a pas été validée par les instances supérieures du parti
4- Les enjeux des élections : L'élection présidentielle est plus courue et plus prisée que les élections municipales et législatives et suscite de fait plus d'engouement et d'intérêt
5- L'absence de compétition : Dans plusieurs circonscriptions électorales, le RDPC s'est retrouvé seul et sans concurrence. De fait, plusieurs potentiels électeurs de ces circonscriptions n'ont pas trouvé un intérêt justifié à aller voter
Le boycott : Certains potentiels électeurs et militants de certains partis politiques ont bel et bien donné une suite factuelle à l'appel au boycott. Ceux-là sont quantifiables.
Au demeurant, il serait malhonnête pour un parti politique de revendiquer le succès du boycott pour ces raisons entre autres. N'oublions pas que pour la présidentielle de 2018, le taux d'abstention était de 46% alors même qu'il n'y avait aucun appel au boycott. L'abstention infine n'a aucune incidence sur la validité des élections et aucun impact sur la légitimité de ceux qui en seront élus… ».
Nicole Ricci Minyem
L’ancien journaliste de la CRTV est catégorique. Le programme politique proposé par Maurice Kamto à la veille de la présidentielle est un bon projet. Il est susceptible d’apporter une meilleure vie aux citoyens camerounais.
Eric Chindje a bravé des interdictions à lui adressées par des hauts commis de l’Etat pour prendre part au meeting de Kamto à Washington. « Je suis venu parce que des gens ont osé m’appeler pour me dire, j’espère que tu n’iras pas au meeting de Kamto. Et des Hauts responsables » dixit Eric Chindje. Une situation qui l’a même davantage encouragé à y prendre part parce que selon lui « nous sommes tous des camerounais. C’est aussi une occasion de dire à ceux-là pour quel Cameroun on se bat ». Vraiment rocambolesque, ces attitudes rétrogrades et anti démocratiques qui consistent encore aujourd’hui à intimider des camerounais au sujet des opinions politiques des uns et des autres.
« Je ne suis pas un homme politique, je suis un camerounais de cœur. » Rappelle Eric Chindje. Comme pour dire que c’est sans langue de bois qu’il tient ses positions. C’est dans l’intérêt du Cameroun qu’il fait ses propositions. Et l’une de ses décisions fortes est celle qui a consisté à proposer au Chef de l’Etat actuel de laisser Maurice Kamto mettre en œuvre son projet pour le Cameroun.
« J’ai vu ce programme. C’est un bon programme pour le Cameroun. Si ce programme était mis en œuvre, il y a beaucoup de camerounais qui ne souffriraient plus. » Le journaliste va plus loin dans ses propositions. Il va jusqu’à laisser croire qu’il est possible que les deux adversaires politiques que sont Paul BIYA et Maurice Kamto se mettent ensemble pour la croissance du Cameroun. « J’ai même suggéré qu’après son mandat que Paul BIYA et Maurice Kamto, les deux, se mettent ensemble et essayent de travailler ensemble pour le Cameroun ». Est-ce vraiment possible ?
Toutefois, il faut saluer la logique que prône Eric Chindje. Sa vision du Cameroun est celle d’un pays où tous ses fils et filles conjuguent leurs efforts pour élever la Nation parmi les meilleures nations du monde. Dans sa pensée, « Paul Biya gagnerait à laisser Maurice Kamto appliquer son programme pour le bien des camerounais ». en attendant que cela soit possible, il en appelle au retour de la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.
Stéphane NZESSEU