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S.E Christophe Guilhou affirme que ce qui s’est passé le 8 mars 2020 à Bamenda, est tout simplement admissible.

 

La France est contre l’attaque terroriste qui s’est produite à Bamenda dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, le dimanche 08 mars 2020, alors que le Cameroun et le monde célébraient la Journée internationale de la Femme (Jif). Sur son compte Twitter S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun, a laissé un message dans lequel, il trouve inadmissible, l’attaque qui a fait des morts et des blessés, dans la ville de Bamenda. « L’attaque qui a eu lieu hier à Bamenda, pendant le défilé de la Journée internationale des droits des femmes est aussi criminelle qu’inadmissible. Utiliser des engins explosifs pour mutiler ou tuer est intolérable. Pensées pour les victimes », a tweeté le Diplomate français. 

Par ce tweet de son Diplomate, la France se place donc parmi les premiers partenaires du Cameroun, à avoir condamner sur la place publique, l’attaque de Bamenda. Et cette sortie de l’Ambassadeur français cadre dans un sens avec celle du gouvernement. Celui-ci a rendu public un communiqué, dans lequel, il est indiqué que le gouvernement condamne fermement l’attentat qui, selon René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication a causé la mort de huit individus et fait sept blessés graves. Parmi ces blessés, on compte quatre militaires, deux fonctionnaires de la Police et un Civil. 

« Le gouvernement condamne avec fermeté ces actes ignobles, perpétrés par des criminels dont le seul objectif est de semer le chaos pour servir des intérêts égoïstes, et transmet aux familles des victimes militaires et civiles les sincères condoléances du Président de la République, chef des forces armées, ainsi que le réconfort du peuple camerounais tout entier aux blessés », peut-on lire dans le communiqué de Sadi.  

Galim et Bamenda : Les dernières cibles des terroristes

Aux dernières nouvelles, les Forces de sécurité et de défense ont réussi à attraper 5 personnes suspectées d’être les auteurs de l’attaque de Bamenda. Et selon Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest, ces personnes sont actuellement en exploitation. 

 

Liliane N.

 

Le Ministre de l’Administration territoriale précise que ce sont les rapports des exercices 2017-2018, 2018-2020, qui sont attendus.

 

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient de donner 60 jours aux Organisations non gouvernementales (Ong) qui sont présentes au Cameroun, pour le dépôt de leur rapport annuel d’activités. Les 60 jours doivent être comptés à partir de la date du 9 mars 2020. Date de la tenue de la conférence de presse qui s’est déroulée à Yaoundé. Il convient de préciser que les Ong concernées par la demande sont Human Rights Watch, Amnesty international, Crisis international group et le Réseau des défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac).  

Au cours de la même conférence, en parlant toujours des Ong, le Minat a déclaré que celles-ci ont perçu plus de 5 milliards chacune pour ternir l’image des Forces de défense et de sécurité, aussi l’action du gouvernement. « Le complot de certaines Ong contre le Cameroun est aujourd’hui éventré. Le gouvernement détient des preuves irréfutables des actions de connivence entre certaines ONG et des terroristes dans le #Noso », ajoute Paul Atanga Nji.

Paul Atanga NJI accuse Equinoxe TV, Radio Balafon, STV, et Le Jour de pactiser avec les ennemis du Cameroun

Aussi le Ministre Atanga Nji demande à ces Organisations non gouvernementales de saisir l’offre de paix du Chef de l’Etat, qui selon lui reste d’actualité. Il les invite également à sensibiliser les sécessionnistes à quitter plutôt la brousse et à saisir les opportunités qui leur sont offertes.

 

Liliane N.

 

Le Ministre des Sports et de l’Education physique rassure sur l’état de santé de l’ancien sélectionneur de l’équipe des Lions indomptables.

 

C’est par le biais de son compte Twitter, que Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a informé l’opinion sur la visite qu’il a rendue à Jean-Paul Akono l’ancien sélectionneur des Lions indomptables. Le Minsep  a donné des nouvelles plutôt rassurantes sur l’état de santé de Jean-Paul Akono. 

« Je me suis rendu au chevet de J. P. Akono, ancien footballeur et sélectionneur champion olympique  Sydney 2000. Relevant une amélioration progressive de son état de santé, je lui ai exprimé mes vœux de réconfort et de prompt rétablissement, au nom du mouvement sportif national », a écrit Narcisse Mouelle Kombi.

A titre de rappel, c’est la semaine dernière que nous avons appris de nos sources, que l’ancien entraîneur des Lions indomptables est actuellement interné au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé. Il y est depuis deux mois. Le journaliste Philippe Boney a indiqué qu’il souffre d’une infection pulmonaire. Et ce n’est pas la première fois, qu’il a affaire à cette maladie. Pour cette fois-ci, de nos sources, on apprenait que Jean-Paul Akono nécessite le soutien financier de toutes les âmes de bonne volonté. Le Minsep qui lui a rendu visite, n’a pas dit un mot sur une quelconque assistance financière que son département ministériel pourrait apporter à l’ancien sélectionneur des Lions.

Pour la petite histoire, Jean-Paul Akono a effectué sa carrière de joueur dans les années 1970. Il a participé à la Coupe d'Afrique des nations 1972. Il a débuté sa carrière de sélectionneur en 2000, avec les Lions indomptables. L'année suivante, il a pris les rênes de l'équipe du Cameroun puis il a entraîné l'équipe du Tchad en 2002-2003. Le 13 septembre 2012, il a de nouveau été nommé sélectionneur du Cameroun, en remplacement de Denis Lavagne. Son premier match est l'ultime match de qualification pour la CAN 2013. Malgré une victoire 2-1 face au Cap-Vert, le Cameroun ne s’est pas qualifié pour la compétition. Cette deuxième expérience à la tête de la sélection camerounaise s'est effectué sans contrat de travail. Les discussions sur le salaire n'aboutissant pas, le 19 avril 2013, la Fecafoot a lancé un appel à candidatures pour prendre sa succession. Il a été remplacé par l'allemand Volker Finke le 22 mai 2013.

Interné au Chu de Yaoundé, Jean-Paul Akono appelle à l'aide

 

Liliane N. 

 

Le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale garde du Dr Adamou Ndam Njoya, l’image d’un acteur majeur du jeu démocratique réinstauré au Cameroun.

 

Depuis samedi dernier, les sorties au sujet du décès du Dr Adamou Ndam Njoya se multiplient. La classe politique ne cesse de laisser des messages concernant le président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Sur son compte Twitter, Grégoire Owona reconnaît au défunt époux de Patricia Hermine Tomaino Ndam Noya, les qualités d’un homme politique de premier plan. « Je salue ce jour la mémoire du Dr Adamou Ndam Njoya, homme de sciences, homme politique de premier plan, acteur majeur du jeu démocratique réinstauré depuis le début des années 90. Ma compassion émue à son épouse, ses enfants et à sa famille politique. RIP Mister Président », a-t-il écrit.

 

Franck Essi le Secrétaire général du Cameroon people’s party a lui aussi rendu un hommage au défunt président de l’udc. Pour lui, le Dr Adamou Ndam Njoya était sans nul doute un poids lourd de la scène publique nationale et figure très respectée au niveau international. 

« Je peine à imaginer le vide qu'il va laisser dans la grande famille de l'UDC. Je voudrais exprimer ici mes condoléances à sa famille biologique et politique. Au regard de son œuvre et de sa stature, je crois personnellement qu'on se souviendra de lui comme un acteur majeur de la vie de notre pays. Son intégrité, son éthique, son savoir et son engagement sont des qualités de plus en plus rares de nos jours. Puisse son âme reposer en paix et ses héritiers être à la hauteur de ce qu'il aura entrepris », a-t-il écrit.

 

Pour Serge Espoir Matomba, le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale, le Cameroun a perdu l’un des plus intègres hauts commis. « Avec sa disparition, c'est le Cameroun tout en entier qui perd un de ses plus intègres hauts commis, un de ses habiles intellectuels, mais surtout un de ses politiciens les plus engagés et par conséquent un de ses plus dignes fils. Au moment où il quitte la scène, j'aimerais tout en m'inclinant devant sa mémoire, avoir une pensée pour ce fervent combattant de la démocratie et des libertés, pour chaque membre de sa famille comme pour chacun des militants de l'Union Démocratique du Cameroun (UDC), la famille politique dont il était le président. Puisse Dieu lui accorder le repos éternel ! », a-t-il écrit.

 

Liliane N.

Lobe Christopher Itoe qui décédé des suites de malaise le 1er mars dernier, selon les révélations de Mediatude sur la page de son compte Facebook sera inhumé vendredi prochain à Nkilgwe, localité proche de Yaoundé, la capitale politique camerounaise. 

 

Le Monsieur presse de la présidence de la République qui est passé de vie à trépas aurait succombé à un malaise. Il va être inhumé le 13 mars prochain à Nkilgwe, localité non loin de Yaoundé, informe Mediatude. Né le 11 novembre 1960, l’enfant de Dikome Balue dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest a eu une riche carrière au sein des institutions de l’Etat du Cameroun comme en témoigne son parcours. 

Évocation du parcours de l’homme

 Le défunt était un Journaliste chevronné qui a occupé les fonctions de responsable de la Communication au ministère de l’information à l’époque. Quelques temps plus tard, il avait rejoint la division de l’Information et de la Communication de la présidence de la République. 

Bien avant, il a fait ses études à l’Université de Yaoundé, à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la Communication (Esstic), puis à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric). Aux diplômes obtenus par Lobe Christopher Itoe dans ces grandes écoles, s’ajoutent des formations qu’il a suivies en communication de crise, communication gouvernementale entre autres. L’on apprend également qu’il fut un homme discret au service du plus haut niveau de décision au Cameroun. 

Le Cameroun perd ainsi un dinosaure de la communication qui donnait les clés d’accès de la Présidence de la République aux journalistes pour la couverture de différents évènements. 

 

Innocent D H  

 

La Confédération africaine de football (CHAN) confirme que cette technologie sera utilisée pendant le Championnat d’Afrique de football que va abriter le Cameroun du 04 au 25 avril 2020. Il est question pour l’instance faîtière africaine de football à travers cette innovation, de renforcer le fair-play et la transparence des matches. 

 

Plus que quelques mois et le coup d’envoi du CHAN sera donné au Cameroun. A l’heure actuelle, les villes retenues pour cette compétition sportive sont connues (Yaoundé, Douala, Limbé à Buea) et le tirage au sort déjà effectif a permis de dévoiler les groupes et les adversaires des différentes équipes. Toutefois, une question qui revient incessamment ces derniers temps au-devant de la scène, c’est celle de savoir si la VAR sera ou pas au rendez-vous ?

La position de la CAF permet de trancher cette interrogation. Pour la Confédération, la VAR sera bel et bien utilisée dans le souci de renforcer le fair-play et la transparence des rencontres de la compétition. Et c’est pour la première fois qu’elle va être introduite dans le cadre du CHAN. 

Il faut mentionner  que l’on vu l’entrée en scène de la VAR sur le continent africain à la faveur des grandes compétitions il y a quelques années. La première apparition de ce type d’arbitrage a été notée lors de la finale de la Ligue des Champions CAF, la rencontre opposait le Wydad Casablanca et l’Espérance de Tunis, c’était la saison dernière. Cette technologie sera utilisée par la suite à partir des quarts de finale de la CAN Egypte 2019. 

La procédure de recours à la VAR définie par l’International Football Association Board (IFAB), n’intervient qu’en cas d’erreur manifeste dans quatre situations. Il s’agit tour à tour, d’un but, d’une décision relative à un penalty, un incident causant une exclusion ou une erreur portant sur l’identité d’un joueur. 

 

Innocent D H

 

Les épreuves écrites vont se dérouler dans quatre centres d’examen à savoir Yaoundé, Bamenda, Garoua et Buea.

 

Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) vient de rendre public un communiqué, relatif au recrutement spécial de la première vague des traducteurs et interprètes, ordonné par le Président de la République. Joseph Le convie les personnes ayant déposé les dossiers de candidature à passer dans son département ministériel ou dans les délégations régionales pour consulter les listes provisoires des candidats autorisés à passer les épreuves écrites.    

 

« Il rappelle aux candidats ayant choisi le centre d’examen de Yaoundé qu’ils composeront sur le site de l’Ecole d’administration et de magistrature et à ceux des trois autres centres qu’ils seront informés du lieu du déroulement desdites épreuves par les autorités régionales », peut-on lire dans ledit communiqué de presse. Aussi Joseph Le fait savoir aux candidats que l’appel se fera à 7 heures dans les salles d’examen. Et chaque candidat doit avoir une carte nationale d’identité et le récépissé du dossier de candidature. Il faut noter que ces épreuves permettront de retenir les 100 premières personnes à recruter dans la Fonction publique.

 

A titre de rappel, c’est après les assises du Grand dialogue national qui ont eu lieu l’année passée, que le Président de la République a ordonné le recrutement de 500 traducteurs et interprètes dans la Fonction publique. Cette mesure fait partie des recommandations de ce dialogue visant à mettre fin à la crise socio politique qui sévit dans les régions anglophones. La date du dépôt des dossiers prévu pour le 31 janvier 2020 a été repoussée au 28 février. La raison étant que depuis le lancement de l’opération de recrutement le 3 janvier 2020, « à peine 47 dossiers de candidature » avaient été enregistrés dans les services compétents.

 

Liliane N.

 

Dans le décret rendu public à cet effet, le Président de la République informe les électeurs que les bureaux de vote seront ouverts à 8 heures du matin. Ils seront fermés à 18 heures.

 

Le Chef de l’Etat a déjà décidé de la date du nouveau vote qui doit avoir lieu dans 11 circonscriptions des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Il s’agit du 22 mars 2020. Et il convient de préciser que les électeurs se rendront encore aux urnes, ce jour-là, pour élire les Députés qui vont siéger à l’Assemblée nationale. La reprise des élections dans 11 circonscriptions du Noso ne concernent que les législatives. Il s’agit d’une décision du Conseil constitutionnel dirigé par Clément Atangana. 

 

Cette décision a été prise suite au recours déposé dans cette instance par le Social democratic front (Sdf). Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi avait requis du Conseil l’annulation des élections législatives au Noso. Il reprochait à Elections cameroon d’avoir délocalisé les bureaux de vote. Et selon le Sdf, cela a pénalisé leurs électeurs. Des candidats du parti de la balance qui ont assisté à l’audience au cours de laquelle le Conseil constitutionnel a rendu son verdict, ont vivement salué la décision de faire reprendre les élections législatives dans les localités de Menchum-Nord, Bui-Ouest, Bui-Sud, Mezam-Centre, Momo-Est, Menchum-Sud, Momo-Ouest et Mezam-Nord pour ce qui est du Nord-Ouest et Lebialem en ce qui concerne le Sud-Ouest.

 

Répondant à l’accusation du Sdf, Elections cameroon par la voix d’Erik Essousse le Directeur des Elections avait indiqué que la délocalisation des bureaux de vote participait d’un souci de sécurité. «L'objectif visé était la protection des électeurs. Maintenant que cela pose problème, nous allons rapprocher les centres de vote des électeurs et surtout, les multiplier pour permettre leur rapprochement, comme le prévoit la loi», avait déclaré le Dr Erik Essousse dans une interview accordée à Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics.

 

Liliane N. 

 

 

Pour Cabral Libii Li Ngue Ngue la commémoration du 08 Mars 2020 pourra t- elle entre autres voir « promulguer enfin le code de la famille qui « dort » dans les tiroirs en haut lieu, pour qu'on puisse enfin voir clair sur les droits fonciers et d'héritage des femmes et dans la gestion des biens autour du mariage » ?

 

 « Alors qu'elle devrait être une préoccupation constante, voire obsessionnelle, la célébration des droits des femmes a lieu comme chaque année, aujourd'hui 08 Mars 2020.

Cette journée sera-t-elle suffisante pleurer le sort des femmes camerounaises coincées dans des zones de conflit dans la partie septentrionale et dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest? Qui n'est pas hantée chaque nuit par les images de la mort inimaginablement atroce de Florence Ayafor?

Cette journée sera-t-elle suffisante pour dénoncer les inégalités à l'accès à l'emploi décent ? Pourquoi un décret existe pour l'équilibre régional dans les concours administratifs et aucune mesure pour la parité de genres dans l'accès à l'emploi ?

24h de marches aujourd'hui peuvent-ils suffire pour inverser la courbe vertigineuse de la mortalité maternelle ? Pourquoi tant de femmes camerounaises meurent en donnant la vie en raison des inégalités d'accès aux soins de qualité ? Quid de l'insuffisance des moyens de planification familiale ? Ou du fort taux de décrochage scolaire des jeunes filles, notamment au niveau secondaire et universitaire ?

Pourra-t-on profiter de ce 08 Mars 2020 pour promulguer enfin le code de la famille qui « dort » dans les tiroirs en haut lieu, pour qu'on puisse enfin voir clair sur les droits fonciers et d'héritage des femmes et dans la gestion des biens autour du mariage ?

 

Jusqu'où allons nous marcher aujourd'hui pour dénoncer des pratiques traumatisantes qui réduisent parfois les femmes à des niveaux inférieurs aux animaux, voire aux objets tels que : Le mariage précoce, le lévirat, le sororat, les mutilations génitales, le repassage des seins, le harcèlement sexuel, l'inceste, le viol?

Cette journée, bien qu'importante est effectivement courte pour revendiquer avec force les droits des femmes. La célébration devrait effectivement s'étendre sur toute l'année.

J'invite particulièrement les hommes à s'approprier- d'ailleurs plus que tout le monde- le respect des droits des femmes, en s'abstenant chaque jour d'être leurs bourreaux, et plus encore, en les aidant à réaliser leur plein potentiel. Une société qui veut avancer plus rapidement vers le progrès met la question des droits des femmes au cœur de ses priorités !

J'invite également les femmes à célébrer avec vigueur et obstination leurs droits. Aujourd'hui et toute l'année ! Je leur rappelle que le terrain le plus adapté pour changer l'évolution de la société est la politique. Au PCRN, 40% des députés et 47% des conseillers municipaux sont des femmes. C'est un résultat encourageant, mais insuffisant. Mais pour atteindre un meilleur score, nous avons besoin que plus de femmes s'impliquent en politique. Chères femmes, nous avons besoin de vous et le PCRN est là pour vous !

Dès que c est possible cette année, ruez-vous massivement sur les inscriptions sur les listes électorales, soyez actives dans nos unités du Mouvement OMC ou du PCRN. Prenez votre carte. Engagez-vous auprès de vos unités politiques et de votre communauté. En 2025, le PCRN vise un plus grand nombre d'élu(e)s, et la parité sur nos listes. C’est la seule voie efficace et non périlleuse que j'ai à proposer non seulement à vous, mais à l'ensemble des camerounais.

Une seule femme éduquée politiquement fait plus de bien à la société que mille autres qui ne s'engagent pas!

Notre pays a besoin des femmes citoyennes pour construire un Cameroun qui protège et qui libère les énergies. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons voler de victoires en victoires!

Bonne célébration de la journée du 08 Mars 2020 à toutes ».

 

N.R.M

 

Après une période d’accalmie et de campagne visant à prouver que les mesures sont prises pour que le Covid-19 ne passe pas par le Cameroun, on constate subitement un enchaînement de cas annoncé par les autorités sanitaires camerounaises. Des cas qui relèvent plus du folklore que de la réalité.

 

Le français de 58 ans interné actuellement dans un espace aménagé de l’hôpital central de Yaoundé ne présente aucune indication sérieuse qui puisse donner de croire qu’il soit atteint du coronavirus. En réalité, les manifestations du coronavirus sont universelles puisqu’il s’agit d’un même virus qui opère. Et selon les cas répertoriés dans d’autres pays, il est évident que le malade de Yaoundé souffre d’autres choses mais pas du Coronavirus.

Le coronavirus apparu en 2019 donne des infections pulmonaires "avec des signes d'infection respiratoire haute ou basse, les formes basses étant celles qui exposent à la gravité et à ce qu'on appelle un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires" a expliqué le Dr Catherine Leport, responsable de la mission Coreb en février 2020. Parmi les symptômes observés chez les malades (qui ressemblent à ceux de la grippe) : fièvre, toux, fatigue, courbatures et atteintes pulmonaires avec dans les cas les plus graves un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires.

Or le patient français de Yaoundé n’a déclaré qu’avoir une forte fièvre. Et effectivement, sa température est légèrement au-dessus de la normale. Mais rien de plus. Selon les déclarations des médecins qui le suivent, (propos d’ailleurs relayés dans le journal radio de la CRTV) le malade ne tousse pas, il ne présente pas de signe de fatigue en particulier, de courbature ou d’une quelconque atteintes pulmonaire.

Le patient dont il s’agit pourrait être infecté par tout autre chose que le Coronavirus. Pourquoi les autorités camerounaises insistent tant à faire croire que cette maladie est sur notre territoire, pourtant rien ne le prouve ? Il y a également à interroger les outils de dépistage de nos laboratoires.

En rappelant que le deuxième cas c’est la compagne camerounaise de ce français dont la maladie n’est pas établie.

Autre chose qui met du doute dans le sérieux de ce cas, c’est le fait qu’il soit passé par l’aéroport de Yaoundé, où un dispositif de sondage des voyageurs est en place. De deux choses l’une : soit ce mécanisme est inefficace, soit cet homme en y passant a dit des mensonges. Puisqu’en admettant qu’il ne faisait pas de fièvre, il y a ces questions qu’on pose aux voyageurs pour savoir s’ils ont été en déplacement dans une zone contaminée les jours précédents ou pas. En plus de lui poser des questions sur son lieu de provenance.

Coronavirus : 95% des malades guérissent sans soins particuliers

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01