Le ministre de la Santé Malachie Manaouda rappelle que les tests PCR de routine ou prescrits par un médecin demeurent gratuits au Cameroun.
Du fait du méli-mélo observé dans la gestion des tests de dépistage du Coronavirus, le ministre de la Santé le Dr Malachie Manaouda a fait une sortie sur son compte Twitter. Le membre du gouvernement apporte une précision sur la gestion des tests PCR pour voyageurs et ceux prescrits par les médecins.
«Je voudrais rappeler que le test PCR n’est payable que pour les voyageurs, conformément aux très hautes instructions du Chef de l’Etat. S’agissant des tests PCR de routine ou prescrits par un médecin à l’occasion d’une consultation, ils restent et demeurent gratuits au Cameroun», a écrit le ministre de la Santé.
Il convient de rappeler que c’est le 6 avril 2022 que le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh a adressé au secrétaire général des services du premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, une correspondance dans laquelle, il annonçait la finde la gratuité des tests de dépistage PCR du coronavirus.
«Au regard de la persistance de la pandémie du Covid-19 et des contraintes budgétaires qui en découlent, j’ai l’honneur de vous répercuter les très hautes instructions de monsieur le Président de la République, prescrivant que les tests de dépistage PCR contre le Covid-19 soient désormais payants, au taux forfaitaire de trente mille (30.000) FCFA », avait-il écrit.
Le SG/PR Ferdinand Ngoh Ngoh avait par ailleurs indiqué qu’un mécanisme sécurisé de paiement des frais découlant de ces tests PCR sera institué en concertation avec le ministère des Finances et le ministère de la Santé Publique, «en vue d’assurer la traçabilité des ressources générées par cette mesure».
Liliane N.
Les Lionnes indomptables se sont séparées avec les Zambiennes avec un score de 0 but.
La première sortie des Lionnes indomptables à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine 2022 n’a pas donné lieu à une victoire de celles-ci. Les filles du coach Gabriel Zabo ont fait un match nul avec les Zambiennes, prenant chacune 1 point de la partie. Elles étaient pourtant donné favorites et jouaient contre des Zambiennes diminuées avec trois absences majeures dont la buteuse Barbra Banda. On apprend que le service médical de la Confédération africaine de football a détecté chez cette dernière un taux de testostérone très élevé.
Pour revenir au match, de nombreux observateurs ont trouvé qu’il était de faible niveau technique. En première période, les Zambiennes, malgré la domination des filles de Gabriel Zabo ont réussi à les contenir. Elles ont tenté mais ne sont pas parvenues à trouver le chemin des filets.
«Nous avons été trop maladroits dans la surface de réparation. Il y a eu beaucoup de pertes d’équilibre. Il faut absolument y remédier » a déclaré le coach des Lionnes Gabrielle Zabo en conférence de presse.
La deuxième sortie des Lionnes indomptables est prévue le 6 juillet prochain. Elles vont jouer contre le Togo au complexe Mohammed V à Casablanca. Une victoire mettra Ajara Nchout et ses équipières en confiance avant la finale du groupe contre la Tunisie, vainqueur du Togo 4-1.
Liliane N.
La Fédération camerounaise de football affirme qu’en dépit des multiples relances faites à l‘endroit du ministère des Sports et de l’Education physique, elle n’a jamais perçu les 560 millions de FCFA destinés à la subvention des clubs professionnels.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a rendu public ce 1er juillet 2022 un communiqué de presse en rapport avec les 560 millions de FCFA, qui a-t-on dit, lui ont été remis pour la subvention des clubs professionnels. Si la Fecafoot reconnaît avoir perçu la somme de 350 millions de FCFA pour la subvention des championnats professionnels MTN Elite One et Two de la saison 2021-2022, elle dément avoir reçu les 560 millions de FCFA pour les clubs professionnels.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse de la Fecafoot
Le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils précise que la rupture du contrat avec l’équipementier Le coq sportif sera effective après la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2022.
L’équipementier français Le coq sportif ne va plus habiller les sélections nationales de football. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) par la plume de son président Samuel Eto’o Fils l’a fait savoir à l’opinion par le biais d’un communiqué rendu public ce vendredi 1er juillet 2022. Dans ledit communiqué, Samuel Eto’o précise que la fin du contrat sera effective après la CAN féminine 2022 qui débute demain 2 juillet 2022.
Le journaliste sportif Leonel Marc Chouamo indique que les équipementiers Puma et Addidas sont en lice pour devenir le nouvel équipementier des Lions indomptables.
Liliane N.
Le journaliste Marc
Certains militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pensent que Michèle Ndocki fait un jeu trouble.
L’annonce de la candidature de Michèle Ndocki continue à faire bruit au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Pour certains militants et hauts cadres du parti, il s’agit d’une provocation.
«Si l’annonce de candidature de Me Michèle NDOKI à la tête du MRC en 2023, pendant que ce parti travaille à faire élire Maurice KAMTO, son leader, à la Présidence de la République du Cameroun en 2025, procède d’une légalité apparente, elle me semble n’être qu’une candidature de jactance, de provocation et surtout une candidature hors MRC… La trajectoire politique, les éléments d’analyse qui sont du registre comportemental de cette talentueuse Femme Politique, induisent une compréhension plus fine de cette « déclaration de candidature ».», pense Me Amedee Dimitri Touko.
En annonçant son tête à tête lundi dernier avec le président de son parti le MRC, Michèle Ndocki a envenimé la situation. Certains de ses camarades de parti ont vu par cet acte, une volonté de cette dernière de mettre en mal Maurice Kamto.
«Je veux bien savoir pourquoi une militante qui a un RDV avec le Président National de son parti le rend public, pendant et après la rencontre qu’elle a elle-même sollicitée», a écrit Roger Justin Noah le Secrétaire général adjoint du MRC.
Après sa rencontre avec Maurice Kamto, Michèle Ndocki a dévoilé le contenu de leurs échanges. Elle a laissé entendre que celui-ci n’était pas ouvert à la question d’alternance au MRC. Ce compte rendu a été fortement contesté par ses camarades de parti.
«En rencontrant hier Maurice KAMTO, le Président du MRC et surtout en médiatisant cette rencontre, Me Michèle NDOKI voulait par ce symbole installer dans le subconscient des camerounais la logique subliminale d’une dualité politique au MRC. En effet, inapte pour l’instant à faire triompher dans son parti, des idées politiques dont personne jusqu’ici ne connaît la substance, la « fiancée du Peuple » comme on l’appelait affectueusement a choisi semble t-il de construire une opinion, en dehors de son parti, ou contre celui-ci…Dire que Maurice KAMTO n’est pas favorable à une alternance au sein du parti, alors même que le principe des élections internes a été réaffirmé et ce conformément à ses statuts, est un exercice de communication dans lequel, Me Michèle NDOKI, essaye de disqualifier le Président du MRC, en le présentant comme un autre BIYA, qui s’oppose à l'alternance», commente Amedee Dimitri Touko.
Liliane N.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto affirme par ailleurs que le drame d’Akwaya pose le crucial problème de la construction de la Nation au Cameroun, qui de son point de vue ne semble pas préoccupé les autorités.
Retrouvez ci-dessous la déclaration de Maurice Kamto
DÉCLARATION SUR LE MASSACRE DU 25-26 JUIN 2022 DANS LE VILLAGE DE BAKINJAW ET SUR L'INCAPACITÉ DU GOUVERNEMENT À PRÉVENIR DES CONFLITS INTERCOMMUNAUTAIRES POURTANT RÉCURRENTS
Entre le 25 et le 26 juin 2022 un des plus graves massacres dûs à un conflit intercommunautaire a eu lieu dans le village de Bakinjaw, Arrondissement d'Akwaya, Département de la Manyu dans la Région du Sud-Ouest de notre pays. Ces massacres sont consecutifs à une violente attaque attribuée à la communauté Oliti par certaines sources non encore confirmées par les enquêtes, contre la communauté Messaga Ekol. Ils ont fait plusieurs dizaines de morts.
L'attaque du 25-26 juin serait une vengeance faisant suite à une agression que les Oliti auraient subi eux-mêmes en date du 29 avril 2022. Tout porte à croire que les rivalités meurtrières entre les deux communautés auraient pour enjeux l'accès aux terres.
Quoi qu'il en soit, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est profondément choqué par le bilan de cette confrontation intercommunautaire.
Le MRC condamne avec la dernière énergie le recours à la violence dans le règlement de tout différend.
En mon nom et aux noms des militants et sympathisants du MRC, je présente nos sincères condoléances aux familles des victimes. Nous souhaitons par ailleurs nos vœux de prompt rétablissement aux nombreux blessés.
Ce drame interpelle encore sur la construction d'un vivre-ensemble apaisé dans notre pays, et on ne peut que déplorer la défaillance des autorités compétentes et du gouvernement qui, après les premières attaques violentes survenues le 29 avril 2022, n'ont pas été proactifs.
Ce massacre communautaire intervient après ceux, récurrents, déplorés dans le Département du Logone-et-Chari entre Arabes Choas et Mosgoum, Kotoko et Massa. Il pose le crucial problème de la construction de la Nation dans notre pays, lequel ne semble manifestement pas être une préoccupation majeure du gouvernement, en dépit des incantations officielles.
Selon le ministère de la Défense indique que les auteurs du massacre d’Akwaya survenu le samedi 25 juin 2022 sont les bandes armées sécessionnistes.
Le gouvernement a enfin donné sa version sur le massacre de plus d’une trentaine de personnes survenu le 25 juin dernier à Akwaya dans la région du Sud-Ouest. Le ministère de la Défense qui signe le communiqué parlant de ce drame affirme que les responsables sont les bandes armées sécessionnistes. Il dresse le bilan de 32 civils assassinés parmi lesquels 5 nigérians, plusieurs autres blessés avec de nombreux «terroristes» blessés cependant en fuite.
Christine Manie a été choisie par la Confédération africaine de football avec d’autres stars du football féminin à l’instar de l’ex-gardienne des Super Falcons du Nigéria Rachael Ayegba et l’ancienne joueuse des Aigles de Carthage de Tunisie Haifa Guedri.
La Confédération africaine de football (CAF) a récemment dévoilé les noms des stars qui vont composer son équipe de commentateurs et d’analystes TV retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations féminine TotalEnergies qui va se dérouler du 2 au 23 juillet 2022 au Maroc.
Parmi cette équipe composée de l’ex-gardienne des Super Falcons du Nigéria Rachael Ayegba et l’ancienne joueuse des Aigles de Carthage de Tunisie Haifa Guedri, on retrouve l’ancienne capitaine des Lionnes indomptables Christine Manie. Il faut préciser que celle-ci a d’abord forgé sa réputation en jouant pour le célèbre Canon de Yaoundé, avant de se lancer dans une brillante carrière de footballeuse qui l’a menée en Biélorussie, en Roumanie et en France. Elle faisait partie de l’équipe du Cameroun lors des Coupes d’Afrique des Nations féminines 2006, 2008, 2010, 2012, 2014, 2016 et 2018. Manie était un pilier et capitaine des Lionnes indomptables, marquant le spectaculaire but contre la Côte d’Ivoire en demi-finale de la CAN 2014 qui a qualifié le Cameroun pour sa toute première Coupe du Monde Féminine de la FIFA.
Pour la CAF, le choix de ces stars du football féminin n’est pas anodin.
« L’expérience des téléspectateurs est notre priorité, car nous voulons que le football féminin en Afrique soit un produit télévisuel compétitif à l’échelle mondiale. Nous sommes ravis d’accueillir ces stars qui feront partie de la famille CAF. Le football féminin en Afrique est en plein essor et j’ai vraiment hâte d’être à cette compétition », a déclaré le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba.
Liliane N.
Le député PCRN Cabral Libii appelle à une évaluation objective des résolutions du Grand dialogue national.
Il y a plus d’une trentaine de personnes qui ont perdu la vie à Akwaya dans la région du Sud-Ouest le weekend dernier. Les images des scènes violentes qui ont endeuillé des familles entières ont circulé sur la toile. Après les avoir vues, le député PCRN Cabral Libii a indiqué que ce qui s’est passé dans cette localité anglophone est une horreur. Plaidant pour une résolution de tout conflit par la voie du dialogue, le leader du PCRN pense qu’il faut objectivement évaluer l’implémentation des résolutions du Grand dialogue national.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Cabral Libii
Akwaya! Quelle horreur!
Mes sincères condoléances aux familles catastrophées.
Dire qu'on lutte pour l'emancipation d'un peuple ça se comprend.
Brûler vif et décapiter le peuple pour l'émancipation de qui on dit lutter, ça n'a aucun sens et ça ne peut mener à rien.
En ma qualité de descendant de maquisard, je sais que c'est en partie à cause de cette erreur monumentale que les maquisards ont perdu en légitimité et se sont faits naturellement massacrer...
Personne n'a de solution magique pour une crise sanglante. On peut ressasser à l'envi l'enchaînement d'erreurs ayant conduit à l'escalade sanglante. Mais on doit surtout en apprendre tous ensemble.
La solution à toute guerre est un accord de paix. On ne trouve cet accord qu'en dialoguant, echangeant et évaluant le chemin parcouru.
Nous devons évaluer objectivement et sans complaisance l'implémentation des résolutions du Grand Dialogue National. De cette évaluation nous tirerons sans doute d'autres résolutions. S'il faut un autre Dialogue National avec d'autres acteurs, ne nous en privons pas. La paix n'a pas de prix.
En attendant, tant que des personnes qui n'auraient jamais dû porter des armes, les porteront et sèmeront la terreur, nos forces armées devront en porter davantage. L'Etat doit protéger et se protéger.
Ces personnes ont perdu leur vie dans un conflit intercommunautaire qui a opposé le peuple d'Oliti au peuple de Messaga Ekol.
Le sang a coulé dans la localité d’Akawaya située dans le département de Manyu de la région du Sud-Ouest. Plus de 30 personnes y ont perdu la vie du fait d’un conflit intercommunautaire. Ledit conflit opposait le peuple d’Oliti au peuple de Messaga Ekol. Le modérateur de l'Eglise presbytérienne camerounaise (EPC) au Sud-Ouest Fonki Samuel Forba a indiqué dans un communiqué qu’il a signé que la cause de ce conflit est un problème foncier.
«Tout a commencé comme un conflit foncier entre le peuple Oliti et le peuple Messaga Ekol d’Akwaya. Le peuple Oliti a attaqué et tué des gens de Messaga Ekol dans leurs fermes le 29 avril 2022 et les gens de Messaga Ekol ont riposté. Le peuple Oliti s’est alors mobilisé et a obtenu le renfort d’hommes armés engagés et a lancé une attaque très violente, inhumaine et destructrice contre le peuple Messaga Ekol. Les attaques ont conduit à l’incendie de maisons au cours duquel certaines personnes ont été brûlées dans leurs maisons. Plus de 30 (trente) personnes ont été tuées dont des enfants, des filles, des hommes, des femmes et des vieillards. Certains ont été décapités. Environ 5 (cinq) Nigérians ont été tués dans cette attaqué », a é le Révérend Fonki Samuel Forba.
Même si les autorités n’ont toujours pas fait de sortie officielle à propos de ce drame, la représentation canadienne à Yaoundé s’est dit choquée par le bain de sang produit à Akawaya.
« Choqué et consterné par la violence à Akwaya dans le sud-ouest ce week-end, à la suite d’une augmentation des attaques de groupes armés contre les services d’éducation et de santé ainsi que contre les civils dans le NWSW, comme documenté dans un nouveau rapport de HRW« , a-t-elle écrit.
Liliane N.