L'Agence Cameroun Presse a accordé une entrevue à l'expert en géo-politique Gilles Paris
"Les promesses des candidats n’engagent que ceux qui y croient. Cependant les candidats ont un réel devoir de réalisme concernant leur capacité à tenir leurs engagements, leur pertinence et leur viabilité.
Il propose que le mandat d’un président ne soit renouvelable qu’une fois. Il s’agit d’une copie de ce qu’il se fait aux U.S.À. ou dans certains pays d’Europe. Y compris dans ces pays, certains ont noté l’aspect anti-démocratique de cette limitation. Cette réforme fait que la constitution décide qui peut devenir président et non pas le peuple souverain.
Il propose la création de 360 centres de métiers dans toutes les communes afin de former les jeunes non scolarisés. De plus, ce qui pourrait sembler être une bonne idée sur le papier révèle un effet pervers, car il valide et encourage la non-scolarisation. Cette proposition rentre en totale contradiction avec son projet de rendre l’éducation obligatoire jusqu’à 16 ans. C’est en réalité le contraire qu’il est nécessaire de faire, en mettant en place des campagnes de scolarisation des jeunes. Sa proposition d’une réforme du système éducatif semble donc curieuse sachant qu’il valide l’échec de la scolarisation et prépare une jeunesse sans instruction.
Sa volonté de mettre en place un fonds de garantie afin de financer des incubateurs d’entreprises dans le secteur numérique nécessite avant tout des infrastructures que les autorités actuelles sont en train de créer.
En matière de santé, la création d’hôpitaux régionaux de référence doit pouvoir être financé. Ce seront donc des rentrées fiscales qui ne sont pas encore existant sur lesquelles espère le candidat Kamto. De plus l’entretien de ses hôpitaux doit également budgétiser sur le long terme, et la problématique est similaire.
Dans le domaine médical, il propose la gratuité des césariennes, hors d’autres pays dans lesquels les césariennes sont devenus quasiment la norme, comme au Brésil par exemple, ont vu les budgets hospitaliers explosés à cause des frais supplémentaires. Si la gratuité semble encore une fois apparemment une bonne idée, elle engendre des effets pervers poussant mécaniquement à l’usage des césariennes.
Kamto propose aussi que 5% de places réservées aux personnes vivant avec un handicap dans tous les concours et intégration à la fonction publique. Le souci est qu’avant de pouvoir mettre cela en place, des aménagements doivent impérativement être effectués, et avant tout financer. Encore une fois, pas de réponses dans le programme sur le financement. La générosité de Kamto ne s’arrête pas là, car il propose une assurance-maladie universelle minimum et l’âge de la retraite générale à 60 ans mais 65 ans pour les enseignants. Toujours aucune information sur le financement. Lorsque l’on prévoit une dépense, que ce soit pour le budget d’un état ou celui d’un foyer, le financement est le premier point a réglé.
Au niveau international, la mise en avant de la diaspora peut sembler intéressante, mais comment inciter au retour, comme le propose Kamto, tout en offrant à ceux qui sont en diaspora d’être représenté dans la vie nationale du pays.
Toujours au niveau international, il propose une forme d’isolationnisme avec l’arrêt des APE (Accords de partenariat économique) avec l’Union Européenne, sachant que ces accords permettent de libéraliser et fluidifier les échanges économiques qui bénéficient à moyen terme à l’ensemble de l’économie camerounaise. Le retour à la taxation douanière freinera les investissements nécessaires au Cameroun en refroidissant les volontés des partenaires européens."
Nom: Ndam Njoya
Prénom; Adamou
Date de naissance: 8 mai 1942
Lieu de naissance: Cameroun - Région Ouest - Département de Noun - Commune de Foumban
Statut marital: marié à Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, député UDC et est père de cinq enfants
Parti politique: Union Démocratique du Cameroun (UDC) créé par lui-même en 1991
Précédente participation à l’élection présidentielle: 1992 - 2004 - 2011
BIOGRAPHIE:
Après des études primaires à l’école principale de Foumban et Nkongsamba, il enchaîne en poursuivant son instruction au lycée Général Leclerc à Yaoundé.
Il vient par la suite en France dans le cadre de ses études universitaire et obtient un doctorat de 3e Cycle et d'État en droit public international et en sciences politiques.
Après un passage à l'Institut international d'administration publique (IIAP), il effectue des stages au ministère des Affaires étrangères, à l'ambassade de France à Londres et à l'Office de l'Europe à Genève. En 1969, il rentre au Cameroun.
Pendant une brève année, entre 1969 et 1970, il occupe le poste de secrétaire auprès du ministre des Affaires étrangères, puis se décide à occuper un poste d’enseignant universitaire à la faculté de droit de Yaoundé.
Ses activités, durant les années 70, incluent sa participation en tant que directeur du programme de formation diplomatique à la Fondation Carnegie pour la paix internationale au Cameroun. Entre 1972 et 1975, il fonde et dirige l’IRIC (Institut des relations internationales du Cameroun) puis enchaîne immédiatement après au poste de vice-ministre des Affaires étrangères.
Il poursuit sa carrière gouvernementale au ministère de l’éducation nationale, dans lequel il échoue à mettre en place une réforme controversée visant à l’introduction d’une plus grande moralité et sévérité. Suite à cet échec, le président de l’époque, Ahmadou Ahidjo, pris congé de Ndam Njoya en le transférant au poste subalterne de ministre délégué à la présidence chargé de l'inspection générale de l'État et des réformes administratives, en 1980. Il fut définitivement écarté du gouvernement deux années plus tard.
Les huit années suivantes sont consacrées à sa passion pour la littérature en écrivant des livres, et à l’enseignement. De plus il devient membre du bureau exécutif de l'UNESCO de 1985 à 1989.
Ses oeuvres comportent recouvrent différents domaines, de l’histoire, au droit en passant par la poésie, comme Prières et chants de louanges à Dieu, Le Cameroun dans les relations internationales, Njoya : réformateur du royaume Bamoun, Les Amo : recueil de poèmes , Manuel pratique de rédaction administrative et des documents diplomatiques.
Son parcours littéraire lui permet d’être le Président du Jury des Grands prix des associations littéraires en 2014.
Son parcours politique commence en 1990, au mois de décembre lorsque le Président Biya annonce la mise en place du multipartisme. Il est arrêté en compagnie d’autres opposants mais est rapidement libéré. Il forme l’UDC (Union Démocratique du Cameroun) en 1991, dont le but est de décentraliser le pouvoir et d’accroître le respect des minorités et leurs droits.
Il s’est déjà présenté à plusieurs reprises, en 1992, 2004 et 2011.
Lors du scrutin de 2004, il devait être le candidat d’union de l’opposition jusqu’au retrait de John Fru Ndi du front Social Démocratique de la coalition. Ndam Njoyare recuillit 4,5 % des voix, John Fru Ndi 17,4 % et Paul Biya 70,9 %.
La même année, Ndam Njoya focalisa les objectifs de l’UDC sur la lutte contre la corruption, en plus de la décentralisation.
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Adamou Ndam Njoya, candidat de l’Union Démocratique du Cameroun. Il présente un projet de société basé sur 20 points
Réformes constitutionnelles et institutionnelles qui va permettre de restaurer la République
Réconciliation nationale pour restaurer l’harmonie et la compréhension entre les fils et filles du Cameroun, en soignant les plaies et toutes les tensions: sociales, économiques, ethiniques, tribales, politique, historique. Honorer les mémoires des héros
La promotion d’une Administration et Fonction publique developpée
Restauration de la morale publique, pour la réduction, voire l’élimination de la corruption au travers d’une opération systématique de prévention et de sanctions
Economies et entreprises en instituant une politique de marché humanisante et de partenariats
L’Amélioration d’un environnement socio professionnel dans l’optique de créer les conditions les meilleures pour le travail, la qualité de vie, la lutte contre la pauvreté
L’Éducation et la Recherche afin d’assurer les conditions d’une éducation nationale de production et de performance tournée vers les sciences, les techniques et la technologie
Santé de masse avec comme ambition d’assurer une santé de qualité à la portée de tous, rendre plus accessible les formations sanitaires et les remèdes génériques
Sports et loisirs pour préserver la santé tout en favorisant le brassage ainsi que la solidarité des Populations de tout âge
L’Élimination des discriminations à l’égard des femmes et des filles
L’Éducation d’une jeunesse responsable afin d’assurer son entrée dans la vie active
La Mise sur pied d’une véritable politique de préservation et de conservation de l’Environnement, d’assainissement du cadre de vie par une législation appropriée ainsi que des actions concrètes dans le respect des conventions internationales
Le Déploiement des moyens pour le développement des infrastructures de transport et de tourisme
L’Amélioration de la production énergétique
La Promotion de la souveraineté alimentaire nationale, ainsi que la création des industries agroanimales
La Protection et l’amélioration du patrimoine culturel, matériel et immatériel
Le Renforcement de la sécurité des personnes et des biens
L’Humanisation et la sécurisation du système carcéral
La Mise en place d’une politique de maîtrise des nouvelles technologies d’informations de la communication
La Protection et l’Amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables
Trois tranches d’âge 18 – 24 ans, 25 – 35 ans, 36 à 45 ans, sont interpellés par les candidats en lice pour le prochain scrutin, qui leur promettent au soir du 7 octobre des lendemains meilleurs.
Ils peuvent aller au delà de cet âge, mais ils constituent pour tous les protagonistes de la course vers la magistrature suprême, le plus grand enjeu électoral. C’est auprès de ces jeunes vivant aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural que tous convergent afin de les recruter, en tant qu’adhérants, sympathisants, potentiels électeurs. Ils ambitionnent ainsi d’obtenir le maximum de voix.
Il n’est pas très évident, depuis le début de la campagne il y’à dix jours, de répérer les différences dans les discours ou les promesses faites. Il semble ne pas exister d’enjeux spécifiques dans la lecture qui peut être faite, devant les réalités du vécu quotidien de ces camerounais qui représentent la masse populaire la plus importante dans notre pays. Ce sont des personnes qui font face aux mêmes difficultés: Le chômage, le faible pouvoir d’achats, la qualité de l’éducation proposée, les débouchés, la protection sociale...
On constate aussi, comme une lassitude, face à une classe politique qui ne se renouvele pas, au cumul des mandats ainsi que de fonctions des politiciens, fonctionnaires, membres de la société civile, qui se sont enfermées dans les mêmes débats, les mêmes querelles depuis les dernières élections présidentielles en 2011. Ces derniers jusqu’à ce jour, semblent n’avoir eu aucun impact dans les affaires politiques et financières au Cameroun, la crise économique tendant à ne jamais prendre fin.
Au delà de ce qui est énuméré plus haut, la jeunesse de ce pays intègre certains idéaux notamment la justice, l’égalité, la liberté. Elle se montre par ailleurs pragmatique en mettant en avant des attentes pour une action politique qui se doit d’être efficace, répondant ainsi aux revendications concrètes, à l’instar des emplois réels et bien rémunérés pour tous ceux qui, nantis des diplômes au sortir des écoles, peuvent facilement intégrer le monde de l’emploi, des débouchés pour ceux qui se sont lancés dans l’auto emploi pour diverses raisons, des routes construites dans les villages les plus reculés, de l’eau potable, de l’électricité. Des hôpitaux bien équipés et des médecins très bien formés, capables de prendre en charge tous les maux dont peuvent souffrir leurs concitoyens…
Le scrutin de cette année fait intervenir trois types de candidats.
Ceux qui se sont lancés dans la course à la présidentielle depuis un peu plus de 20 ans. Ces derniers semblent ne plus pouvoir intéresser les jeunes, en dehors de ceux qui sont issus de leur cercle familial et dans une certaine mesure, de leur département d’origine. Leur projet est d’ailleurs considéré comme désuet car, n’ayant jamais pu convaincre personne.
La deuxième classe est celle des candidats ayant au plus 45 ans. Ils ont apporté des discours plus offensifs, dénonciateurs, protestataires. Des discours qui touchent des milliers de jeunes par des revendications concrètes, faisant écho aux difficultés rencontrées. Ce sont ces jeunes politiciens qui depuis le début du processus électoral en cours, ont su susciter cette dynamique, cette passion de la chose politique et qui font regretter à ceux qui ont marqué leur désamour au vu des promesses toujours faites mais jamais réalisées. Des jeunes qui ont choisi l’absentéisme.
La troisième catégorie est celle de ces candidats qui ont toujours voulu acheter la conscience des électeurs. Ils sillonnent les quartiers et les villages, proposant de la nourriture, de l’argent, de l’emploi, la réussite aux concours et examens officiels. Des politiciens qui, à quelques jours de cet important rendez vous, réussissent “ l’exploit” de créer des remous sociaux parce que les jeunes refusent d’être à nouveau instrumentalisés.
Quelque soit la catégorie dans laquelle Ils se trouvent, les jeunes, de 18 à 45 ans entendent désormais disposer des clés qui vont ouvrir les portes de leur avenir ainsi que celui des générations futures.
Nicole Ricci Minyem
Elles viennent des domaines du sport, de la politique et même de la société civile.
Jules Frédérick Nyonga c’est la nouvelle et récente recrue du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Frédérick Nyonga qu’on ne connaissait jusqu’ici que pour son action dans le domaine du sport, a révélé le 25 septembre 2018, qu’il votera Maurice Kamto, le 7 octobre prochain. Dans une vidéo tournée dans son domicile, celui qui a occupé les postes de sélectionneur et d’entraîneur adjoint des Lions indomptables, explique qu’au vu de la situation actuelle, le candidat du MRC est celui qui peut renverser la tendance.
«Le Cameroun que les gens de ma génération ont pris de la peine à construire est aujourd’hui assombri», affirme-t-il. Lui qui trouve que Maurice Kamto est intègre et charismatique, pense également que des programmes politiques présentés par tous les candidats en lice pour la Présidentielle 2018, celui du «tireur de penalty», est «le plus réaliste et pourrait sortir le Cameroun de la crise». Dans son argumentation Jules Frédérick Nyonga indique que Kamto est quelqu’un «sur qui on peut compter». De ce fait il croit dur comme fer, que les camerounais doivent le voter.
Un autre soutien de taille qui chemine avec Maurice Kamto pour le scrutin du 7 octobre, c’est Paul Eric Kingue le président fondateur du parti politique Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN). C’est le 2 septembre 2018 qu’il a rendu public un communiqué dans lequel il faisait savoir à l’opinion qu’il apporte son soutien au candidat du MRC. L'ancien maire de Njombe-Penja qui a convié ses militants à voter pour Kamto, occupe désormais le poste de Directeur de campagne de ce dernier. Et c’est à titre qu’il a adressé en date du 25 septembre 2018, une correspondance au Directeur général d’Elections cameroon (ELECAM). Disant agir au nom de Maurice Kamto, il demande dans ladite correspondance, le retrait des affiches de campagne du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya, en application du Code électoral. Il indique entre autres, que celles-ci occupent tous les espaces des communes et pêchent aussi du point de vue du format.
Avant Paul Eric Kingue, c’est Olivier Bibou Nissack de la société civile qui a rejoint l’équipe de Kamto pour l’aider à être le vainqueur de cette élection présidentielle. Sur les raisons de son choix, il a déclaré le 29 août 2018 à la cérémonie de sa présentation, «je ne rejoins pas le MRC. Je rejoins le candidat Maurice Kamto. Je suis un allié en tant que membre de la société civile. J’apporte mon soutien à sa candidature». Nissack pense que l’actif que traîne Kamto est un atout pour la résolution de la crise dite anglophone. «Nous allons à une élection alors que nous sommes en deuil. La nécessité d’un pacificateur dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’impose. Il se trouve que de par son expérience, il peut jouer ce rôle». Connu pour être un bon stratège, Nissack a été nommé porte-parole du tireur de but. C’est lui qui coordonne et harmonise ses activités.
Liliane N.
Une cargaison d’environ 50 tonnes de matériel destiné à réaliser les pelouses du stade principal de Roumde Adja de Garoua et de son annexe a été réceptionnée vendredi à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.
Ce matériel est constitué essentiellement des tracteurs, des tuyaux, des semences, de l’engrais. Bref, tout ce qui est comme équipements dont on a besoin pour terminer avec la pelouse du stade est déjà arrivé au Cameroun. Ce soir, ces équipements vont être chargés sur des camions et vont être transportés à Garoua.
Pour ce qui est des travaux de la pelouse, «les équipes qui sont déjà installée à Garoua et qui attendaient ce matériel peuvent déjà commencer à travailler, et on est certain que dans six semaines maximum, on aura fini avec les pelouses», affirme un haut responsable de Mota-Engil Africa, l’entreprise en charge des travaux.
Actuellement, en route pour Garoua, «il y a quatre conteneurs des équipements électrotechniques et électromécaniques. Il y a également cinq qui arrivent la semaine prochaine au port de Douala, et une cinquantaine de ces conteneurs qui sont en mer en ce moment», ajoute-t-il.
Pour ce qui est du stade d’entrainement par exemple, tous les éléments qui composent la toiture de ce stade sont en route en ce moment pour Garoua. Une partie également pour la toiture du stade principal et l’autre partie est en mer parmi les conteneurs qui arrivent la semaine prochaine.
A Garoua, Mota Engil Africa qui procède actuellement à la réhabilitation et à l’extension du stade Roumde Adja, à la construction du stade annexe de mille places couvertes et à la construction d’un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres est certain à cent pour cent que nous allons atteindre nos objectifs.
Et, l’arrivée des équipements par avion participe de sa stratégie pour rattraper les petits retards qu’on aurait pu noter ça et là. C’est la raison pour laquelle l’entreprise a pris l’option de faire venir un vol directement de Porto (Portugal) en six heures de temps pour le Cameroun, au lieu de prendre trois semaines ou un mois par mer. C’est autant d’éléments mis en place par Mota-Engil Africa pour rattraper le petit retard qu’on aurait pu noter.
Rappelons que l’entreprise Mota-Engil Africa a récemment défrayé la chronique lors de l’effondrement d’une dalle dans le chantier de construction de l’hôtel de la CAN à Garoua. « Le coffrage prévu pour recevoir un segment de la dalle du premier étage de l’hôtel en chantier s’est affaissé peu avant le coulage du béton », révélait alors l’entreprise dans un communiqué.
Cet incident mineur qui n’a fait aucune victime, encore moins de blessé, a malheureusement retardé de quelques jours le coulage du béton sur cette surface de 35m² située à l’aile gauche du bâtiment, entre deux poutres, à côté de la piscine extérieure du futur hôtel 4 étoiles de 70 chambres.
Mota-Engil Africa rassure les sportifs camerounais tout comme la population de Garoua que les deux stades et l’hôtel quatre étoiles soixante-dix chambres seront livrés en décembre 2018.
Otric N.
Serge Espoire Matomba a commencé sa journée d'une manière quelque peut négative. Son bus de 70 sièges de campagne a pris feu à Meinganga dans la région de l'Adamawa.
Il était en route depuis Garoua pour sa tournée électorale quand l'incident a eu lieu.
Le candidat a la présidence craint que sa vie soit en danger car plus tôt dans la semaine, il aurait reçu des menaces de mort
Le Chef de l'état Paul Biya et sa femme Chantal Biya viennent tout juste d’atterrir à Maroua en vue de sa tournée politique.
Le président Paul Biya est descendu de son avion présidentiel avec beaucoup de panache suivi de sa femme.
Il a pu constater l'honneur que la population de Maroua lui a fait.une remise de fleur, des musiciens, des militaires et tous les chefs traditionnels.
Le chef de l'État qui marche avec rigueur et droiture, serre la main à tous les représentants de Maroua, a tous les officiels et a même salué les musiciens qui y étaient présents
Ce président avec beaucoup d'énergie parcours cet aéroport avec fierté de voir autant de partisans
Plus d'informations suivront tout le long de la journée
Alors que l’élection présidentielle arrive à grand pas, l’un des principaux opposants au Président Paul Biya vient d’annoncer l’annulation de son meeting électoral dans la ville de Maroua.
La raison officielle n’a pas été donnée par le staff du candidat, mais on pense que la visite, aujourd’hui dans cette ville, du Président sortant, y est peut-être pour beaucoup. De fait, des images de Maurice Kamto avec 30 partisans seraient ridicules à côté des vidéos du Président avec des milliers de supporters.
These two professional music videos, produced by Collectif 237, show the joy in which Cameroonians are happy and eager to host the CAN 2019 in their country .
Collective 237 is original in that it does not want to put any personality forward. The only goal of these professional musicians is to bring joy and allow everyone to escape musically. This is not a musical project based on the ego of the musician and – as proof – in the music videos put online a few days ago, we do not see the artists.
The collective 237 is made up of Cameroonian musicians from Buea, Douala and Yaoundé. The remastering and arrangements were made in a Paris studio.
“We chose to talk about football and the CAN in our first two titles,” explains Manuella, one of the singers. “Football in Cameroon is life! And the coming CAN, it’s going to be a unifying and festive event – a perfect decompressor. So we wanted to start the festivities. We want to make the Indomitable Lions dance and give them a little of our joy and a lot of our motivation, to keep the Cup at home. “
More titles will be posted in the coming weeks and months.
Les activités académiques sont perturbées depuis ce mardi dans les universités publiques par une grève du Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) en vue d’obtenir de meilleures conditions de travail.
Parmi les principales revendications, il y a le paiement de leurs primes de modernisation de la recherche du deuxième trimestre 2018.
Dans son communiqué dont APA a pu obtenir copie, le SYNES «invite les enseignants de toutes les universités d’Etat à observer du mardi 24 juillet 2018 dès 7h30 au samedi 28 juillet 2018 à 18h une grève de protestation avec cessation de toutes les activités académiques».
Une grève pour dénoncer « les retards importants » et la « gestion opaque » de leur prime de modernisation de la recherche, d’où la nécessité d’arrêter toutes les activités d’enseignement, d’évaluation, de correction et de participation aux soutenances de masters et de thèses jusqu’au 28 juillet.
Pour les syndicalistes, si le gouvernement n’apporte pas des « réponses adéquates » à leurs préoccupations, cette position devrait être maintenue jusqu’à la tenue le 15 septembre 2018 du Bureau exécutif du SYNES où est prévue une rencontre pour réactiver le plan triennal d’amélioration du cadre d’exercice de la profession de la profession d’enseignant-chercheur.