D’après le Dr Simon Munzu le porte-parole des commissaires de cette Conférence, le report vient de l’état d’avancement des préparatifs de l’évènement. De nombreuses tâches d’une importance capitale ne pouvaient pas être effectuées avant la date du 29 août 2018, préalablement choisie pour tenir ladite Conférence.
Si on s’en tient à l’interview du Dr Simon Munzu rapportée dans l’édition du 16 août 2018 du quotidien Le Jour, le report de la Conférence générale anglophone n’a pas été décidé par le Président de la République. Et surtout affirme-t-il fermement Paul Biya le Chef de l’Etat n’a rien imposé comme date aux organisateurs et aux initiateurs de l’évènement. «Pourquoi les camerounais veulent-ils toujours voir la main du Président partout et en tout ? Les nouvelles dates des 21 et 22 novembre ont été fixées spontanément et séance tenante par les initiateurs de la Conférence à leur réunion du 8 août. Sans être présent à cette réunion dont il ignorait même la tenue, comment est-ce que le Président Biya pouvait imposer les nouvelles dates aux initiateurs de la Conférence générale anglophone ? Non, soyons sérieux. Le Président n’a imposé à aucune personne», explique le Dr Simon Munzu dans les colonnes de notre confrère.
Dans sa posture de porte-parole des commissaires de cette Conférence, le Dr Simon Munzu déclare qu’en fait la coordination du Comité d’organisation de l’évènement a produit un rapport dans lequel il était mentionné l’état d’avancement des préparatifs. C’est ledit rapport qui a motivé la décision du report de la Conférence. Au vu du fait que toutes les tâches importantes pour la tenue de l’évènement n’allaient pas être faites avant le 29 août 2018, surtout qu’on était rendu à trois semaines de cette date. Comme ci-haut dit, c’est donc à la réunion du 8 août dernier que les initiateurs ont décidé de décaler l’évènement, dans l’optique de parvenir à une meilleure préparation et rehausser ses chances de réussite.
Pour rappel l’idée d’une Conférence générale anglophone a été émise par des chefs religieux ayant à leur tête le Cardinal Christian Tumi. La proposition a été faite le 25 juillet dernier. Elle vise la résolution de la crise qui bat son plein dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.