Ces chiens sont au nombre de 12 et ils viennent de la Hollande.
Le Cameroun est décidé de faire de ses aéroports, des espaces sûrs. La Cameroon civil authority (Ccaa) dans un communiqué affirme avoir acquis 12 chiens renifleurs. Ils subissent à l’heure actuelle des entraînements d’instructeurs formés. Les animaux vont permettre de contrecarrer les échanges de drogues et autres activités illicites dans les aéroports. Ils vont aussi contribuer à la détection d’explosifs et de stupéfiants.
«Avec leur présence dans les aéroports, la Ccaa pourra davantage affiner les méthodes de contrôle et de détection des drogues ou d’explosifs interdits dans les colis et les sacs transportés par les voyageurs…A la fin de leur formation approfondie en techniques spécialisées de détection prévue en mai 2019, ils seront déployés sur les différents aéroports internationaux du Cameroun», renseigne le communiqué.
Il faut dire que c’est depuis des années que le Cameroun met une emphase sur la sécurisation de ses aéroports. Rappelons qu’en 2015, l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) a audité les aéroports du Cameroun. Elle avait formulé 60 carences dans la mise en œuvre des systèmes de sûreté. Ainsi, dans l’optique de résoudre ces carences, le gouvernement a mis en œuvre deux projets: le projet de développement du secteur des transports (Pdst) dans son volet aérien et du projet intégré d’amélioration de la sureté sur les aéroports du Cameroun (Piasac).
Ce dernier projet, mis en exécution en 2016, a permis de réhabiliter le système de vidéo-surveillance à l’aéroport Yaoundé-Nsimalen, entre autres. Non sans oublier le recrutement de 158 agents chargés de la mise en œuvre des mesures de sûreté sur les aéroports. Selon nos informations, ces agents ont suivi une formation militaire avec l’appui des services du conseiller technique auprès de la Présidence de la République en charge des Unités spéciales.
Edgard Mebe Ngo’o le ministre des Transports à l’époque, avait indiqué que le taux de mise en œuvre de la sûreté dans les aéroports du Cameroun est passé de 54% à 66,88% en 2017. «L’autorité aéronautique a engagé le toilettage de l’arsenal réglementaire de la sûreté de l’aviation civile camerounaise. Il est question d’arrimer ces textes avec l’ensemble des normes et pratiques recommandées par l’Oaci», avait-il déclaré.
Liliane N.