En réponse au recteur de l’université de Yaoundé II, qui, dans un communiqué a sommé Cabral Libii de retourner à son poste de travail, le directeur de Cabinet du patron de « 11 millions de citoyens » dit être peiné et interloqué face à l'acharnement qu'il inflige à son leader et ne pas comprendre la posture méprisable et ridicule des militants du MRC qui auraient relayé la lettre d’Adolphe Minkoa She.
Il n’a pas un collectif d’avocats, encore moins ceux dont la renommée traverse les frontières. Il a juste son directeur de cabinet pour s’occuper de sa défense. Armand Okol puisqu’il s’agit de lui, n’a pas usé du dos de la cuillère pour répondre aux auteurs de ce qu’il considère comme une tentative d’assassinat politique de son mentor. Dans une publication qui fait le tour de la toile, il s’adresse avec respect et déférence au recteur du l’université de Yaoundé II Soa, tout en fustigeant le comportement des partisans du Mrc.
« J'ai beaucoup de respect et de considération pour le Pr. Adolphe MINKOA SHE. Je me refuse d'être impertinent à l'endroit d'une sommité intellectuelle de son rang, d'ailleurs je n'en ai ni la qualité, ni le talent. Une personnalité qui a autant distillé le savoir mérite à mon sens considération sans réserve et sans limite. A t-il commencé de dire
Et de poursuivre : « Mais très honnêtement je suis peiné et interloqué face à l'acharnement qu'il inflige à Cabral Libii, mon leader, celui de plusieurs de ma génération, celle d'avant et surtout d'après.Que les choses soient claires, le recteur de l'Université de Yaoundé II est dans son droit le plus absolu de convoquer un collaborateur SUPPOSÉ absent. Je souligne bien le mot supposé car si l'imminent Professeur avait pris la peine de solliciter les éclairages du Conseiller Technique auprès de qui M. LIBII a été mis à disposition par ses bons soins, il aurait dû savoir que jusqu'au mois de février dernier, celui qu'il dit n'avoir la moindre trace depuis le 23 Octobre était bel et bien à son poste de travail. Lequel poste de travail même ? Passons !
D'ailleurs ce que M. le recteur ne tient certainement pas à faire savoir à l'opinion nationale c'est que la personnalité qu'il dit rechercher n'a nulle part dans le campus de Soa la moindre table de travail et encore moins de bureau. Mais encore, que dans bien des cas ce dernier reçoit de sa hiérarchie des tâches ponctuelles à effectuer par les moyens de communication modernes.
Évidemment cela semble très peu préoccuper le patron de l'Université. Mais au demeurant, le fameux communiqué qui a vraisemblablement été balancé à dessein dans les réseaux sociaux aurait eu un minimum de crédibilité et une valeur saine si les noms des 17 autres collaborateurs absents dont plusieurs depuis bientôt un an que M. le recteur recherche figuraient sur la liste. Ah j'oubliais, ceux-là n'ont pas le même retentissement. Soit !
D'ailleurs le commun des mortels a encore en mémoire le contexte et la tournure des événements ayant précédé le limogeage de Radio Campus UY2 du sieur LIBII en 2017 peu après le lancement par lui de "l'Opération 11 Millions d'Inscrits". À l'époque et très naïvement il était loisible de croire que l'acte était tout à fait normal. Seulement dès le lendemain on avait alors assisté médusés à une levée de bouclier aux relents de dénigrement contre celui dont l'ascension politique et médiatique connaissait une progression fulgurante.
Quoi qu'il en soit, jusqu'à preuve du contraire je suis de ceux qui se refusent de croire qu'il y'a dans ce matraquage des rancœurs suite au fameux dossier Fécafoot dont on sait bien que les membres de l'équipe de la normalisation de l'époque à laquelle appartenait l'éminent Professeur des Universités Camerounaises et Étrangères avait essuyé des critiques d'une justesse et d'une pertinence de la part de Cabral Libii du temps où il était intrépide chroniqueur sportif.
Mais au fait, M. le recteur sait-il que son collaborateur a eu le mérite d'être officiellement le 3ème de la dernière élection présidentielle dans notre pays ? Pour avoir accompagné plus d'une fois mon leader dans le campus de Soa avant, pendant et après ce scrutin, j'ai envie de croire qu'il est probablement le seul à ne pas se rendre compte qu'il existe désormais un Cabral Libii d'avant 2018, celui de l'an dernier et surtout celui d'après, qui qu'on le veuille ou pas mérite un minimum de considération et quelques égards dus, à moins que...
Si la posture de M. le recteur est relativement compréhensible, celle des illuminés aigris du MRC est quant à elle on ne peut plus inconséquente, méprisable et ridicule. Sans vouloir faire plus de publicité à ces hurluberlus qui dès l'apparition du communiqué d'hier s'en donnent à cœur joie, il y'a quand-même tout lieu de s'interroger quant à leur minable posture.
Voilà des individus qui depuis près de deux ans présentent le Coordonnateur Général du « Mouvement 11 Millions de Citoyens » comme l'invétéré pion du régime et non moins Kérosène mais qui à la moindre occasion et de façon contradictoire dégainent l'outil à raillerie dès qu'il est question de ses ennuis de toutes sortes liés à son statut social ? À se demander comment on peut à la fois comploter avec les tenants du pouvoir et subir parallèlement les affres de ceux-ci! Je comprends mieux pourquoi les savants ont créé l'expression "cerveau de moineaux".
Curieusement, il se trouve quand-même toujours quelques hypocrites qui viendront par après donner de grandes leçons sur l'urgence et l'importance de conjuguer avec les membres de ce parti de la provoc à outrance. Ou encore ces autres « marabouts » qui vont essayer de faire croire que ces interminables attaques ne sont nullement pensées ou du fait des cadres du directoire, l'hôpital qui se moque de la charité.
Certains individus ont décidément la mémoire courte, j'oubliais: LA BÊTISE INSISTE TOUJOURS... A t-il conclut.
Danielle Ngono Efondo