Antonio Conceiçao réclame cette somme en guise des dommages et intérêts pour son licenciement à la tête des Lions indomptables, qu’il juge «abusif».
Le portugais Antonio Conceiçao a décidé de réclamer de l’argent à l’Etat du Cameroun pour «licenciement abusif». Il demande qu’il lui soit versé la somme de 1 566 000 euros soit plus d'un milliard de francs CFA pour dommages et intérêts. La nouvelle qui se répand sur la toile suscite de nombreux commentaires dont la tendance n’est pas favorable à l’ancien coach des Lions indomptables.
«Conceiçao considère son limogeage comme abusif et demande à percevoir le cumul de son salaire de 90 0000 euros mensuels (soit 60 millions de FCFA) jusqu’en août 2023, date de la fin de son contrat avec le Cameroun. Rappelons que c’est en août 2021 que Conceicao a prolongé son contrat de deux ans comme entraineur sélectionneur des Lions indomptables. A son limogeage en février dernier, il n’avaient consommé que six mois», déclare le journaliste Adolarc Lamissia.
Il faut rappeler que le désamour entre le portugais Antonio Conceiçao et les camerounais est né à la période de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui s’est déroulée en début de cette année au Cameroun. Les camerounais ne se sont pas remis de son coaching lors du match contre les Pharaons d’Egypte en demi-finale de la CAN, à l’issue duquel, les Lions indomptables ont été sortis de la compétition. Les critiques sont devenues encore plus vives lors du match du classement contre les Etalons du Burkina Faso. Les camerounais ont reproché au portugais de n’avoir pas aligné les meilleurs joueurs de l’équipe dès l’entame du match à l’instar de Vincent Aboubakar ; Karl Toko Ekambi, Tchoupo Moting.
Il faut indiquer que l’un des objectifs de Conceiçao était de gagner la CAN 2021. Aussi sur la toile, les camerounais le préviennent déjà de ce que le Cameroun a une parfaite maîtrise du droit.
«Quand on parle de rupture abusif du contrat quel était les obligations du contrat vis-à-vis des deux parties le Cameroun est très outillé en matière de droit sachez le», a écrit un certain Junior Djeazet.
