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C'est dans le cadre de l’initiative « vacances sans déchets plastiques », dont la 9ème édition a été lancée le 02 août 2021 dans la ville de Douala. Les activités qui vont se dérouler dans les villes de Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbé et Nkongsamba, prendront fin le 03 septembre prochain, apprend-on officiellement.

 

Ce sont à terme, 650 tonnes de déchets plastiques qui seront collectés dans 6 villes du Cameroun à savoir Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbé et Nkongsamba. Voici le principal objectif recherché par la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) et l’entreprise de collecte et de recyclage des déchets Red-plast, en droite de leur approche de protection de l'environnement. Et pour que cet objectif soit atteint par les acteurs, le groupe brassicole et son partenaire ont recruté 850 jeunes bénévoles.

A travers cette initiative, Sabc et Red-plast veulent davantage impliquer les jeunes dans la gestion des déchets plastiques et la protection de l’environnement. Par la même occasion, la filiale locale du groupe français Castel vise à atteindre un autre objectif majeur : assumer sa responsabilité et son leadership social dans le domaine de la protection de l’environnement, en tant que groupe brassicole au Cameroun.  Et c'est en phase avec cette vision que Estelle Ateba, responsable de la communication à Red-Plast déclare, « Les précédentes éditions de vacances sans déchets plastiques étaient réduites aux mairies de Douala 1er, 3e et 4e. La 9e édition va s’étendre sur un champ beaucoup plus vaste parce que nous avons voulu opérer dans d’autres villes que Douala. C’est pourquoi le 05 juin dernier, nous avons signé un partenariat avec le groupe Sabc ».

En 2012, la Sabc s'était déjà allié au groupe Plastic récup, pour assurer la collecte des bouteilles en plastique vides de toute marque et de tout format, et les confier pour traitement à Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam). Ces différentes bouteilles sont recyclées et remises sur le marché sous d’autres formes, telles que des pavés, des montres, des ustensiles de cuisines, apprend-on de sources sûres.

Innocent D H

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C’est à ciel ouvert qu’ils continuent d’être commercialisés dans les marchés, pourtant ça fait pratiquement six ans que le gouvernement a interdit leur utilisation.

Marché Mvogada à Yaoundé, de jeunes gens sans aucune crainte proposent aux femmes venues faire des emplettes, de leur acheter des plastiques non bio dégradables, pourtant interdits de vente au Cameroun. Ceux de couleur noire sont vendus 10 au prix de 100 FCFA. Ceux au motif rayé sont commercialisés 4 à 100 FCFA soit 1 à 25 F. Jacquie commerçante dans ledit marché depuis des décennies, affirme qu’il leur est impossible de vendre leurs aliments sans avoir recours à l’emballage plastique. Dans les poissonneries de ce marché, l’emballage au plastique non bio dégradable est payé. En cas de refus de débourser la somme de 100 FCFA pour avoir un plastique, le client se débrouille en se rabattant sur tout ce qu’il peut trouver dans les alentours, papier, carton ou à défaut il est contraint de garder l’aliment dans son sac de marché. Il n y a que chez les jeunes gens qui nettoient au fil des journées les poissons achetés dans ces poissonneries, que l’emballage est gratuit. Ces derniers se ravitaillent aussi chez les petits commerçants ambulants.

Cependant n’allez pas croire que les commerçants ignorent l’interdiction qui plane sur la vente et l’utilisation des plastiques non bio dégradables. «C’est une matière qu’on refuse mais sans ça on ne peut pas vendre», affirme l’un d’entre eux qui dit être parfaitement au courant de la décision gouvernementale. A la question de savoir ce qui conduit à la résistance des plastiques dans les marchés et autres coins de vente de la capitale, les vendeurs indexent d’abord les douaniers. Les clientes de leur côté n’ont rien à faire avec le fait que la commercialisation et l’utilisation du plastique non bio dégradable aient été interdites. Pour elles ce qui compte c’est de faire emballer leurs aliments.

Comme dit ci-haut cela fait pratiquement six années qu’il est interdit de se servir des emballages non bio dégradables. A titre de rappel c’est par l’arrêté signé le 24 octobre 2012, règlementant la fabrication, l’importation et la commercialisation des emballages plastiques que le gouvernement a interdit l’usage du non biodégradable au Cameroun. Dans un autre texte du 13 février 2013, le Ministre de l’Environnement et du développement durable rappelait, «sont formellement interdits sur l’étendue du territoire national la fabrication, la détention, la commercialisation ou la distribution à titre gratuit des emballages plastiques non biodégradables à basse densité, ainsi que les granulés servant à leur fabrication». La mesure prise avait pour objectif de faire totalement disparaitre de la circulation les emballages non biodégradables.

Le texte du 13 février 2013 rappelait également que les opérations de tri, de collecte, de transport et de stockage des déchets sont soumises à la délivrance d’une autorisation du Ministère de l’Environnement, de même que la fabrication, l’importation, la commercialisation et la distribution des emballages non biodégradables et des équipements électriques et électroniques. Il faut souligner qu’en Afrique, le Cameroun n’est pas le seul pays à avoir pris pareille décision. En République démocratique du Congo, cette mesure y est aussi d’actualité. Elle y a été rendue publique le 19 juillet 2012 dans le but de «préserver l'environnement et d'améliorer les conditions de vie des populations».

Liliane N.

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Ils prennent part depuis mardi dernier à une opération de reboisement d’arbres dans la capitale.

Dans le cadre de cette campagne les élèves de 30 établissements scolaires de la ville de Yaoundé vont planter 300 arbres dans leurs écoles. Il est question de leur sensibiliser à la valorisation des ressources végétales en vue de leur participation à la protection et à l’aménagement de leur environnement et au développement durable. Il s’agit également de les sensibiliser sur l’importance de la lutte contre la désertification et le changement climatique tout en promouvant le développement durable. Cette campagne qui est en cours a reçu l’onction du Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires, qui a procédé à son lancement, en présence de ses initiateurs qui sont le Shalom Club Cameroon et l’Ambassade d’Israël au Cameroun.

Au cours de la cérémonie présidée par le Minesec on a appris qu’au terme de cette campagne, les des 30 établissements scolaires auront bénéficié de la formation aux techniques relatives à la plantation, à la culture et à la conservation des arbres. Ils vont apprendre à développer, à maintenir et à exploiter un espace vert. Ils vont être outillés pour pouvoir valoriser la culture de légumes-fruits pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Et si c’est possible pouvoir générer des revenus et valoriser l’utilisation des déchets organiques pour la promotion des engrais verts.

Il convient de rappeler ici que le gouvernement est actif dans la protection de l’environnement et la lutte contre la déforestation. Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement 2018 baptisée «Ensemble, luttons contre le changement climatique au moyen de restauration des forêts naturelles dégradées», les autorités ont indiqué le souhait de vouloir planter plus de 550 000 arbres au cours de l’année en cours. Ladite campagne a été officiellement lancée le 4 mai 2018 à Bertoua, capitale de la région forestière de l’Est du pays. On avait alors appris que restaurer le couvert  végétal du Cameroun coûtera 600 millions de francs CFA cette année à l’Etat. Pour ce qui est de la répartition de ce budget, il a été dit que 40% de ces fonds seront allouées aux régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, toutes en proie au phénomène de la désertification. Les 60% restants permettront de lutter contre la déforestation dans le reste du pays.

Ce sont 556.100 arbres qui devraient être plantés à la fin de cette campagne. Un nombre en légère hausse par rapport à l’année 2017, où 538 mille arbres avaient été plantés sur une superficie de 1345 hectares. Le Cameroun s’est engagé à restaurer plus de 12 millions d’hectares de terres déboisées et dégradées d’ici 2030 dans le cadre de l’initiative Bonn Challenge. Depuis 2006, les campagnes de reboisement ont permis, renseigne-t-on au ministère des Forêts et de la Faune, de planter environ 4 millions d’arbres sur le territoire camerounais, sur une superficie de 30 000 hectares. Le Ministère des Forêts et de la Faune octroie depuis cette date, aux communes, Gics, associations et chefferies traditionnelles dans le cadre du programme national de reboisement, des appuis financiers du fonds spécial de développement pour la réalisation et l’entretien des plantations forestières.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01