Ndoumbe Eboule Jacques Alfred s'en est allé ce lundi 12 août 2019 des suites de maladie. Jusqu'à sa mort, il était l’ambassadeur du Cameroun à Addis Abeba en Ethiopie et auprès de l’Union africaine.
De sources d'informations concordantes, Ndoumbe Eboule Jacques Alfred a eu un malaise plus d’une fois en pleine réunion des ambassadeurs à Addis Abeba.
C’est en février 2018, que le défunt a été nommé ambassadeur du Cameroun en Éthiopie. Jacques Alfred Ndoumbe Eboule est mort à l’âge de 62 ans. Ministre plénipotentiaire hors échelle, Jacques Alfred Ndoumbe Eboule était titulaire d’un doctorat en 3e cycle en relations internationales de l’Institut des relations internationales du Cameroun et d’un doctorat en sciences politiques obtenu à l’université de Paris.
Ce diplomate marié et père de deux enfants, a occupé les fonctions du ministre conseiller à l’ambassade du Cameroun auprès du Royaume de Belgique du 17 avril au 16 novembre 2006. Il a ensuite, occupé les fonctions de chargé d’affaires par intérim auprès de la même représentation diplomatique jusqu’à sa nomination comme ambassadeur du Cameroun en Éthiopie, avec résidence à Addis-Abeba en février 2008. Au moment de son décès, il était le doyen du corps diplomatique accrédité dans la capitale éthiopienne. Le Président de la Commission de l'Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, informé de cette triste nouvelle, a adressé ses condoléances au Peuple Camerounais et au chef de l'État camerounais, Paul Biya.
Né en 1958, Ndoumbe Eboule Jacques Alfred est présenté comme l’un des meilleurs diplomates de sa génération. Après sa thèse de doctorat en sciences politiques soutenue en 1992, sous la direction de Albert Bourgi sur le thème : « Succession présidentielle en Afrique sub-saharienne et continuité de la politique étrangère : l’expérience du Cameroun 1982-1990 », le digne fils camerounais avait embrassé la carrière diplomatique, loin de celle de son feu père, ancien directeur du trésor et de la Loterie nationale du Cameroun.
Cette carrière qui l’a amené tour à tour à Bruxelles puis à Addis-Abeba. Le Cameroun perd en lui, un diplomate chevronné, rompu aux arcanes de ce métier. Une sorte de série noire donc pour le Cameroun qui, à peine est en train d'accompagner la dépouille de l'ancien premier ministre Sadou Hayatou à sa dernière demeure, enregistre un autre gros coup fatal du destin.
Innocent D H