Ces propos de l'homme politique ne trompent certainement pas: " c'est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi ". Ces mots ne sont pas trompeurs, car ils sont de Moïse Katumbi en personne qui émet ainsi les signes annonciateurs de son retour, mais alors son grand retour au bercail et par déduction, la fin de son exil dit-il " forcé ". Pour cet homme considéré comme l'une des pierres angulaires de la vie politique de l'opposition en RDC, son retour doit se justifier par une volonté de fonder une opposition républicaine dénuée de toute fragilité.
Le moral qu'anime Moïse Katumbi
Sans contour ni détour, Moïse Katumbi arbore fièrement les attributs d'un homme politique dont le charisme n'a pas cessé d'être son pragmatisme à vouloir fouler dans les prochains jours le sol de son pays. Les souvenirs révèlent qu'il y a de cela trois ans il avait quitté le pays pour un exil forcé d'abord en Afrique du Sud, puis en Belgique.
L'on se rappelle aussi que, Moïse Katumbi avait refusé la main tendue de ses camarades de l'opposition qui avaient choisi de ne pas reconnaître Félix Tshisekedi comme le nouveau Président élu de la RDC. Sur son refus de partager l'idée de l'opposition, il avait d'ailleurs volontiers accepté de s'exprimer auprès des confrères de Rfi et de France 24, le 06 mai.
L'homme politique pense que le climat politique du pays semble s'être apaisé depuis l'investiture de Félix Tshisekedi comme nouveau président.
On entend Moïse Katumbi dire qu'il y a des choses positives que Félix Tshisekedi est en train de faire. Par exemple, la libération des prisonniers politiques et aussi la suppression des cachots de l'Agence de renseignements, où des gens sont restés pendant dix ans. " Il y a de bonnes choses de ce côté là ", reconnaît Moïse Katumbi pour féliciter Félix Tshisekedi.
Innocent D H