Elles sont 09 reines de beauté au départ dont 03 par région à savoir le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua. Elles ont compéti pour la finale nationale qui aura lieu le 21 décembre prochain au Palais des congrès de Yaoundé. Quatre passages ont suffi au membre du jury pour déterminer celles qui représenteront leur région à cet important rendez-vous. Un premier passage en tenue de ville (robe kaba), un deuxième en tenue de bain et puis des prestations en tenue traditionnelle et pour finir en tenue de soirée. Pour chacun des passages, les candidates ont convaincu le jury et le public par leur beauté physique et intellectuelle à savoir l’éloquence, la démarche, la gestuelle, la maîtrise du bilinguisme entre autres qui font partie des critères de sélection.
Après délibération du jury constitué de 5 membres, Bernadette Désirée Babassagana est élue miss de la Région du Nord, Diddi Faridatou a décroché la couronne de l’Adamaoua et Doriane Sinissia pour la région de l’Extrême-nord. Elles seront accompagnées de leur première dauphine à la finale nationale. Pour Bernadette Désirée : « C’est pour moi un sentiment de satisfaction. Je vais continuer le combat que je mène depuis trois ans contre la sous-scolarisation des démunis. Maintenant que je représente toute une région, je vais donner le meilleur de moi-même pour la représenter valablement sur l’échelle nationale ».
Pour Julien Doumba, le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord : « C’est le vivre ensemble camerounais qui s’est exprimé et j’invite les représentantes du Grand-Nord de bien représenter leur région car en cas de victoire ce serait un grand exploit ».
Était aussi présente à la cérémonie de sélection, Madame Julienne Madia, Délégué régionale des arts et de la culture du Nord. Après l’étape de Garoua, le Comité d’organisation du Miss Cameroun mettra le cap sur la région de l’Est pour une autre finale régionale.
Innocent D H
La 14e édition du concours de la plus belle femme du Cameroun se tiendra le 21 décembre 2019. Une édition qui se veut riche en innovations. L’édition de cette année est placée sous le thème : « Beauté au service de l’excellence du vivre ensemble et de la cohésion sociale ». Main dans la main, le ministère des arts et de la culture et du comité d’organisation du concours Miss Cameroun sont décidés à donner un cachet particulier à cette nouvelle édition.
Grâce à cet encadrement du ministère des arts et de la culture, le COMICA pense pouvoir toucher plus de villes camerounaises. Question de donner la possibilité à toutes les filles du pays d’espérer porter la prestigieuse couronne.
Le programme des présélections prévoit un tour des différentes régions du pays. La caravane de sélection commence par le grand Nord du Cameroun. Adamaoua – Extrême-Nord – Nord à partir du 28 juillet de cette année. Ensuite, la grande région de l’ouest, notamment, le Nord-ouest et l’Ouest du Cameroun le 24 Août. Le Sud prendra le relais le 14 septembre et c’est précisément la ville de Kribi qui accueillera la caravane de sélection. Puis ce sera au grand littoral, comprenant les régions du Littoral et du Sud-ouest, le 05 octobre. Et la dernière étape sera le 26 octobre avec les régions du Centre et de l’Est.
Les critères sont également connus. Les candidates sont de nationalité camerounaise. Elles doivent bénéficier d’une excellente réputation, elles devraient être de bonne moralité et disposer d’un casier judiciaire vierge. Les prétendantes devront surtout être âgée entre 17 et 29 ans, et avoir au minimum 1,68 mètre, et disposer d’une bonne présentation physique et être naturelle. Elles devraient pouvoir s’exprimer dans les deux langues officielles du Cameroun et dans une langue locale.
La cagnotte de cette année sera un peu revue à la hausse. La plus belle fille recevra une enveloppe de 5 millions de Fcfa . en plus de cette belle enveloppe, elle recevra de nombreux cadeaux et un salaire de 150 000 fcfa chaque mois pendant toute l’année de son mandat. De plus elle et sa première dauphine recevront un appartement privé pour la durée du mandat. Un véhicule 4X4 sera mis à sa disposition. Les dauphines de la Miss repartiront avec 3 millions, 2 millions et 1,5 millions de fcfa respectivement. Une cagnotte qui pourra raviver l’intérêt des filles pour cette compétition.
Stéphane NZESSEU
Lors de cette audience, il a été question de dissiper les malentendus qui ont dernièrement entouré l’organisation du Concours Miss Cameroun. L’une des principales choses qu’on retient de la rencontre entre Solange Ingrid Amougou et Bidoung Mkpatt, il n’a jamais été question de retirer l‘organisation de cette compétition à cette dernière. « Tous les malentendus ont été aplanis. Le Comica est disposé à travailler avec le Minac. Et je tiens à remercier le Ministre des Arts et de la Culture de m’avoir accordé cette audience pour lever toutes les confusions qui planaient autour de l’organisation de ce concours », a-t-elle déclaré.
Après cette audience, le Comité d’organisation de Miss Cameroun (Comica) peut donc dès à présent se réapproprier le concept et piloter les opérations. Toutefois, il convient d’indiquer que le Ministre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a instruit la tenue des séances de travail dans le futur en vue de redéfinir les règles techniques d’organisation et de contrôle de la compétition qui constitue une tradition allant au-delà des frontières nationales. Le Ministre a également instruit la tenue d’une réunion restreinte avec les membres du Comica.
A titre de rappel, du fait des couacs et de nombreux scandales qui ont émaillé ce concours et entachés l’image du Cameroun par la même occasion, l’ancien Ministre des Arts et de la Culture Narcisse Mouelle Kombi avait décidé de reprendre en main les choses. Il avait indiqué qu’il était question pour l'Etat, tout simplement de redorer le blason de la compétition.
« La compétition Miss Cameroun a perdu ces dernières années en crédibilité et en prestige. Ceci en raison d’incidents et de dysfonctionnements récurrents. D’aucuns ont même parlé de scandales répétitifs. En considération aussi de nombreuses défaillances et carences ayant entraîné une décadence de la valeur de cette compétition qui focalise et mobilise l’attention du public. Il a aussi été relevé une espèce de déchéance de la confiance et une désaffection de l’audience en rapport avec cet évènement auquel le Haut patronage et la présidence de la Première Dame ont été accordés, auquel aussi l’Etat apporte dans la mesure du possible un soutien financier et matériel.
Je souligne que, pour les trois dernières compétitions par exemple, les primes ont été payées par le Minac. Le mauvais diagnostic fait que l’état des lieux du concours Miss Cameroun a amené l’Etat à prendre ses responsabilités. Ceci en vue de redorer le blason de la compétition, de restaurer la confiance du public et de rétablir tant la crédibilité que le prestige de l’évènement au niveau tant national qu’international », avait expliqué Narcisse Mouelle Kombi.
Liliane N.