A Toulouse, la liste "Renaissance" placée sous la conduite de Nathalie Loiseau a récolté 24,62% des voix et se hisse ainsi à la première place. Elle a pu battre au passage Yannick Jadot avec sa liste "Europe Ecologie" avec 21,28% des votants. Des électeurs au taux de 11,43% ont quant à eux jeté leur dévolu sur la liste de Jordan Bardella et le Front national. Le taux d'abstention se situe à 47,62% pour ce scrutin, 0,58% d'électeurs ayant voté à blanc.
Selon les chiffres de l'Insee en 2015, Toulouse, troisième ville étudiante de France et capitale de la région Languedoc-Roussillon-Midi, compte 472 941 habitants. Sur 249.115 inscrits en 2014 par exemple, 44,04% ont eu à se déplacer pour les bureaux de vote. L'UMP de Michèle Aliot-Marie avait pu obtenir la majorité des suffrages avec 19,15% des voix et 2 sièges au sein du Parlement européen sur les 10 qui étaient à pourvoir. Virginie Rozière de l'Union de la gauche et Jodé Bové de l'Europe-Ecologie-les verts, sont venus en complément du podium avec respectivement 18,44% et 16,88% des suffrages.
Au niveau du département de Haute-Garonne 84.289 voix soit 21,10% a été accumulé par Louis Aliot du FN, ce qui lui a permis de devancer. Virginie Rozière (UG) et Michèle Alliot-Marie (UMP).
Au niveau purement national, Jordan Barfella identifié comme tête de liste du RN, soutenue par Marine Le Pen arrive en tête avec 23,43% des voix, supplantant la liste menée par Nathalie Loiseau (République en marche) qui a 22,31%, Yannick Jadot quant à lui occupe la troisième place avec 13,42% des suffrages.
Toutefois, on note qu' en France, le taux d'abstention s'est élevé à 50,73% ce dimanche 26 mai. Alors que les Français de métropole ont voté ce 26 mai, d'autres citoyens européens ont voté à partir du 23 mai 2019.
Innocent D H
Commençons par Manon Aubry du LFI, selon lui:"le principe de la règle verte, c'est de ne pas prendre plus à la terre que ce qu'elle peut constituer (...) on ne résoudra pas la question écologique, ce sont les deux faces d'une même pièce. La règle verte doit devenir la boussole de toutes nos politiques publiques", déclare-t-il pour privilégier la politique de son parti à celle de l'extrême droite.
Pour sa part, Marine le Pen veut faire obstruction à Macron, afin de l'empêcher d'arriver en tête dimanche prochain, dans une dynamique où le Rassemblement national est au coude-à-coude avec la République en marche, à en croire les sondages. Le Pen a d'ailleurs lancé un appel aux électeurs républicains et de Debout la France.
Selon elle chaque électeur"qu'il soit soit électeur de François-Xavier Bellamy ou de Nicolas Dupont, doit s'interroger dans le calme de sa conscience en se demandant s'il ne faut pas contribuer à ce qu'Emmanuel Macron n'arrive pas en tête dimanche soir. Parce que s'il arrive en tête, il va accélérer la politique qu'il mène depuis deux ans, il va l'aggraver, il va avoir des pleins pouvoirs", a-t-elle laissé entendre lors d'une déclaration à la presse.
La persuasion de Nathalie Loiseau
Si l'on s'en tient à l'interview que Nathalie Loiseau a accordé au Parisien, elle tente de prendre des précautions pour décrocher une deuxième place, derrière le rassemblement national. "Les sondages nous placent à un niveau qui est déjà exceptionnel deux ans après la présidentielle(...)et après six mois de crise sociaux", va indiquer Nathalie Loiseau.
Dans ce contexte, il serait donc difficile d'imaginer que cela suffise à éponger une victoire du Rassemblement national au niveau de l'exécutif et des responsables de la campagne.
Innocent D H