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Un coup de gueule qui s’adresse principalement aux leaders politiques qui invitent les artistes à prendre part aux multiples marches qu’ils initient, alors qu’ils ne font rien pour valoriser la culture Camerounaise ; Des hommes politiques prêts à dépenser de fortes sommes d’argent afin d’encourager les artistes étrangers à prester au 237.   

 

« Chaque jours vous les appelez ici vous leur donnez des centaines de millions tirés des caisses du pays (qui ont été rempli par le consommateur Camerounais personne ne parle) quand nous parlons, vous nous rappelez avec ironie qu'on ne chante rien de bon, que vous préférez milles fois la grossièreté de Naira Marley et les clips obscènes de Teckno (à qui vous avez versé plus de 65 millions de Fcfa il y a quelques temps) a ceux de Maalhox ou de Coco Argentée.

Vous saturez nos yeux et nos oreilles à longueur de journée dans tous les médias et les lieux de divertissement du pays avec leurs musiques même à l'église pour louer Dieu vous préférez Agatha Moses à John Duchant.

Six mois de campagne d’affichage et saturation dans tous les médias, supermarchés et écoles… d'un artiste étranger pour faire le simple palais des Sports que j'ai rempli en 3 semaines sans promo sans parler de son cachet exorbitant tiré de l'argent extorqué dans la poche du consommateur Camerounais.

Apres pour venir nous demander de sortir revendiquer et mourir pour vos causes ?

Les gars attendez qu'ils finissent de manifester chez eux ;  ils vont peut-être se souvenir que c'est grâce a vous qu'ils ont des mégas villas chez eux et des investissements colossaux dans leur pays (pour les quel ils sont prêt à mourir) et ils viendront aussi par reconnaissance manifester ici pour vous, dans ce beau pays qui les a tant enrichi (car après Teckno son frère Burna est venu prendre plus de 75 millions l'année suivante, en fumant le chanvre sur scène devant la jeunesse camerounaise).

Vous avez toujours regardé la misère des artistes Camerounais comme le chien qui écoute la radio ; il a même fallu que je lance toutes une campagne pour qu'une société brassicole de la place (que vous connaissez tous) prenne mon frère Salatiel à la place d'un artiste étranger qui visiblement n'étais pas a sa place vu le slogan de la structure.

Jusque-là, beaucoup n'ont pas hésité à m'insulter et me dire que je suis un idiot ce qui m'a valu d'être même banni de beaucoup de médias...

Je ne parle même pas du fait que vous les avez tellement élevé au rang de Dieu qu'un autre s'est permis de se mettre à la télévision dans son pays pour dire sans hésiter : « Maalhox c’est qui, c’est une artiste ? Quand on parle des artistes, ne me parlez pas de Maalhox ».  

Parce qu'il avait sorti 2 chansons qui faisait mal au Cameroun.

Donc de grâce Fichez la paix aux artistes Camerounais avec vos exigences à la con ; vous n'êtes pas en droit d'exiger quoi que ce soit d'eux

Vous, oui vous les Camerounais avez tout fait pour que vos artistes soient au même niveau que vous, c'est-à-dire de simples citoyens lambda qui marchent à pied et prennent le taxi à 100 Frs comme vous ; qu’ils mangent dans les mêmes tourne dos que vous, qu’ils se soignent dans les mêmes cliniques du quartier que vous…

Sachez que c'est pour ça qu'ils se comportent exactement comme vous quand il y a un problème. Ils vont rester chez eux comme vous ».

 

N.R.M

 

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Ils sont nombreux les artistes qui suivent le mot d’ordre lancé par Malhox. Seulement, il y en a qui ont décidé de pousser le bouchon plus loin en choisissant d’orchestrer des campagnes de sabotage des concerts des artistes étrangers aux Cameroun.

 

Depuis quelques semaines, les artistes musiciens, et particulièrement ceux de la musique urbaine, ont pris les devant d’un combat aux allures patriotiques. Il est question par leur lutte d’amener les multinationales basées au Cameroun à accorder une plus grande considération aux artistes musiciens du terroir. Un combat dont le capitaine semble être l’artiste Maalhox.

Au départ, simple mouvement de revendication d’une meilleure considération à leur endroit, les proportions que prennent progressivement le mouvement orchestré par Maalhox sont de plus en plus inquiétantes. En effet, ils sont passés à la vitesse supérieure en proférant via les médias des propos qui ont plombé le concert organisé il y a quelques jours à Yaoundé par l’un des maîtres de la Rumba congolaise, Ferre Ngola. Maintenant, ils ont dans leur viseur, le congolais Hiro. Ce dernier est l’invité d’une grande firme brassicole (Kadji Beer) à travers son produit K44. Il se produira en concert dans le cadre de ce qui est appelé le Sound Session qui se tiendra à Douala le 29 août prochain.

Lire aussi : Le rappeur Maalhox s’insurge contre les cachets géants versés aux artistes étrangers au Cameroun 

La colère des artistes camerounais vient du fait qu’il y a quelques temps cette entreprise avait approché le musicien camerounais Salatiel pour la même campagne. A l’époque Salatiel aurait demandé 03 millions de FCFA pour sa prestation. Demande qui a visiblement courroucé les responsables de cette entreprise qui ont choisi de se retourner vers le congolais Hiro. Le problème, c’est qu’il est évident que HIRO ne repartira pas de Douala avec moins de 03 millions de FCFA dans ses poches. Au même moment, on n’a pas le sentiment que 03 millions de FCFA c’était trop demandé à cette multinationale qui fera un chiffre d’affaires plusieurs fois plus important grâce à la mobilisation de Salatiel.

 « Vous avez refusé trouvant qu'il ne méritait pas une telle somme mais vous avez préféré donner certainement le triple à un artiste Congolais n'est-ce pas ? Ok. Pourquoi vous faîtes ça aux artistes Camerounais ? On vous a fais quoi ? Vous êtes payé pour nous faire ça ? Vous ne dansez pas sur nos musiques dans toutes vos cérémonies et charters ? Pourquoi vous nous banalisez de la sorte ? » Telles sont les récriminations qu’on lit depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Des récriminations suivies d’appels au boycott dudit concert.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La toile est en feu depuis quelques jours. En effet, samedi 03 août 2019, la plateforme digitale Bimstr spécialisée dans la diffusion et la promotion de la musique camerounaise s’est fait l’écho d’une information, qui en quelques minutes est devenue virale.

 

La substance de cette dernière semblait indiquer que lors du concert live Johnnie Music and Whisky, organisé par la célèbre marque de whisky écossais Johnnie Walker, le 18 et le 20 avril à Douala et à Yaoundé, le chanteur Nigérian Tekno qui était en tête d’affiche a perçu un cachet de 64 millions de FCFA, tandis que les artistes camerounais Jovi, Ko-C et Shura qui l’accompagnaient ont respectivement perçu un cachet de 02 millions de Fcfa, 1,5 millions de Fcfa et 500.000 Fcfa.

Comme on pouvait s’y attendre, la nouvelle a fait réagir de nombreux artistes camerounais, en tête desquels le rappeur Maalhox le Viber. Sur sa page Facebook, l’auteur du titre à succès « Ça sort comme ça sort », a réalisé un direct live pour dénoncer ce traitement et réclamer plus d’attention de la part des entreprises nationales et étrangères installées sur le territoire national.

« C’est nous qui payons les Whiskies tous les jours, c’est nous qui achetons leurs produits tous les jours, c’est nous qui mettons les crédits tous les jours, mais quand il faut payer les gens, ça devient que nous ne sommes pas internationaux ? Quand il faut payer les gens on prend tout l’argent on donne aux étrangers ? C’est inadmissible qu’une multinationale donne 500.000 Fcfa à un artiste camerounais et 64 millions de FCFA à un étranger. L’argent des camerounais doit rester entre les mains des camerounais » a-t-il déclaré.

 

A la suite de Maalhox, le rappeur Franko a également fait une sortie qui s’inscrivait dans la même logique que celle de son homologue. Si au départ il a minimisé ladite information estimant qu’elle était non fondée, il a par la suite pris le soin d’identifier ce qui selon lui, conforte ces grandes entreprises dans leur attitude méprisante envers les artistes camerounais « Si tous les artistes, refusent les cachets qu’on leur donne parce qu’ils estiment qu’ils méritent mieux… les mecs en face n’auront pas d’autres choix que d’augmenter… mais ici quand tu refuses un cachet parce que tu estimes que tu ne le mérites pas… c’est un autre artiste autant connu que toi qui va l’accepter et parfois beaucoup moins… il faut un mouvement d’ensemble pour changer les choses », a-t-il indiqué.

Lady Ponce a elle aussi soutenue l’initiative du rappeur Maalhox. « Je fais une révérence à ce jeune frère de la musique camerounaise qui élève sa voix pour un combat noble. J’ai un grand respect pour les artistes étrangers, beaucoup ont un talent immense mais quand aujourd’hui je regarde la musique camerounaise en général, j’en vois des jeunes talentueux, je vois des génies qui traversent le mépris que leurs propres frères leur témoignent pour trouver reconnaissance au plus haut niveau de la chaîne musicale. Quand allons-nous appendre à valoriser notre culture ???

Je me rappelle encore quand les P Squares lors d’un concert organisé par MTN au Cameroun ont soutenu ma position de me retirer de ce concert suite au mépris que les organisateurs témoignaient aux musiciens camerounais en rémunérant les artistes étrangers 10 fois la somme accordée aux artistes locaux. Je cite leurs dires « si vous ne respectez pas vos artistes personne d’autre ne le fera, nous sommes grand aujourd’hui parce que notre peuple croit en nous ».

 

Arrêtons cette farce de grâce, n’élevons pas les poules pour que les voisins se servent les meilleurs morceaux. Ces multinationales s’enrichissent sur le dos de nos compatriotes, de grâce qu’ils œuvrent au moins un tout petit peu pour la promotion de notre culture. Ce n’est pas de la xénophobie mais c’est plutôt un élan de patriotisme. Ce que tu n’acceptes pas chez toi il ne faut pas le favoriser chez le voisin. Toute bonne charité commence par soit même. Que Dieu lave nos cœurs, je pleure tous les jours quand je pense que l’ennemie du camerounais c’est le camerounais », a-t-elle écrit sur son Facebook.

Toujours sur sa page Facebook, Maalhox a affirmé quelques heures plus tard qu’après ses déclarations, de nombreux responsables d’entreprises l’ont appelé et lui ont promis qu’ils feront d’avantage d’efforts pour soutenir l’industrie musicale camerounaise naissante, ainsi que les artistes camerounais.

Pourvu les fruits tiennent les promesses des fleurs. 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01