Un deuxième Libérien a été testé positif au Coronavirus (Covid-19). Cette annonce a été faite par le Gouvernement libérien à travers un communiqué officiel.
Selon les explications du Dr. Masoka Fallah, directeur par intérim de l’Institut national de santé publique du Libéria, le deuxième cas est celui d’une employée de maison M. Nathaniel Blama, directeur exécutif de l’Agence de protection de l’Environnement (EPA), suspendue qui a été testée positive au Covid-19.
Le travailleur domestique Johnny Philips était l’un des principaux contacts de M. Blama, lorsque celui-ci est rentré chez lui depuis la Suisse, fait savoir le directeur par intérim de l’institut national de la Santé publique du Libéria. Le Dr Masoka Fallah déclare par ailleurs que les autorités sanitaires continuent d’œuvrer avec entrain dans la recherche et de tester plusieurs contacts de M. Blama depuis son retour de Suisse.
Avec ce deuxième cas de Coronavirus confirmé au Liberia, les pouvoirs publics appellent les populations à continuer sans relâche de respecter les protocoles sanitaires mis en place par les autorités sanitaires et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Innocent D H
Dans la nuit de mardi 17 à mercredi 18 septembre, un incendie d’origine inconnue s’est déclaré dans une école islamique située au quartier RedLight, à Monrovia. L’incendie a coûté la vie à au moins 26 enfants et à leur maître coranique, a-t-on appris des médias libériens.
Selon les informations rapportées, un incendie peut-être provoqué par un défaut électrique a causé la mort à au moins 26 jeunes élèves, dont « plusieurs Guinéens », d'une école coranique dans les faubourgs de la capitale du Liberia, Monrovia.
Les jeunes garçons ont été surpris par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi dans le dortoir à la mosquée et à l'école de Paynesville où, le jour, ils étudiaient le Coran, a indiqué le porte-parole de la police libérienne, Moses Carter. « Le sinistre s'est déclaré près de la seule porte d'accès à leur dortoir et ils se sont retrouvés piégés », a-t-il déclaré au téléphone à l'AFP.
« On dormait quand on a entendu du bruit dehors », a raconté un voisin, Zayzay Ballah. « J'ai pensé à des voleurs parce qu'on a déjà eu des voleurs armés ici. Quand ma femme a ouvert la porte de derrière, on a vu beaucoup de fumée. Nous sommes allés chercher de l'eau pour tenter d'éteindre les flammes jusque tard dans la nuit.» Les enfants ont été surpris pendant leur sommeil, a renchérit à l'AFP Amadou Sherrif, un responsable de la communauté peule dans laquelle s'est produit le drame.
Le porte-parole du président George Weah, qui s'est rendu dans la matinée du mercredi sur les lieux, a fait état de 28 morts donc 26 jeunes âgés de 10 à 20 ans et deux enseignants. Le porte-parole de la police a lui, parlé de 27 élèves tués et de deux enfants rescapés.
Dans la soirée, le président de la République de la Guinée voisine, Alpha Condé, a fait part dans un communiqué de sa « vive émotion » après cet incendie « qui a coûté la vie à au moins 28 personnes, dont plusieurs Guinéens ». Ainsi, sans préciser le nombre de victimes guinéennes, Alpha Condé a présenté ses condoléances les plus attristées au peuple libérien, à la communauté guinéenne du Liberia et à la nation toute entière, disant suivre « de près l'évolution des enquêtes diligentées par le gouvernement libérien pour déterminer les origines du sinistre ».
Les enfants ont été inhumés sans attendre, selon la tradition musulmane, lors d'une cérémonie collective. Le ministère guinéen des Affaires étrangères, indique que c’est la pire catastrophe du genre survenue depuis des années dans ce petit pays pauvre d'Afrique de l'Ouest.
Nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées.
Danielle Ngono Efondo
Lors de la dispersion du rassemblement, les organisateurs avaient appelé à une nouvelle manifestation lundi, déplorant notamment de n'avoir pu remettre leur cahier de doléances à M. Weah ou à sa vice-présidente Jewel Howard-Taylor, ex-épouse de l'ancien chef de guerre et président Charles Taylor (1997-2003).
Une nouvelle version de ce texte pour sauver l'Etat a été lue dimanche, lors d'une conférence de presse organisée par l'un d'entre eux, un populaire animateur de radio, Henry Costa, virulent critique de George Weah, accompagné dans sa démarche par Darius Dillon : « Nous attendons du gouvernement qu'il réponde à ces revendications dans un délai d'un mois, puis nous déciderons de la suite des opérations ».
Parmi ces revendications figure l'ouverture de poursuites pénales contre le ministre des Finances Samuel Tweah et le gouverneur de la Banque centrale du Liberia (CBL), Nathaniel Patray, pour une opération monétaire controversée lancée en 2018 et censée enrayer l'inflation.
Le Conseil des patriotes exige également l'annulation d'emprunts contestés destinés à la construction de routes et de ponts, ainsi qu'une déclaration publique du patrimoine du président et de son administration.
Par ailleurs, la police a annoncé avoir engagé des poursuites contre le député d'opposition Yekeh Kolubah, un des organisateurs de la manifestation du 7 juin, brièvement interpellé deux jours auparavant, et 20 de ses partisans.
Le député et six autres personnes sont poursuivis à la suite d'une plainte d'un homme qui l'accuse d'avoir ordonné à ses gardes du corps de le battre, a précisé la police dans un communiqué.
Les 14 autres prévenus sont des partisans de M. Kolubah qui s'étaient affrontés aux policiers le 5 juin pour protester contre son interpellation, selon la même source.
Le 7 juin, les manifestants ont réclamé des mesures pour résorber la crise économique, en particulier l'inflation galopante, un tribunal spécial pour juger les responsables de la guerre civile (1989-2003) et le renforcement de la lutte contre la corruption.
Élu successeur de la présidente Ellen Johnson Sirleaf (2006-2018) sur un programme de résorption de la pauvreté et de lutte contre la corruption, l'ex-star du PSG et du Milan AC s'est dit conscient des difficultés rencontrées par la population.
Il a annoncé le 29 mai le changement de la direction de la CBL et le prochain lancement d'un programme d'aide du Fonds monétaire international (FMI), synonyme de sacrifices mais censé stabiliser l'économie.
Nicole Ricci Minyem