C’est le résultat d’une initiative conduite par le préfet du Wouri vendredi dernier 09 octobre 2020 au quartier Bonabéri. L’opération a permis aux forces de l’ordre d’interpeller les employés de cette unité, ils connaitront leurs sorts après enquêtes.
Selon notre source, l’unité de production de faux vins et whiskies se trouvait dans une maison insalubre et avait une dizaine d’employés. Les forces de l’ordre en compagnie des journalistes ont été surpris face à cette découverte. Dans cette maison, l’on nous apprend qu’il a été découvert des bouteilles vides de vin rouge entreposés qui étaient nettoyées pour ensuite contenir le liquide devant servir de vin.
Une petite unité d’embouteillage et d’étiquetage a été également découverte par les éléments du préfet du département du Wouri dans un autre angle de la maison insalubre. Se trouvait aussi dans cet angle, des vignettes de marquage de l’Etat destinées à lutter contre la contrebande, mais utilisés par ces producteurs de faux vins pour donner une apparence moins douteuse à leurs produits.
Dans la foulée, les forces de l’ordre ont interpellé les employés qui devront connaître leurs sorts après des enquêtes. Outre, l’unité de production de faux vins démantelée, une unité de production de yaourts a été découverte au quartier Bodjombo.
L’opération coup de poing menée à l’initiative du préfet du Wouri a également permis aux forces de maintien de l’ordre et de sécurité, de mettre la main sur d’importantes quantités de carburant frelaté à Bonabéri. L’autorité administrative a d’ailleurs promis l’approfondissement des enquêtes et l’intensification des actions similaires devront dans les prochains jours.
Innocent D H
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Parti uni pour la Rénovation sociale rappelle aux autorités, l’urgence de combattre l’insécurité, en mettant à la disposition des Forces de l’ordre, les moyens nécessaires.
Serge Espoir Matomba candidat à l’élection présidentielle de 2018 a réagi à la fausse alerte d’une bombe survenue le lundi 17 août au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Même si par le biais de la Crtv, il a été dit qu’il ne s’agissait pas d’une bombe artisanale mais plutôt d’un bipeur à l’insuline émettant des bruits comme un minuteur, pour le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), qu’on ait été en présence d’un engin explosif artisanal ou pas, les dégâts sont sans appel. Il est donc impératif que la vigilance soit de mise.
En remerciant le ciel de ce que les populations n’aient pas été mises en mal, Serge Espoir Matomba rappelle avoir déjà attiré l’attention des autorités, sur l’urgence de la mise en place des contrôles sécuritaires.
« Il y a quelques mois, j’attirais pourtant l’attention de ceux qui nous gouvernent sur l’urgence de redoubler de vigilance dans les contrôles sécuritaires après que trois (03) bombes artisanales ont explosé en plein Yaoundé. Cela n’est visiblement pas le cas. Le Gouvernement doit lutter contre l’insécurité. On n’attend pas de lui des discours, mais des actes. Il faut donner des moyens à nos forces de l’ordre, mais aussi les soutenir. La peur doit changer de camp et passer des honnêtes gens aux voyous », a-t-il écrit.
Dans ce combat qui doit être mené contre l‘insécurité, Serge Espoir Matomba pense que les populations doivent collaborer avec les Forces de maintien de l’Ordre. Cependant de son point de vue, il y a un besoin de revoir l’image des Forces de l’ordre pour qu’elles ré inspirent confiances aux populations qu’elles sont censées protéger.
« Nos forces de maintien de l’ordre doivent être suffisamment mobilisées et recyclées pour prendre conscience des enjeux et des défis du présent. Leur image doit être retravaillée afin qu’elles inspirent confiance et restent crédibles auprès de l’opinion et des populations… Le terrorisme n’est pas l’affaire des autres. Il nous guette à chaque occasion. La négligence d’aujourd’hui peut engendrer la psychose de demain. Nous devons refuser d’en arriver à ce point », a écrit le candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Liliane N.