Christopher Fomunyoh a apporté un démenti sur la nouvelle révélant qu’il a été arrêté à Accra au Ghana ayant en sa possession, la somme de 100 000 dollars US en cash.
C’est au quotidien Le Jour qu’il a accordé un entretien. De cette interview, on retient premièrement que Christopher Fomunyoh était bel et bien au Ghana en qu’observateur à la récente élection présidentielle de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
«Effectivement je suis revenu du Ghana dimanche après un séjour de deux semaines pendant cette période j’ai pu observer les scrutins présidentiels et législatifs de ce pays phare de l’Afrique de l'Ouest. Contrairement aux grandes missions habituelles, le NDI (National Democratic Institute Ndlr) n’a pas déployé d'observateurs pour éviter de mobiliser les gens en cette période de la pandémie du COVID 19. Ma présence s’expliquait donc par un appui technique aux observateurs nationaux de la société civile, dont certains sont des partenaires de longue date. Ce fut un grand succès dans l’ensemble et je reviens de là avec beaucoup d'enseignements sur comment d'autres pays africains peuvent s’inspirer du cas ghanéen», déclare Christopher Fomunyoh.
Le Directeur régional en charge de l’Afrique de l’ONG américaine National Democratic Institue affirme avoir eu vent de la nouvelle qui le disait interpellée à Accra. A ce propos, il affirme qu’il n’en est rien de tel. Et ce qui a été dit concernant de sa fameuse interpellation ne se rapproche pas de la vérité. Pour le reste, son travail en tant qu’observateur de l’élection présidentielle ghanéenne s’est bien passé.
«Jusqu'à l'heure actuelle, je n'ai pas entendu de critiques par rapport au travail des observateurs, car c’est plutôt la Commission Électorale qui est prise à partie par l'opposition. Avant de partir, et dans les rencontres suscitées avec les deux personnalités et leurs collaborateurs directs, nous avons évoqué des mesures éventuelles qui devraient être prises pour renforcer la démocratie et la bonne gouvernance et pour faciliter la collaboration, voire même la cohabitation entre les deux forces politiques, compte tenu de la nature hybride du système politique ghanéen qui est à la fois semi présidentiel et semi parlementaire. Je compte y retourner une fois le nouveau parlement installé. Je suis donc rentré sur Washington DC dimanche avec un sentiment de satisfaction et de fierté, et c’est par surprise que je tombe mardi matin sur cet élément de ‘fake’ news donc se plaisent certains, alors que cela ne se rapproche en rien de la vérité», déclare une fois de plus Christopher Fomunyoh.
Liliane N.
La presse ghanéenne révèle que Christopher Fomunyoh n’a pas été capable de donner des explications sur l’origine de ses 100 000 dollars US.
L’affaire concernant Christopher Fomunyoh le Directeur régional en charge de l’Afrique de l’ONG américaine National Democratic Institue (NDI) a été mise à la Une du journal ghanéen «Daily Post» édition parue en kiosque le mardi 15 décembre 2020. Notre compatriote selon ledit journal, a été interpellé par la police ghanéenne le lundi 14 décembre 2020 à l’aéroport international de Kotoka à Accra. Lors de son interpellation, il avait en sa possession la somme de 100 000 dollars US en cash.
Toujours selon «Daily Post», Christopher Fomunyoh n’a pas pu fournir des explications sur la provenance ou l’origine de la somme suscitée. Ce qui laisse libre cours à des supputations de toute sorte. L’interrogation la mieux partagée est celle de savoir ce que notre compatriote faisait avec la somme de 100 000 dollars US en cash. Cameroon info net qui a aussi traité ce sujet, rapporte que «des exégètes du pouvoir ghanéen dans les rangs du National Democratic Congress (NDC) du défunt président Jerry Rawlings, ont tôt fait de conclure qu’il s’agit de pots-de-vin à lui offerts par le président sortant, Nana Akufo-Addo, déclaré vainqueur de cette élection par la commission électorale».
Toutefois, on ne sait pas si Christopher Fomunyoh est toujours en détention à Accra ou s’il a été libéré.
Liliane N.
Le leader du National Democratic Institute for International Affairs a été remplacé à la présidence de la commission dédiée à la reconstruction.
Le porte-parole du Grand Dialogue National l’a annoncé mardi 1er octobre, lors d’un point de presse en mi-journée. « La commission chargée de plancher sur la reconstruction est présidée par Dr Chris Fomunyoh (…) En l’absence de l’intéressé et afin d’éviter tout retard ou blocage, les membres de cette commission ont élu Pr. Simon Munzu pour présider les travaux », a déclaré George Ewane à la presse.
Les raisons de son absence n’ont pas officiellement été données. Mais le porte-parole suppose que ce serait lié à ses connivences avec les groupes séparatistes anglophones. « Nous connaissons tous les prises de position ouvertes [de Chris Fomunyoh, ndlr] en faveur du blocage », a lancé le porte-parole du Grand Dialogue National.
Cependant, selon nos informations, le concerné est actuellement au Niger où il tient une conférence internationale. Il a d’ailleurs été reçu le 1er octobre par la plus haute personnalité de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Le Président Mahamadou Issoufou.
Fomunyoh, selon des informations de la présidence nigérienne, tient dès ce 02 octobre 2019 à Niamey, une Conférence internationale sur « le constitutionalisme et la consolidation de la démocratie en Afrique ». Une rencontre qui se tiendra en présence d’anciens Chefs d’Etat du continent.
Selon Eco Matin, dans les autres commissions du Grand Dialogue National, les observateurs déplorent la prépondérance de personnalités, qui n’ont pas toujours favorisé la résolution de la crise depuis le début. La commission intitulée « Bilinguisme, diversité culturelle et cohésion sociale », est présidée par Joshua Osih, député SDF qui n’est pas séparatiste, mais plutôt fédéraliste, est considéré comme un anglophone modéré. On y retrouve Pierre Moukoko Mbonjo, et Ama Tutu Muna, Peter Mafany Musonge, ou Bello Bouba Maigari, tous de hauts cadres du parti au pouvoir.
La commission chargée de favoriser le retour des réfugiés et des personnes déplacées, est présidée par le Cardinal Christian Tumi. Il a tenté plusieurs fois d’organiser une conférence générale des anglophones pour résoudre la crise. Il est secondé par Elvis Ngolle Ngolle, ancien ministre de la Faune et de la Flore. Ils travaillent avec quatre membres du gouvernement : Paul Atanga Nji, de l’Administration territoriale, Pauline Irène Nguene, des Affaires sociales, Grégoire Owona, du Travail et de la sécurité sociale et Manaouda Malachie, de la Santé publique.
Dans la commission de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants, Beti Assomo, ministre de la Défense, sert de courroie de transmission au Pr Saibou Moussa, qui sera assisté par des personnalités moins connues de la scène comme Ngalla Gerard, Samy Kumbo, Fung Ivo, etc. Avec environ 80% de membres, les autres commissions n’échappent pas à l’omniprésence des pontes du Régime en place.
Otric N.