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Est-ce un appel au secours en rapport avec les soupçons d’ingérence étrangère dans la crise que traverse l’Algérie? Rien n’est moins sûr. En visite à Moscou ce mardi 19 mars, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergei Lavrov, avoir apporté au Président Poutine une lettre d’Abdelaziz Boutéflika.

 

Hormis cette lettre dont le contenu demeure secret, de nombreux autres points ont été abordés lors de cette conférence de presse conjointe. la création d’un groupe de travail russo-algérien a été évoqué ainsi que la présidentielle en Algérie et les voies de la sortie de crise.

S’agissant de la création d’un groupe de travail russo-algérien, le ministre algérien des Affaires étrangères a annoncé que la Russie et l’Algérie créeront un groupe de travail au niveau des chefs de la diplomatie et leurs adjoints pour discuter de différents sujets, dont « des questions de coordination bilatérale, de coopération et de notre travail dans des forums et plateformes multilatéraux dans l’intérêt du renforcement de la paix et de la sécurité ».

Abordant le sujet de l’élection présidentielle, Ramtane Lamamra a déclaré que l’opposition pourra participer à la gouvernance du pays après la fin du forum national d’unification qui se produira « dans un avenir proche ».

« L'élection présidentielle, il faut le souligner, se déroulera dans de nouvelles conditions, car pour la première fois dans l'histoire du pays, tous ceux qui le souhaitent pourront y participer. Pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie moderne, une commission électorale indépendante suivra le processus et l'opposition algérienne aura l'occasion de participer activement aux travaux du gouvernement », a précisé Ramtane Lamamra.

« La nouvelle date de l'élection présidentielle sera déterminée par un forum national indépendant. Il convient également de noter que le Président en exercice Abdelaziz Bouteflika a décidé de ne pas participer à l'élection présidentielle. Il est prêt à transférer ses pouvoirs en toute transparence au Président qui sera élu à cette élection », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. 

Par rapport aux voies de la sortie de crise, M. Lamamra a insisté sur le fait que l'Algérie sera en mesure de surmonter seule la crise politique et d'en sortir encore plus forte.

« La Russie et l'Algérie prônent une non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Les deux pays croient en la priorité du dialogue dans la résolution pacifique et diplomatique de toutes les situations de conflit. Je tiens à vous assurer que ce qui se passe en Algérie est désormais une affaire familiale et nationale», a-t-il dit.

Abdelaziz Bouteflika avait précédemment déclaré qu'il entendait remettre ses pouvoirs à son successeur qui sera élu lors d'un scrutin organisé à l'issue d'une Conférence nationale qui se tiendra «dans un très proche avenir». Celui-ci devra réformer l'Algérie, modifier la Constitution et mettre fin à la crise actuelle.

Ciblé depuis près d'un mois par une vague de contestations inédite, l'actuel Président de l'Algérie a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n'a pas encore été fixée.

Vendredi, des Algériens sont à nouveau descendus dans les rues pour protester contre la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

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La nouvelle est tombée tel un  coup de tonnerre ce  lundi en début de soirée. Le président algérien renonce à sa volonté de briguer un 5e mandat présidentiel. Dans la foulée, il décide du report pour une date ultérieure de l'élection présidentielle algérienne.
 
 
Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé qu'il renonce à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle initialement prévue le 18 avril.
 
Le président Bouteflika avait regagné l’Algérie dimanche, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des «examens médicaux». Un séjour suisse qui était de plus en plus bousculé par les revendicataires et grévistes algériens. Une procédure venait d'ailleurs d'être engagée auprès des tribunaux suisses pour le mettre sous curatelle.
 
Dans un message à la nation publié par l’agence officielle APS, il précise lundi que la présidentielle aura lieu « dans le prolongement d’une conférence nationale» chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici fin 2019. Une déclaration qui fait craindre plusieurs observateurs de la scène politique algérienne. Ils se disent qu'il s'agit d'une stratégie pour modifier la constitution et permettre au patriarche Abdelaziz Bouteflika de se représenter ou de présenter un dauphin qui saura préserver les intérêts du clan.
 
En s’engageant dans ce texte «à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu », M. Bouteflika indique implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat le 28 avril 2019.
 
« Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République », déclare M. Bouteflika dans ce texte.
 
« Il n’y aura pas d’élection présidentielle le 18 avril prochain», poursuit le président algérien disant ainsi « satisfaire une demande pressante que vous (Algériens) avez été nombreux à m’adresser ».
 
La prochaine présidentielle «aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante [...] équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent» qui «devra s’efforcer de compléter son mandat avant la fin de l’année 2019», ajoute M. Bouteflika.
 
De nombreux klaxons commençaient à résonner lundi en début de soirée dans le centre d’Alger.
 
 
 
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Dans un communiqué lu à la télévision nationale algérienne dimanche 3 mars, le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé sa candidature à l'élection du 18 avril pour un cinquième mandat. Il s'est toutefois engagé, s'il est élu, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l'issue d'une présidentielle anticipée.

C’est une annonce qui, peut être n’a surpris personne mais a provoqué la révolte de  la population algérienne. En effet, dimanche 3 mars, dans une lettre lue à la télévision publique et adressée aux rédactions, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a fait lire son dossier de candidature à l'élection du 18 avril par son nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane . « Le candidat Abdelaziz Bouteflika m’a mandaté, conformément à (…) la loi électorale pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle », a déclaré M. Zaalane devant la presse au Conseil constitutionnel, avant de donner lecture d’une lettre de Bouteflika, dont des extraits avaient été lus auparavant par la présentatrice du journal de la télévision nationale.

« Si le peuple algérien me renouvelle sa confiance" le 18 avril, "je prends solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien" l’engagement d’organiser "une élection présidentielle anticipée" dont la date sera arrêtée par une "conférence nationale" mise en place après le scrutin. "Je m’engage à ne pas être candidat à cette élection qui assurera ma succession dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence »

Abdelaziz Bouteflika précise dans cette lettre avoir écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui l'ont interpellé sur l'avenir de leur patrieSelon le dirigeant algérien, ces jeunes ont exprimé une inquiétude compréhensible face aux incertitudes qui les animent.

Malgré cette annonce du président Abdelaziz Bouteflika, des centaines de personnes ont manifesté en Algérie dans la nuit de dimanche à lundi afin de protester contre la candidature du dirigeant algérien. Des marches nocturnes ont été organisées à Alger, dans différentes villes du pays et sur les campus des universités.

Cette journée de dimanche a surtout été marquée par la défection d'Ali Benflis, présenté comme le traditionnel challenger du chef de l'État. « Le peuple a pris la parole, et je l'ai entendu. L'élection présidentielle, dans les circonstances actuelles, n'a ni sens ni raison d'être », a déclaré Ali Benflis.

« Ils ont compris qu'il était risqué de se lancer dans cette aventure tant l'élection est délégitimée », commente pour Le Figaro Soufiane Djilali, coordinateur du mouvement d'opposition Mouwatana, qui appelle au boycott du scrutin. «La mobilisation est un référendum à ciel ouvert au cours duquel les Algériens ont décidé qu'il n'y aurait pas de cinquième mandat. Il est temps de passer à une solution plus sage, qui respecte la souveraineté du peuple.» Un appel à une grève générale a été lancé pour lundi. «Un million et demi», de personnes sont également invités par un nouvel appel anonyme à manifester vendredi 8 mars dans tout le pays.

Au total, huit candidatures ont été reçues par le Conseil constitutionnel, dont celle du président sortant Abdelaziz Bouteflika. 

                                                                         

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Sunday, 05 June 2022 11:01