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Dans son dernier rapport intitulé « L’éducation en péril en Afrique de l’Ouest et Centrale », l’Unicef révèle que les  fermetures d’écoles dans ces deux  régions africaines ont triplé depuis 2017 en raison de la violence et  l’insécurité.

 

Selon le rapport annuel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations  Unies sur le sort des enfants en temps de conflit armé,  plus du quart des 742 attaques vérifiées contre des écoles dans le monde en 2018 sont survenues dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Ces données alarmantes ont été renchéries  dans le dernier rapport  du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), réalisé avec Sos enfants, intitulé «L’éducation en péril en Afrique de l’Ouest et Centrale », publié ce 23 août 2019. Le sort des enfants en âge scolaire est plus qu’inquiétant dans ces deux régions africaines.  

Le rapport relève que plus de 1,9 million d’enfants ont été chassés de leur école en Afrique de l’Ouest et Centrale en raison d’une flambée d’attaques et de menaces de violence contre l’éducation dans toute la région. Selon cette agence des Nations Unies, le nombre d’écoles forcées de fermer en raison de l’insécurité accrue dans les zones touchées par les conflits dans cette partie du continent, a triplé entre la fin de 2017 et juin 2019. En juin 2019, 9 272 écoles étaient fermées dans huit pays de la région, situation affectant plus de 1,91 million d’enfants et près de 44 000 enseignants.

Au Cameroun, l’insécurité qui se répand dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a forcé plus de 4 400 écoles à fermer. En effet, Près de la moitié des écoles fermées au niveau régional en raison des attaques, des menaces d’attaque et de la violence accrue sont situées dans ces deux régions du Cameroun en proie à la crise sociopolitique dite anglophone. Soit environ 4 437 écoles fermées en juin 2019 et 609 000 enfants privés de la scolarisation. Pour les mêmes raisons, plus de 2 000 écoles sont fermées au Burkina Faso, et plus de 900 le sont au Mali. Le nombre élevé d’écoles fermées par suite de la violence dans les quatre pays en crise du bassin du lac Tchad ( Cameroun, Niger, Nigéria et Tchad) s’est approximativement maintenu au même niveau, passant de 981 à 1 054, entre la fin de 2017 et juin 2019. À l’échelle mondiale, 10 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale accueillent environ un enfant sur quatre ayant besoin d’une aide humanitaire –y compris pour l’éducation et les autres services essentiels à l’apprentissage.

Face à la recrudescence des attaques, l’Unicef et ses partenaires appellent les gouvernements, les forces armées, les autres parties aux conflits et la communauté internationale à prendre des mesures concertées pour mettre fin aux attaques et aux menaces contre les écoles, les élèves, les enseignants et les autres membres du personnel scolaire en Afrique de l’Ouest et Centrale et à appuyer un apprentissage de qualité pour chaque enfant.

 

Marie MGUE 

Elles sont nombreuses, ces dames qui dans leur ménage, vivent un enfer plus ou moins indescriptible. Elles sont devenues des putching ball de leurs conjoints  et n’osent pas dénoncer leurs bourreaux à cause des représailles et préjugés. 

 

On se pose bien la question de savoir ce que les femmes violentées peuvent subir de plus. Alors que les séquelles de leur calvaire sont visibles sur leur corps. Certaines, malgré leur jeune âge, marchent en courbant l’échine, traînant derrière elles, ce fardeau, refusant de croire qu’elles en sont victimes.

C’est le cas de Eva. Depuis deux semaines, son histoire touche et interpelle. Elle a été reçue sur le plateau de « Regard Social », chez nos confrères d’Equinoxe Télévision. Âgée de 34 ans, elle a passé 11 ans de sa vie auprès d’un homme qui l’a, plus d’une fois envoyée à l’hôpital. Son visage, depuis le coma dans lequel l’a plongé l’un de ces passages à tabac a laissé des traces sur son visage. « Je ne me sens plus femme, je ne suis pas certaine de me remettre dans une relation avec un homme », dit–elle.

D’autres traces de son traumatisme sont visibles et c’est logique, depuis cinq mois, son bourreau qui a refait sa vie avec une autre, lui a arraché leurs enfants, qui ont respectivement six, quatre et deux ans. Elle ne peut pas les voir, leur parler au téléphone, elle se console avec les jouets et les vêtements de ses bouts de chou qu’elle dispose sur sa couchette, ce qui ne l’apaise pas vraiment.

A la question de savoir pourquoi a-t-elle supporté ce calvaire pendant toutes ces années, elle répond : « Je l’aimais, je pensais qu’il allait changer et, il me l’a toujours promis. Même lorsque nous avons déménagé pour aller à Nkongsamba, il m’a promis que tout cela est du passé… Et j’ai accepté de le suivre, en laissant mon travail… ».

Eva n’est pas un cas isolé. Il y a un peu plus d’un mois, une dame a été sauvagement assassiné par son conjoint à Ngaoundéré, dans le domicile de la sœur aînée. Assassinée par une arme à feu.  

 

Violences faites aux Femmes : Un fléau planétaire

Elise Pierrette Mpoung Meno, Co-fondatrice de l'Association de lutte des violences faites aux femmes, affirme que sur 37.719 filles et femmes camerounaises, 5,2% subissent les violences de tout ordre au quotidien.

Elle assure qu’elles sont « un bon nombre, les associations qui œuvrent en permanence, afin d’accompagner psychologiquement, émotionnellement, financièrement et même juridiquement, ces innombrables victimes ».

Selon l’ong Care France, 65% de femmes subissent chaque jour, des Violences domestiques, des agressions sexuelles, des viols, des mutilations génitales, quelques exemples qui ne reposent que sur une question de genre. 

 

Un problème à prendre à bras le corps

Les violences faites aux femmes sont essentiellement évoquées lorsqu’on commémore la Journée Internationale de la Femme ou lors de la célébration de la Journée Internationale pour l'élimination de la Violence contre les Femmes. Et pourtant, elles sont nombreuses, celles qui sous les toits, subissent des atrocités et n’osent en parler, à cause de la société. Elles ont peur du regard des autres et parfois se sentent coupables de vivre cela, trouvant toujours des excuses à leurs bourreaux ou trouvent des liens avec des erreurs qu'elles auraient commises et dont le châtiment leur retombe dessus. Quelques unes ont besoin d’un catalyseur pour solliciter de l’aide. Avoir du soutien dans cette situation devient encore plus compliqué lorsqu'il s'agit de relations qui n'ont pas eu l'approbation de parents et/ou de proches. 

Et, ces propos de Eva le prouvent suffisamment : « Si je suis venue ici, c’est pour que vous m’aidiez à reprendre mes enfants. Il m’a quitté, il vit avec une autre et ça ne me dit rien, c’est parce que je veux reprendre mes enfants que je suis venue ici… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

La célèbre Présidente Directrice générale du groupe Franco a mené cette opération par le biais de sa « Fondation Puene pour la liberté ».

 

Depuis le lundi 19 août 2019, neuf détenus de la prison centrale de Bafang ont recouvert la liberté. Leur remise en liberté, ils la doivent à Françoise Puene allias «Mami Nyanga». Il se trouve qu’en passant par la Fondation éponyme, la Pdg du groupe Franco a conduit une opération ayant abouti à la libération des neuf détenus qui sont Raphaël Akina, André Chanjoko, Gaëtan Eric Wassom, Darsal Oblain Youmbi, Jordan Ngand-jieu, Ngankam Foyet Christian, Rosalie Kongueu, Franck Siewe Dieubone et Prosper Tongang.   

Pour mieux comprendre ce qui a été fait, il faut indiquer que les personnes suscitées, avaient déjà purgé leur peine. Cependant, ils n’avaient pas les moyens financiers pour payer des frais exigibles les permettant de rejoindre leurs différentes familles, après des années de détention à la prison centrale de Bafang. Ladite prison est située dans le département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest du Cameroun. Françoise Puene est donc intervenue à ce niveau.

Pour elle, son action vise non seulement à œuvrer pour l’humanisation du milieu carcéral, mais aussi, à contribuer au décongestionnement des prisons du Cameroun. Il s’agit là aussi des objectifs fixés par la «Fondation Puene pour la liberté». En revenant sur l’humanisation des prisons, la femme d’affaires indique que cela va se faire par la formation des prisonniers aux petits métiers.

En venant assister à la libération des neuf prisonniers, Françoise Puene a également pensé aux autres détenus. Elle a apporté des téléviseurs, du matériel de couchages et de toilettes, du riz, du sel et des exemplaires du code de procédure pénale à ceux qui continuent de purger leur peine dans ce pénitencier. «Mami Nyanga» a affirmé être déterminée à continuer dans l’encadrement, le soutien et la libération des détenus en supportant certains frais y afférents.

 

Liliane N.

 

DJ Arafat s’est assuré du bien être de ses enfants même après sa mort. Afin que sa descendance ne manque jamais de rien, il est devenu l’un des actionnaires de la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM). Un exemple que l'on est bien loin de rencontrer au Cameroun, au regard des récents événements de l'actualité dans la sphère musicale. 

 

Parmi les clauses signées par l’artiste ivoirien décédé il y a quelques jours, il est stipulé que ses comptes resteront bloqués jusqu’au moment où ses enfants, ses seuls ayant droit, pourront en jouir. Chaque trimestre, c’est uniquement à eux que seront équitablement versés les droits d’auteur – compositeur des œuvres de leur papa et l’argent sera déposé dans leur compte respectif. Le mariage coutumier n’étant pas reconnu en France, sa fiancée n’hérite de rien, encore moins la mère de l’artiste.  

DJ Arafat a su capitaliser son potentiel, sa place au devant de la scène, ses contrats, son génie, bref, tout ce qu’il a pu acquérir grâce à ses œuvres musicales, afin de ne pas se retrouver dans une situation précaire qui allait, s’il avait vécu, fait de lui un « mendiant », incapable de s’assumer, encore moins de se prendre en charge en cas de maladie et d’essuyer les quolibets de ceux qui hier, le considéraient comme un dieu.

 

Les artistes camerounais peuvent t-ils léguer un héritage à leurs enfants ?

Certains ont été mis au devant de la scène depuis quelques mois. Leur intimité a été dévoilée sur la place publique, dans des situations qui ne les honorent pas, mettant à mal, leur dignité.  

Lire aussi : Solidarité camerounaise : Le ministère de la Culture vole au secours de Nguea Laroute et Marthe Zambo 

Certes, la question des Droits d’auteur est une crise permanente au Cameroun, on assiste tout le temps à une véritable bataille de chiffonniers, entre les « membres de la grande famille musicale », pour ne prendre que ce cas.

Et pourtant, ils sont nombreux, qui réussissent tant bien que mal à se faire invité dans des tournées en Europe et un peu partout dans le monde. Et, lorsqu’ils doivent se déplacer, ceux qui les sollicitent sont tenus de tout prendre en charge, sans parler des cachets et autres argent qu’ils reçoivent durant leur prestation.

Malheureusement, ils sont nombreux, ces artistes musiciens camerounais qui racontent avec fierté, leurs tournées en Europe, aux Etats – Unis, en Afrique, ils sont fiers de montrer les photos prises avec les grandes personnalités de part le monde mais, combien sont – ils qui pensent au lendemain ?

Il est tout à fait logique de pointer un doigt accusateur à l’endroit du ministère des Arts et de la Culture (Minac), de ces promoteurs qui s’enrichissent sans aucun état d’âme sur le dos des artistes, sur ces consommateurs qui préfèrent télécharger les sons, au lieu d’acheter les CD et autres. Toutefois, ces raisons doivent t –elles justifier cette « mendicité » ?

Les footballeurs, les Hommes politiques, les mécènes sont–ils obligés d’être l’ « Assurance » de ceux qui un jour, ont prononcé leur nom dans une chanson ?

Et pourtant, il y en a qui ont su se préserver et, qui depuis des années se prennent en charge, sans jamais tendre la main à qui que ce soit et dont les œuvres musicales sont un véritable nectar.

Peut être que pendant qu’ils sont sous les feux de la rampe, les artistes musiciens camerounais doivent–ils penser à leurs vieux jours, aux aléas de la vie, car, s’ils sont incapables de se prendre en charge, comment peuvent–ils penser léguer un quelconque héritage à leur descendance, en dehors de leur patronyme ?   

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Mardi 20 août 2019, les étudiants de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua ont manifesté devant les services du gouverneur. L’origine de leur colère, la non disponibilité de leurs relevés de notes et leurs attestations à quelques jours seulement de leur sortie officielle.

 

« Nous ne savons pas pour quelle raison l’administration de l’école retient nos relevés de notes et attestations alors que notre sortie est prévue le 24 août prochain », a déclaré à notre confrère, un des grévistes joint au téléphone.

Selon les faits rapportés, des étudiants des départements des Sciences sociales pour le développement et des Beaux-arts de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSPM) de Maroua ont observé un mouvement d’humeur le mardi 20 août 2019, devant les services du gouverneur dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord.

L’origine de leur colère émane de la non disponibilité de leurs relevés de notes et leurs attestations à quelques jours seulement de leur sortie officielle. Suite à cette manifestation, Le gouverneur de l'Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari a invité les étudiants au calme, les rassurant qu’une solution allait être trouvée dans les brefs délais.

Un conseil que les grévistes ont suivi, tout en promettant de se faire à nouveau entendre si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ainsi, la prochaine manifestation est prévue ce vendredi si leurs relevés de notes et leurs attestations ne leurs sont pas remis au plus tard aujourd’hui. « Nous allons à nouveau manifester vendredi si une solution n’est pas trouvée avant », a confié un autre étudiant.

Fonctionnel depuis le mois de janvier 2010, l’Institut Supérieur du Sahel devenu l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Maroua, selon le décret présidentiel numéro 2017/350 du 06 juillet 2017, est le second établissement de l’Université de Maroua. Il forme des ingénieurs dans 10 filières aptes à valoriser les savoir-faire, les ressources naturelles et culturelles sahéliennes pour l’auto-emploi et le développement endogène.  

Il s’inscrit ainsi dans la politique de l’émergence socio professionnelle par la formation des ingénieurs opérationnels, prêts à relever le défi de la création d’emplois et de la relance économique.  

 

Danielle Ngono Efondo

 

C’est le contenu d’une communication du Vice Président du Parti Républicain, Morgan Palmer. Faisant suite aux coupures intempestives d’énergie électrique dans la ville de Yaoundé, le parti qui se veut proche des populations est monté au créneau pour rappeler à l’ordre le ministre de l’eau et de l’énergie, Gaston Eloundou Essomba.

 

Depuis le 07 Août dernier, Yaoundé broie du noir. Et pour cause, un incendie a embrasé les transformateurs de la société de distribution de l’énergie électrique au quartier Melen. Jeudi de la semaine dernière, le ministre de la communication et le ministre de l’eau et de l’énergie ont promis aux camerounais de remettre cet énergie dans la ville au bout de 07 jours.

« Depuis plusieurs semaines, nous avons observé la reprise du rationnement électrique à Yaoundé. Cette situation (que des voix officielles lient à une panne de transformateur au quartier Melen), plonge de nombreux quartiers dans le noir et ceci parfois plusieurs journées d’affilées. 
Bien que les accidents soient du domaine du naturel, nous ne pouvons nous empêcher de questionner la vision stratégique de la majorité actuelle. Comment a-t-elle pu placer le destin de toute une ville entre les mains d’une seule installation technique, sans un système alternatif pouvant pallier aux facteurs contra-cycliques ? Après l’obscurité épaisse qui entoure leur avenir avec le gouvernement actuel, les camerounais sont à nouveau plongés dans le noir. »

De plus, le Parti Républicain s’interroge sur les mensonges autour des grandes annonces de productivité des barrages hydro électriques de Memve’ele.

« Le Parti RÉPUBLICAIN se montre par ailleurs, extrêmement préoccupé par le flou informatif qui entoure le bilan du projet Memve'ele.
Censé apporter 211MW d’énergie supplémentaire au Cameroun, seul 80 MW d’énergie électrique sont produit par ce barrage à ce jour, (et apparemment c’est pour toujours). Le contribuable camerounais qui a payé 426 milliards pour 211MW, n’est-il pas en droit de savoir les raisons de cette tromperie sur la marchandise? »

Face à cette situation et dans l’objectif de défendre les intérêts du peuple camerounais, le Parti Républicain menace de traduire les responsables de ce projet devant les tribunaux du Cameroun.

« Le Parti RÉPUBLICAIN demande au Ministre de L’Energie un bilan détaillée du projet Memve'ele, en se réservant le droit d’ester en justice, pour dénoncer ce qui s’apparente déjà à une énième forfaiture ou à de l’incompétence de la majorité actuelle. Depuis Kondengui, son lieu d’embastillement arbitraire, le Président Fondateur du Parti Républicain, Georges Gilbert BAONGLA et moi même n’avons cesse de solliciter les égrégores ancestraux, afin qu’ils aident à la libération du peuple camerounais otage de ses dirigeants actuels.
Heureusement qu’un autre chemin est possible, avec le Parti RÉPUBLICAIN. »

 

Stéphane NZESSEU

 

Une réunion a rassemblé autour de la table, ce jeudi 22 août 2019, au ministère du commerce, les différents acteurs de la filière « RIZ » au Cameroun. Une rencontre qui, selon Bernard Njonga, n’a en  rien permis d’avancer dans la problématique de la production en quantité et en qualité du riz pour les camerounais.

 

Pour le Président de l’ACDIC, au ministère du commerce « on veut noyer le poisson ». Le riz est devenu depuis plusieurs années une denrée alimentaire incontournable pour les foyers camerounais. Les chiffres disponibles parlent de plus de 800 000 tonnes de riz importés chaque année. A raison de plus de 150 milliards de FCFA par an. Une denrée dont les records de consommation sont enregistrés dans les principales villes de Yaoundé et Douala.


Pour Bernard Njonga cette réunion devait permettre de répondre à trois questions importantes. Mais ça n’a pas été le cas :
« 1. Devons-nous continuer d’importer toujours et toujours plus de riz d‘années en années pour nous nourrir ?
2. Est-ce que la Semry avec ses équipements, son personnel, ses frais et son mode de fonctionnement actuels, est la meilleure solution pour résoudre le problème de production du riz au Cameroun ?
3. Est-ce que les producteurs, en l’état actuel et le mode d’accompagnement dont ils bénéficient ou pas, sont à même de répondre aux besoins de consommation du riz au Cameroun ? »

Au chapitre des résolutions de cette réunion d’hier au ministère du commerce, le directeur de la Semry est revenu sur les annonces qu’il avait faites à l’époque de la dénonciation de Bernard Njonga. Pour lui, ce fut « une autre manifestation d’irresponsabilité des responsables qui abordent le sujet avec une légèreté déconcertante. » Il renchérit en disant : « Tenez les résolutions étonnantes de cette importante réunion de ce jour au Mincommerce :

  1. IL N’Y A PAS 160 000 TONNES DE RIZ EN SOUFFRANCE MAIS PLUTÔT 74 TONNES DE RIZ BLANCHI ET 7 622 TONNES ET PADDY. (Ridicule ! Pour la Semry qui le dit sans aucune honte. Tant de moyens engloutis dans la Semry pour si peu. Où vont donc les milliards qui sont injectés dans le fonctionnement de la Semry ? A cette allure, la production d’une tonne de riz par la Semry devrait avoisiner les 5 millions FCFA. Scandaleux. La SEMRY dit attendre pour la campagne prochaine une production de près de 70 000 tonnes de riz blanc sur les 540 000 tonnes nécessaires pour satisfaire la demande actuelle. Incroyable !)
  2. SOACAM DEVRAIT S’ENTENDRE AVEC LA SEMRY POUR LE DÉSTOCKAGE DU RIZ PADDY QUERELLÉ. (Qui est SOACAM ? Depuis quand on confie un problème d’une telle gravité à un opérateur économique ? Quel type de relation existe-t-il entre le Mincommerce et cet importateur sans vergogne que nous observons depuis la crise de 2008 ?)
  3. LES MESURES POUR LA PRODUCTION ET LA COMMERCIALISATION DU RIZ CAMEROUNAIS SERONT ABORDÉES PLUS TARD. (Merci !) »

Manifestement, le secteur de la production du riz  est un secteur porteur au Cameroun. Seulement, les responsables de ce secteur ne semblent pas se diriger vers une résolution définitive du problème.

 

Stéphane NZESSEU

 

Originaire de Zelevet à Mayo Moskota, dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, Wala Matari, est mariée à Kalazavi Wandala et a six enfants. Ancienne otage de Boko Haram, elle est une survivante en voie de reconstruction. Elle a raconté à ONU Info, ses pires moments avec les extrémistes violents.

 

La pire expérience de sa vie

« C'était un mercredi soir de septembre 2014, j'ai entendu des coups de feu et vu des gens courir. Mon mari et moi avons réalisé que c’était Boko Haram. Mon mari s'est échappé et j'ai rapidement habillé mes quatre garçons en filles, car leur objectif était de tuer ou d’enlever tous les hommes. Quand ils sont arrivés et se sont rendu compte que j’ai déguisé mes garçons en filles, ils m'ont battu tellement fort que j'ai fait une fausse couche à quatre mois de grossesse. Ils nous ont emmenés dans un village avec mes six enfants, où j'ai vécu les moments les plus terribles de ma vie. Nous avons prétendu être musulmans et avons commencé à prier Allah. Devant nous, ils ont décapité ceux qui résistaient et qui tentaient de s'échapper. Toujours devant moi, ils ont décapité mon frère aîné et ses sept fils, sous les yeux de son épouse, qui, traumatisée, est décédée quelques mois plus tard. Nous avons vécu en plein air, exposés au soleil et à la pluie pendant deux ans. Nous avons moulu du maïs sur des pierres que nous avons ensuite cuisinées. »

« Une nuit fatidique, des soldats camerounais ont attaqué notre zone. J'ai rapidement rassemblé mes enfants et, avec l'aide des soldats, nous nous sommes enfuis à Muskuta, dans le comté de Musogo, où j'ai appris par la suite que mon mari vivait, en tant que déplacé. Nous avons ensuite été amenés ici, où d'anciens otages et des déplacés sont installés », avait raconté Wala Matari après sa libération.

« Si je rencontre un combattant de Boko Haram et que j'ai de la force et un couteau dans la main, je lui trancherai la gorge et le sang coulera ! Parce que cela me rend malade chaque fois que je me souviens de la souffrance que j'ai subie », a-t-elle exprimé à ONU Info.

 

Sur la voie de la reconstruction

En pleine reconstruction de sa vie dans l'extrême nord du Cameroun, Wala se rend chaque dimanche accompagné de ses enfants à l’église pour noyer son chagrin. « Je vais à l'église pour noyer mon chagrin, pour oublier les mauvais souvenirs. Nous dormons mieux après avoir entendu la parole de Dieu. Après l'église, je suis heureuse d'être en vie », a-t-elle déclaré à ONU Info.

Wala Matari a reçu un soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), notamment des cours d'alphabétisation et une formation en élevage. Elle a également participé à un programme « argent contre travail » qui lui a permis de financer une petite entreprise, en plein essor, qui brasse actuellement du bili-bili, une bière locale à base de graines de sorgho rouge. Elle est en train de reconstruire sa vie et gagne de l'argent pour subvenir aux besoins de sa famille. « Je fabrique de la bière de mil pour pouvoir nourrir et habiller mes enfants, acheter du savon et prendre soin de mon mari qui souffre de maladie mentale. Avant, mes enfants et moi vivions dans une pauvreté extrême. Avec ma bière de mil, je me bats pour ma famille », a-t-elle déclaré.

Notons que, comme Wala Matari, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et des milliers d’autres ont été tuées dans la région au cours des dix dernières années, à la suite d'une insurrection qui se poursuit encore aujourd'hui.

 

Danielle Ngono Efondo

 

C’est à l’issue d’une rencontre tenue mercredi 21 août, à son cabinet au plateau, avec les familles biologiques de l’artiste et le comité d’organisation, que le Ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Bandaman, a annoncé que les obsèques d’Arafat DJ seront prises en charge par le président de la République Alassane Ouattara.

 

« Le Chef de l’État a décidé de prendre en charge les obsèques de DJ Arafat en raison de sa contribution au rayonnement culturelle de la Côte d’Ivoire », a annoncé le Ministre ivoirien de la culture et de la francophonie mercredi 21 août 2019.

Il a par la suite confirmé que les obsèques de Dj Arafat se tiendront le 30 Août pour la veillée artistique à partir de 16h jusqu’à l’aube au stade Félix Houphouët-Boigny et la levée de corps aura lieu à Ivosep, suivie de l’inhumation au cimetière de Williamville dans la commune d’Adjamé, à quelque 5 km du stade Félix Houphouët-Boigny, le samedi 31 août.

Aussi, a-t-il proposé au comité un projet de création d’un musée qui va abriter les œuvres de DJ Arafat à l’instar de celui de Johnny Halliday à Paris. «Il faut marquer l’histoire. Nous voulons qu’un musée soit construit pour perpétuer l’œuvre de DJ Arafat et que ce musée soit un sanctuaire. Ce musée devrait produire des revenus de façon pérenne pour soutenir la famille du défunt » a-t-il justifié.

Les préparatifs des obsèques de Ange Didier Huon, alias DJ Arafat vont donc bon train. Le stade Félix Houphouët Boigny, actuellement en travaux, ouvrira ses portes pour une veillée spectaculaire vendredi prochain. Des écrans géants seront installés à l'extérieur car les organisateurs attendent une foule qui dépassera de loin les quelque 35 000 places du stade.

« On attend près de 100 000 personnes, parce que le monde entier veut venir dire au revoir à la légende DJ Arafat. Il faut qu’il soit accompagné dignement. Il y aura des concerts, il y a des artistes qui viennent de tout le pays pour lui rendre un dernier hommage. » A déclaré au micro de RFI, Yves Rolland Jay Jay, l'ancien chargé de communication de la star. Plusieurs artistes africains sont attendus. Parmi eux, les stars congolaises Koffi Olomide et Fally Ipupa, ou encore le Nigérian Davido. Une organisation saluée par l'entourage de l'artiste. « Il aura tout ce que l’artiste a le droit d’avoir pour ses obsèques. Et il le mérite, vraiment. Il a conquis tout le monde, il mérite ça », estime Abib Marwane, l'un des managers de DJ Arafat.

Pour rappel, DJ Arafat, légende du coupé-décalé, est mort à 33 ans, le lundi 12 août, des suites d’un accident de la circulation survenu la nuit du dimanche 11 août.

Repose en paix l’artiste !!!

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les moyens d'accroître la coopération économique entre les Etats-Unis et le Cameroun au menu d’une audience au ministère de l’Economie.

 

L'ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a rencontré le ministre de l'Economie, de la Planification et du Développement régional, Alamine Ousmane Mey, pour faire le point sur les liens entre les deux pays et sur le soutien américain à au Cameroun. Les deux officiels ont tenu une séance de travail à huis clos à Yaoundé, le mercredi 21 août 2019.

Le diplomate américain a ensuite déclaré aux journalistes que sa rencontre avec le ministre Alamine avait été l'occasion pour lui de rattraper son retard et de discuter d'un certain nombre de questions sur lesquelles les deux pays se réjouissent de travailler afin d'approfondir leurs liens. Plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière réunion officielle des deux fonctionnaires.

"Nous avons discuté de diverses opportunités pour le Cameroun de profiter des facilités du gouvernement américain telles que l'Export-Import Bank of the United States et la nouvelle US International Development Finance Corporation qui vient d'être créée sous le BUILD Act. Nous avons également examiné d'autres possibilités d'aider au développement du Cameroun", a dit M. Barlerin.

L'ambassadeur n'a pas donné plus de détails, mais a déclaré que les projets qu'ils étudient couvriront divers secteurs et que les grandes entreprises ainsi que les petites et moyennes entreprises seront impliquées.

Il convient de noter que la Société américaine de financement du développement international est une agence du gouvernement fédéral américain chargée de fournir de l'aide étrangère par le biais du financement de projets de développement privés. Créé l'an dernier par la loi BUILD (Better Utilization of Investments Leading to Development) Act et adopté par le président Donald Trump, cet organisme devrait être pleinement opérationnel avant la fin de l'année.

En effet, en 2019, les États-Unis mettront en œuvre un nouveau moyen d’attirer davantage d’investissements américains provenant du secteur privé dans les pays en développement. Le gouvernement Trump appelle cette méthode « une nouvelle ère dans le financement du développement par les États-Unis ».

À l’origine de cette action : un nouvel organisme qui s’appelle l’U.S. International Development Finance Corporation (DFC). Il aura accès à 60 milliards de dollars en capital financier pour aider les entreprises américaines à investir sur les marchés émergents du monde entier sans faire tomber les pays dans le piège de l’endettement à long terme.

Ce montant représente près du double de la capacité de prêt de l’organisme qu’il remplacera. Les prêts sont accordés à des investisseurs privés et non pas à des gouvernements.

L'Export-Import Bank of the United States est en partie l'agence officielle de crédit à l'exportation du gouvernement fédéral américain.

 

Otric N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01