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La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Dans celle-ci, on peut vivre en direct, le meurtre barbare et l’enterrement d’une femme dont l’oraison funèbre porte sur des accusations de traîtrise dont elle se serait rendue coupable, selon ses assassins.

 

Un acte d’une cruauté insoutenable Paul Atanga Nji attribue aux terroristes, comme le stipule un communiqué rédigé par ses soins, quelques heures après le drame : « Les terroristes ont torturé une dame, lui ont tiré une balle dans la tête et l’ont enterré vivante … ».

Et pourtant, quelques auparavant, le Président de la République, dans une posture humble lors de son adresse à la Nation,  avait invité ses compatriotes des régions du Nord et du Sud Ouest, engagés sur le chemin de la destruction, qui assassinent, sèment la terreur à revenir à de meilleurs sentiments, en prenant part aux assises dont les préalables sont posés depuis quelques jours, à travers les audiences que le Premier ministre accorde aux différents acteurs de la scène socio politique camerounaise .

Un point sur lequel le ministre de l’Administration Territoriale s’est appesanti : « Cet acte barbare intervient au moment où le Chef de l’Etat a convoqué un Grand dialogue national approuvé et salué par l’immense majorité des Camerounais… ».

 

Des mesures drastiques envisagées par le membre du gouvernement à travers des instructions fermes aux autorités administratives de cette localité

« Au regard de la gravité de cet acte odieux, perpétrés par des terroristes sans foi ni loi, je vous prescris d’engager immédiatement toutes les mesures visant à retrouver ce groupe de terroristes barbares, de les interpeller et de les mettre à la disposition de la justice… Je vous instruis, en liaison avec les chefs militaires de votre Région, à déployer un effectif conséquent des éléments des forces de défense et de sécurité dans cette localité  que les terroristes veulent transformer en sanctuaire… ».

 

Offrir une sépulture digne à la victime

« Je vous demande de retrouver dans les plus brefs délais, le lieu où cette dame a été enterrée par ces terroristes, de l’exhumer afin de lui réserver des obsèques et une sépulture dignes… ».

 

L’engagement des populations pour un retour à la paix, à laquelle aspire la quasi majorité des camerounais reste d’actualité

« Dans la même veine, vous inviterez les populations de votre circonscription administrative de continuer à apporter leur collaboration honnête et sincère aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité en vue de dénoncer et de traquer les terroristes dans leur dernier retranchement… ».

A la fin de cette lettre dont l’urgence a été signalée aux destinataires, le ministre de l’Administration Territorial n’a pas manqué de saluer l’action des comités de vigilance « qui, en relation avec les chefs traditionnels travaillent à assurer la sécurité et la propreté autour des établissements scolaires. Leur exemple devra se généraliser dans les villages et quartiers. L’objectif étant de mettre hors d’état de nuire, ces bandits qui désespérément, cherchent à perturber la quiétude des populations… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

C'est ce qui ressort d'un point de presse donné ce mercredi à Yaoundé par le Directeur général d'Elections Cameroon (Elecam). Erik Essousse a livré les informations concernant les inscriptions sur listes électorales pour l'année 2019 qui ont pris fin le 31 août dernier.

 

Débutées le 02 janvier 2019, les inscriptions sur les listes électorales ont pris fin le 31 août à minuit sur l'ensemble du territoire national. Quelques jours après, il est donc de bon ton pour le Directeur général d'Elections Cameroon de fixer l'opinion publique sur l'état des inscriptions, d'où la tenue de ce point de presse qui a eu lieu ce mercredi yaoundé. De cette communication, il ressort un total de 7.116.314 inscrits avant toilettage des listes électorales. De manière plus analytique, "Au 31 août 2019, l'on a obtenu 433.873 nouveaux inscrits parmi lesquels 52,65% des hommes soit 270.593 et 40,35% de femmes soit 163.280. 300.375 jeunes soit 62,23%", a déclaré Erik Essousse. A comparer avec l'année 2018, il faut préciser que l'on apprend une progression de 50.000 inscrits sur les listes électorales en 2019. 

 

Les Commissions de distribution des cartes électorales

Les commissions de distribution des cartes électorales quant à elles étaient à pied d'oeuvre pour la distribution des cartes électorales dans les démembrements territoriaux Elecam. "Arrivé aux termes de cette importante opération, le service compétent s'attelle au toilettage des listes électorales pour extirper les doubles inscriptions volontaires ou involontaires, les personnes décédées, celles condamnées ayant perdu leur qualité d'électeur", a fait savoir le Directeur général d'Elecam. 

Il faut indiquer que, de ce point de presse, il est annoncé l'affichage des listes électorales provisoire au plus tard le 20 octobre prochain dans les démembrements d'Elecam. Après le toilettage, la liste électorale nationale sera publiée au plus tard le 30 octobre 2019. 

 

Innocent D H

 

Les propositions d’un Magistrat contre ces pratiques qui n’honorent pas notre pays et qui crée la stigmatisation et le mal être au sein de la jeunesse, sont contenues dans une lettre écrite au Chef de l’Etat Camerounais. Elles ont été publiées dans les colonnes du quotidien le Jour le 17 septembre dernier. 

 

« Excellence

Monsieur le Président de la République,

Je viens par la présente correspondance, marquée du sceau de la confidentialité, pour dénoncer certaines pratiques de nos autorités en charge de l’organisation des concours administratifs, et qui sont de nature à saper vos efforts d’apaisement dans notre pays, mais surtout de promotion d’une véritable justice sociale dont les fondements sont la liberté, l’égalité et la solidarité.

Le 03 Mai 2019, un concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) a été régulièrement organisé par le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. Compte tenu de la conjoncture actuelle que subit notre pays, le nombre de places ouvertes a été drastiquement réduit dans de nombreuses sections.

Tenant compte de vos promesses électorales et de votre action en faveur de la bonne gouvernance et des bonnes pratiques pour une République exemplaire, seule gage d’une réelle prospérité, mais surtout confortés par votre volonté de garantir la transparence et l’objectivité dans le recrutement à la fonction publique, de nombreux  jeunes camerounais (environ 25 000) ont candidaté pour ce concours. Ces jeunes camerounais diplômés de nos universités n’ont souhaité qu’apporter leurs compétences et leurs énergies pour vous accompagner dans la réalisation de votre projet de société qui se résume à faire du Cameroun »Un pays émergent, démocratique et uni dans la diversité à l’horion 2035 ». Ils ont tenu compte de vos inquiétudes sur l’efficacité de notre administration et ont souhaité l’intégrer sur la base de leurs aptitudes intellectuelles et de leur personnalité.

Vous avez régulièrement décrié l’inertie dans la fonction publique camerounaise ( se référant à votre message adressé à la Nation le 31 Décembre 2011) et dénoncé le fait que celle – ci est régulièrement pointée du doigt par nos concitoyens et nos partenaires au développement. Quel crime commettent les jeunes camerounais qui veulent vous accompagner à la modernisation de cette administration ? Pourrais je m’aventurer sans commettre un crime  de lèse – majesté, à vous dire à vous, la place de l’administration publique dans l’atteinte de nos objectifs d’émergence ?

Evidemment que non. Vous avez donc besoin d’être accompagné par une administration publique performante et bien formée capable de comprendre les enjeux de l’émergence et de mettre en œuvre les politiques de développement globales et sectorielles implémentées par vous. Nous pensons donc M. le Président de la République, que le recrutement dans cette fonction publique doit respecter les engagements internationaux auxquels notre pays sous votre direction a souscrit, notamment le principe de l’égalité de tous les citoyens donc le corolaire est celui de l’égal accès aux emplois publics. Cette égalité qui suppose une transparence dans l’organisation des concours administratifs apparaît comme le seul gage de la paix et de la stabilité sociale.

Puis je vous dire sans risque d’errements que l’école est aujourd’hui le meilleur ascenseur social ? Une école républicaine qui permet à un enfant d’instituer par ses efforts, d’espérer faire mieux que son père en devenant professeur des lycées et collèges. C’est l’école républicaine que font les fils des riches et des pauvres sans distinction, qui leur assure les mêmes chances de réussite. Oui, s’il paraît normal que le fils d’un Magistrat  soit admis à l’ENAM à la section d’un Magistrature, l’un des indicateurs de la République, la vraie (celle qui permet à chaque citoyen de réaliser son rêve)  doit être de permettre également au fils d’un mécanicien comme moi, de devenir lui aussi Magistrat, ou au fils d’un catéchiste comme vous-même de devenir un Chef d’Etat et pas des moindres.

 

Excellence Monsieur le Président de la République, Nombreux sont les jeunes camerounais qui ne croient plus aujourd’hui à l’idéal de « l’école comme ascenseur social » dans notre pays. Cela ne semble plus possible au regard de certaines pratiques ayant cours pour l’admission aux concours administratifs ;  permettez moi de vous dire du haut de mes dix années d’expérience dans la préparation des candidats aux concours administratifs et principalement le concours d’entrée à l’ENAM, car nous sommes des formateurs mais également des confidents des candidats et de leurs parents qui nous révèlent des choses effroyables.

En effet, nous sommes toujours surpris devoir certains de nos candidats les plus médiocres réussir contrairement aux candidats les plus brillants et cela cause en nous un profond trouble intérieur quand nous savons quels efforts fournissent ces jeunes qui pour certains se préparent une année entière pour espérer acquérir les aptitudes nécessaires. Et c’est pour retrouver la paix et espérer un secours que nous avons décidé de vous adresser le plus humblement et avec le plus grand respect, cette lettre, pour porter à votre très haute attention le cri de détresse de ces enfants et de leurs familles qui vous appellent au secours.

Excellence Monsieur le Président de la République, Comment trouver les mots pour consoler une jeune dame de 30 ans, inscrite en thèse de Doctorat et qui depuis quatre années consécutives (2016, 2017, 2018, 2019) est admissible à la section administrative de la magistrature sans jamais être admise ? Elle s’appelle Ondoa Onana Marie Françoise. Que dire à un jeune garçon de 25 ans qui faute de moyens, partage la même chambre d’étudiant que sa sœur aînée de 27 ans (dont les parents vieillissants et démunis vivent en campagne) et qui aux sessions de 2017 et 2019 a été admissible dans deux sections à chaque fois sans jamais être admis ? Il s’appelle Moukoudi Moukoudi Guy Yannick. Comment consoler un moniteur d’un groupe de préparation titulaire d’un Master, âgé de 29ans et qui depuis 2015 est admissible chaque année à la section Prix, Poids et Mesures niveau Baccalauréat sans jamais être admis ? Pendant que pour les mêmes concours, les candidats qu’il forme au sein du groupe réussissent la même année d’obtention de leur baccalauréat parce que fils de ministre, de directeur général, de haut magistrat … ?

Ce monsieur s’appelle Fanyep Cédric Adrien. Que dire à tous ces nombreux autres jeunes tels que Ousmanou Njoya, Rodain Mouemene, Alain Fouda, Michel Mbessoh, Christophe Essola, Yannick Serge Mabaya, Ovono Evang, Boum Kotna, Boumyem, Armelle Etong et de très nombreux autres jeunes qui cumulent deux, trois, quatre, voire cinq admissibilités consécutives sans jamais être admis ?

Comment convaincre ces jeunes qu’ils se sont pas victimes d’une injustice voire même d’un rejet de la République ? Quel pêché ont – ils commis de vouloir servir dans l’administration publique camerounaise lorsqu’ils en ont les compétences ? Quel crime ont – ils commis pour naître des parents pauvres ? Comment les convaincre de ne pas souhaiter une alternance politique qui pourrait leur être salutaire ?

 

Excellence Monsieur le Président de la République, Les pratiques qui suivent ont été instituées par certaines personnalités, membres de votre équipe qui semblent courir avec le temps et veulent à tout prix caser leurs progénitures quelque soit le moyen utilisé et dont les plus usuelles sont l’achat des concours et le trafic d’influence. Les prix d’achat souvent très élevés varient de 5 à 8 millions pour le cycle B (niveau Baccalauréat) et de 7 à 12 millions pour le cycle A (niveau licence et Magistrature).

Le trafic d’influence est souvent très évident lorsqu’à la lecture des admissions au concours de la magistrature, on dirait l’énumération des hauts magistrats de la République. Pour preuve, les micros – finances abondent des comptes joints ouverts par les candidats et les responsables en charge de l’organisation du concours, les études de Notaire signent des dépôts séquestres, des actes de cession des terrains sont signés, etc. Je vous épargne, par pudeur et par respect, de nombreux actes pernicieux  qui conditionnent aussi souvent l’accès à notre fonction publique et plus précisément à notre prestigieuse école qu’est l’ENAM.

Les fossoyeurs de votre idéal et de votre projet de société, pour apporter une certaine caution morale aux concours administratifs enfument les candidats brillants en leur miroitant la réussite par les admissibilités qui se suivent presque toujours par un échec au définitif, ce qui est méchant et même inhumain à mon humble avis. Nous avons en mémoire le cas de Monsieur Ateba Meguim Daniel qui a été évincé aux résultats définitifs de la section Trésor A à la section de 2013 au profit d’un candidat qui lui, était déjà l’ENAM, depuis 2012 au même cycle A, Administration du Travail et qui, par caprice ou par ambition voulait juste changer de section.

 

Excellence, Monsieur le Président de la République, Face à ce drame qui de plus en plus alimente la chronique des médias, renforce le sentiment de rejet de certains jeunes et ternit l’image de notre pays, je me suis permis, et je vous prie de m’en excuser, de proposer un éventail de solutions telles que :

1.     La reprise pure et simple  de tout le processus du concours d’entrée à l’ENAM session 2019 avec les mêmes candidats aux nouvelles dates ou à défaut l’admission définitive des candidats ayant obtenu aux moins deux admissibilités à cette session ;

2.     L’admission de tous les candidats âgés de 32 ans (âge limite) qui sont admissibles lors de cette session de 2019, et qui ont finalement échoué ;

3.      L’admission de tous les candidats admissibles à cette session 2019 et qui cumulent au moins deux admissibilités lors des sessions antérieures ;   

4.     La création d’une Direction des concours administratifs à la Présidence de la République ou au Premier Ministère chargée de veiller sur la transparence et l’objectivité dans les concours officiels. Elle sera chargée de tout le processus partant de l’organisation matérielle à la publication des résultats définitifs en veillant au respect des divers équilibres (équilibre régional, équilibre genre), à la représentation des minorités et des handicapés, à la promotion de l’excellence et de la saine compétition.

Excellence Monsieur le Président de la République, Je vous crois en votre volonté de rester dans la mémoire des camerounais comme l’artisan de la démocratie et de la prospérité qui ne peut s’envisager que si une équipe dynamique, compétente et réactive vous accompagne dans votre lourde responsabilité ; ce qui passera aussi par la sélection, sur la base des critères objectifs, des hauts cadres de l’administration chargés de mettre en œuvre les politiques de développement définies par vous.

Je vous prie de croire,  Excellence Monsieur le Président en ma volonté sincère,  de contribuer par cette dénonciation, non pas à la stigmatisation des personnes, mais en l’amélioration de notre administration pour la consolidation de notre Nation.

 

Je vous remercie »

 

 

   

Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, annonce la réhabilitation des feux de signalisation à 28 carrefours de Yaoundé. 

 

Yaoundé a mal à ses feux tricolores. Un constat aisément établi par les piétons et automobilistes. En effet, ces derniers temps, le dérèglement des feux tricolores dans certaines grands axes, créé des désagréments auprès des usagers. « A divers carrefours de la capitale, la situation n’est pas très différente ; certains feux virent au rouge juste après 20 secondes. D’autres alternent le rouge et le vert dans le même laps de temps. D’autres encore sont éternellement au vert. Pendant que sur le flanc opposé du carrefour, c’est le jaune qui clignote », constate Eco Matin.

Au final, d’interminables bouchons surtout aux heures de pointe. Dernier rempart, les éléments de la police pour réguler la circulation comme ils le peuvent. Selon l’ONG Centre d’études et d’expertise sur la mobilité et l’aménagement, le dérèglement des feux tricolore est devenu le mauvais allié de la sécurité routière dans une ville comme Yaoundé qui accueille quotidiennement environ 05 millions de voitures et autant de personnes entre 07 heures et 10 heures du matin. A ces chiffres, Diane Yemele, sa coordonnatrice, associe une moyenne de 06 accidents (toutes les heures) dus au dérèglement des feux de signalisation.

A la communauté urbaine de Yaoundé (CUY) chargé de la gestion des feux de signalisation de la capitale, on relativise. « Ces chiffres ne disent rien sur le nombre d’accidents que ces carrefours auraient pu provoquer s’ils n’avaient pas été protégés par des feux de signalisation », allègue-t-on. Prétextant qu’on se trompe de débat, l’on assure que « ce ne sont pas les feux qui sont responsables des accidents de circulation : c’est le non-respect des feux par l’usager au carrefour ».

Tout au plus, l’on insiste sur les critères qui gouvernent l’installation de feux. « Ils sont basés sur le volume total des voitures et des piétons traversant un carrefour, les délais subis par les véhicules et les piétons venant des rues transversales et le nombre de collisions à ce carrefour. A la Place Ahmadou Ahidjo où les feux sont coordonnés, le feu vert d’une rue transversale pourra être retardé davantage afin de permettre un meilleur écoulement de la circulation dans la rue principale ».

 

Réhabilitation

Néanmoins, la qualité des feux tricolores préoccupe. C’est fort du constat malheureux de leur disfonctionnement que Gilbert Tsimi Evouna, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, annonce la réhabilitation des feux tricolores à 28 carrefours de Yaoundé.  Ces travaux coûteront 400 millions FCFA et concernés principalement les carrefours Tongolo, Vallée Nlongkak, Ekounou, Warda, Madagascar, Mokolo Febe, Emia, Sapeurs Mokolo, Total Melen, Accacias, Obili, Mvog-Mbi.

Selon la fiche technique, l’entreprise sélectionnée à l’issue de la publication le 2 octobre prochain, des résultats de l’appel d’offres aura pour missions : d’assurer l’entretien courant et réhabiliter les feux tricolores lors des travaux de remise à niveau, ou à la suite d’un incident sur un équipement existant. Comme l’indique le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, les travaux vont durer 24 mois « les travaux du présent appel d’offres seront financés par le Budget de la Communauté urbaine de Yaoundé, exercice 2019, et suivant compte d’entretien des voiries ».

 

Otric N.

 

Dans la nuit de mardi 17 à mercredi 18 septembre, un incendie d’origine inconnue s’est déclaré dans une école islamique située au quartier RedLight, à Monrovia. L’incendie a coûté la vie à au moins 26 enfants et à leur maître coranique, a-t-on appris des médias libériens.

 

Selon les informations rapportées, un incendie peut-être provoqué par un défaut électrique a causé la mort à au moins 26 jeunes élèves, dont « plusieurs Guinéens », d'une école coranique dans les faubourgs de la capitale du Liberia, Monrovia.

Les jeunes garçons ont été surpris par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi dans le dortoir à la mosquée et à l'école de Paynesville où, le jour, ils étudiaient le Coran, a indiqué le porte-parole de la police libérienne, Moses Carter. « Le sinistre s'est déclaré près de la seule porte d'accès à leur dortoir et  ils se sont retrouvés piégés », a-t-il déclaré au téléphone à l'AFP.

« On dormait quand on a entendu du bruit dehors », a raconté un voisin, Zayzay Ballah. « J'ai pensé à des voleurs parce qu'on a déjà eu des voleurs armés ici. Quand ma femme a ouvert la porte de derrière, on a vu beaucoup de fumée. Nous sommes allés chercher de l'eau pour tenter d'éteindre les flammes jusque tard dans la nuit.» Les enfants ont été surpris pendant leur sommeil, a renchérit à l'AFP Amadou Sherrif, un responsable de la communauté peule dans laquelle s'est produit le drame.

Le porte-parole du président George Weah, qui s'est rendu dans la matinée du mercredi sur les lieux, a fait état de 28 morts donc 26 jeunes âgés de 10 à 20 ans et deux enseignants. Le porte-parole de la police a lui, parlé de 27 élèves tués et de deux enfants rescapés.

 Dans la soirée, le président de la République de la Guinée voisine, Alpha Condé, a fait part dans un communiqué de sa « vive émotion » après cet incendie « qui a coûté la vie à au moins 28 personnes, dont plusieurs Guinéens ». Ainsi, sans préciser le nombre de victimes guinéennes, Alpha Condé a présenté ses condoléances les plus attristées au peuple libérien, à la communauté guinéenne du Liberia et à la nation toute entière, disant suivre « de près l'évolution des enquêtes diligentées par le gouvernement libérien pour déterminer les origines du sinistre ».

Les enfants ont été inhumés sans attendre, selon la tradition musulmane, lors d'une cérémonie collective. Le ministère guinéen des Affaires étrangères, indique que c’est la pire catastrophe du genre survenue depuis des années dans ce petit pays pauvre d'Afrique de l'Ouest.

Nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Mardi 10 septembre, le président Paul Biya a annoncé, lors d’un discours à la nation, la tenue d’un dialogue national dédié à la crise anglophone. Au cours de son allocution, le chef de l’Etat a précisé les contours de cette concertation vivement attendue par l’ensemble de l’opinion publique locale et internationale, afin de mettre fin aux violences qui paralysent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt trois ans. De fait, pendant cinq jours (du 30 septembre au 4 octobre), sous la coordination du Premier ministre Joseph Dion Ngute, se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé le «grand dialogue national».

 

C’est désormais officiel. Du 30 septembre au 04 octobre 2019, se tiendra, au palais des congrès de Yaoundé, sous la coordination du premier ministre, le grand dialogue national annoncé par le président camerounais Paul Biya. Le but de cette rencontre étant de trouver des compromis à la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui, depuis plus de deux ans, a entraîné la mort de plus de 2 000 personnes, selon International Crisis Group.

Parmi les thèmes qui seront abordés au cours de ce dialogue, il y aura : le bilinguisme, le retour des déplacés, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants ou encore la décentralisation… Peut-on lire sur le site internet de ce grand dialogue national.

Quant aux participants, les consultations se poursuivent. Si quelques figures anglophones ont salué la démarche, les principaux leaders indépendantistes en exil ont déjà fait savoir qu'ils ne participeraient pas à ces assises. Dans une note adressé samedi 14 septembre au Premier ministre, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fait savoir qu'il n'y prendra pas part non plus, sans la libération préalable de ses membres emprisonnés dont Maurice Kamto.

En revanche, le Social Democratic Front (SDF), le premier parti d'opposition, assure qu'il sera là. « Nous entendons profiter de toutes les ouvertures possibles pour faire avancer la paix », a déclaré Joshua Osih, le vice-président du parti. En attendant le jour-j, le premier ministre enchaîne les consultations avec toutes les forces vives appelées à participer à ce grand dialogue national.

Il faut noter que, le 01er octobre, date d’anniversaire de la réunification des deux Cameroun (francophone et anglophone) interviendra en plein dialogue.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Les travaux de l’infrastructure déjà réalisés à 10% tournent actuellement à pas de tortue faute de financements. Selon Patrice Melom, directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), la condition pour la reprise de la phase II nécessite un investissement supplémentaire de 420 milliards FCFA.

 

« Nous étions (Phase II du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, Ndlr) rendus à 10% lorsque le gouvernement s’est retrouvé face à la crise que nous connaissons tous, une sorte de blocage de tous les financements Eximbank. La phase II a beaucoup souffert de cette situation. A ce jour, tout est en train d’être fait pour que les travaux redémarrent. Nous avons pour objectif la fin de cette année 2019, si toutes les conditions sont réunies ». Cette déclaration de Patrice Melom, directeur général du Port autonome de Kribi (PAK) a été relevée récemment au cours d’une interview, selon nos confrères d’Eco Matin.

Ces ressources permettront de rallonger le quai actuel sur 700 mètres, un prolongement de la digue de protection et des terre-pleins sur 30 hectares. De même, il faudra conséquence ment agrandir la superficie d’exploitation et, en matière d’équipement, d’acquérir cinq autres portiques de quais, contre deux en ce moment. Ceci en attendant le développement des autres phases du projet qui à l’horizon 2035-2040, lorsque l’ouvrage sera complètement achevé, comprendra une vingtaine de quais, contre deux seulement actuellement.

Les fonds pourront également servir à la relance des travaux sur l’autoroute Kribi-Lolabé où le chantier réalisé à 88% est en arrêt en raison des blocages de financements. L’autre défi concerne l’aménagement de la zone logistique et industrielle que le PAK veut mettre en place.

Par ailleurs, le DG précise que la nécessité d’engager la deuxième phase du Complexe industrialo-portuaire de Kribi est due au fait que la phase première arrive en engorgement, à ce jour. « Les prévisions initiales de trafic montraient que, théoriquement, au bout de trois, voire quatre ans, l’infrastructure actuellement pourrait arriver à saturation. Le gouvernement a immédiatement pensé la phase II, sachant également que la construction des équipements : quais, digues et autres, met quasiment le même temps, à 03 à 04 ans environ. Il a donc été décidé que pendant qu’on démarre l’exploitation au terme de la phase I, l’on démarre parallèlement la construction de la phase II, afin qu’il n’y ait pas saturation », explique Patrice Melom.

 

Otric N.

 

Des dons issus de l'aide humanitaire d'urgence remis aux familles des personnes qui ont trouvées refuge à Bafoussam après avoir fui les atrocités de la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji a présidé ce mercredi dans la capitale régionale de l'Ouest, la cérémonie de distribution de ces dons. 

 

Ces dons du Chef de l'Etat issus de l'aide humanitaire d'urgence mis à la disposition des déplacés internes de la crise anglophone à Bafoussam étaient constitués essentiellement: des matelas, des couvertures, du riz, du sucre, d'huile de table, des savons, de l'argent pour le transport vers les lieux d'hébergement. Pendant plus de 5 heures d'horloge, toutes les familles concernées ont été désintéressées. Le Ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji qui présidait la cérémonie de distribution des dons était accompagné du Gouverneur de la région de l'Ouest Awa Fonka Augustine. 

Un moment arrosé de bout en bout  par dame pluie qui n'a aucunement entravé l'objectif de l'événement. La douceur de la température et les dons octroyés ont suscité des réactions de remerciement et de soutien au Chef de l'Etat et dans le même temps d'appel par les familles des déplacés, au vivre ensemble pour un Cameroun prospère, un et indivisible. 

Lire aussi : Les déplacés de la crise anglophone reçoivent assistance et assurance à Dschang et Foumbot

A propos de la dame sauvagement brûlée vive par les sécessionnistes à Ngusan récemment, le Ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji a rassuré les déplacés internes de ce que cet autre crime de trop est inacceptable et ne restera pas impuni. Une minute de silence a été d'ailleurs observée en mémoire des disparus de la crise anglophone, mais surtout en mémoire de cette dame. 

 

Innocent D H

 

Le 05 septembre dernier, grâce à une opération coup de poing, la Brigade de gendarmerie de Ngousso en collaboration avec des équipes de la délégation régionale des Forets et la Faune du Centre, ont démantelé un important réseau de trafic illicite de pointes d'ivoire. En effet, 100 kg d'ivoire ont été saisis.

 

Le 05 septembre dernier, au cours de l’opération coup de poing menée par la délégation régionale des Forêts et la Faune du Centre, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de Ngousso à Yaoundé, cinq braconniers ont été saisis au quartier Ngousso. Les deux défenses d’éléphants saisies entre les mains des braconniers pèsent près de 100 Kg au total, soit 50 Kg chacune. C’est du moins ce qu’indique une source à L’ONG The Last Great Ape Organization (LAGA).

 « Les défenses d’éléphants pesant plus de 20 kg sont difficiles à trouver de nos jours et certains experts expliquent que cela pourrait être le résultat du braconnage intense d’éléphants dans la sous-région. Activité illégale qui ne permet pas à ces derniers d’atteindre leur taille réelle » confie l’ONG. A en croire l’Organisation, ces grandes pointes d’ivoire démontrent que l’éléphant aurait été tué dans une savane parce que des pachydermes de forêt ont des ivoires de petites tailles.

Il faut noter que, le trafic de parties d’éléphant est totalement interdit au Cameroun. Car, l’espèce est classée comme protégée, d’après la loi portant protection de la faune et de la flore. Un texte qui dispose que quiconque est trouvé en possession d’une partie d’une espèce sauvage protégée et accusé de l’avoir tuée encourt une peine de prison maximale de 3 ans et une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions CFA.

Ainsi, pour lutter davantage contre ce trafic au Cameroun, l’ONG LAGA propose qu’il faille aller à la source, chercher les braconniers dans leur base du Tchad, voire même au Soudan. S’il n’est pas mis fin à l’impunité des trafiquants, l’éléphant, également menacé dans le Sud-Est du Cameroun où d’autres filières de contrebande opèrent, ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir dans le pays, qui en abritait entre 1 000 et 5 000 en 2007, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Mais ces dernières années, les braconniers ont déjà quasiment exterminé l’espèce au Tchad et dans le nord de la République centrafricaine. Révèle l’ONG.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Le nouveau concept a été lancé ce 17 septembre 2019 par Louis Georges Njipendi, Directeur général de Camair Co.

 

Le lancement du nouveau service courrier de Camair-Co a drainé du beau monde lundi dernier à Douala, la capitale économique du pays. Plusieurs Chefs d’entreprises publiques, parapubliques, et privées étaient présents lors de cette cérémonie organisée par la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), en vue de présenter son nouveau produit : la Dhl, Campost, Esico, Bolloré, Jumia, Mta, Csm,Transimex, Ups, Chronopost etc.

La compagnie aérienne a procédé au lancement de «Camair-Co Express Courrier», 03 mois seulement après la prise de fonction de Louis Georges Njipendi Kuoto, le Directeur général de la Camair-Co. « Camair-Co Express Courrier est un produit qui consiste à transporter sous le régime d’une lettre de transport express, les envois de faible poids déposés dans les centres définis et livrables dans les mêmes centres à destination », a présenté le Directeur général, en présence également d’André Kouam, Président de la Commission Finances et des PME au Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam). Des propos relayés par le journal Eco Matin.

Ce dernier a réagi positivement à l’initiative de la Camair-Co : « elle vient à point nommé car elle répond aux besoins réels de la société et de l’économie camerounaise ». André Kouam a solennellement appelé les ménages, les entreprises, et autres acteurs « à une solidarité patriotique » à l’endroit du projet Camair-Co Express Courrier.

Selon le journal, si le concept a été favorablement accueilli par la Cameroon Postal Services (Campost) compte tenu « des difficultés de transport par voie terrestre », Yomba Nana, Son Directeur général, se prononçant au nom des partenaires-métiers invités, requiert de Camair-Co, une activité « Airport to Airport », afin de préserver les activités menées par les entreprises spécialisées dans le transport et l’envoi des colis postaux, ainsi que celles dont l’activité est réservée à la messagerie postale.

Des activités « Door and Door » dont le volume de marché oscille bon an mal an entre 20.000 et 30.000 tonnes de fret annuellement. Louis Georges Njipenji Kuoto, a d’ailleurs rassuré ses potentiels partenaires-métiers sur le strict respect de cette exigence : « il ne s’agit aucunement pour la Camair-Co de prendre les parts de marchés aux entreprises spécialisées dans ce secteur… Cette nouvelle activité est conforme au Décret n° 2006/293 du 11 septembre 2006 portant création de Camair-Co. Décret qui stipule que la compagnie est habileté à transporter des biens en plus des personnes ».

Le service « Camair-Co Express Courrier » est réservé à des envois spécifiques : « les enveloppes et autres plis fermés, les documents, les diplômes, les dossiers d’appels d’offres, les lettres, cartes postales, imprimés, les journaux, écrits périodiques, livres, les envois prioritaires et non prioritaires contenant des petits objets.

La Camair-Co a davantage rassuré par les restrictions apportées à ce nouveau service : « l’acceptation du courrier express est soumise à des restrictions portant sur le poids (maximum par colis 5 kg), les dimensions (la plus grande dimension de l’envoi ne doit excéder 50 cm) », a indiqué Louis Georges Njipendi Kuoto.

 

Otric N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01