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La plus grande ville de Guinée équatoriale, Bata, poumon économique de ce pays pétrolier d'Afrique centrale, est privée d'eau courante depuis plusieurs semaines, ont affirmé samedi dernier, plusieurs de ses habitants.

 

« Cela fait déjà trois semaines que nous vivons sans eau courante », a indiqué Teodoro Nguema, résident de Bata, joint au téléphone par l’Agence France Presse.

 « Nous sommes contraints d’acheter de l’eau à ceux qui disposent de citernes pour nos besoins quotidiens », dénonce un autre ses habitants, Hernestina Oyana, également contactée par téléphone.

Le Premier ministre équato-guinéen Francisco Pascual Obama Asue a promis samedi que l’eau courante allait être rétablie dans les jours à venir : « L’entreprise responsable de l’eau procède aux ajustements techniques, je vous demande d’être patients » a-t-il déclaré à la télévision d’Etat même s’il n’a pas précisé la raison de cette coupure.

 

Coupures régulières

La ville avait aussi été plongée dans le noir quelques jours après le début de la coupure d’eau. L’électricité avait toutefois été rétablie deux jours après. Cela n’empêche que les 800 000 habitants de la capitale économique, située sur la partie continentale du pays, font régulièrement face à ces coupures d’électricité.

En rappel, grâce à son pétrole, la Guinée Equatoriale est devenue l’un des pays les plus riches du continent africain, même si une grande partie de sa population vit encore dans la pauvreté. En 2015, La nation dirigée par Théodoro Obinag Nguema Basogo a produit 425 GWh d’électricité, ce qui lui aurait permis de s’appuyer sur son potentiel hydroélectrique, pour satisfaire les futurs besoins électriques de sa population, malheureusement, cela ne semble pas être le cas.  

Le secteur de l'énergie est dominé par le pétrole et du gaz naturel dans ce pays.  L’accès à l’électricité, problématique majeure sur le continent africain, a progressé au cours des dernières années (taux d’électrification de 68% il y’a deux ans, contre 27M quelques années plus tôt, selon (Energy Information Administration) qui délivre les principales données relatives à l’énergie.

La Guinée Equatoriale a fortement souffert de la chute des cours du pétrole, le PIB national reposant à plus de 60% sur le pétrole et le gaz (qui comptent pour 80% des rentrées fiscales de la Guinée équatoriale) selon les dernières données du FMI.

Le pays est un membre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEC) et tire la majorité de ses revenus de l'exportation de pétrole.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 

Alors qu’elle revenait d’une fête d’anniversaire et qu’elle regagnait son domicile à bord de son véhicule, elle a été attaquée par un groupe d’individus armés et n’a eu la vie sauve que grâce à la prompte réaction d’un gardien

 

Véronique Tsama n’est pas encore revenue de ses émotions et comme dans un tic, ses mains reviennent à chaque instant autour de son cou et son regard se perd dans le vague. D’une voix entrecoupée par des larmes qui ne cessent de couler de ses yeux, elle raconte comment quelques heures auparavant, elle a échappé à ce qui devait selon être ses dernières heures sur cette terre : « Depuis que Enéo a de nouveau décidé de nous priver d’énergie électrique, les agressions ont repris chez nous ici. Je venais à peine de sortir de la douche que j’ai senti comme une présence dans mon dos. J’ai eu des frissons sur tout le corps et j’ai à peine eu le temps de me rendre effectivement compte de ce qui se passe qu’une arme a été posée sur ma tempe droite. L’individu, d’une voix gouailleuse m’a dit de lui remettre tout, tout ce qui avait de la valeur chez moi… ».

 

Menacée d’être violée par ses agresseurs

Continuant dans son récit, la jeune dame, la quarantaine à peine entamée, affirme que : « Celui qui me menaçait avec son arme a dit à son complice qu’ils allaient passer du bon temps, ils se sont mis à se disputer pour qui passerait en premier sur moi. Je le vivais comme un cauchemar…Ils ont tiré sur mon chemisier, me dénudant et me passant les doigts, les mains, leur sale bouche partout… », raconte t–elle et se remettant à pleurer à chaudes larmes.

 

Comment a-t-elle réussi à s’en sortir ?

« Je ne sais pas combien de temps cela a duré mais, à un moment, j’ai cru entendre des cris d’alerte dehors. Mais, selon ce que ma voisine m’a raconté ce matin (dimanche), c’est son gardien qui est venu leur dire qu’il a semblé voir des personnes entrer chez moi. Ils ont donc donner l’alerte et, prenant des risques, ils ont résolu d’entrer par derrière, en attendant l’intervention de la police… ».

 

Véronique Tsama accuse la société en charge de la distribution de l’énergie électrique

« Certes des agressions existent, il n’y a qu’à voir le nombre de plaintes déposées dans les services indiqués. Mais, si nous n’étions pas confrontés à ces coupures quotidiennes, je crois que je n’aurais pas été agressée. Je crois que dans ce pays, certains travaillent à créer des poches d’insurrection, on dirait qu’ils veulent à tout prix installé le chaos. Comment comprendre que ces gens nous mettent ainsi en danger. Si j’étais morte la nuit dernière, ce sont les membres de ma famille qui auraient perdu. Les gens qui travaillent au ministère de l’eau et de l’énergie, dans cette entreprise qui est sensée donner la lumière, n’ont qu’un objectif majeur, voler autant que possible… ».

 

Des plaintes seront déposées

« Certes, ces bandits ont réussi à prendre la fuite mais, dès lundi, je vais déposer plainte contre inconnu. Une autre plainte sera déposée contre Enéo. Ce sont ces gens qui m’ont fait courir ce danger ; c’est à cause d’eux que j’ai failli perdre la vie. Même si une suite n’est pas donnée, je vais faire ce que je peux pour que ca change… ».

 

Doit–on faire une fois de plus appel au Président de la République pour que s’arrête ces coupures ?

Cela a été le cas avec les résultats de l’Enam, peut être que cela devrait l’être aussi avec ce problème d’énergie. Les cours ont à peine repris et les enfants n’ont pas la possibilité d’apprendre le soir parce que privés d’énergie électrique. Les ménagères n’ont pas la possibilité de conserver leurs produits dans les congélateurs. Que dire des appareils électro ménagers et autres qui sont grillés et les propriétaires n’ont que leurs yeux pour pleurer. Les incendies se comptent à la pelle parce que dans les ménages, on est obligé de s’éclairer à la bougie, ces morts par électrocution à cause des décharges électriques…

Le Président de la République est donc sollicité pour la résolution de ce problème d’énergie, les populations, à qui on présente des factures faramineuses alors que les trois quart de temps, ils sont dans le noir, n’en peuvent plus…

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Ils ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Suez, entre la police et des manifestants qui ont bravé pour la deuxième journée consécutive, l'interdiction de protester contre le pouvoir et exigé le départ du président Abdel Fattah al-Sissi. 

 

« Il y avait environ 200 personnes » dans le centre de Suez, a raconté un manifestant de 26 ans interrogé par l’AFP sous le couvert de l’anonymat. Selon lui, les forces de sécurité « ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des balles réelles. Il y a des blessés ».

Une autre habitante a fait état d’un nuage de gaz lacrymogène si vaste qu’il atteignait son immeuble, situé à quelques kilomètres des incidents. Une source des forces de sécurité a confirmé la présence de plusieurs dizaines de manifestants, mais n’a fourni aucun détail sur la réaction des autorités.

 

Un week end turbulent

Au Caire, les forces de l’ordre ont été déployées samedi aux abords de la place Tahrir, lieu emblématique de la révolution de 2011. La veille, plusieurs dizaines de manifestants y avaient scandé « Sissi, va-t-en » avant d’être dispersés par la police. D’autres protestataires sont descendus vendredi soir dans les rues de plusieurs villes du pays, dont Suez et Alexandrie. Au moins 74 personnes ont été interpellées en début de week end, selon les informations données à nos confrères de l’AFP par une source sécuritaire.

Des appels à manifester ont été lancés ces derniers jours sur les réseaux sociaux, émanant notamment d’un homme d’affaires en exil, Mohamed Aly, qui a appelé samedi à une « marche du million » de personnes pour le 27 septembre.

L’Égypte vit sous état d’urgence et les mouvements de contestation y sont interdits en vertu d’une loi adoptée en 2013, après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée, à la tête de laquelle se trouvait alors le général Sissi.

Le régime mène une répression sans merci contre l’opposition, emprisonnant des milliers d’islamistes, de militants ou encore de blogueurs.

 

Première depuis des années

« C’est la première fois depuis des années que les gens descendent dans la rue », a déclaré Nael Shama, un analyste politique au Caire, estimant que ce ne serait « pas la dernière. Personne n’a scandé du pain, de la liberté, de la justice sociale  comme en 2011 », a-t-il relevé, soulignant au passage que les manifestants avaient dès la première minute appelé au départ du président.

Contacté par l’AFP pour savoir ce qu’Abdel Fattah al-Sissi avait à dire sur les événements de la nuit, son bureau n’a pas donné suite. Le président s’est envolé vendredi pour New York où il doit s’adresser à l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine.

Dans une nouvelle vidéo mise sur les réseaux sociaux, l’homme d’affaires Mohamed Aly a demandé aux Egyptiens de participer à une « marche du million vendredi prochain, sur toutes les grandes places du pays…

 

N.R.M

 

 
 
 
 
 

La sélection nationale des moins de 17 ans participera à partir du 22  septembre 2019 au  tournoi amical d’Istanbul en Turquie, organisée par l’Uefa en collaboration avec la CAF dans le cadre du programme « Assist 2019 »,  qui  leur permet de se préparer pour le Mondial Brésilien 2019.

 

Le Cameroun comme les trois autres sélections africaines (Nigeria, Angola et Sénégal) qualifiées pour la phase finale de la prochaine édition de la Coupe du Monde des moins de 17 ans, participera  à partir du 22  septembre 2019, au tournoi amical d’Istanbul en Turquie, a informé la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot). Cette compétition est organisée par l’Union des associations européennes de football (Uefa) en collaboration avec la Confédération africaine de football (Caf) dans le cadre du programme « Assist 2019 ». Son objectif est de permettre  aux quatre sélections nationales Africaines qualifiées pour la Coupe du Monde FIFA de se préparer pour le tournoi final de la  compétition qui aura lieu au Brésil du 26 octobre au 17 novembre 2019.

A ce tournoi d’Istanbul, les représentants africains seront accompagnés  de quatre sélections européennes et latino-américaines à savoir la Turquie, l’Ecosse, le Guatemala et le Paraguay. De ces quatre pays, seul le Paraguay sera présent au rendez-vous brésilien. Le match d’ouverture opposera le  dimanche 22 septembre 2019, la sélection turque au Nigeria. Le Sénégal affrontera au cours de la même journée, le Guatemala. Les bébés Lions, champions d’Afrique en titre, disputeront le dernier match de la journée contre la Paraguay juste après la rencontre Angola vs Ecosse.

 

Les huit sélections sont réparties en deux groupes de quatre équipes chacun. Chaque sélection disputera trois matches entre le 22 et le 26 septembre 2019. Le Cameroun est logé  dans le même  groupe que  le Paraguay, l’Ecosse et l’Angola tandis que le Sénégal et le Nigeria se retrouvent dans le deuxième  groupe en compagnie  de la Turquie et du Gautemala. 21 Lions U-17 ont été retenus pour défendre les couleurs du Cameroun à ce tournoi.

 

Marie MGUE

 

Cette rencontre prévue le 12 octobre 2019 à Radès, la capitale tunisienne, sera la première  sortie du nouveau sélectionneur national  António Conceição avec  les Lions Indomptables.

 

Après leur sortie précoce de la dernière édition de la  Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 organisée par l’Egypte, les Lions Indomptables feront leur réapparition en public, le 12 octobre 2019. Ce sera dans le cadre d’une rencontre amicale, contre la sélection tunisienne de football qui se déroulera à Radès dans la capitale tunisienne. « Les Lions Indomptables Seniors disputent une rencontre amicale contre les Aigles de Carthage le samedi 12 octobre 2019 au stade olympique de Radès dans la capitale tunisienne. Le coup d'envoi sera donné à 18H00, heure de Yaoundé », a annoncé   la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) sur son compte twitter le 20 septembre 2019.

Cette annonce avait été relayée le jeudi 10 septembre 2019  par la Fédération Tunisienne de football avant d’être confirmée  par la Fecafoot.

La dernière confrontation entre les Aigles de Carthage, désormais conduits par Mondher Kebaier,  et les Lions Indomptables date du 24 mars 2017 lors d’un match amical dans la ville de Monastir. Le Pays de Samuel Eto'o s’était alors imposé sur le plus petit des scores  1-0 grâce à l’unique réalisation de son joueur international,  Aboubakar Vincent. Globalement, en cinq rencontres entre ces deux nations de football, le Cameroun a réalisé trois victoires et deux matchs nuls.

 

Cette rencontre amicale marquera la première sortie d’Eric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers  avec le nouveau staff technique. Cette équipe est conduite par António Conceição, qui succède à Clarence seedorf limogé après l’expédition manquée de la Can, par le ministre des Sports et de l’Education physique.   Le dernier match de la sélection nationale, remonte aux  huitièmes  de finale du dernier rendez-vous continental contre  le  Nigeria (4-2). Une sortie précoce pour les Lions Indomptables qui avaient leur titre  à défendre.

 

Marie MGUE 

 

 

L’ancien international Brésilien, Paulo De Tarcio Pan a apporté son expertise aux encadreurs de volleyball camerounais au cours d’une visite dans certains centres de formation à Yaoundé, dans le cadre du  projet de suivi-évaluation de la formation des jeunes initié par la Fecavolley.  

 

Dans le cadre de sa politique de Refondation du volley-ball camerounais, la Fédération Camerounaise de volleyball (Fecavolley),  s’ouvre à l’expérience brésilienne. Dans la mise en ouvre de cette collaboration,  la Fecavolley a reçu le 18 septembre 2019 l’ancien international de volleyball brésilien et représentant du club, Praia Clube, Paulo De Tarcio Pan. Cet ancien volleyeur a visité certains  centres de formation des jeunes volleyeurs à Yaoundé, a relayé la Fecavolley. Notamment, Jouvence volleyball et l’école de volleyball. Il était question pour ce technicien, a expliqué la fédération, d’apprécier la formation des jeunes  au Cameroun, et surtout d’apporter son expertise et de prodiguer des conseils aux encadreurs locaux. Au cours de son séjour au Cameroun, le technicien brésilien a remis un important don en matériel au club de Bafia volleyball Evolution, l’une des meilleures formations du championnat camerounais.   

Cette visite selon la Fecavolley, intervient dans le cadre  de la convention qui a été signée entre l’instance de gestion de volleyball camerounais et la Fédération Brésilienne de la même  discipline.  Ce projet porte sur le suivi-évaluation de la formation des jeunes volleyeurs  locaux, en cours de lancement. Une initiative qui est  ouverte à tous les centres de formation. Ce partenariat  s’étendra sur une longue période. Son objectif, souligne la Fecavolley, est de contribuer à l’amélioration des performances des sélections nationales sur la scène internationale.  

Ce partenariat s’inscrit dans la politique de la refondation entamée  par l’exécutif en place à la Fédération depuis son arrivée. Toujours dans cette optique, la fédération a signé au mois de juin 2019 un accord de partenariat avec Chanas assurance S A pour accompagner les sélections nationales de volleyball. La Fecavolley entend ainsi, à en croire son président Serge Abouem, vulgariser dans les cinq prochaines années, cette discipline sportive au Cameroun.  « Il faudrait que les individus, les ménages et les entreprises viennent au volley-ball. Et pour cela, nous devons être parmi les 10 meilleurs du monde. Les dames sont premières en Afrique et les messieurs sont troisièmes. Nous devons donc continuer à performer », dixit le président de la Fecavolley.  

 

Marie MGUE 

 

Certains « généraux » du Groupe armé séparatiste sont invités à une réunion consultative pré-dialogue à Kumba avant le grand dialogue national prévu pour la fin du mois en cours. L'invitation a été lancée aux caïds séparatistes par Ntou'ou Ndong Chamberlin, préfet de la Meme, dans un communiqué de presse daté du jeudi 19 septembre 2019.

 

Le communiqué de presse se lit comme suit : "Suite à l'annonce par le chef de l'Etat, le président Paul Biya, de la tenue d'un dialogue national, le préfet du département de la Meme appelle les personnes suivantes à assister à un discours consultatif le samedi 21 septembre 2019 à l'hôtel de ville de Kumba à 10h précises pour préparer cet événement national. Ils incluent : Obase Ekeku de Dieni, Mokube Mbamene alis Boss Divine de Marumba, Masango Mukete Karl alias Buscard de Malende, SAM de Small Ekombe, Efang de Teke, et Bita Cola de Metta Quarter."

Selon l'activiste Mark Bareta, les noms susmentionnés sont ceux de leurs "généraux compétents". "Cette décision de rendre publics les noms de nos généraux et de les inviter officiellement... c'est pour qu'il soit enregistré qu'ils les ont invités à venir, mais qu'ils ne voulaient pas de pourparlers", a dit Bareta. Des propos rapportés par Cameroun-Info.net

Le 10 septembre 2019, le Président Paul Biya a déclaré avoir tendu la main aux membres des groupes armés en leur demandant de déposer les armes et de bénéficier du processus de réinsertion sociale.

« Les centres régionaux de désarmement accueillent progressivement de nombreux ex-combattants qui acceptent volontiers de déposer les armes et le Gouvernement continuera de faire les efforts nécessaires pour rendre ce processus pleinement opérationnel », a-t-il dit.

L’invitation des généraux séparatistes est peut-être conforme aux prescriptions présidentielles. En effet, le Président Biya, en convoquant ce grand dialogue national, a déclaré qu'il permettrait, conformément à la Constitution camerounaise, aux citoyens de rechercher les voies et moyens de répondre aux aspirations élevées des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre nation.

Selon le communiqué de presse du préfet, d'autres personnes sont attendues à la réunion de samedi. Il s'agit notamment des dirigeants traditionnels, de la société civile, des autorités religieuses, des élites du département, des chefs de quartier, des syndicats de chauffeurs de taxi, des groupes culturels et de toute personne souhaitant participer à ladite réunion consultative.

 

Otric N. 

 

Le procureur de la Cour Pénale Internationale a conclu ce vendredi, sa présentation de charges retenues contre les deux chefs rebelles et a demandé aux juges, de les mettre en accusation et de les renvoyer en procès.

 

Lors de cette dernière session, il a détaillé ses pièces à conviction relatives à l’attaque de Bangui le 05 décembre 2013.

Cette dernière, lancée sur la capitale Bangui, avait été planifiée par le chef militaire des anti-balaka, Patrice Ngaîssona, selon l’accusation : «Sur le terrain, le com’zone Alfred Yekatom était entré par le quartier Boeing à la tête de son armée de miliciens. Là, les civils musulmans sont ciblés lors de l’attaque du marché. Elle n’aurait fait aucun mort dans les rangs de la Seleka, milice ennemie qui avait mis au pouvoir Michel Djotodia et contre laquelle, se battaient les antis-balaka… ».

À la Cour, le substitut du procureur, Éric Iverson, rapporte de nombreux témoignages dont celui d’un anti-balaka, désormais repenti.

Devant la barre, celui qui avant sa reconversion, était membre de la milice anti-balaka, a décrit sa participation en détails : « en entrant sur le marché, nous avons commencé à attaquer les Arabes qui étaient devant leurs magasins. Ils étaient en train de se laver avant la prière du matin. Je ne les ai pas vus avec des armes. Nous étions nombreux et nous avons tiré sur les Arabes. J’ai vu six Arabes à terre et tués. Ils ne sont pas morts tout de suite, mais ils souffraient au sol et donc on les a poignardés à mort. Nous n’avons fait que mettre en pratique, les ordres qui nous ont été donné par nos chefs …».

Après Bangui, les miliciens fondent sur Bossangoa, à 300 kilomètres au nord, puis sur Yaloke, Berberati, et Guen. L’accusation décrit pour chaque attaque, les meurtres, les tortures, les pillages, mais passe à huis clos pour aborder les crimes contre les enfants et ceux relatant les viols, pour protéger de futurs témoins potentiels.

Dans son fauteuil, Alfred Yekatom, vêtu d’une tunique colorée, a semblé accuser la fatigue et pendant un moment, l’émotion, a surgi sur son visage, face peut être à l’ampleur des charges portées contre lui.

Quelques minutes avant la fin de l’audience, Patrice Ngaïssona est retourné dans la prison de la CPI, sans que le président n’en précise la raison.

 

N R M

 

Sous haute surveillance des forces de l’ordre, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dans différents points de Paris, dès les premières heures de ce samedi.

 

Une journée qu’on présageait pleine de tension

Selon nos confrères de RFI, avant même le début des manifestations, les autorités avaient déjà interpellé au moins trente personnes. À la mi-journée, ce sont pas moins de 106 personnes qui ont été interpellées à paris, indique la préfecture de police.

Le préfet a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.

 

Gaz lacrymogène à Saint-Lazare

Les forces de maintien de l’ordre ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui se dirigeaient ensuite vers l'avenue des Champs-Élysées, déclarée zone interdite aux manifestants par les autorités et, où des magasins avaient été saccagés lors de précédentes manifestations. Les manifestants, la plupart sans gilets jaunes, mais se revendiquant de ce mouvement social né en novembre 2018, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans le quartier de la gare Saint-Lazare.

Ces dernières ont par ailleurs dispersé environ 300 personnes, qui tentaient de se rassembler place de la Madeleine à l'appel d'Attac et Solidaires, malgré l'interdiction formulée vendredi 19 septembre par la PP.

Selon une source au sein de cette dernière, les forces de l'ordre ont pour mission d'intervenir rapidement dès que des attroupements se forment : « Nous sommes traités comme des criminels », s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus : « la rue, elle est à nousCette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites », a expliqué Eric, gilet jaune venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat,  également prévue samedi après-midi à la capitale.

 

Champs-Élysées bouclés, lanceur d'eau et stations de métro fermées

Les quartiers symboliques de l'Étoile et des Champs-Élysées sont quadrillés de patrouilles de policiers en uniforme et en civil, contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes. Une trentaine de stations de métro et de RER de la région parisienne sont partiellement ou totalement fermées.

Un lanceur d'eau était stationné sur le haut de l’avenue des Champs-Élysées, en face du drugstore Publicis, tandis que le restaurant Fouquet’s, saccagé il y’a quelques mois, était barricadé et gardé par deux policiers. Plusieurs monuments fermés aux Journées du patrimoine

Pour cette journée de manifestations multiples à Paris – dont la marche pour le climat et des rassemblements contre la réforme des retraites - les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ».

Alors que certains activistes se prennent à espérer une « convergence », comme Aurélie Trouvé du mouvement altermondialiste Attac, pour qui « les préoccupations de fin du monde et de fin du mois sont articulées ». Car les appels de groupes « gilets jaunes » à monter sur la capitale se sont multipliés, certains faisant des ouvertures aux écologistes. Ceux-ci entendent de leur côté maintenir la pression sur le gouvernement, au lendemain d'une « grève mondiale pour le climat » historique.

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Selon nos confrères de RFI, avant même le début des manifestations, les autorités avaient déjà interpellé au moins trente personnes. À la mi-journée, ce sont pas moins de 106 personnes qui ont été interpellées à paris, indique la préfecture de police.

Le préfet a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.

 

Gaz lacrymogène à Saint-Lazare

 

Même si dans le document rendu public en fin de semaine, l’on a pris soin de mentionner « cette mesure spéciale s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’État, Paul Biya … ».

 

Le communiqué rendu public cette fin de semaine par le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et publié par nos confrères de Investir au Cameroun, porte le sceau du chef du gouvernement : « Le Premier ministre, chef du gouvernement, a autorisé, à titre exceptionnel et pour le compte de l’année académique 2019-2020, le recrutement de 119 candidats supplémentaires [à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam)] sous réserve du remplissage effectif de tous les critères d’admission prévus par la réglementation en vigueur… ».

Le même document stipule que « cette mesure spéciale s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’État, Paul Biya. Lequel  prête une oreille attentive aux préoccupations de ses jeunes compatriotes en butte à de nombreuses difficultés et qui frappent massivement à la porte de la fonction publique pour apporter, à travers leurs carrières, une contribution significative à l’édification de notre nation ».

 

Le Président de la République doit–il encore s’impliquer personnellement, alors que des personnes sont nommées pour assurer certaines tâches ?

Face aux nombreux scandales qui depuis des années entachent d’un zeste de corruption, les résultats rendus publics au sein de cette école sensée former les élites du Cameroun, l’on est tenté de répondre par l’affirmative.

Lire aussi : Rançonnement et tripatouillages dans les concours officiels : Comment éviter ? Propositions d'un magistrat 

Il y a quelques jours, c’est dans les colonnes de nos confrères de le Jour qu’un magistrat avait choisi de remettre au devant de la scène, à travers une lettre adressée au Chef de l’Etat, les « différents  réseaux mafieux » avec lesquels les « Fils des pauvres » qui ambitionnent d’intégrer cette école doivent composer. Nul besoin d’être un génie, il faut soit avoir un parrain, soit débourser de fortes sommes d’argent : de 5 à 8 millions pour le cycle B (niveau Baccalauréat) et de 07 à 12 millions pour le cycle A (niveau licence et Magistrature).

 

Des tripatouillages qui ont des répercussions dans la gestion des affaires internes du pays ?

Pour Axel Moukoko, qui se définit entre autres comme géo stratège et analyste politique, « Point besoin de se poser une telle question. La réponse est évidente et cela n’a rien à voir avec la politique ou encore l’appartenance à une quelconque formation politique. Lorsqu’on sait qu’on a déboursé de l’argent pour intégrer dans une école, il faut se donner les moyens de le rembourser. Il n’est dès lors plus question de s’investir dans la gestion normative du travail qui peut être confié, non, il faut pérenniser les poches de corruption. On pourrait mettre les notes partout où on veut, dans lesquelles on dit à l’usager que le « service public est gratuit », vous et moi savons que tout est rançonné et à différentes échelles… Aujourd’hui, le Président de la République fait recruter 119 nouveaux candidats à l’ENAM, certainement ceux dont les places ont été prises par les enfants des pontes de ce régime, mais, il faut aussi le faire dans les écoles comme l’IRIC, le CUSS… Parce que de ce côté, ce n’est pas toujours le plus méritant qui est pris. Il faut que ça change, absolument… ».         

Les bénéficiaires de cette mesure sont attendus dès lundi prochain à l’Ecole Nationale de l’Administration et de Magistrature.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01