La lettre de félicitations écrite par Paul Biya a été remise à l’écrivaine originaire de l’Extrême-Nord, vendredi dernier dans la ville de Maroua.
C’était une cérémonie riche en émotions. Elle s’est déroulée le 27 septembre 2019, à l'esplanade des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. Cette cérémonie a coïncidé avec la clôture de la quatrième édition de la rentrée culturelle et artistique. Son éclat a été rehaussé par la remise solennelle de la lettre de félicitations du Président de la République à l'écrivaine Djaili Amadou Amal. Celle-ci vient d’être distinguée à l'échelle internationale pour sa lutte contre les violences faites aux femmes et les mariages forcés. Elle a remporté le prix panafricain 2019 au salon du livre de Paris. Ce prix, elle le doit à son ouvrage «Mu-nyal, les larmes de la patience ».
Dans la lettre qu’il a écrite, le Président de la République indique combien cette récompense de l’écrivaine, honore l’ensemble de ses concitoyens. « Cette distinction qui vous honore vient récompenser votre talent d'écrivaine et fait la fierté des auteurs camerounais. Puissent vos prochaines œuvres littéraires connaître toujours du succès », peut-on lire dans la lettre du Chef de l’Etat.
La missive a été remise à Djaili Amadou Amal par Oumar Bichaïr, l'inspecteur général des services régionaux. Celui-ci a invité la lauréate à continuer dans la voie qu’il a choisie et bien tracée. « Grâce à votre plume, vous avez hissé très haut le drapeau camerounais », a-t-il déclaré devant un parterre de personnalités de tout bord.
A titre de rappel, la camerounaise Djaili Amadou Amal est la deuxième camerounaise originaire de la région de l’Extrême-Nord à être honorée à l’international, pour la lutte contre les violences faites aux femmes. Avant elle, c’était Aïssatou Doumara Ngatansou. Elle est première lauréate du prix de l’égalité femmes-hommes. Elle se bat depuis plus de vingt ans contre les violences faites aux filles dans la région de l’Extrême-Nord.
Liliane N.
C’est dans le cadre d’un atelier de deux jours organisé dans la cité capitale politique camerounaise, avec comme idée centrale : « Renforcement des capacités des défenseurs des droits fonciers des peuples autochtones, pour lutter contre les changements climatiques ».
Justification
Cette initiative intervient à un moment opportun où le processus de changement climatique exerce une pression sur les ressources naturelles notamment l’eau, les terres et les forêts. Les peuples autochtones, considérés comme populations affaiblies et vulnérables dans de nombreux pays, ont dû faire face à plusieurs crises liées à leur identité, à leur mode de vie et aux droits socioculturels sur leurs terres ancestrales.
Dans diverses régions du Cameroun, les Mbororos, les Baka, les Bedzang, les Bagyeli et les Backola, pour ne citer que ces minorités, sont privés des droits fonciers. Ils se voient systématiquement refuser l’accès aux mécanismes judiciaires et non judiciaires pour contester leur situation. Lorsqu’ils s’engagent, ils font face à de graves représailles ainsi qu’à d’importantes violations de leurs droits.
En organisant cet atelier, le Réseau Camerounais des organisations de droits de l’homme et Minority Rights Group International avaient pour ambition de garantir la protection des droits des peuples autochtones à la terre et leur rôle dans la conservation et la prévention du changement climatique dans quatre Etats d’Afrique Orientale et Centrale. Ils entendent en outre soutenir les défenseurs des droits fonciers des peuples autochtones, leurs communautés de même que les organisations travaillant sur les droits liés à la terre et aux ressources naturelles.
De manière concrète, les deux ONG entendent donner aux défenseurs autochtones des droits à la terre et à leurs organisations, les moyens de surmonter le manque d’accès aux recours judiciaires et non judiciaires et la non – reconnaissance du rôle des peuples autochtones dans la prévention des changements climatiques.
Objectifs
Les participants, notamment les représentants des peuples autochtones ont profité de l’occasion qui leur était offerte en contribuant au renforcement et à l’unification des capacités locales des défenseurs autochtones des droits à la terre.
De manière plus précise, les différentes contributions ont doté les défenseurs des droits fonciers autochtones de lois clés nationales, régionales et internationales, de recours judiciaires et de mécanismes de défense des droits fonciers et, de leur importance dans la lutte contre le changement climatique –Les impliquer dans la création de réseaux et de coalitions afin de répondre aux intérêts stratégiques des droits de propriété foncière des PA au Cameroun – les habiliter ) mettre en place des moyens et des mécanismes de réponse urgente pour traiter les cas liés à la situation d’urgence des défenseurs des droits fonciers.
Programme
En dehors de l’aspect protocolaire présidé par les représentants du ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières et de l’Union Européenne, il y’a eu de nombreuses sessions avec des thématiques telles que :
Les défenseurs des droits fonciers autochtones en première ligne dans la lutte pour leurs droits (Problèmes liés aux abus des terres/droits humains des peuples autochtones au Cameroun – Contentieux publics et stratégique à l’appui des DDF des peuples autochtones – Plaidoyer à tous les niveaux pour les droits fonciers des peuples autochtones…)
La protection des DDF autochtones en pratique a été débattu au cours des travaux en atelier avec des sujets tels que : Construction de réseaux thématiques et de coalitions de PA – Mise en place de mécanismes d’alerte / Réponse urgente pour le soutien et la sécurité – Mise en place d’une clinique juridique et des stratégies de contentieux pour soutenir les DDF – Comment mobiliser et responsabiliser les jeunes et les femmes…
Au terme des échanges, des résolutions ont été prises et, les initiateurs de cet atelier ont pris la résolution d’en implémenter le maximum durant les trois prochaines années.
Nicole Ricci Minyem
C'est une source potentielle de financement supplémentaire dont dispose désormais le Cameroun pour la mise en place d’une économie capable de résister face aux effets du changement climatique. Le pays devient ainsi éligible aux financements alloués par le Fonds vert pour le climat.
Le phénomène du changement climatique présente des effets très néfastes pour l'environnement dans toutes ses composantes parmi lesquelles l'homme se trouve au centre. C'est donc, conscient du potentiel impact du changement climatique sur la nature que le Cameroun a en effet, établi son programme national climat. Il s'agit ici, d'un programme qui expose sans ambiguïté les différentes stratégies à mettre en place pour la préservation de son écosystème. Le programme pays Fonds vert pour le climat est un instrument conçu par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Et c'est sur la base de ce document financé par le Fonds vert pour le climat que des projets prioritaires ont été élaborés pour l’atteinte des objectifs fixés.
Pour Pierre Hélé, le Ministre camerounais de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable : « Les projets inscrits dans ce document de stratégie conçu de manière concertée devront dès l’année prochaine, être traduits en notes conceptuelles et en proposition de financement ».
Des financements en vue qui permettraient donc au Cameroun de mieux concrétiser et de renforcer sur le terrain sa politique nationale de lutte contre le changement climatique et par ricochet de contribuer efficacement à la protection de l'environnement.
Innocent D H
Le militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais à travers une lettre ouverte, dit ce qu’il pense des assises de Yaoundé.
« Le Président Paul Biya dans une envolée verbale mémorable, contre des surexcités politiques avait posé la question :« qui sont-ils, ceux-là qui... »
A la veille de l'ouverture du Grand Dialogue National, une litanie de questions s’impose à moi, sans espoir de réponse. Qui sont-ils, ceux-là qui...constituent la délégation de Mon parti le RDPC au GDN ? De quelle moralité, légalité, légitimité, crédibilité jouissent-ils auprès de l'opinion publique ? Où sont leurs faits d'arme politiques ?
Ce sont ceux-là même, qui étaient à Foumban pour l’unification ? Ce sont les mêmes qui ont accompagné le Président Ahidjo en 1972 pour la réunification, à la suite d’un referendum qu’on a qualifié de « tromperie ».Les mêmes qui étaient à la tripartite, où on accusa Biya d'avoir usé de la ruse.
Voici les mêmes qui repartent au Grand Dialogue National. Sans mandat de la base. Je me pose des questions sur la légitimité et la légalité de ces Généraux sans troupe. Sur ce courage de vendeurs de cercueil de ces compatriotes, qui ont accepté d’aller chanter l’hymne aux morts, pour un problème dont ils ont nié l’existence pendant trois années. Je me pose des questions sur la moralité de ceux-là qui se découvrent des talents de « patriotes ». Toutes ces personnalités me font craindre l’accomplissement du rêve de certains : que la palabre se déroule dans le tumulte et le désordre ; et se termine dans le chaos et la confusion.
Questions sur la légitimité des représentants
Des individus se sont réunis en petits comités dans les domiciles des plus influents de leurs fratries politiques, clanique ou ésotérique, et ont publié des listes des « délégations » au Grand Dialogue National. Comme ils en ont l’art pour la fabrication des « motions de soutiens », et des « appels du peuple ».Au nom de qui iront-ils s’exprimer ?
Comment n’a-t-on pas pensé à expliquer à cette baronnie de caciques, que le Grand Dialogue n'est pas le congrès du RDPC. Qu’il ne s’agit pas d’une réunion du Comité central du RDPC. Encore moins d’un meeting de soutien à Paul Biya au palais de Congrès de Yaoundé. Le mode opératoire de la formation des délégations en ces occasions-là, aura été le même. Sans honte ni pudeur, on prend les mêmes, et on recommence. Ils ont tout simplement dupliqué le fichier, sans mises à jour du logiciel. Comme à l’Enam, on retrouve des morts invités au dialogue.
Le Président voulait un dialogue franc, sincère, inclusif sans exclusion ; sans sujet tabou. Avec des hommes de cœur, sans rancœur, pour apaiser les cœurs blessés, meurtris. A la recherche de la recherche de la paix des cœurs. Et non un dialogue de fous, de sous, de saouls, et de sourds. Mais que peut le président contre la Légion Nkuété ? Cette garnison déterminée à conduire son coup d’Etat contre la base militante? Coup d’Etat perpétré par une caste de généraux sans troupes du parti et la Haute administration, qui lui ont tout arraché et confisqué. Et qui n’attendent plus que son requiem.
Pour qui, par qui et au nom de qui s’agitent-ils, ces « militants » de la 25ème heure et pour quels intérêts? Alors que ce sont eux qui ont trompé le chef de l’Etat, en niant l'existence d'une la crise anglophone. Maintenant que la crise est reconnue et fait objet d’une grande palabre, pour qui, et au nom de qui siègent-ils au Palais des Congrès ? Si ce n’est pour attiser la crise par les mêmes méthodes qu’ils avaient utilisé pour l’entretenir. Leur souhait secret : que cette crise ouvre, oui ouvre une porte de sortie du pouvoir au président de la République. Un rêve qu’ils caressent couchés sur l’argent volé au contribuable.
Non, nous le peuple, n’avons envoyé personne au GDN ! Encore le coup classique des délégations dans le RDPC ! Sans honte ni pudeur, ils ont exclu des groupements associatifs qui subissent les effets collatéraux de ce que les dignitaires du régime ont orchestré et alimenté. Un empressent suspect pour aller s’occuper des problèmes dont ils ne connaissent ni l’ampleur, ni la peur des compatriotes déplacés qui dorment à 21 dans des chambres pour 3. D'autres à la belle étoile, avec pour compagnons la famine, l’insécurité et l’incertitude. Loin, bien loin de ces « membres de délégations » qui jouent pompeusement les intelligents au palais des Congrès.
Questions sur la légalité des représentants
Qui sont-ils, ceux-là ? Avec deux passeports de deux nationalités différentes, sont-ils qualifiés pour parler des affaires du Cameroun à ce niveau de gravité ? Non ! Il aurait encore été plus sincère d’admettre dans la salle, les représentants de la Communauté internationale, les sécessionnistes, les ambazoniens et autres... Autrement, c’est de la comédie nationale. Les méthodes qui ont soutenu la gestion de cette crise jusqu'ici, jettent du doute dans la notion de loi au cours de ces assises. Va-t-on tordre le cou à la loi quand on accueillera le « terroriste » militant Mark Baretta, officiellement invité par le premier ministre au Palais des congrès ? L’amnistie des combattants de la cause de l'ambazonie de la diaspora, officiellement attendus au GDN commence à quel moments ?
Avant, pour qu’ils puissent venir sans risques d’être inquiétés par la justice et les forces de désordre, pardon que dis-je de l’ordre ? Pendant la palabre, pour qu’ils puissent s’exprimer librement et en toute franchise constructive, en dehors du maquis ? Ou alors après les assises, selon la pertinence de leurs propositions pendant la palabre ?
Selon certaines informations qui planent au dessus de la crise anglophone, des financiers et artificiers des groupes de faux « amba boys », qui commettent des exactions dans les deux régions, sont membres et mêmes organisateurs techniques du GDN. Qu’elle est la légalité de ceux-là qui arment, alimentent des tueurs dans la nuit ? A ces sapeurs-pompiers auprès du chef de l’Etat, dans la journée ; et pyromanes, la nuit, auprès des sécessionnistes.
Question de personnalité
Comment peut-on se sentir digne, noble et fier, au Palais des Congrès, sans se souvenir, pendant l’exécution de l’hymne national, de sa responsabilité personnelle dans l’enlisement de la crise anglophone ? Quelle personnalité peut-on avoir, quand on oublie que l’on a trompé le chef de l’Etat, pendant des long mois, sur le risque d’une crise, son déclenchement effectif et toutes les vérités de cette crise ? Quelle personnalité peut-on avoir, dans ce pays, quand on oublie que l’on a écumé les plateaux de radio et de télévision pour faire du négativisme sur le problème anglophone ? Ces questions n’auront jamais de réponses, je sais. D’ailleurs, qui aura le temps d’y répondre ?
L’agitation avant, pendant les assises et pendant les quelques semaines qui vont succéder à la palabre, sera sûrement pris en compte dans l’attribution des postes ministériels dans le remaniement gouvernemental de début décembre. Les autres n’ont les cœurs qu’aux jetons de présence. Qui se souviendra j’ai été le premier (contre tous) à évoquer l'idée d'un dialogue?
Au Palais des Congrès, il y beaucoup d’argent à prendre, et à détourner. Comme d’habitude. Je comprends l’agitation suspecte des « hautes » personnalités de la République autour du Grand Dialogue National. Une affaire de sous, de saouls, de fous et de sourds. Pourtant une affaire de tous. Pour tous » !
N.R.M
C’est l’une des conclusions du rapport publié en fin septembre 2019 par l’INS.
Dans la 5e édition de son rapport intitulé « Répertoire et démographie des entreprises modernes en 2017 », rendu public en fin septembre 2019, l’Institut national de la statistique (INS) fait savoir que les entreprises modernes recensées au Cameroun comptabilisaient 360 912 employés permanents.
Selon Eco Matin qui rapporte le contenu de ce document, « l’un des constats que l’on fait de ces nouvelles données est que le recrutement dans ces sociétés n’a pas été dynamique, puisqu’en valeur relative, il y a eu un accroissement de seulement 0,1% par rapport à l’année 2016, soit à peine 360 nouveaux emplois permanents ».
Toutes ces personnes travaillent pour un nombre global de 31 512 entreprises, ce qui fait une moyenne d’effectif de 11 personnes. Mais, dans les détails, la réalité est autre. En effet, apprend-on, selon la tranche d’effectif employé, les entreprises qui occupent au maximum 5 personnes sont majoritaires, au nombre de 25 142, représentant 80% de l’ensemble des emplois, soit en tout 42 286 personnels.
Celles comprises entre 6 et 10 personnes (2 845) emploient 22 301 effectifs, soit 9%. Le tableau sur la taille des entreprises nous indique que celles de 11 à 20 personnes (1 681 au total) ont des effectifs cumulés de 24 205, tandis que celle de 20 à 100 utilisent 58 480 personnels. Moins nombreuses (454), les entreprises ayant plus de 100 employés permanents pèsent cependant près de 60% des effectifs globaux, avec un total de 231 641 postes de travail.
La répartition par secteur d’activité montre que le tertiaire est le principal foyer d’emplois au Cameroun, avec 64% des effectifs contenus dans ses rangs. Les quelque 28 000 entreprises qui y sont répertoriées emploient en tout 229 378 personnes. Trois branches s’y démarquent : Activités fournies principalement aux entreprises (69 861), Commerce de gros et de détail et réparation de véhicules (68 378), Transport et entreposage (29 802).
Le secteur secondaire occupe la deuxième place avec un peu plus de 95 000 employés permanents (26,4%). Les emplois sont principalement portés par la branche Construction avec 22 369 personnes. Les autres branches sont l’Industrie des oléagineux et d’aliments pour animaux (8 648), la Production de caoutchouc et fabrication d’articles en caoutchouc et en matières plastiques (7 477), l’Industrie du bois sauf fabrication des meubles (6 629), la Fabrication de produits à base de céréales (5 594), et l’Industrie de boissons (5 587).
Enfin, le primaire ferme la marche avec 36 240 travailleurs. L’agriculture y demeure le premier réceptacle d’emplois avec 27 927 personnels, suivie de la branche Agriculture et exploitation forestière qui comptabilise 7 686 emplois permanents.
Pour terminer avec cette partie du rapport de l’INS, on note que selon la région d’implantation des entreprises modernes, le Littoral demeure la première zone de concentration d’emplois avec 54,3% de l’ensemble des effectifs employés. La région du Centre représente 27,0% des emplois. C’est le fait essentiellement des deux (02) métropoles que sont Douala et Yaoundé qui emploient respectivement 51,3% et 26,5% de personnes.
Otric N.
L’équipe nationale de Nanbudo défendra son titre à la 4e édition des Championnats d’Afrique de Nanbudo prévue du 02 au 07 octobre 2019 dans la ville de Thiès au Sénégal.
Depuis près de deux mois, le Cameroun a peaufiné sa stratégie pour conserver sa place au sommet du Nanbudo africain. Comme en 2013 et 2017 en Côte-d’Ivoire, 2015 au Cameroun les Lions Indomptables de cette discipline veulent porter le Cameroun au podium final de la 4e édition des Championnats d’Afrique de Nanbudo qui a débuté ce vendredi 02 et s’étendra jusqu’au 07 octobre 2019 dans la ville de Thiès au Sénégal. « Nous avons beaucoup travaillé, nous ne dormons pas sur nos lauriers. Nous continuons à travailler fort, parce que nous savons que l’adversité est là. Mon objectif général est que le Cameroun garde son titre de champion d’Afrique et mon objectif spécifique est de gagner des médailles d’or en Cata et en jurendori », a confié le capitaine de l’équipe nationale de Nanbudo, Michelle Enam, ceinture noire, troisième dan à la Crtv radio.
Avant le départ pour le Sénégal, les athlètes camerounais ont effectué deux mois de stage externe et deux semaines en interne à l’Institut national de la jeunesse et des sports. Une période qui a permis aux nanbudokas camerounais d’améliorer leur performance technique. « L’ambiance est assez bonne dans la tanière. On travaille essentiellement sur les combats, sur la réactivité du combat, les vitesses de réaction », a expliqué Me Aimé Nestor Mbumi Tchouate, l’un des encadreurs de l’équipe nationale.
A en croire le président de la Fédération camerounaise de Nanbudo par ailleurs président de la Confédération africaine de la discipline, François Mbassi, toutes les conditions ont été réunies pour que la Team Cameroon disposent du potentiel nécessaire pour défendre son titre au Sénégal. « Les préparatifs administratifs et financiers se sont bien déroulés surtout que nous allons au Sénégal pas seulement pour le championnat d’Afrique de Nanbudo, mais également pour une assemblée générale de la Confédération africaine de Nanbudo où le président de la Fédération camerounaise de Nanbudo assure la fonction de président. Il faudra également défendre cette fonction », souligne François MBASSI au micro de la Crtv. Pendant six jours, les Lions Indomptables du Nanbudo challengeront 10 nations africaines qui espèrent décrocher le titre continental.
Marie MGUE
Cette étoffe a su faire sa mue dans le quotidien des habitants du Nord-Cameroun. Le pagne, caractéristique de la pudeur de la femme africaine, connaît de nos jours une éclosion de noms.
Des dénominations plurielles particularisant le choix des pagnes par les populations dans le Nord-Cameroun. Bassoro Ousmanou, commerçant au Grand marché de Garoua tente une explication : " au Grand-Nord, plusieurs personnes portent le pagne comme le Bazin. Je pense que le pagne fait partie de la culture de cette partie du pays". Pour Abdoulaye Kampete, un autre commerçant: "dans le même temps, il y avait ce qu'on appelait "Nana benz", qui avait bien fait son temps. La dénomination du pagne dépend des préférences des clients. Aujourd'hui par exemple, je vends les "Wax, Chéri je t'aime, Vlisco, Côte d'Ivoire" entres autres".
Les noms des pagnes se référant aux pays
Paraphrases ou non, les noms des pagnes sont inspirés dans la société en fonction des centres d'intérêts des populations. Pour les noms de pagnes se référant aux pays, il s'agit généralement des lieux d'approvisionnement très sollicités par les commerçants. "Très souvent, nous nous approvisionnons à Douala au Cameroun, au Nigéria, au Bénin, voire en Côte d'Ivoire", nous confie Abdoulaye Kampete.
Les variations de la demande
S'agissant de la demande, elle varie suivant le choix de la dénomination du pagne et selon les catégories sociales. "Il y a certains pagnes qui sont réservés uniquement aux femmes des classes déterminées comme le Super Wax qui coûte 50.000 F Cfa. C'est pas tout le monde qui peut s'en procurer", relève Abdoulaye Kampete.
Les noms des pagnes attirent principalement les dames dans le septentrion. La jeune Nadine Tongou a ses propres raisons. Elle déclare: "je préfère le Super Wax car c'est un pagne qui a plus de valeur. Je peux me sacrifier toute l'année pour acheter un pagne Wax". Pour la mémé Yvonne Tamibe, malgré le poids de l'âge, elle reste attachée aux pagnes en s'appuyant aux dénominations. "J'apprécie le Wax hollandais parce que quand tu le porte, c'est doux et il ne fait pas de bruits. Il garde toujours sa couleur même après plusieurs années de vie. Mais je fais très attention à la contrefaçon pour ne pas tomber sur une mauvaise qualité".
Que ce soit chez les femmes, ou les hommes dans le septentrion du Cameroun, le pagne reste au cœur des sollicitations, chacun voulant toujours se parer aux couleurs de l'africanité.
Innocent D H
Dans un communiqué datant du 27 septembre 2019, le Ministre des Travaux publics justifie sa décision, par le fait que les performances de l’entreprise mise en cause ne se sont pas améliorées.
L’entreprise Esico Btp Cameroun ne fait plus partie de celles qui sont adjudicataires du marché d'entretien confortatif de l’axe Ngaoundéré-Garoua. Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp) vient de la sanctionner. La décision est d’ailleurs officielle. Car le Mintp l’a fait savoir à l’opinion nationale par un communiqué, qu’il a signé. «En dépit des mesures avisées d'accompagnement du maître d'ouvrage, l'entreprise Esico Btp Cameroun n'a pas amélioré sa performance. La dégradation de la chaussée s’est accentuée entre Ngaoundéré et Dang. Par conséquent, dans le respect de la réglementation, le contrat d'Esico Btp Cameroun est résilié», écrit le Ministre.
Il convient de préciser que l'entreprise Esico Btp Cameroun travaillait sur ce tronçon routier avec trois autres. Elle avait en charge le lot 1. Ce lot va du 12 kilomètres de la ville de Ngaoundéré au lieudit Rond-point central Sonel-Dang, à l'intersection vers Touboro. Le tout pour une enveloppe de 3,9 milliards de F. A ce jour, l'avancement physique des travaux est de 49,41% pour des délais contractuels de 10,2%. Le lot 2 est sous la charge de l'entreprise Croisière Btp Sarl. Il va de la fin Falaise au pont Kéroua et du pont Kéroua au pont Sala pour un montant de 5,3 milliards de F. Le troisième et dernier lot a été placé entre les mains de l'entreprise Sotcocog Cameroun. Il va du Pont Sala jusqu'à Garoua (120 km). Les travaux sont réalisés pour un montant de 5,6 milliards de F.
Pour la petite histoire, les travaux sur l’axe Ngaoundéré-Garoua ont débuté en janvier et février 2017. Devant être livrés dix mois plus tard, ils ont connu un grand retard dans leur réalisation. Les problèmes justifiant cet état de chose étaient entre autres, l'approvisionnement laborieux en granulats et bitume, la faible mobilisation des entreprises, une mauvaise organisation des chantiers. Après une visite d’inspection, le Mintp a fixé un nouveau délai pour le mois de juin 2019. Seulement même avec cette rallonge, les travaux n’ont pas évolué d’où la décision de Nganou Djoumessi. En procédant donc à la résiliation du contrat de l'entreprise Esico Btp Cameroun, le souligne que les mesures de substitution sont d'ores et déjà engagées.
Liliane N.
Ces familles ont reçu des dons du Président de la République le 30 septembre 2019.
Alors que le Cameroun a les yeux rivés à Yaoundé la capitale, où se déroule actuellement le grand dialogue national, Paul Biya le Président de la République n’a pas perdu de vue, les déplacés internes de la crise anglophone. Le 30 septembre dernier, il a fait parvenir des dons à 1500 familles recensées comme des déplacés et ayant trouvé refuge à Douala dans la région du Littoral. Lesdits dons ont été acheminés aux bénéficiaires par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). « Je suis là pour vous réconforter et vous apporter le soutien du président Pau Biya qui entend œuvrer afin que chaque famille retourne chez elle. Car, chaque Camerounais a le droit de vivre chez lui en paix et dans la sérénité. J’espère qu’après cette période passagère, chacun devra retrouver une vie normale. C’est pourquoi je vous demande de garder espoir au grand dialogue nations convoqué par le chef de l’Etat », a déclaré le Minat.
Les dons étaient constitués entre autres de matelas, sucre, des bouteilles d’huile, des boîtes de maquerelle, de couvertures, des rouleaux de papiers hygiéniques, de seaux et d’un appui financier.
Au cours de la cérémonie, on a appris qu’au départ juste 1000 familles avaient été recensées. Il y a eu un rajout de 500 autres, après la réception de nouvelles demandes. Compte tenu de cela les enveloppes reçues par chacune des familles avaient la somme de 10 000 F. Celle-ci devait les servir de frais de transport pour retourner à la maison.
Durant la même cérémonie, Koum Amond Frederic Elangue le Maire de Douala 4e a tenu à saluer l’hospitalité des populations de son territoire de commandement. Il faut noter que la Commune de l’autorité municipale accueille l’essentiel des déplacés de la crise anglophone. Il a aussi déploré le développement de certains maux générés par cette situation. Koum Amond Frederic Elangue a regretté la montée de l’incivisme, du grand banditisme et de la prostitution. Toutefois, Paul Atanga Nji en sa qualité de Minat a tenu à rassurer les uns et les autres quant à un retour définitif imminent à la normale.
Liliane N.
L’organisation des 23es Championnats d’Afrique d’athlétisme en 2022 a été confiée au Cameroun, lors du 52e congrès de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme au Qatar.
Le Pays de Françoise Mbango, championne olympique en triple saut sera l’hôte des 23es Championnats d’Afrique d’athlétisme senior en 2022. Cette décision fait partie des résolutions qui ont été prises au cours d’une réunion de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) qui s’est tenue le mois dernier à Doha au Qatar, en prélude au Congrès de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) qui est devenue « World Athletics ».
« La Fédération camerounaise d'athlétisme avait exprimé le souhait d'accueillir la compétition après le congrès de la CAA à Abidjan en avril. Après avoir obtenu l'approbation des autorités du pays, un accord unanime a été trouvé sur la candidature du Cameroun, lors de la réunion de la CAA. En 2022, le Cameroun disposera de toutes les installations pour organiser cet événement dans plusieurs de ses villes », a expliqué le président de la Confédération africaine d’athlétisme, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum qui fait désormais partie des membres du Conseil de l’IAAF, tout en restant président de la commission de développement. Il est par ailleurs, le Président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).
Le Cameroun disposera en effet, des infrastructures modernes, héritées de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) qu’il organisera en 2021. En prélude à cet événement continental, plusieurs chantiers sont cours de réalisation et réhabilitation dans les différentes régions du pays.
C’est la deuxième fois que le pays des Lions Indomptables offre son hospitalité aux athlètes africains. En 1996, le Cameroun avait abrité ce grand rendez-vous continental d’athlétisme au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. Avant le rendez-vous camerounais, l’Algérie abritera la 22e édition de ces championnats à Alger en 2020.
Marie MGUE
Le Comité Technique Transitoire chargé du football professionnel a remis aux clubs inscrits au championnat national de deuxième division, leur subvention en prélude au démarrage de la saison 2019-2020 prévue le 18 octobre 2019.
Les clubs inscrits au championnat national de deuxième division ont reçu ce mardi 2 octobre 2019, leur subvention en prélude au démarrage de la saison 2019-2020. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulé au siège de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) à Yaoundé, organisée par le Comité Technique Transitoire (CTT) chargé du football professionnel. Un chèque de 30 millions F Cfa pour tous les clubs d’élite two, a été remis à leurs présidents ou à leurs représentants par le président du CTT, Aboubakar Alim Konaté et deux autres membres en présence du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya.
A en croire le président du CTT, 102 millions au total ont déjà été débloqués par la Fecafoot pour un démarrage serein de la saison 2019-2020. « C’est un début, nous ferons plus », a-t-il promis. Aboubakar Alim Konaté a annoncé la tenue le 3 octobre prochain, d’une grande réunion avec tous les clubs professionnels du Cameroun pour poser les jalons de la nouvelle saison sportive.
Le président de la Fecafoot a tenu dans son propos à rappeler l’engagement de l’instance faîtière du football camerounais, d’organiser un championnat de qualité pour marquer la refondation du football professionnel au Cameroun. Il a également encouragé les clubs à soutenir la fédération dans son ambition de professionnalisation effective du football en tenant leurs engagements avec les joueurs et leurs partenaires.
Avant les clubs de la Ligue 2, les clubs du championnat d’élite étaient passés à la caisse le 19 septembre dernier. Le CTT du football professionnel mis sur pied par la Fecafoot, avait remis un chèque de 72 millions F Cfa pour les 18 clubs d’Elite One, soit 4 millions F Cfa pour chacun.
Selon le CTT les championnats professionnels Elite One et Elite Two démarreront le vendredi 18 octobre 2019. Cependant, le président de la Ligue du football professionnel du Cameroun (LFPC) avait appelé à travers un communiqué, les dirigeants de clubs, les joueurs et tous les autres intervenants à continuer à « préparer sereinement la saison sans se laisser distraire puisque la justice sera établie conformément aux lois en vigueur au Cameroun ». En effet, le 22 août 2019, le bureau du Comité exécutif de la Fecafoot avait suspendu la LFPC. Une décision qu’il a confirmée le 3 septembre, en confiant l’organisation des championnats professionnels à un Comité technique transitoire.
Marie MGUE
Le Ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a été reçu en audience par son homologue du Qatar mercredi dernier. C'était en marge des travaux de la 40e assemblée générale de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) tenue au Canada.
Selon les révélations faites par l'Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA): « Les échanges entre les deux ministres ont principalement porté sur la redynamisation de la compagnie aérienne nationale Camair-Co. C’est ainsi que des points sur la densification de la flotte, la formation du personnel navigant et technique, l’ouverture d’un centre de maintenance, l’accompagnement technique et l’ouverture du capital de la compagnie ont été évoqués ».
Au terme des échanges, le ministre qatari des Transports a fait des indications selon lesquelles, l’Émir du Qatar se dit favorable et disposé à accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses projets structurants, confie l'Autorité aéronautique civile du Cameroun. Le Cameroun serait même déjà en attente de l’arrivée d’une délégation qatarie « dans les tout prochains jours ». Au cœur du séjour en vue, l’évaluation des besoins de Camair-Co, dans l'optique d'assurer la densification de la coopération entre le Cameroun et le Qatar.
Le plan de redressement de la Camair-Co
Camair-Co traverse, il faut le dire des moments difficiles depuis le lancement de ses activités en 2011. Le cabinet américain Boeing Consulting a eu à proposer un plan de redressement de la compagnie aérienne nationale en 2016. Ce plan adossée sur une dette prévoyait entre autres, l’apurement de 35 milliards FCFA, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau à près de 23 destinations, la modernisation de la flotte avec le passage à douze aéronefs.
La coopération bilatérale entre le Cameroun et le Qatar en voie de redynamisation dans le domaine du transport aérien permettra certainement de faire en sorte que ce plan de redressement de la Camair-Co puisse véritablement être mis en œuvre.
Innocent D H
Le département des services techniques du groupe agro-alimentaire public observe depuis le 18 septembre 2019, un arrêt de travail à Tiko, dans la région du Sud-ouest.
La Cameroon development corporation (CDC) est dans la tourmente depuis près de deux semaines. Les employés du secteur banane, qui subissent de plein fouet la cessation d’activités de l’entreprise, sont entrés en grève. En juillet dernier, d’après leurs déclarations, ils accusaient 12 mois d’arriérés de salaires.
Ceux du département des services techniques de l’entreprise, basé à Tiko, ne sont pas mieux lotis. Et après des arrêts de travail en décembre 2018 et juillet 2019, la tension est de nouveau montée d’un cran. Depuis, le 18 septembre 2019 ils ont rejoint leurs collègues dans le débrayage. Ils disent réclamer en tout 13 mois d’arriérés de traitement salarial.
Dans leur ensemble, rapporte plusieurs journaux dont Eco Matin, les personnels des différents segments d’activités de l’agroalimentaire subissent de plein fouet les conséquences désastreuses dues à la situation d’insécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Si l’on connait les raisons pour lesquelles les employés sont en grève, il est difficile d’avoir une réaction de l’équipe dirigeante de l’entreprise. Aucun des responsables de la CDC joints au téléphone n’entend s’épancher publiquement sur la question. Certains préfèrent juste indiquer sous cape que « nous attendons un soutien significatif du gouvernement ». Lequel soutien, d’après certaines données, serait capital. Des sources internes indiquent en effet que la CDC a subi des pertes de 32 milliards de FCFA depuis le début de cette année.
Pour reprendre ses activités, « la CDC sollicite un financement de 29 milliards de FCFA du gouvernement camerounais dont 7 milliards de FCFA sont nécessaires pour le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies. Le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait Franklin Ngoni Njie, directeur général de la CDC, le 18 janvier 2018.
Le gouvernement camerounais s’est récemment engagé à renflouer les caisses du géant agro-industriel de notre pays, à hauteur de 13 milliards de FCFA. C’est dans cette optique qu’un premier décaissement de 3,7 milliards de FCFA a été débloqué pour le règlement des arriérés de salaires des employés, à 14 mois. Insuffisant face aux attentes de la CDC. Le gap différentiel se fixe ainsi à plus de 26 milliards de FCFA. Obligé de colmater les brèches, le management de la CDC fait face à de récurrents mouvements de grève de son personnel.
Ce nouvel arrêt de travail observé par les employés intervient au lendemain de la reconnaissance par l’Etat du Cameroun, des deux Régions anglophones, comme « zones économiquement sinistrées ». Augurant un plan de refinancement et de relance industrielle. La CDC dispose d’un capital social de 35,7 milliards de FCFA.
Dotée d’espaces cultivables constitués de banane, hévéa et huile de palme sur 42 000 hectares. Elle est, après la fonction publique, le deuxième employeur du Cameroun avec officiellement 22 036 employés temporaires et permanents.
Otric N.
Le leader du National Democratic Institute for International Affairs a été remplacé à la présidence de la commission dédiée à la reconstruction.
Le porte-parole du Grand Dialogue National l’a annoncé mardi 1er octobre, lors d’un point de presse en mi-journée. « La commission chargée de plancher sur la reconstruction est présidée par Dr Chris Fomunyoh (…) En l’absence de l’intéressé et afin d’éviter tout retard ou blocage, les membres de cette commission ont élu Pr. Simon Munzu pour présider les travaux », a déclaré George Ewane à la presse.
Les raisons de son absence n’ont pas officiellement été données. Mais le porte-parole suppose que ce serait lié à ses connivences avec les groupes séparatistes anglophones. « Nous connaissons tous les prises de position ouvertes [de Chris Fomunyoh, ndlr] en faveur du blocage », a lancé le porte-parole du Grand Dialogue National.
Cependant, selon nos informations, le concerné est actuellement au Niger où il tient une conférence internationale. Il a d’ailleurs été reçu le 1er octobre par la plus haute personnalité de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Le Président Mahamadou Issoufou.
Fomunyoh, selon des informations de la présidence nigérienne, tient dès ce 02 octobre 2019 à Niamey, une Conférence internationale sur « le constitutionalisme et la consolidation de la démocratie en Afrique ». Une rencontre qui se tiendra en présence d’anciens Chefs d’Etat du continent.
Selon Eco Matin, dans les autres commissions du Grand Dialogue National, les observateurs déplorent la prépondérance de personnalités, qui n’ont pas toujours favorisé la résolution de la crise depuis le début. La commission intitulée « Bilinguisme, diversité culturelle et cohésion sociale », est présidée par Joshua Osih, député SDF qui n’est pas séparatiste, mais plutôt fédéraliste, est considéré comme un anglophone modéré. On y retrouve Pierre Moukoko Mbonjo, et Ama Tutu Muna, Peter Mafany Musonge, ou Bello Bouba Maigari, tous de hauts cadres du parti au pouvoir.
La commission chargée de favoriser le retour des réfugiés et des personnes déplacées, est présidée par le Cardinal Christian Tumi. Il a tenté plusieurs fois d’organiser une conférence générale des anglophones pour résoudre la crise. Il est secondé par Elvis Ngolle Ngolle, ancien ministre de la Faune et de la Flore. Ils travaillent avec quatre membres du gouvernement : Paul Atanga Nji, de l’Administration territoriale, Pauline Irène Nguene, des Affaires sociales, Grégoire Owona, du Travail et de la sécurité sociale et Manaouda Malachie, de la Santé publique.
Dans la commission de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants, Beti Assomo, ministre de la Défense, sert de courroie de transmission au Pr Saibou Moussa, qui sera assisté par des personnalités moins connues de la scène comme Ngalla Gerard, Samy Kumbo, Fung Ivo, etc. Avec environ 80% de membres, les autres commissions n’échappent pas à l’omniprésence des pontes du Régime en place.
Otric N.