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C’était au cours d’une messe dite en la Paroisse Sainte Monique de Touroua par Monseigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain de Garoua, en présence du Sous-Préfet William Kouam Bignam. 

 

A Touroua dans la région du Nord, les actions de l’Etat en faveur de l’éducation sont visibles à plus d’un titre. Le Gouvernement engage des moyens multiformes dans la construction, mais aussi l’équipement des infrastructures scolaires dans cette localité qui sort progressivement de l’enclavement. A côté de l’Etat, le partenariat public-privé produit des bons fruits avec notamment l’appui de l’église catholique qui dispose dans cette localité d’un complexe scolaire bilingue.

En visite pastorale dans l’arrondissement de Touroua, Mon Seigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain de Garoua, a conduit une messe de lancement de la rentrée pour confier l’année scolaire 2019-2020 à « l’Eternel Dieu et Tout-puissant ». Les fidèles chrétiens venus des quatre coins de l’arrondissement ont été invités à faire de la crainte de Dieu le socle de leur foi.

L’événement qui a coïncidé avec la célébration de la 26ème édition de la journée de l’Enseignant, a aussi permis au Prélat, de procéder à la bénédiction de deux nouveaux bâtiments de l’école catholique bilingue Sainte Monique de Touroua, qui en est à sa deuxième année d’existence. 

 

Innocent D H

 

Ils sont ou alors étaient il y a quelques années encore, ceux qui inculquaient la morale, l’éthique, des personnes grâce à qui il y’a des Journalistes, des médecins, des directeurs généraux, ministres, Président de la République… Malheureusement, ils sont au bas de l’échelle au Cameroun, ce qui a incité certains pour ne pas dire la quasi majorité à emprunter des chemins tortueux. 

Qu’à cela ne tienne, Cabral Libii a tenu à saluer ces faiseurs d’Hommes, en leur proposant au passage, des idées qui vont permettre d’améliorer leurs conditions de travail tout en redorant le blason de ce qui, après le Journalisme, est considéré comme le plus beau métier du monde.       

 

« Mes chers compatriotes enseignants,

Aujourd'hui 05 Octobre, se célèbre la journée mondiale des enseignants. Et de mon point de vue, pour notre pays, c'est la deuxième journée la plus importante de l'année après le jour de fête nationale du 20 Mai! Une fois installé au pouvoir, j'en ferai d'ailleurs une journée de manifestation très particulière pour célébrer les bâtisseurs de la nation.

Mes chers compatriotes, vous devez maintenant le savoir: Il n’y a que deux éléments qui sont essentiels pour le développement et surtout l'émergence d'un pays. Je ne parle pas des ressources naturelles, ni de la position géographique ou du tourisme. Mais je parle du Patriotisme et de L'Education! En effet, des personnes qui ont réussi dans la vie se rappellent d'ailleurs avoir été élevés dans la rareté des ressources et parfois l'indigence complète, mais avoir reçu une ÉDUCATION DE QUALITÉ associant la dignité, l'enseignement des valeurs et du culte de l'effort.

Si nous ramenons cette expérience à grande échelle, nous comprenons que si notre pays doit décoller un jour, nous devons avoir des enseignants et des éducateurs de qualité qui inspirent la dignité et l'honneur et qui transmettent des enseignements utiles.

Mais alors, pouvons-nous avoir des enseignants dignes quand:

- La prise en charge salariale du jeune enseignant, le profil de carrière de l'enseignant fait l'objet d'autant négligence et de confusion?

- Les statuts professionnels sont d'une affligeante précarité ? En 2019, les termes comme "enseignants vacataires" ou "maîtres des parents" ont-ils encore leurs places pour un pays qui dit poursuivre son émergence?

- Ils sont victimes de violences de la part leurs élèves ou des parents mécontents dans une indescriptible impunité ?

- les conditions de travail et de vie sont d'une impitoyable rugosité ? Pourquoi avons nous accepté dans une coupable fatalité qu'un enseignant n'ait pas droit à un moyen de locomotion fiable ou même à un habitat décent ?

- L'exercice quotidien de la profession est politiquement persécuté. En effet, Pourquoi émasculer un enseignant en le sanctionnant administrativement, voir pénalement pour avoir cité le nom d'un homme politique dans son cours? Pourquoi à l'inverse lui arracher ses dernières bribes de dignité en l'obligeant à défiler le jour de la célébration de la fête des enseignants avec l'effigie du chef de l'Etat sur la tête?

Ça suffit! Nous voulons proposer un nouveau modèle de développement de notre pays qui repose sur le réarmement moral et un système éducatif révolutionnaire. Aucun de ces deux piliers ne peut être implanté si nous laissons nos enseignants dans cette lamentable situation. C'est pourquoi dans le nouveau modèle de pays communautairement fédéralisé ou identitairement régionalisé pour lequel je milite de toutes mes forces, le système éducatif devra changer et la condition de l'enseignant avec.

 

Parmi les mesures que je compte mettre en place, si nous parvenons à nos fins, figurent en bonne place :

- La dévolution des compétences de recrutement et d'encadrement des enseignants aux CTD, notamment les communes et les régions avec un cadrage précis et contrat de performance et surtout des moyens subséquents

- La révision du statut particulier des enseignants pour arrimer les conditions de rémunération et les avantages sociaux aux standards les plus élevés de tous les autres corps des agents publics

- Des crédits à taux zéro et sur le très long terme pour les enseignants qui voudront acquérir des moyens de locomotion ou des logements décents

- Une révision du profil de carrière pour qu'en dehors des fonctions d'encadrement auxquelles ils peuvent accéder, que les enseignants obtiennent des grades motivants avec un impact sur leur rémunération à l'exemple de ce qui se passe dans l'armée ou la magistrature.

Au delà de toutes ces mesures non exhaustives de revalorisation de la profession d'enseignant, je veux révolutionner le système éducatif camerounais en entier, par les 4 chantiers suivants:

- L'Instruction. Dans ce chantier, je veux changer les programmes scolaires. Dissoudre les deux différents systèmes éducatifs anglophone et francophone pour créer un système unique bilingue. En plus, Chaque fédération communautaire ou région identitaire devra ajouter une langue nationale de son choix.

- Le Livre. Support didactique par excellence, creuset matériel de la connaissance, il doit devenir dans version matérielle ou électronique d'un accès des plus faciles. Ce qui nécessite une décongestion et une appropriation efficaces du secteur de l'édition notamment, par l'application de la convention de Florence.

- L'Orientation. Dans ce chantier, je souhaite que chaque enfant camerounais puisse effectuer des études qui lui sont adaptées. Des programmes d'orientation devront être mises en place des l'enfance, voire la petite enfance. La détection des talents et l'orientation vers d'autres programmes de formation innovants et porteurs tels que l'art, le sport, les nouvelles technologies en seront les objectifs poursuivis.

- La A Formation Professionnelle. Dans ce chantier, nous allons fondre les programmes de formation professionnelle avec les programmes d'instruction générale pour que nos jeunes concitoyens soient instruits, cultivés et prêts pour le marché de l'emploi dès la sortie du niveau secondaire.

- L'Environnement scolaire. Dans ce chantier, le milieu scolaire devra être à nouveau sanctuarisé. Avec des bâtiments dignes de ce nom, du matériel didactique adéquat et le périmètre scolaire sécurisé.

 

Mes chers compatriotes, comme vous pouvez le constater aucune de ces réformes ne peut aboutir si les enseignants n'occupent pas la place qu'ils méritent dans notre pays.

Chers enseignants, je souhaite qu'à l'occasion de cette journée qui vous est dédiée, que la réflexion pour enrichir les idées que nous portons soit menée en plus des réjouissances populaires. Étant moi-même fils d'un homme qui a sacrifié son énergie et même sa santé à la cause de l'enseignement, je mesure pleinement la valeur de votre courage et de votre abnégation. Je vous exhorte à être mobilisés. Un nouveau Cameroun arrive. Celui qui protège et qui libère les énergies… ».

 

 

Pour les populations de la région du Nord toute chapelle confondue, ce rendez-vous républicain dont les travaux viennent de prendre fin à Yaoundé avec à la clé d’importantes résolutions, va permettre d’assurer une cohésion sociale et une paix durable entre les peuples au Cameroun.      

 

Dans une convergence d’esprit, les populations de la région du Nord saluent les résolutions du Grand dialogue national. Pour les uns et les autres, il s’agit d’une tribune qui va permettre d’apporter un nouveau souffle dans l’élan patriotique de promotion de la paix et de renforcement du vivre ensemble camerounais. Pour Oumarou Hamaselbé, militant Rdpc dans la Bénoué, c’est le pardon qui aura prévalu tout au long de ce Grand débat national. « Le plus important, c’est le pardon. On a tous eu les larmes aux yeux quand les anciens combattants des groupes les armés sont venus se repentir et ont décidé de déposer les armes. Toutes les régions ont tiré profit de ce dialogue national. La paix, c’est le socle de tout développement », déclare-t-il.

L’opinion publique dans le Nord observe qu’au-delà du retour à un climat de paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les résolutions du Grand dialogue sont annonciatrices d’une dynamique importante pour le développement local. « Il y a lieu d’être satisfait des résolutions. Les maires se sentent renforcés dans leur posture quant à l’approfondissement imminente de la décentralisation », exprime Hamadou Ayiwa, maire de la Commune de Ngong. 

 

L’apaisement social

Dans le Nord, les mesures prises par le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya jusqu’ici allant dans le sens de l’apaisement sont salutaires. « Le geste de Son Excellence Paul Biya, vient apaiser la situation socio-politique et décrisper tout le monde. C’est déjà un signe annonciateur d’une paix définitive », remarque une fois encore Oumarou Hamasselbé. 

C’est donc une satisfaction d’ordre général qui prévaut dans le Nord à l’issue du Grand dialogue national. Un moment historique qui aura permis aux Camerounais dans leur immense majorité non seulement de trouver des voies et moyens d’une cohésion sociale pacifique, mais surtout de mettre au goût du jour les nobles questions de la République en vue d’un développement harmonieux. 

 

Innocent D H

 

Licencié après la CAN Total Égypte 2019, (le 16 juillet 2019) où le Cameroun a été éliminé aux 8ème de finale par le Nigeria, Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ont porté plainte pour licenciement abusif. Ils réclament aux autorités la somme de 5 milliards de francs CFA en guise d’indemnité de licenciement. A-t-on appris.

 

Clarence Seedorf, ex-sélectionneur des Lions Indomptables, et son adjoint Patrick Kluivert veulent poursuivre le Cameroun devant la Fifa pour « licenciement abusif ». En effet, Le duo hollandais, qui était arrivé à la tête de la sélection camerounaise à la veille de la Can 2019 avec pour ambition d’offrir un parcours honorable au champion d’Afrique en titre, n’a pas pu atteindre cet objectif. Fort de cet échec qui s’est matérialisé par des choix tactiques douteux, notamment lors du match face au Nigeria, les deux stars hollandaises ont été remerciées par la Fédération camerounaise de football.

Les deux techniciens néerlandais réclament ainsi aux autorités camerounaises la somme de 5 milliards de francs CFA en guise d’indemnité de licenciement. Car, le contrat qui devait durer quatre ans a été rompu à la suite d’un premier cap non atteint.

Pour rappel, Antonio Conceiçao a remplacé Clarence Seedorf au poste de sélectionneur des Lions Indomptables. Il s’est officiellement engagé  le vendredi 04 octobre 2019. Le technicien portugais va percevoir mensuellement la somme 33 millions FCFA selon le site d’informations « Giga-Foot ».

Il faut souligner que le choix des sélectionneurs étrangers pour l’équipe nationale du Cameroun est très couteux pour l’État camerounais. S’il y a bien une leçon à tirer de cette affaire, c’est qu’il devient de plus en plus nécessaire voir urgent tant pour le Cameroun que pour les autres pays africains de faire confiance aux entraîneurs locaux. A l’image des deux finalistes de la CAN 2019, le Sénégal avec Aliou Cissé et Belmadi de l’Algérie.

 

Danielle Ngono Efondo

 

L’Afrique a d’incroyables talents et Israel Adesanya en fait partie. En effet, dimanche 6 octobre, Israel Adesanya a détrôné Robert Whittaker lors de l’UFC 243 en Australie. Le poids moyen nigérian naturalisé néo-zélandais est devenu le champion incontesté en livrant une démonstration pour s’emparer du titre de roi de la catégorie. Un combat parfait qui le place désormais  parmi les combattants les plus impressionnants de la planète MMA.

 

Hier dimanche à Melbourne, en Australie, dans le combat principal de MMA de l'UFC 243, Israel Adesanya a assuré le show face au champion poids moyen Robert Whittaker. Déjà détenteur de la ceinture de champion par intérim depuis avril dernier, Adesanya est devenu l'incontesté champion du monde grâce à sa remarquable prestation par KO. Son palmarès dans le MMA parle pour lui. Il compte désormais 18 victoires (14 par KO, 4 par décision) en autant de combats, dont 11 à l’UFC.

Né le 22 juillet 1989, Israel Mobolaji Adesanya est combattant professionnel de Mma, kickboxeur, et boxeur originaire du Nigéria, naturalisé néo-zélandais. Vainqueur du tournoi middleweight des contenders du Glory, champion lourd-léger et poids lourd et le plus titré du King In The Ring (en). Il a également combattu en Boxe chez les lourds-légers. Invaincu en Mma (18-0), Il devient en avril 2019 le champion par intérim des poids-moyens de l'Ultimate Fighting Chamionship et le champion de la catégorie en octobre 2019.

Adesanya est l’aîné de cinq frères et sœurs. Son père est un homme d’affaires et sa mère est infirmière. Il commence les arts martiaux par le taekwondo. Alors qu’Israel est encore un enfant, il déménage avec sa famille en Nouvelle-Zélande, notamment pour avoir accès à une meilleure éducation. Cependant il n’oubliera jamais son enfance en Afrique, son tatouage sur le torse l’atteste. En effet, il s’est ainsi fait tatouer le continent sur le plexus.

Plus tard, inspiré par le film « Ong Bak » et l’acteur Tony Jaa, il commence à pratiquer du muay thaï. Il se concentre et s’investit complètement dans les sports de combat au détriment de ses études. Il faut savoir que le natif du Nigéria a une autre grande passion, la danse. Comme il le dit très souvent, la danse lui permet de s’exprimer et de se connecter avec ses racines.

Carrière professionnelle en boxe anglaise et kick-Boxing

Israel Adesanya commence sa carrière professionnelle de kick-boxing en 2010. Il combat dans les plus prestigieuses compétitions, Glory, King in the ring… Il démontre son talent en étant invaincu pendant 32 combats au début de sa carrière. Sa seule bête noire a été le brésilien Alex Pereira contre qui il s’est incliné à deux reprises et par KO. Même si ce dernier est classé numéro 1 mondial des poids moyens, nul doute que cet adversaire a marqué notre champion. Surtout qu’il est le seul à avoir réussi l’exploit de le mettre KO.

Son parcours en boxe anglaise a été bref (01 an) mais il a su s’imposer sur cinq de ses six combats. C’est tout de même une excellente expérience qui l’a forcément fait progresser pour cette phase du combat.

C’est en février 2017 que l’UFC ouvre ses portes au jeune prodige. Son premier combat se déroule face à Rob Wilkinson. Adesanya est largement favori, mais prend tout de même son temps pour imposer son style.

Israel Adesanya possède un striking vraiment très solide notamment grâce à son expérience en kick-boxing et muay-thaï. Il utilise sa grande taille et son allonge pour gérer parfaitement bien la distance avec ses adversaires. Cela lui permet d’éviter beaucoup de takedowns en plus d’éviter des coups. Sa garde basse et sa variété de coups font penser à Jon Jones, surtout pour le côté imprévisible.

C’est juste une vraie pépite d’or à encourager. 

 

Danielle Ngono Efondo

 

Un homme a affirmé avoir tué 93 personnes entre les années 1970 et 2000. Le FBI a confirmé plus de la moitié de ces meurtres.

 

L'homme de 79 ans a avoué avoir assassiné 93 personnes. La police fédérale américaine (FBI) a pour l'instant confirmé 50 de ces meurtres. La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes. Le tueur purge une peine de prison à vie depuis 2014, quand il a été reconnu coupable et condamné pour trois meurtres.

Mais son bilan semble être beaucoup plus terrible : « Pendant des années, Samuel Little a cru ne pas pouvoir être attrapé, parce qu'il pensait que personne ne se souciait de ses victimes », a expliqué une analyste criminelle du FBI. « Même s'il est déjà en prison, le FBI estime qu'il est important de faire justice pour chacune des victimes, de clore tous les cas possibles ».

 

Il leur infligeait de terribles bastonnades avant de les étrangler

La police pense que tous les aveux de Samuel Little sont crédibles. Elle a mis en ligne un site sur lequel on peut voir les confessions filmées du tueur qui raconte les meurtres pour lesquels les victimes n'ont pas encore été identifiées.

« Bon nombre de ces décès avaient été initialement classés comme des surdoses ou des morts accidentelles ou sans cause déterminée. Certains corps n'ont jamais été retrouvés», précise encore le FBI sur le site internet en question.

Les sources policières indiquent en outre qu’elles sont nombreuses, les familles des victimes qui espèrent peut être un retour même si avec les années qui passent, l’espoir tend à disparaître mais « Il n’est pas évident de faire le deuil d’un être cher, quand on ne connait pas les causes de son décès mais surtout, lorsqu’on ne peut aller se recueillir sur sa tombe… ».

L'ancien boxeur, également connu sous l'identité de Samuel McDowell, avait été arrêté pour la première fois en 2012 dans un centre pour sans-abris du Kentucky. Il avait été extradé vers la Californie dans le cadre d'une affaire de drogue.

Une fois là-bas, des traces d'Adn ont permis aux autorités de faire le rapprochement avec trois affaires non résolues, des «cold cases», qui ont permis de le condamner en 2014 pour les meurtres de trois femmes à Los Angeles entre 1987 et 1989. Toutes trois avaient été battues et étranglées.

 

 

N.R.M

 
 
 

Ils ont reçu des palmes académiques ce samedi au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba. Le représentant du Gouverneur de la région du Nord a saisi l’opportunité pour lancer un vibrant appel aux jeunes enseignants à implémenter les innovations pédagogiques afin de mieux faire traduire dans les faits la professionnalisation des enseignements. 

 

La professionnalisation des enseignements au Cameroun fait partie des grands axes de la politique éducative mise sur pied par les pouvoirs publics ces dernières années. L’objectif principal étant aussi la formation des patriotes bilingues et dotés des compétences avérées. Cependant, dans la région du Nord, les chevaliers de la craie connaissent de nombreuses difficultés qui ne permettent pas toujours la bonne application des approches pédagogiques espérées. « C’est pas facile quand on sort de l’école, en principe le jeune enseignant doit avoir une nouvelle vie. Il ne doit pas se comporter comme si on était encore étudiant. La recherche surtout apparaît comme quelque chose de très difficile car il faut les moyens pour la documentation. Il y a par exemple des enseignants qui sont souvent affectés où il y a même pas l’électricité », décrit Stéphanie Ndomen, jeune enseignante. 

 

Les efforts des pouvoirs publics

Une situation qui ne laisse guère indifférents les pouvoirs publics qui multiplient des actions pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement ainsi que des conditions de travail des seigneurs de la craie. La région du Nord a d’ailleurs bénéficié récemment de plus de 1000 nouveaux enseignants recrutés et déployés sur le terrain. Selon Hadidjatou Sadjo Saïdou, déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord, l’on note : « la facilitation de l’intégration, des recrutements, de l’encadrement de ces jeunes enseignants sur le terrain à travers des séminaires et des journées pédagogiques ». Quant au Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba, « les jeunes enseignants sont le fer de lance de l’enseignement. Il leur appartient à débroussailler les sentiers et d’ouvrir à l’enseignement de nouvelles perspectives ». 

Cette célébration de la 26ème édition de la journée de l’enseignant dans le Nord a été marquée par la cérémonie de remise des palmes académiques aux enseignants et élèves. Un atout dans la motivation de ces maillons forts de la chaîne éducative sur le terrain pour des rendements meilleurs. 

 

Innocent D H

 

Le complexe multisports de la communauté urbaine de Bafoussam a été le théâtre de la coupe régionale de volley-ball saison 2018-2019 à l'Ouest le week-end dernier. Une cérémonie marquée par les finales de la coupe régionale.

 

En effet, plusieurs sacres ont été enregistrés au terme de cette saison sportive : dans le cadre du championnat, l'équipe de la capitale, Boys Waka de Bafoussam décroche le titre de champion dans la catégorie Vétérans, le centre de formation Dynamique nouvelle de Bafoussam a lui seul remporte trois sacres notamment dans les catégories, juniors filles, junior garçon et senior messieurs.

Pour la coupe régionale, Cerafo de Dschang se taille la par du lion en vétérans, tandis que Arc-en-ciel de Bafoussam se positionne en junior fille. Pour les autres catégories notamment en junior garçon et messieurs, Dynamique nouvelle s'impose une fois de plus.

Pour le président de la ligue régionale de volley-ball de l'Ouest, l'objectif est atteint : "Le niveau de jeux est conséquent de ce que nous avons fait depuis le début des olympiades, depuis que nous défendons le projet de la refondation mis en place par le président de la fédération, nous implémentons aujourd'hui au mieux ce programme que nous avons défendu au niveau de la fédération. Aujourd'hui, c'est l'apothéose et nous voyons le niveau du jeux des enfants être meilleur plus qu'avant, car les enfants sont mieux aguerri pour conquérir le championnat national dans leur catégories", déclare Ami Kamga avant de revenir sur le bilan de la saison : "nous faisons jouer 7 département sur 8 que compte la région, c'est un exploit de pouvoir réunir tous ces enfants, et je profite pour saluer tous les présidents des ligues départementales, les présidents de clubs, mais il faut dire qu'on essaye de faire le travail sans trop perdre de plumes car nous rencontrons plusieurs difficultés liés au financement, logistique organisationnelle, mais on s'efforce a bien faire pour que le volleyball a l'Ouest rayonne".

Soulignons tout de même que le volley-ball se pratique le mieux a l'ouest que dans tout le Cameroun, ceci grâce a la forte présence des centres de formations. La région de l'ouest se dit déjà prête à affronter dans les tout prochains jours, le championnat national en cadet, junior, senior et vétérans. Pour le prochain championnat à l'ouest, le rendez-vous est pris en 2020 pour la nouvelle Saison.

 
Marcel Ndi 
 

Dans le but d'exprimer leur attachement à l'histoire, culture et traditions de leurs ancêtres, les fils et filles bandjoun se rassembleront au tour de leur Roi à l'occasion de cette fête biennale baptisé "Msem Todjoum" du 09 au 16 novembre 2019.

 

Avec pour thème : "Le groupement Bandjoun : son passé, et son présent artistique, culturel et artistique", les préparatifs de la 8e édition sont sur les rails depuis le 21 septembre dernier. 

En effet, plusieurs activités ont été programmées afin de faire rayonner la culture bamileké a l'échelle internationale cette année.

Après la cérémonie d'ouverture il y a de cela quelques jours marqué par une marche sportive en présence des élites intérieur et extérieur, l'honorable Kouinche Albert, élite de la localité et par ailleurs président du comité d'organisation a faire savoir, que durant une semaine,l'on assistera aux nombreuses réflexions sur la consolidation de l'identité artistique, culturel et économique du peuple bandjoun, de la construction d'un meilleur futur du groupement Bandjoun, du rapprochement et de l'intégration de toutes les différentes couches des populations bandjoun de l'intérieur et de la diaspora,mais surtout la contribution au rayonnement de la culture bamileké a l'échelle internationale.

Cette grande rencontre, qui se tient du 09 au 16 novembre 2019, revêt ainsi une dimension culturelle, économique, et commerciale avec des activités de découvertes artistiques, ludiques et sportives.

Pendant une semaine, les visiteurs (élites intérieures et extérieures, invités de marque, personnes ressources, invités surprises et curieux) pourront découvrir les sites historiques, la foire exposition, et la culture Bandjoun.

 

Marcel Ndi 

 

12 personnes ont déjà perdu la vie et 249 cas suspects ont été enregistrés.

 

L’épidémie du choléra fait encore parler d’elle dans la région de l’Extrême-Nord. Le Dr Cécile Mairousgou Tchida, en sa qualité de responsable régional de la lutte contre cette maladie révèle que le choléra qui signe son retour dans cette partie du pays, a ôté la vie à une douzaine de personnes. Comme cela se fait depuis de nombreuses années, les autorités poursuivent avec la sensibilisation des populations. Un accent est mis sur le respect des règles élémentaires d’hygiène. L’Ong PLAN International Cameroon vient de former 200 relais communautaires. Ils vont devoir travailler dans les districts de santé de Kaélé, KarHay et Moutourwa où sévit l’épidémie. L’organisation y a formé 60 agents pulvérisateurs. Ils sont  chargés entre autres, de désinfecter les points d’eau et les latrines dans les écoles et au sein des ménages.

A titre de rappel, au mois d’août 2019, le choléra avait fait six morts. Les autorités en service à la délégation régionale de la Santé publique avaient mis des moyens nécessaires pour une prise en charge efficace des malades de cette épidémie. La délégation régionale de la Santé publique, conduite par le Dr Bava Hamadou Boubakary avait doté les districts de santé des tests de dépistage rapide, des tubes pour la collecte des selles, du chlore et bien d'autres intrants pouvant aider à mettre les patients hors de danger.

Une vaste campagne avait également été organisée. Lors de ladite campagne, il avait été rappelé aux populations, que le choléra est une maladie de la saleté. Et il était donc important qu’elles soient très vigilantes, qu’elles adoptent une hygiène corporelle et environnementale rigoureuse. Le fait qu’une certaine frange de la population se soit habituée à déféquer à l’air libre, avait été dénoncé. Cette pratique avait été présentée comme étant favorable à la propagation de l’épidémie.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01