Il s’agit d’une stratégie de développement qui s’inspire de plusieurs modèles de gouvernance des villes d'ailleurs.
D’ici 2035, Yaoundé et son aire métropolitaine doivent être des espaces de vie aux standards modernes. La stratégie qui va être adoptée pour y parvenir, a été présentée aux élus locaux au cours d’une brève école d'urbanisation, qui s’est tenue dimanche. Au cours de cette rencontre qui a réuni les maires de la capitale ravis, à l’idée de voir leur ville se développer, il a été indiqué que la stratégie arrêtée repose sur six piliers.
Ces piliers sont liés aux problèmes de gouvernance, de mobilité, de gestion de l’espace et d'accès équitable aux infrastructures, entre autres. « A travers des exposés qui ont été présentés, nous voulons susciter un engouement des maires à aller vers des partenaires financiers. Nous avons l’Onu Habitat qui a montré les mécanismes d'accompagnement technique et le Feicom, les mesures d'accompagnement financier », a déclaré Marie Solange Mbang Efon, Directeur de l'urbanisme, de l'architecture et du cadre de vie à la Communauté urbaine de Yaoundé.
Les élus locaux ont apprécié cette session d’école d’urbanisation, qui a duré quatre heures. D’un commun accord, ils ont accepté l’idée de transformer leur ville et leurs localités respectives. Et ils sont sortis de ladite session tout en étant outillés, après avoir reçu des enseignements et des partages d’expériences. « Il fallait des moyens comme ceux-ci pour faire des planifications sectorielles d'installation et d'occupation des sols au niveau de Mbankomo », a déclaré Jean Paul Fouda Ottou, le premier adjoint au Maire de Mbankomo, qui a pris part à ladite session.
Les stratégies de développement de Dakar, Marrakech, Ouagadougou et de Douala qui sont assez avancés dans le processus ont également été présentées comme des modèles à suivre.
Liliane N.
Le 04 octobre 2019, la Banque centrale ougandaise a officiellement annoncé la délivrance de licences à deux nouvelles banques, dont Afriland First Bank Uganda Limited, filiale d’Afriland First Group, fondé par le Camerounais Paul Kammogne Fokam.
Après celles du Cameroun, de Sao Tomé-et-Principe, de la RD Congo, du Libéria, de la Zambie, du Soudan du Sud, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Équatoriale, de la Guinée Conakry et du Bénin, Afriland First Group ouvrira sa 11ème filiale en Ouganda après son obtention de l’agrément d’installation.
Notons qu’en plus de ces filiales africaines, ce groupe bancaire dispose également de deux bureaux de représentation en Chine (depuis 2001) et en France.
Afriland First Bank naît au Cameroun en 1987 sous le nom de Caisse Commune d'Epargne et d'Investissement (CCEI). Le premier guichet, ouvert dans les locaux de l'actuelle agence de la Retraite (Yaoundé), devient opérationnel le 1er Juillet 1988, avec une clientèle principalement constituée de PME et de particuliers. L'environnement économique d'alors est caractérisé par une conjoncture défavorable et une faillite généralisée des banques exerçant dans le pays.
Malgré tout, Afriland First Bank développe son réseau de manière significative au Cameroun et compte à ce jour une quarantaine d'agences réparties dans les dix régions du pays. Après des années difficiles, Afriland First Bank est classée première banque du Cameroun et la deuxième en Afrique Centrale en 2014.
Danielle Ngono Efondo
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée demain 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine.
C’est sous le thème : « Prévention du suicide », que sera célébré demain jeudi 10 octobre la Journée mondiale de la santé mentale. Ainsi, l’ONU invite à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour chaque personne.
Le suicide est un fléau mondial. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rapporte que, chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours. Ce qui signifie qu’à chaque 40 secondes qui passent, qu’une personne s’ôté la vie quelque part sur cette planète et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.
Le suicide est évitable
Le suicide est évitable mais sa prévention exige une organisation et un engagement qui vient du plus haut niveau de l’Etat, se diffusant vers le système de santé, les institutions sociales, les communautés les individus et leurs proches. La connaissance des facteurs associés au suicide et les moyens utilisés dans les suicides est nécessaire à leur prévention.
Le suicide n'est jamais causé par un seul facteur ou un seul événement. C'est l'accumulation et l'interaction de plusieurs facteurs à un moment particulier dans la vie d'une personne qui peuvent l'amener à vivre de la détresse, du désespoir et à avoir des idées suicidaires. Elle peut alors en arriver à penser que la mort est une solution à son désespoir, pour cesser de souffrir. Parmi les facteurs associés au suicide, l’on peut citer la dépression, l’ensemble des événements qui entraînent la honte ou toute autre émotion forte comme par exemple les dettes. On peut par ailleurs citer les maladies et douleurs chroniques, une maladie physique ou mentale grave, le fait de vivre des conflits avec ses proches etc.
Quant aux moyens utilisés, 20% de ceux qui se sont suicidés dans le monde, l’ont fait avec des pesticides, selon l’OMS. Parmi les autres moyens, se trouve les cordes dans la pendaison, et es armes à feu.
Comment prévenir le suicide ?
La prévention commence par la connaissance et la compréhension des signes précurseurs et des symptômes de la maladie mentale. Lorsqu'une personne suit un traitement pour maladie mentale, il lui faudra peut-être encore du temps avant de pouvoir contrôler et de réprimer ses pensées suicidaires. Un bon traitement est très important, mais il pourrait ne pas éliminer le risque de suicide immédiatement. Il est important de rester en contact avec une équipe de santé, de surveiller les pensées suicidaires et d’obtenir plus d’aide, s’il y a lieu. Les programmes communautaires qui aident les gens à gérer le stress ou d’autres difficultés quotidiennes peuvent aussi être très utiles.
Selon le World health statistics 2017, les États d’Afrique possédant les taux de suicide les plus élevés sont la Guinée Équatoriale, l’Angola, la Cote d’Ivoire, la Centrafrique et la Sierra Léone. Les pays du continent ayant le taux de suicide les plus faibles sont : Sao-Tomé Et- Principe, l’Égypte, l’Algérie, le Niger et Madagascar.
Pour rappel, la journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l'éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992.
Danielle Ngono Efondo
Le ministère des affaires étrangères de la République française s’est exprimé ce lundi sur les décisions prises par le Chef de l’Etat camerounais. Les actes de Paul BIYA sont très bien accueillis par les français.
Dans sa communication de ce lundi, le porte parole du Quai d’Orsay s’est arrêté sur la série de décision du Président camerounais. Des décisions prises en fin de semaine dernière, ordonnant l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire des responsables et militants du MRC, après avoir décidé de l’arrêt des poursuites pour 333 prisonniers arrêtés dans le cadre des conflits qui se déroulent dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.
Tout d’abord, « la France se félicite de l'arrêt des poursuites contre 102 membres ou sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dont le président du Parti, Maurice Kamto, et de leur libération le 5 octobre. » Un acte d’apaisement politique notoire. Par cette libération, Paul BIYA installe un climat de dialogue plus serein entre les différents acteurs politiques camerounais.
Ensuite, « elle salue également la décision de libérer 333 personnes en lien avec la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans le cadre du dialogue national qui vient de se tenir à Yaoundé. La France salue l'engagement des autorités camerounaises à mettre en œuvre les conclusions de ce dialogue. » Une grande rencontre qui a permis aux partisans de la sécession de s’exprimer sans crainte.
Pour finir, « la France encourage les autorités et tous les responsables politiques à entretenir la dynamique actuelle dans l'esprit de dialogue et de concorde. » Une dynamique qui devrait demeurer permanente pour des besoins de cohésions sociales. Une volonté de dialoguer que le Chef de l’Etat tend à soutenir. Avec le défi de garder le Cameroun un et indivisible.
L’administration de la république française souhaite vivement que la paix revienne dans les régions en crise. En tant partenaire économique et participant au développement du Cameroun, la France a à de nombreux intérêts dans la stabilisation et la pacification des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Plusieurs entreprises sont fermées. Les grandes plantations sont aux arrêts. Du coup les productions qui étaient pour l’essentiel exportées vers la France et l’Union Européenne sont détruites et l’économie de ces pays est tout aussi affectée.
Stéphane Nzesseu
Dans une déclaration publiée par son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a indiqué que les Nations Unies font face à une grave pénurie de liquidités.
S'exprimant mardi matin devant la Cinquième commission de l'Assemblée générale chargée d’établir le budget de l’Organisation, le Secrétaire général a déclaré « Les Nations Unies font face à une grave pénurie de liquidités et s’il n’y a pas davantage de gouvernements qui paient leurs cotisations, notre travail et nos réformes sont en danger ». « L’Organisation court le risque d’épuiser ses réserves de liquidités d’ici à la fin du mois et de ne pas effectuer les paiements au personnel et aux fournisseurs », a-t-il appuyé.
En ce qui concerne les emprunts sur les réserves constituées pour faire face à des besoins urgents, il a déclaré que l'Organisation risquait d'épuiser les réserves de trésorerie réservées aux opérations de maintien de la paix et de commencer le mois de novembre sans disposer des liquidités nécessaires pour payer les salaires.
Après avoir examiné la proposition de budget ordinaire pour 2020, qui restent inchangées par rapport à cette année et totalisent 2,94 milliards de dollars, y compris une diminution nette de près de 100 postes, M. Guterres a déclaré que cette proposition représentait une « réflexion profonde sur la voie à suivre et un engagement profond envers notre travail commun ». « Pourtant, l’Organisation est confrontée à une grave crise financière. Pour être plus précis, une grave crise de liquidités. L'équation est simple : sans argent, le budget ne peut être correctement exécuté », a-t-il ajouté.
Le chef des Nations Unies a déclaré que l'exécution du budget n'était plus dictée par la planification, mais par « la disponibilité de liquidités ». « Le recrutement et les dépenses non salariales étant limités par ces liquidités, cela compromet la réalisation du mandat et va à l'encontre des efforts pour se concentrer davantage sur les résultats ».
Notant la difficulté de planifier les dépenses lorsque l’argent n’est pas reçu suffisamment tôt dans l’année, il a exhorté les gouvernements à ne pas baser leurs dépenses l’année prochaine sur les tendances de cette année. « Cela ne ferait qu'aggraver une situation déjà alarmante », a-t-il relevé.
Guterres a déclaré que la semaine dernière, il avait été « forcé d'introduire des mesures extraordinaires pour faire face à la pénurie record de liquidités.« Les postes vacants ne peuvent être pourvus, les voyages seront limités aux voyages essentiels, des réunions devront peut-être être annulées ou reportées. Cela affecterait non seulement les opérations dans les principaux bureaux des Nations Unies à New York, Genève, Vienne et Nairobi, mais aussi les commissions régionales », a-t-il prévenu.
Le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric a par ailleurs indiqué que, bien que 129 États sur 193 aient maintenant acquitté leur cotisation annuelle régulière, le dernier en date étant la Syrie, il faut que les autres s'acquittent de la leur de manière urgente et complète. C’est le seul moyen d’éviter un défaut qui risquerait de perturber les opérations au niveau mondial.
Danielle Ngono Efondo
Le ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, a primé, à l’occasion de la journée internationale de l’habitat, célébré lundi 07 octobre, les participants au concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre ».
Lancé le 28 août 2019, le concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre » avait pour objectif, de renforcer la sensibilisation et la mobilisation de tous les acteurs, pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Aussi, l’opération vise à faire de la capitale, une référence en termes de propreté.
Ainsi, lors de cette 33ème édition de la journée mondiale de l’habitat célébrée le 07 octobre, à l’hôtel de ville de Yaoundé, le quartier Melen (Yaoundé VI) a remporté le titre de « quartier le plus propre de Yaoundé ». Il a ainsi remporté un chèque de 5 millions Fcfa offert par la Minhdu. Le quartier Nlongkak (Yaoundé I) a été placé en deuxième position et a remporté un chèque de 3 millions Fcfa. Enfin, le quartier Mfandéna (Yaoundé III), en troisième position a reçu un chèque de 2 millions Fcfa.
Il faut noter ici que, les participants étaient notés sur la gestion des déchets liquides et solides, l’organisation citoyenne, l’entretien des espaces verts, la lutte contre les environnements permanents et temporaires le long des voies principales.
Selon le ministre de l’habitat et du développement urbain, ce concours va prochainement s’étendre dans d’autres villes du Cameroun. Afin, de sensibiliser les populations sur les questions de gestion des déchets, qui implique une politique locale d’hygiène et salubrité apte à maintenir les populations dans un environnement propre. La ville de Douala a été choisie pour abriter la prochaine édition de la Journée mondiale de l'habitat.
Notons par ailleurs qu’à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé les villes à améliorer leur gestion des déchets pour progresser vers un développement urbain durable. « Bien planifiées et intelligemment gérées, les villes peuvent nous conduire vers une croissance inclusive et un développement à faible taux d’émissions de gaz à effet de serre », a dit M. Guterres, dans un message.
« Les solutions commencent par des mesures modestes que chacun et chacune d’entre nous peut prendre pour changer le mode de fonctionnement de nos villes. Nous devons réduire la quantité de déchets que nous produisons, et, en même temps, commencer à considérer ces déchets comme des ressources précieuses, qui peuvent être réutilisées et recyclées, y compris pour produire de l’énergie », a-t-il ajouté.
Les autorités ont besoin de l’implication de tous les citoyens pour la gestion responsable des déchets. La gestion responsable dont il est question ici, porte sur la transformation des déchets en richesses. Lundi dernier, alors que le Cameroun célébrait la Journée mondiale de l'Habitat à Yaoundé, la mobilisation de tous pour ce secteur d’activité a été requise. En sa qualité de Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès dans son discours, a indiqué que « toutes les contributions aux activités de cette journée mondiale seront utilisées pour mettre en place une politique nationale de gestion et de transformation des déchets en richesses ».
Au cours de la cérémonie suscitée, les actions des camerounais exerçant dans ce domaine ont été encouragées et saluées. Dans le lot de ces camerounais, on retrouve l’Ambassadeur itinérant Albert Roger Milla qui s’illustre dans ledit domaine avec sa Fondation Cœur d’Afrique. Prenant part à cette commémoration, il a parlé des raisons de son implication dans ledit domaine : « Dans ma carrière, j'ai apprécié l'ingéniosité des autres pays dans lesquels j'ai joué. A ma retraite, j'ai décidé de m'en inspirer non seulement pour préserver l'environnement de mon pays, mais aussi pour créer des emplois ».
Danielle Ngono Efondo
Dans une étude dévoilée il y a peu, le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) prévoit la mobilisation d’une enveloppe de 1400 milliards de Francs CFA sur les cinq prochaines années pour la relance de la filière riz. Le riz étant l’une des denrées les plus consommées du pays.
Selon le rapport produit par le Minepat et dévoilé par APA, les pouvoirs publics entendent porter la production rizicole nationale à 1,4 million de tonnes, et faire passer le niveau de transformation de 65% à 100%. « La mise en œuvre de ce plan devrait sur cinq ans porter la production nationale à environ 1,4 million de tonnes de riz paddy (représentant 1 million de tonnes de riz marchand) et accroître le niveau de transformation de 65% à 100% et amener les Camerounais à consommer le riz Made in Cameroon d’ici 2024 », indique le Minepat.
Pour le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, il s’agit de préconiser un désengagement de l’État de certaines fonctions de la chaîne des valeurs, afin que le secteur privé assure pleinement son rôle de créateur de richesse à travers son engagement dans les segments production, transformation et commercialisation du riz, de même que la gestion des pools de petits équipements rizicoles.
Ce plan comporte plusieurs axes : la mise en place d’un cadre de coordination pour veiller à la synergie des initiatives de développement de la filière riz ; la structuration de la filière, notamment du rôle des acteurs ; la disponibilité et l’accessibilité des intrants (semences améliorées et adaptées) ; la promotion de l’utilisation des bonnes pratiques culturales ; la mécanisation appropriée à travers le renforcement des capacités des acteurs ; la promotion de la première et la deuxième transformation avec une insistance sur le respect des normes et de la qualité ; l’amélioration du cadre réglementaire et légal et le renforcement de la communication autour du riz produit localement.
Selon de récentes données officielles, le Cameroun produit à peine 100.000 tonnes de riz chaque année, pour une demande nationale estimée à 300.000 tonnes. En 2017, les importations de riz blanc ont induit un déficit de l’ordre de 184 milliards FCFA dans la balance des paiements, pour un volume de 628.400 tonnes. Ce déficit a dépassé la barre de 135 milliards de Francs CFA par an depuis 2010.
Danielle Ngono Efondo
Plusieurs hommes armés ont fait irruption dans la capitale nigériane lundi soir et ont procédé à l’enlèvement de plusieurs personnes, à en croire les informations relayées par la BBC.
Dans un quartier périphérique de la ville d’Abuja où se sont produits les faits, il faut préciser que des hommes lourdement armés sont arrivés et ont réussi à enlever neuf personnes, selon les indications faites par les médias locaux. BBC fait d’ailleurs savoir qu’un garçon âgé de 12 ans serait parmi les personnes enlevées par les assaillants.
Selon la même source, des témoins directs cités ont déclaré que les hommes armés portaient un uniforme militaire et ont été retrouvés en grand nombre. BBC rapporte qu’ils ont tendu une embuscade le long d’une route principale et tiré des coups de feu sur des véhicules en mouvement, les forçant à s’arrêter.
Après l’embuscade, les personnes qui étaient à bord des véhicules ont toutes été conduites à bout de bras dans la brousse. Les ravisseurs vont quelques heures plus tard réclamer une rançon comme préalable à la libération des otages. Dans le rapport que présente la BBC, un membre de la famille d’une des victimes a déclaré au média que les ravisseurs exigeaient actuellement une rançon d’environ 30 000 $.
Pour les forces de police, tout a été mis en œuvre pour secourir les personnes enlevées. Notons ici que c’est un enlèvement massif inédit qui a lieu dans la capitale nigériane depuis que cette pratique d’enlèvement avec demande de rançon soit devenue récurrente dans les autres parties du Nigéria.
Innocent D H
Le Président Paul Biya a envoyé un tweet peu après la cérémonie de clôture du Dialogue national, le 04 octobre 2019, pour féliciter les participants de leurs contributions, dont certaines ont inspiré des recommandations.
« Je peux vous assurer qu'ils seront tous examinés avec attention et diligence en vue de leur mise en œuvre, en tenant compte de leur pertinence et de leur faisabilité, ainsi que des capacités de notre pays », a-t-il déclaré. La Commission sur la décentralisation et le développement local, présidée par Ngole Philip Ngwese, a formulé des recommandations pertinentes qui ont été lues lors de la cérémonie de clôture du grand dialogue national sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute.
L'espoir est grand que le chef de l'Etat donne la priorité aux recommandations dont la mise en œuvre induira des changements marquants dans le paysage du développement local au Cameroun.
Résoudre la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
En vue de résoudre la crise sociopolitique et sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui a été la principale raison de convoquer le grand dialogue national, la Commission a recommandé : « La dotation des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d'un statut spécial conformément à l'article 62 alinéa 2 de la Constitution qui stipule que la loi peut prendre en considération les spécificités de certaines Régions en ce qui concerne leur organisation et leur fonctionnement, - Le versement d'une allocation spéciale à chacun des Conseils du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour faciliter la reprise effective dans certaines agglomérations.
Le bon fonctionnement des autorités locales
La Commission a proposé : - La mise en place effective des Régions dans les meilleurs délais, - La suppression de la disposition relative à la nomination des Délégués du Gouvernement prévue dans le régime spécial applicable à certaines agglomérations, - Une réduction substantielle des pouvoirs de l'autorité de contrôle ;
Autonomie financière des collectivités locales
La Commission de la décentralisation et du développement local l'a recommandé : « L'application effective de l'article 32 alinéa 2 de la loi d'orientation de la décentralisation qui stipule que la loi de finances détermine, sur proposition du gouvernement, la part des recettes de l'Etat consacrée au Fonds Commun de Décentralisation. A cet égard, les participants ont proposé qu'une marge de 10 à 15 % du budget de l'Etat soit allouée aux Conseils, et - la renonciation au principe du compte unique du Trésor qui retarde le transfert effectif des fonds aux autorités locales ».
Otric N.
Les lionnes se sont qualifiées pour le 4e tour qualificatif aux Jeux olympiques Tokyo 2020, elles ont éliminé les léopards de la RDC (2-0 à l’aller, 1-2 au retour). Très ému pour cette qualification, Nchout Ajara a dédié cette victoire à Florence Ayafor, gardienne à la prison centrale de Bamenda décapitée il y a quelques jours.
« CETTE QUALIFICATION EST POUR FLORENCE AYAFOR. Joignez vos prières aux miennes afin que Dieu le créateur puisse combler des bienfaits de l'au-delà notre sœur FLORENCE AYAFOR. Et surtout, disons, PLUS JAMAIS ÇA. #AJ3 #welocameroon », a écrit la Lionne sur Twitter.
Pour rappel, le week-end dernier, d’après des sources policières, une jeune femme a été mise en pièces. Elle était gardienne en service à la prison de Bamenda. La victime est morte et son corps a été mutilé. Selon les faits, c’est au retour des funérailles de son village qu’elle a été kidnappée avant d’être ainsi lâchement assassinée. Le crime horrible serait en fait l’œuvre des membres d’une milice armée pro-sécession des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Florence Ayafor faisait partie de la cuvée 2004 de l’école de l’administration pénitentiaire. Son assassinat d’une manière horrible vient rappeler les mots de mama Annie de la mission de solidarité initiée par WILPF Cameroon pour qui, « La guerre commence dans la tête des hommes et se termine dans le cœur des femmes ». Ces femmes qui pour la majorité sont les premières victimes des conflits.
Par ailleurs, dans une déclaration, le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), par la signature de sa directrice exécutive, Maximilienne Ngo Mbe, soutient que le parlement devrait déjà mettre sur pied une commission pour entendre les ministres Atanga Nji de l’Administration et son collègue Beti Assomo de la défense, ceci au sujet des assassinats dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest.
Pour le REDHAC, « le gouvernement doit impérativement laisser cette Commission venir dans notre pays pour qu'un rapport soit rendu public et que les Camerounaises et les Camerounais sachent qui joue quel rôle dans ces décapitations. Sinon, les boucs émissaires seront toujours arrêtés ou abattus, et les commanditaires trouveront d'autres exécutants pour faire le boulot. Il y va de la redevabilité des actions du gouvernement du Cameroun vis-à-vis des citoyens qui ont le droit d'être protéger. C'est comme cela qu'on pourra rendre de la belle manière justice à Florence et à tous les autres. »
En tout cas, comme Ajara l’a si bien dit, que Florence repose en paix et que plus jamais une telle atrocité se reproduise dans notre cher et beau pays !
Danielle Ngono Efondo
Il s’agit d’une menace venant de l’actuel porte-parole de l’Etat virtuel d’Ambazonie, Chris Anu. Celui-ci fait savoir qu’au cas où leurs pressions ne produisent pas les résultats attendus, ils institueraient un verrouillage indéfini dans les régions anglophones du Cameroun.
L’actuel porte-Parole de l’Etat virtuel d’Ambazonie Chris Anu a déclaré dans un enregistrement audio qui a tourné en boucle sur les médias sociaux dimanche 06 octobre dernier. Selon la teneur de l’enregistrement, Chris Anu indique que les choses seraient difficiles dans les jours à venir, car « les circonstances difficiles exigent des actions difficiles ».
Ensuite, il a regretté que le grand dialogue national n’ait pas permis d’une part la libération d’une dizaine de dirigeants séparatistes, celle des anglophones détenus à travers le pays pour des crimes liés à la crise actuelle, d’autre part.
La menace de Chris Anu
Dans le même enregistrement audio, l’on apprend que le bouclage dans les régions anglophones du pays va débuter trois semaines après le jour de sa déclaration. Pour le dirigeant séparatiste, le dialogue était une forme de « provocation ». « Nous donnons 3 semaines aux autorités camerounaises pour se ressaisir et libérer sans condition tous les détenus ambazoniens. Comme ils l’ont fait aux prisonniers politiques, dans un bref délai (…) Sinon, le gouvernement provisoire déclarera une fermeture totale indéfinie du territoire appelé Ambazonie. Toutes les frontières avec le Cameroun français seront complètement fermées », a déclaré Chris Anu dans l’enregistrement audio.
Ces menaces, couplées à la persistance des villes mortes dans les régions anglophones, surviennent juste quelques jours après la clôture des assises du Grand dialogue national et des mesures d’apaisement du chef de l'Etat. Ce qui suscite une préoccupation majeure, celle de savoir si la crise sociopolitique qui faisait l'objet de ce rassemblement historique a effectivement été résolue.
Innocent D H
Accusé pendant longtemps de faire preuve de « dérives autoritaires », le Président Patrice Talon annonce la tenue dès Jeudi prochain, d’une assise nationale au cours de laquelle ne sont pas conviés les principaux partis d’opposition et les membres de la Société Civile
Depuis les législatives du mois d’Avril dernier, Le petit qui jusqu’à pas longtemps était considéré comme un modèle de démocratie, traverse une période difficile. Les manifestations populaires qui ont suivi et leur violente répression, ont fait beaucoup morts.
Mais la main tendue du pouvoir, qui avait promis dès le mois de mai de rassembler les différents courants politiques après des semaines de tensions, est vue par beaucoup comme un « non-évènement ».
Même si on ne connait pas avec certitude le contenu des assises qui iront jusqu’à samedi, Alain Orounla, le ministre de la Communication s’est voulu clair : il ne s’agit en aucun cas d’une nouvelle Conférence nationale comme celle de 1990, qui avait mis fin au régime communiste de Mathieu Kérékou et insuflé un vent démocratique dans le reste de l’Afrique francophone. C’est un dialogue politique pour résoudre des problèmes spécifiques et purement politiques. Ce dialogue ne postule pas qu’on débatte de ces questions devant la nation et que tout le monde s’y invite. La politique et les réajustements politiques ne sont pas l’affaire de la société civile ni du clergé ».
En dehors des formations politiques officiellement reconnues, notamment ceux de la majorité présidentielle, ni l’Union Sociale Libérale (USL) de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon, aujourd’hui exilé en France, ni Restaurer l’espoir, de l’ancien ministre de la Défense Candide Azannaï, n’ont rempli les conditions légales posées par le gouvernement
Une décision qui soulève un vent de contestation : « On ne peut rien attendre de ce dialogue (…) L’initiative du chef de l’Etat est une initiative d’exclusion. De nombreux grands partis n’ont pas été convoqués », a dénoncé le secrétaire général de Restaurer l’espoir, Guy Mitopkè, assurant que son parti remplit pourtant toutes les conditions en tant que formation politique.
« Pour un dialogue, il faut un médiateur impartial et que les camps antagoniques aient l’arbitrage nécessaire, ce qui n’est pas le cas. Il faut aussi que les décisions qui seront prises soient exécutoires, ce qui n’est pas le cas », a-t-il déclaré à l’AFP
Autre poids lourd de l’opposition, le parti de l’ex-président Thomas Boni Yayi – qui avait quitté Cotonou fin juin après le siège de son domicile par les forces de l’ordre durant les violences post-électorales, a accepté le principe du dialogue, mais a posé des conditions : « Nous voulons participer au dialogue politique, mais nous demandons au chef de l’Etat de revoir certaines choses parce que nous avons des gens à l’extérieur fuyant le régime (…) des gens qui sont en prison… Nous lui demandons de libérer les prisonniers et de laisser rentrer les exilés », explique à l’AFP Paul Hounkpè, secrétaire exécutif de Forces Cauris pour un Bénin immergent (FCBE).
La majorité de ses opposants ont fait face à de grave ennuis judiciaires, à commencer par ses principaux rivaux à la dernière présidentielle, en exil, qui ont écopé de lourdes peines.
N.R.M
C’est dans le cadre d’un atelier ouvert ce mardi au Cercle Municipal de Yaoundé, une initiative du Laboratoire de Contrôle de Qualité des Médicaments et d’Expertise
Au-delà de la cérémonie d’ouverture ponctuée par un exposé avec comme axe de réflexion « Les Généralités sur les cosmétiques », les organisateurs proposent deux modules différents accompagnés de plusieurs axes de réflexion
Module I : Médicaments et Cosmétiques
Les promoteurs des petites et moyennes entreprises venus de villes diverses, sont notamment outillés sur : les Fondements de l’évaluation de la sécurité des cosmétiques – la réglementation des cosmétiques – le contrôle de la qualité physico chimique des produits cosmétiques – le contrôle de la qualité microbiologique des produits cosmétiques le challenge Test : méthode de la PAO
Système de management de la qualité et normes en matière de cosmétique – les techniques d’extraction d’actifs cosmétiques – les bonnes méthodes de fabrication des produits cosmétiques… Contrôle de qualité des cosmétiques de catégorie (Cas des laits pédiatriques – contrôle de qualité des lingettes pour bébé) – Contrôle qualité des antipaludiques, antibiotiques et antihypertenseurs en circulation dans les villes de Yaoundé : Quinine Sulfate, Artésunate – Amodiaquine, Ceftriaxone et Amlodipine…
Module II : Produits Alimentaires
Thématiques ; Qualité des produits locaux : Importance des labels – Le management de la sécurité des denrées alimentaires/BPH : ISO 22000 – Optimisation des procédés de fabrication – les produits formés lors des traitements en technologie alimentaire : Impact de la maîtrise du processus de fabrication – Problématique des résidus de pesticides dans les aliments – Le Contrôle de qualité des légumes et fruits en circulation à Foumban et à Foumbot… les dangers physiques et chimiques liés aux aliments – les résidus des médicaments dans les produits d’élevage : cas des antibiotiques – les bonnes pratiques de fabrication et rôle du Laboratoire de contrôle qualité…
Importance de cet atelier
Quelques jours avant que ne s’ouvre les travaux de ce mardi, au cercle municipal de Yaoundé, le directeur général du Lanacôme avait, dans le cadre d’une conférence de presse, affirmé que l’objectif est de renforcer les capacités des promoteurs des Petites et Moyennes Entreprises, avec comme résultat à plus ou moins long terme, la proposition des produits de qualité qui respectent les normes et autres standards internationaux qui permet au Made in Cameroun d’être compétitif sur différents marchés.
Pour le Dr Rose Ngono Mballa, « Il n’est pas question de jeter l’opprobre sur qui que ce soit mais, nous devons avouer que nos PME ne sont pas encore professionnelles et ne peuvent dès lors relever les défis qui s’imposent alors que nous sommes confrontés à la mondialisation…Il est plus que jamais important de s’arrimer et cela ne passe que par la fabrication des produits de qualités pour tous les consommateurs ».
Nicole Ricci Minyem
Ces accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, ont été conclus à Montréal entre le Cameroun, et le Congo, et la Guinée Equatoriale, le 27 et 28 septembre 2019.
Le Cameroun, représenté par le Ministre des Transports, a signé deux accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, le 27 et 28 septembre 2019 à Montréal au Canada. C’était en marge des travaux de la 40e Assemblée Générale de l’Organisation de l'aviation civile internationale (AOCI), a rapporté la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA). Le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe a procédé à la signature de ces accords de coopération tour à tour avec, le Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande de la République du Congo, Fidèle Dimou, puis avec le Ministre de l’Aviation Civile de Guinée Equatoriale, Leandro Miko Angue.
Selon l’autorité aéronautique du Cameroun, ces accords définissent les modalités de coopération entre les centres de coordination de sauvetage de Brazzaville et le centre de sauvetage secondaire de Yaoundé ; ainsi que les modalités entre le centre de Yaoundé et celui de Malabo. Ils fixent également les conditions de mise à disposition, de déploiement, d’utilisation réciproque et de coordination, en temps de paix, de moyens de recherches et de sauvetage d’aéronefs se trouvant en situation de détresse dans les territoires des trois Etats.
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Dans la pratique explique la CCAA, le centre assurant la direction des opérations, peut solliciter l’assistance de l’autre centre en cas de détresse d’aéronefs. Et chacun des centres dans le cadre d’une opération SAR, mettra à la disposition de l’autre, les informations relatives à l’Etat de fonctionnement des moyens SAR dont il dispose.
Apres ces signatures, les Autorités Aéronautiques des trois Etats mettront sur pied des mécanismes de coordination pour une meilleure communication entre les différents centres de recherches et sauvetage. A terme, cette mutualisation des efforts de la sous-région va certainement apporter un plus dans la quête permanente de la mise aux normes telle que voulue par l’OACI.
Marie MGUE