Les augmentations dénoncées par les cinéphiles sont comprises entre 500 F et 4000 FCFA.
Depuis quelques jours, les usagers de Canal Olympia de Yaoundé sis à l’Université de Yaoundé 1 sont en colère. Ils ont constaté qu’il y a une hausse des prix des tickets d'entrée au cinéma. On parle d’augmentations de 500 F, 1 000 F et 4 000 F. Toutefois les tarifs dits «normaux», les «tarifs réduits» destinés aux étudiants et aux enfants de moins de 12 ans n’ont pas été touchés.
Pour ce qui est du reste et qui cause la gêne des cinéphiles, c’est qu’il faut désormais débourser 1 500 F pour les séances classiques au lieu de 500 F. Il faut payer pour le coût des séances 3D 2 000 F et non plus 1 500 FCFA. Le prix des avant-premières vaut actuellement 7 000 F et non plus 3 000 F, comme avant. On observe également deux grandes nouveautés dans la grille tarifaire : la Première classique et de la Première 3D dont les coûts s'élèvent à 5 000 F chacune.
Pour les cinéphiles l’augmentation n’a pas tenu compte de leur capacité financière. « C'est de trop pour notre bourse. Les prix ont pratiquement triplé pour certaines projections. Ce qui est même plus grave, c'est la grille tarifaire des avant-premières qui a connu une augmentation de 4 000 F. Imaginez si vous avez quatre enfants, c'est vraiment exagéré », déclare un cinéphile dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Certains de ces cinéphiles fâchés, plus sentencieux pensent ne plus venir à Canal Olympia avec ce qui se passe. « Avec cette hausse des prix, je ne compte plus mettre mes pieds à Canal Olympia, je vais me réabonner à l'institut français du Cameroun où les tarifs semblent encore abordables », affirme un autre amoureux de cinéma dans les colonnes du quotidien gouvernemental.
A titre de rappel, Canal Olympia Yaoundé a été inauguré le 14 juin 2016. Il a été construit pour accueillir 300 personnes en configuration intérieure et plusieurs milliers de personnes en configuration extérieure.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale pense qu’une pratique judiciaire ferme est nécessaire pour contrer les hors-la-loi dans leurs activités.
Il faut avoir recours à une pratique judiciaire ferme. C’est l’une des principales recommandations données par Paul Atanga Nji aux autorités de la région de l’Est. Le Ministre de l’Administration territoriale a récemment tenu une réunion dans la région du soleil levant, pour évaluer la situation sécuritaire de ce côté du Cameroun. Après avoir suivi Grégoire Mvongo le patron de cette région, Atanga Nji a d’abord salué les actions de celui-ci qui ont permis de réduire la vague de criminalité qui allait grandissante.
Il a félicité Grégoire Mvongo pour la bonne coordination des cyclistes commerciaux et des citoyens. Parlant spécifiquement des hors-la-loi qui mettent en mal la région en général et la ville de Bertoua en particulier, il a demandé que la justice influence ces derniers. Car, a-t-il précisé, on ne saurait laisser les groupes de malfrats perturber davantage le fonctionnement normal de la région. Surtout que, a-t-il fait remarquer Bertoua accueille de plus en plus de gens. Et la ville tend à devenir rapidement un site touristique. Le Ministre de l’Administration territoriale a par ailleurs exhorté la population à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les autorités administratives pour des raisons de sécurité. Surtout que, la ville partage de larges frontières avec les pays voisins.
Au cours de cette réunion, Paul Atanga Nji a également parlé avec les autorités de la région de l’Est, des prochaines élections. Sur ce point, il s’est appesanti sur leur organisation, la situation de l'organe de gestion des élections au Cameroun. Il a indiqué qu’il est impératif que l’Est se tienne prêt pour ces échéances. Les différents démembrements d’Elecam doivent être pleinement opérationnels à tout moment et veiller à ce que les personnes enregistrées retirent leur carte.
Liliane N.
Un jeune homme, la vingtaine à peine entamée, est passé de vie à trépas aux premières heures de ce samedi, après avoir été attrapé dans une concession à Nkoldongo (Yaoundé), alors qu’il tentait de dérober cette volaille.
« Une mort toute bête », tel est le commentaire qui revenait sur les lèvres de ceux qui ont trouvé le corps sans vie de cet individu dont le cadavre a été laissé en bordure de route et juste à côté, un couteau bien aiguisé, peut être l’arme dont il s’est servi pour pénétrer dans la concession. Un regard indifférent, c’est à peine si certains n’hésitaient pas à lui verser des crachats.
Des personnes ayant vécu la scène, relate les circonstances de ce décès : « C’est aux environs de 22 heures hier, alors qu’il pleuvait que nous avons entendu les cris : oh voleur oh voleur. C’était le cri d’une femme qui dit qu’elle a entendu le caquètement de ses poules. Sortie, elle a vu que ce type avait mis deux poules sur la cour et il les déplumait, certain qu’à cause de la pluie et de la coupure d’électricité, personne n’oserait sortir, en fait, c’est ce que je crois ; mais malheureusement pour lui, la dame est sortie et ses cris ont alerté les voisins. Il fait certainement partie des voleurs qui sont pleins ici au marché et qui font des larcins comme ceux là et, n’hésitent pas à poignarder les gens qui croisent leur chemin… ».
« Ah, vous ne trouvez pas que c’est idiot de perdre ainsi la vie. Ce bandit a fait preuve de mépris, il est passé outre la présence des gardiens qui sont aussi bien présents au marché que devant les domiciles des particuliers. Le poulet coûte 1500, 2000 ou 2500 ici au marché quand c’est trop cher. Ces voleurs font le travail de pousseur dans la journée et, dans la nuit, lorsque le client a manqué de vigilance en les laissant entrer dans les domiciles, ils étudient le lieu et reviennent dans la nuit pour voler… C’est certainement ce qui s’est passé et, on ne saurait dire qui l’a tapé. Qui viendra assumer la responsabilité de cet acte ? Il y a des milliers de manières de se débrouiller et quand quelqu'un choisit le chemin de la facilité, il doit se préparer à subir les conséquences… ».
L’on voit sur son corps, les traces des coups qu’il a reçus et, les pompiers alertés, sont attendus pour venir enlever le cadavre, si personne ne le reconnait avant.
Nicole Ricci Minyem
La décision a été prise Vendredi dans l‘État de Benue au centre du Nigeria par l’ordre des pharmaciens, qui exigent que les promoteurs de ces officines se conforment à la réglementation en vigueur dans le pays.
D’après le PCN, c’est le résultat d’une mission d’inspection effectuée dans le dessein d’assainir le secteur, car il était temps, au regard du risque encouru par les consommateurs qui se recrutent au sein de la population la moins nantie : « À la fin de l’exercice, un total de 556 établissements ont été visités et 387 ont été fermés », a déclaré Anthonia Aruya, la responsable du PCN. C‘était au cours d’une conférence presse animée dans la ville voisine de Makurdi.
Qui a par ailleurs ajouté : « Notre initiative vise à rationaliser la chaîne de valeur de la distribution de médicaments, afin de promouvoir la fourniture de médicaments sûrs, efficaces et de qualité distribués dans des locaux enregistrés et actuellement agréés… ».
La responsable du PCN a ainsi demandé aux populations de s’assurer de la conformité d’une pharmaceutique aux normes avant d’acheter des produits.
Reste à savoir si ces initiatives vont s’inscrire dans la durée, dans un pays qui est également malade de la corruption (36è place dans le continent et 148è dans le monde selon Transparency International).
Le Cameroun, marché ouvert est lui aussi envahi par ces médicaments venus principalement du Nigéria. Ils sont nombreux, bien que des mesures gouvernementales soient prises, ces « docta » qui vendent leur poison sans demander la moindre ordonnance et à un prix beaucoup plus bas que dans une pharmacie agréé.
Dans une enquête menée récemment, l’on s’est rendu compte par exemple qu’il est très facile d’acheter une pilule de Cytotec, un médicament contre l’ulcère de l’estomac mais dont l’utilisation est détournée notamment pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et le déclenchement d’accouchement.
Un fait que regrette Landry Kouam, pharmacien : « Cela vaut aussi pour des anxiolytiques comme le Rivotril ou le Diazépam, qu’on peut acheter dans la rue, ce n’est pas sérieux ! C’est le pharmacien qui doit avoir le monopole du médicament. Certaines des caméras cachées sont même réalisées dans des pharmacies d’hôpitaux, qui ont parfois les mêmes fournisseurs que les vendeurs de la rue…J’ai aussi fait ces vidéos pour pouvoir comparer les prix. Logiquement les médicaments illicites sont vendus beaucoup moins cher et nous avons constaté que la plupart viennent du Nigéria voisin. On les amène au Cameroun et comme le contrôle n’est pas fait convenablement, ceux qui les vendent ne mesurent pas vraiment les risques… ».
Il ajoute : « Par exemple, je vends de l’Efferalgan: médicament à base de paracétamol pour le traitement des douleurs légères] à 1 300 francs CFA, mais quelqu’un d’un peu malade qui se rendrait jusqu’à ma pharmacie pour en acheter peut en trouver à 800 francs dans la rue sur le chemin !
La vente des médicaments illicites est un commerce dangereux et nuisible aux professionnels. De récentes études indiquent que 42 % de produits pharmaceutiques « inférieurs » sont vendus au Nigéria, au Cameroun et au Mali.
En outre, près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits. Le groupe de réflexion britannique International Policy Network estime que les faux antituberculeux et antipaludiques sont à l’origine de 700 000 décès par an dans le monde, l’équivalent de « quatre avions gros-porteurs remplis de passagers s’écrasant chaque jour ».
C’est conscient de ce qui précède que le ministre de la santé, Malachie Manaouda, a annoncé le 10 juillet 2019, la future mise en place d’une brigade chargée spécialement de la saisie et destruction systématique de ces médicaments et produits. Une décision qui, on l’espère va faire disparaitre complètement ce fléau.
Nicole Ricci Minyem
A la faveur de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie le 24 octobre 2019, les autorités en charge de la santé mettent un point d’honneur sur la sensibilisation.
Dr Shalon Ndoula, coordonateur du Programme élargi de vaccination dans la région de l’Extrême- Nord est formel. Pas de soupçon de poliovirus sauvage dans cette région depuis des années, bien que dans le district de santé de Mada département du Logone et Chari, un cas suspect ait donné des sueurs froides aux responsables en charge de la santé.
« En faisant des prélèvements dans le district de santé de Mada, on a trouvé des virus dérivés qui circulaient. Ils avaient la même parenté que celui détecté au Nigéria. Il s’agissait d’une indication pour dire que le poliovirus sauvage peut y circuler », assure Dr Shalon Ndoula. « La semaine dernière, on a aussi trouvé ce type de virus dans le district de Mandelia au Tchad », ajoute-t-il. Ses propos sont rapportés par Cameroon Tribune.
Aussi, rapporte le journal, les responsables en charge des questions de la santé dans la région de l’Extrême-Nord ont-ils mis sur pied une batterie de mesures pour former un rideau de fer contre cette maladie y figure en bonne place la sensibilisation. Une douzaine de radios communautaires de la région diffusent régulièrement des messages allant dans le sens de l’éducation des populations contre la poliomyélite.
Lire aussi : Lutte contre la poliomyélite : Le poliovirus sauvage de type 3 éradiqué dans le monde
L’impératif pour les populations, d’adhérer à la vaccination, d’observer les règles d’hygiène élémentaire, (le lavage des mains, la consommation d’eau potable, l’utilisation des toilettes) y est souligné à grands traits. Dans le même ordre d’idée, une emphase est mise sur l’importance de l’adhésion des populations aux campagnes de vaccination. « C’est un virus qui se transmet par voie féco-orale comme le choléra », indique le responsable du programme élargi de vaccination à l’Extrême-Nord.
Des plateformes de concertations sont mises en place, tant au niveau régional, départemental, qu’au niveau des districts de santé. Selon les éclairages du Dr Shalon Ndoula, à la faveur de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la polio 24 octobre, ces structures ont organisé des activités de sensibilisation sur toute la région. Ici, on dénombre une centaine d’association de femmes qui ont pris part aux activités, tout comme des milliers de mobilisateurs formés dans les villes et campagnes de l’Extrême-Nord.
Otric N.
La cérémonie est présidée ce lundi 28 octobre 2019 par le ministre camerounais de la décentralisation et du développement local en présence de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Cameroun.
Le projet d'éclairage par panneaux solaires de la ville de Dschang s'inscrits dans le cadre du programme décentralisation Feicom villes moyennes financées par la coopération allemande via la banque allemande (KFW). Il a concouru à la pose de 91 panneaux sur les principaux axes de la ville.
Ce premier projet de pose des lampadaires à énergie solaire dans la ville universitaire et touristique de Dschang, est financé à hauteur de 184 millions.
Le Feicom est chargé à cet effet de son implémentation dans le cadre de cette coopération germano-camerounaise.
L’objectif global de ce programme est de contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne et à l’accès des populations aux services de base, grâce à une mise en œuvre effective de la décentralisation et à une administration efficiente des collectivités locales.
12 communes ont été retenues dans quatre régions (Ouest, Centre, Extrême-nord et Sud-ouest) pour le Programme. Dans la région de l’Ouest, quatre communes (Dschang, Foumbot, Bangangté et Bafang) ont été sélectionnées. La commune de Foumbot, en plus de l’énergie solaire, bénéficie de la construction d’un complexe marchand avec une gare routière pour un montant de 800 millions de F.
Marcel NDI
Comme une trainée de poudre, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux et autres médias ce dimanche, créant au sein de l’opinion, stupeur, désolation, consternation.
Un décès qui a suscité de nombreux commentaires aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du triangle national. Certains parlent d’un AVC tandis que d’autres avancent l’hypothèse d’un empoisonnement, au regard du caractère assez affirmé dont faisait preuve ce magistrat municipal, notamment en ce qui concerne le combat contre les sécessionnistes dans son Fako natal.
Après l’annonce de sa mort à la clinique Idimed (Bonapriso Douala), sa résidence de Buea a été envahie par une foule nombreuse et, les forces de défense et de sécurité se sont eux aussi rendus sur les lieux, afin de prévenir tout débordement et de dissuader quelques représailles, à l’encontre des membres de la famille du magistrat municipal décédé.
Un fervent nationaliste
C’est le sentiment partagé par ceux qui n’ont eu de cesse de présenter des condoléances à la famille de celui qui a reçu depuis 2013, de nombreux prix, à cause de son engagement à interdire par exemple les villes mortes mis en œuvre par les terroristes ambazoniens. D’après Sandrine Messono, une habitante de Buea, « On avait l’impression que c’était une question d’amour propre, avec sa maîtrise du terrain, sa nature franche et ce que beaucoup ont considéré comme une manière brutale de démolir les magasins dont les propriétaires obéissaient aux mots d’ordre de villes mortes, durant son magistère…Il a eu le courage de ses convictions et a toujours agi en conséquence. C’était un grand homme ».
Les prix reçus
Patrick Ekema Esunge, maire de Buea a entre autres reçu comme distinction, le prix de « Meilleur maire de la région du Sud Ouest » ou encore celui qui l'a consacré « Artisan de la paix et de la stabilité sociale », en reconnaissance de son implication permanent pour le retour de la paix dans les régions anglophones du pays.
Depuis le début de la crise dans les régions anglophones, Patrick Ekema Esunge, malgré les nombreuses menaces reçues a fait preuve d’un engagement qui a suscité beaucoup de haine parmi ses détracteurs mais, beaucoup plus de respect chez ceux qui pensent que le Cameroun est le seul pays qu’ils ont en héritage.
Dans un entretien accordé à nos confrères d’Afrik inform il y a quelques semaines, il donné son avis et révélé ce qui le motive.
Qu’est ce que vous faites dans le cadre de la crise qui sévit dans votre région et au Nord-Ouest, depuis le début de cette crise ?
Nous tenons à sensibiliser la population et surtout ceux qui ont pris les armes à cesser cette guerre, elle est inutile. Le Cameroun a existé avant l’époque colonialiste, donc on ne saurait dès lors fonder notre existence à partir de cette époque. Certains parlent français, d’autres s’expriment en anglais, ce sont des langues étrangères. Si vous remontez à cette époque, vous allez vous rendre compte qu’à la suite des découpages faits par les blancs, de nombreuses familles ont été déplacées. Tenez par exemple, nous les ressortissants du Fako, nous avons des liens étroits avec nos compatriotes du Littoral, un exemple parmi de nombreux autres.
Qu’est ce qui explique dont cette crise ?
La crise dans les régions anglophones, à mon humble avis participe d’une idéologie mise en place par certains pour s’enrichir. Vous savez, pour voir clair dans cette situation, nous avons fait des recherches et, les résultats démontrent qu’après la crise économique qui a frappé le pays dans les années, 80, ils sont nombreux qui ont abandonné le pays, en changeant de nationalité. Or aujourd’hui, parce qu’ils se rendent compte qu’il y’a un espoir qui pointe à l’horizon grâce aux programmes mis en place par le Chef de l’Etat et qu’ils n’auront peut être pas moyen de revenir, ils se font forts de détruire à tout prix l’image de notre pays, en créant tous ces troubles… ».
Par rapport au dialogue national
« Nous avons certes un problème de gouvernance dans notre pays, mais, nous ne sommes nullement marginalisés, comme certains se plaisent à le dire. Tenez par exemple, la région du Sud Ouest est la mieux lotie en ce qui concerne les axes routiers. Nous avons les meilleures routes de tout le Cameroun, je parle en connaissance de cause. Et, par rapport au grand dialogue national, nous ne pouvons dialoguer avec les maquisards, les gens qui se cachent dans les brousses, les uns et les autres doivent reprendre conscience et revenir à de meilleurs sentiments. Nous avons un pays à construire et, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues…
Nicole Ricci Minyem
Avec pour objectif, d’améliorer la vie des enfants en Afrique, le joueur de tennis suisse Roger Federer a fait un don de 12 millions d’euros, à un projet de renforcement de l’éducation au Malawi, dans le cadre des actions menées par sa fondation dans ce pays africain.
Rendu dans le sud-est de l’Afrique pour constater par lui-même les résultats de l’initiative que sa fondation «Roger Federer » mène en matière d’éducation de la petite enfance, l’ancien numéro un mondial et vainqueur de 17 titres du Grand Chelem, a fait un don de 12 millions d’euros, à un projet de renforcement de l’éducation au Malawi.
L’argent donné sera investi dans la construction d’écoles en Afrique (un nombre estimé à 81 écoles) et dans l’entretien des écoles existantes, rapporte le média Clarín. Il convient de noter que le montant du don est l’équivalent des prix qu’il a gagnés dans ses 19 participations à Wimbledon, où il a remporté sept titres et a été finaliste à trois autres occasions, selon le portail Tennis World.
Toujours selon les mêmes sources, Roger Federer a commencé à travailler sur ce projet il y a plus de 10 ans en coopérant avec le Crédit Suisse et « Action Aid Malawi » pour atteindre plus de 30.000 enfants et les aider à obtenir une éducation et à améliorer leurs perspectives de vie.
La fondation de Roger se concentre ainsi sur l’accès à une éducation de qualité, pour les jeunes enfants, car c’est la base de tout apprentissage. Dans les pays à faible revenu, plus de 80 % des enfants n’ont pas accès à l’éducation en maternelle. Par conséquent, sa mission est d’aider les enfants à prendre le meilleur départ possible dans leur parcours éducatif tout au long de leur vie en établissant et en développant de façon durable les services d’éducation maternelle existants.
« Sa fondation soutient des projets éducatifs situés dans la région de l’Afrique australe ainsi qu’en Suisse. Les programmes sur le continent africain se concentrent sur l’amélioration de la qualité de l’éducation préscolaire et de l’éducation de base, tandis qu’en Suisse, ils se concentrent sur la promotion des activités extrascolaires pour les enfants touchés par la pauvreté », a déclaré la Fondation Roger Federer.
Danielle Ngono Efondo
A l’occasion de la Journée mondiale contre la poliomyélite, l’Organisation mondiale de la santé, a annoncé que deux souches de poliovirus sauvages sur trois ont été éradiquées dans le monde.
Le PVS3 est la deuxième souche de poliovirus à être éliminée, après la certification de l’éradication du PVS2 en 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms). A l’occasion de la Journée mondiale contre la poliomyélite, le 24 octobre dernier, une commission indépendante d’experts a conclu que le poliovirus sauvage de type 3 (PVS3) a été éradiqué dans le monde. C’est dans le Nord du Nigeria, que le dernier cas de PVS3 a été détecté en 2012. « Des travailleurs qualifiés, des outils novateurs et un réseau mondial de laboratoires ont permis de déterminer qu’il n’existe aucun PVS3 nulle part dans le monde, à l’exception de spécimens confinés en tout sécurité », souligne cette organisation.
Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesusus, Directeur général de l’Oms, l’éradication de la poliomyélite sera un jalon important pour la santé mondiale. « Nous ferons en sort que toutes les ressources nécessaires soient mobilisées pour éliminer toutes les souches de poliovirus. Nous exhortons tous les autres partenaires et parties prenantes à maintenir le cap jusqu’à atteindre le succès final », a-t-il déclaré.
Il existe trois souches de poliovirus sauvages distinctes sur le plan immunologique : le poliovirus sauvage de type 1 (PVS1), le poliovirus sauvage de type 2 (PVS2) et le poliovirus sauvage de type 3 (PVS3). Symptomatiquement, les trois souches sont identiques, en ce sens qu’elles provoquent une paralysie irréversible, voire la mort. Mais il existe des différences génétiques et virologiques qui font que ce sont trois virus distincts qui doivent chacun être éradiqués individuellement.
L’Oms indique que le virus de type 1 reste en circulation dans seulement deux pays : l’Afghanistan et le Pakistan. En Afrique aucun poliovirus sauvage de type 1 n’a été détecté sur le continent depuis 2016, grâce à une surveillance qui s’améliore sans cesse. « Bien que la région soit touchée par des poliovirus circulants dérivés de souches vaccinales, il semble que le continent soit débarrassé de tous les poliovirus sauvages, ce qui constitue une avancée considérable », a affirmé le Pr David Salisbury, président de la Commission mondiale indépendante pour la certification de l’éradication de la poliomyélite.
Les efforts d’éradication de la poliomyélite, relève cette organisation, ont permis au monde d’économiser plus de 27 milliards de dollars en coûts de santé depuis 1988. Un monde durablement exempt de poliomyélite générera 14 milliards de dollars d’économies supplémentaires d’ici 2050, par rapport au coût que les pays devraient supporter pour contrôler le virus indéfiniment.
Marie MGUE
Il est pour l’instant, le meilleur coureur camerounais. Plusieurs fois champions des épreuves internationales, cet athlète a décroché la deuxième place lors de la première édition du Marathon international de Douala et le prix spécial de la deuxième édition en occupant la 4e place. Justilin Foimi est très attendu à l’édition 2019 de ce grand rendez-vous international du Cameroun, qui se déroulera le 27 octobre prochain à Douala. Dans cet entretien, ce marathonien évalue ses prestations précédentes et sa préparation pour la 3e édition.
Nous sommes à quelques heures de la 3e édition du Marathon international de Douala, êtes–vous prêt pour ce challenge ?
Je n’ai pas encore eu la possibilité de gagner lors des deux dernières éditions, pourtant je gagne constamment ailleurs. J’ignore pour quelle raison. Je pense que ce n’est pas souvent mon jour ou peut-être parce que la compétition est un peu plus sur route à Douala. Toutefois, Tara Sports & Entertainment m’a offert la possibilité d’aller m’entraîner cette année au Kenya. J’y ai fait un stage de quatre mois avec certains athlètes locaux qui seront d’ailleurs présents à Douala. Je crois qu’avec cette préparation, les choses seront différentes par rapport aux années précédentes. Mon objectif est de faire moins de deux heures, parce que lors des deux dernières éditions, j’ai réalisé 2 heures 18 minutes et 2 heures 20 minutes. J’ai travaillé sur la base de moins de deux heures 18 minutes. Donc, je crois que le 27 octobre, je me battrai pour être au podium.
Une préparation plutôt particulière…
Justement. Je me suis entraîné avec tous les champions kenyans. Ce n’était pas facile pour moi. Au début, il y a eu les problèmes d’acclimatation et d’alimentation. Mais je me suis rapidement adapté et pendant les deux derniers mois, les entraînements se sont bien déroulés.
Qu’est-ce qui vous a manqué les éditions précédentes ?
La concurrence était un peu plus rude lors de la première édition. Je me suis battu, et j’ai obtenu la deuxième place. A la deuxième édition, j’étais gravement malade. Je ne me suis même pas vraiment préparé pour le Marathon. Mais, je pense que cette année, je me suis assez préparé pour relever le défi. Je dirai même, que c’est cette année, que je me suis vraiment aménagé pour la compétition. Nous avons aussi un problème avec le climat de Douala. Il fait excessivement chaud et ce n’est pas approprié pour le marathon. Mais je crois que le parcours a été amélioré cette année.
Avez-vous des informations sur vos concurrents ?
Je suis conscient que cette année, la compétition sera encore plus difficile, parce que, contrairement aux années antérieures, nous aurons près de quatre athlètes qui sont très connu dans les grands marathons. La concurrence sera rude. Je compte sur les encouragements de la population, qui m’a toujours soutenu, pour relever le défi.
Lire aussi : Marathon international de Douala : Le Cameroun mise sur Justilin Foimi
Réalisé par M.M.
Il y a quelques temps, une rumeur selon laquelle l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) sera retirée au pays de Samuel Eto’o faisait le tour des réseaux sociaux. Il n’y a pas longtemps, le président de la Confédération Africaine de Football, Ahmad Ahmad a mis fin à la rumeur.
« Il y aura du beau spectacle au Cameroun pour le Total CHAN 2020 ! Bravo aux 16 équipes qualifiées. Hâte d’y être », a écrit le patron de la CAF. C’est donc confirmé ! Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020 se jouera bel et bien au Cameroun même si certains font croire le contraire.
Pour rappel, lors de la visite d’inspection des installations pour le Championnat d’Afrique des Nation CHAN 2020 qui s’est déroulée du 24 au 30 septembre dernier au Cameroun, la CAF semblait être satisfait de l’évolution des travaux. Si la date officielle du déroulement de la compétition n’a cependant pas encore été communiquée, l’on suppose que le tournoi devrait se tenir au cours du mois d’avril ou en juin/juillet 2020, contrairement aux éditions précédentes qui se déroulaient généralement en janvier, février et/ou mars.
L’organisation du CHAN 2020 avait été attribuée au Cameroun après son retrait à l’Ethiopie comme initialement prévu. La décision avait été prise après une longue réunion du comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), qui avait estimé que l’Ethiopie ne serait pas en capacité d’organiser le tournoi.
Lire aussi : Classement 2019 des puissances militaires : L’armée camerounaise 20ème africaine et 102ème mondiale
Pour le Cameroun, le transfert du CHAN 2020 sur son territoire est perçu comme une victoire et une validation de sa stratégie après le retrait de la CAN 2019 par la CAF, qui lui accorde dorénavant sa confiance.
Les pays qui prendront part à la phase finale sont connus. Voici les 16 qualifiés : le Cameroun (pays organisateur), le Maroc, le Togo, la Zambie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Congo, le Mali, le Burkina- Faso, le Rwanda, la Namibie, le Niger, la Guinée, la RD Congo et le Niger.
Hâte d’y être !!!
Danielle Ngono Efondo
L’armée camerounaise occupe au classement mondial la 102ème place, et figure par ailleurs dans le top 20 en Afrique. L’information a été récemment publiée par le site américain Global Firepower (Gfp).
Cela fait quelques mois seulement que Gfp, un site internet américain a procédé au classement des puissances militaires à l’échelle planétaire. Selon ce classement rendu public, l’on découvre que le Cameroun occupe la 102ème place au niveau mondial et est logé dans le top 20 des puissances militaires dans le continent africain, avec 1.8242 comme indice.
Le classement par rapport à 2018
De l’analyse de ce classement comparativement à l’année précédente, il ressort que le Cameroun a opéré une progression non négligeable de huit places sur l’échiquier mondial et de deux places au niveau du continent. Selon les informations publiées en 2018, le pays de Paul Biya était classé 110ème puissance militaire mondiale. En Afrique, il occupait la 22ème position. Le renforcement de l’arsenal militaire, celui des effectifs, ainsi que le professionnalisme de l’armée, sont entre autres les indicateurs de l’augmentation de sa puissance militaire.
Des avancées enregistrées
Des avancées significatives ont d’ailleurs été enregistrées durant les cinq dernières années au plan militaire. Le Cameroun a enrichi son arsenal militaire dans le cadre de la lutte contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, sans faire abstraction de l’insécurité grandissante dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est. A chaque fois pour faire face à l’ennemi, l’armée camerounaise a renforcé son effectif, a fait entendre sa puissance de feu, et a fait preuve de beaucoup de professionnalisme sur le théâtre des conflits.
Le site internet américain Gfp, est spécialisé dans la défense. Dans cette spécialité, il met en perspective les puissances militaires du monde, évalue les armées en se fondant sur cinquante critères : le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la logistique etc.
Innocent D H
Pour cette 3e édition du Marathon international de Douala, prévue le 27 octobre prochain, le Cameroun, pays hôte, compte sur son coureur de fond, Justilin Foim, plusieurs fois champion sur d’autres pistes, pour ravir la vedette aux athlètes internationaux.
Après les Kenyans Shadrack Kipkogey à la première édition et Philip Tirop Lagat à la deuxième édition, le Cameroun espère avoir cette année, Justilin Foimi au podium final de la 3e édition du Marathon international de Douala (Mid). Plusieurs fois champion des autres compétitions internationales, dont deux fois consécutives au Marathon international du District d'Abidjan en Côte d’Ivoire, cet athlète camerounais court toujours après son premier titre local. En 2018, Ce coureur de fond a remporté le prix spécial en occupant la 4e place. « Il y a plusieurs camerounais qui ont bénéficié avec le concours des partenaires de la Fédération Camerounaise d’athlétisme des stages de préparation. C’est le cas de Justilin Foimi qui a fait quatre mois au Kenya et participé à plusieurs marathons internationaux, qui lui permettront d’être en jambe. Il y a également plusieurs athlètes à Yaoundé, notamment des Forces armées et police, qui ont eu une préparation particulière, pour être à la hauteur des Kenyans. Foimi reste le meilleur des Camerounais et tous nos espoirs reposent sur lui. On estime qu’après son stage au Kenya, il va nous faire plaisir et tous les Camerounais l’attendent », affirme le Responsable de la Communication à la Fédération camerounaise d’Athlétisme, Yves désiré Ekwalla.
Toutefois souligne Yves désiré Ekwalla, cette épreuve camerounaise, ouverte aux meilleurs athlètes mondiaux, dont l’unique rêve est de décrocher la première place, ne sera conquise que par le plus performant. « C’est un marathon international, qui est ouvert à tout le monde. Dont, ce sont les meilleurs du monde qui vont y participer. Il ne faut pas croire qu’on va faire la part belle aux Camerounais parce qu’on souhaiterait que la première place soit occupée par un camerounais. C’est le meilleur qui gagnera », relève t-il.
En effet, c’est près de 5000 athlètes, dont 50 coureurs internationaux qui une fois de plus, sont attendus au Cameroun, dans le cadre de la 3e édition du Marathon international de Douala. « Nous sommes totalement prêts. Le parcours a été balisé. Nous travaillons cette année avec les Forces de maintien de l’ordre pour que le parcours soit mieux protégé. Tout est prêt pour que la fête se déroule dans de bonnes conditions », souligne la Présidente du Comité d’organisation, Eliane Nana au cours d’une conférence de presse, jeudi dernier à Douala.
L’édition 2019 du Marathon International de Douala aura lieu le dimanche le 27 Octobre 2019. La course principale s’étendra sur une distance de 42,195 km. Il est également prévu un semi-marathon (21 km), une marche familiale (3 km x 3) et un marchaton (10 km). Parrainée par la Communauté urbaine de Douala, l’objectif est de faire de cette épreuve, un marathon de référence en Afrique Centrale et de l’Ouest. Une vision qui se concrétise au fil des ans.
Marie Mgue
Le ministère des Travaux publics a doté les postes de pesage d’un logiciel qui identifie clairement les différents transporteurs ainsi que les marchandises. Le premier objectif du déploiement de ce nouveau logiciel est de réduire la fraude.
Avec de tels équipements, il est difficile de manipuler les données d’une pesée. Avec le nouveau logiciel, « on ne peut y introduire que cinq informations à savoir le nom du transporteur, sa plaque d’immatriculation l’origine du produit qu’il transporte, la destination et le nom de ce produit », affirme Laurent Gaspard Nlenba, chef de la cellule de la protection au ministère des Travaux publics.
Les équipements utilisés dans les stations de pesage routiers sont désormais dotés de caméras incorporées qui permettent de donner l’image de la scène. Egalement, il y a un répétiteur qui permet de visualiser la percée.
A la station de pesage de Mandjou, située sur le corridor conventionnel Douala-Bangui/N’djamena, la technique est davantage accrue à cause de sa position stratégique. Cette station est un lieu d’arrêt obligatoire pour tout véhicule chargé dont le poids total est supérieur à 3,5 tonnes. En moyenne 400 camions sont pesés dans cette station par jour. Et il ne manque pas de dérives.
Si l’objectif du ministère des Travaux public n’est pas d’augmenter les recettes des amendes, force est de reconnaître que celles-ci baissent d’année en année. Le phénomène de la corruption est passé par là. Ainsi, en 2010, les pesages routiers avaient fait entrer dans les caisses de l’État 1,9 milliards Fcfa. Cette recette a considérablement baissé en 2016. Elle se situe à 450,4 millions Fcfa. Même comme les régisseurs du ministère des Finances n’ont pu recouvrer plus de 440,5 millions Fcfa. Selon l’un des membres du programme de sécurisation des recettes du pesage, l’écart entre les amendes infligées aux camionneurs et les montants réellement recouvrés prouve qu’il existe un problème dans les pesages routiers.
Le Cameroun compte 70 107 km de routes nationales dont 4061 km de routes bitumées et 3045 km non revêtues. Pour protéger ce patrimoine routier, l’État a mis en place depuis 1996 les pesages routiers. La chaussée est affaissée par endroits. Ainsi, les charges des camions devaient dépasser à l’essieu simple 13 tonnes, 21 tonnes pour les essieux doubles et 27 tonnes pour les essieux triples. Aussi le poids total de ces camions ne doit-il pas dépasser 50 tonnes. Les normes que doivent vérifier les gestionnaires des 22 pesages routiers fixes et des quatre mobiles.
Otric N.