Prévus en République Démocratique du Congo en 2021, les préparatifs des 9es Jeux de la Francophonies ont été officiellement lancés le 31 octobre.
La Conférence ministérielle de la Francophonie a confirmé le 30 octobre dernier, la tenue des 9es Jeux de la Francophonie en 2021 en République démocratique du Congo. Les préparatifs de cette édition, ont été officiellement lancés le 31 octobre dernier. En effet, le cahier des charges des Jeux a été signé, renseigne la Francophonie, par l’Administratrice de l’OIF, Catherine Cano, et le Président du Comité national des Jeux de la Francophonie, Pépin Guillaume Manjolo Buakila, Ministre de la Coopération et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo.
L’édition 2021 à en croire cette organisation, est placée sous le signe de la solidarité, de la diversité et de l’excellence, et a pour ambition de s’inscrire dans un projet de développement et de renforcement de cohésion nationale pour la République Démocratique du Congo.
4000 jeunes talents sportifs et artistes, issus des 88 États et gouvernements de la Francophonie, sont invités à participer au plus grand événement sportif et culturel de la Francophonie dédié à la jeunesse. Les Jeux de la Francophonie sont une occasion unique pour la jeunesse de se rencontrer, concourir et échanger dans un esprit de fête, dans le cadre de la promotion de la diversité culturelle et de la langue française.
Aux derniers Jeux qui se sont déroulés en 2017 en Côte d’Ivoire, le Cameroun était représenté par 89 athlètes. Ces sportifs avaient compéti dans plusieurs disciplines sportives, dont entre autres, l’athlétisme, le handisport, le tennis de table, le basket-ball féminin, le football masculin, la lutte et le judo. La délégation camerounaise a décroché 21 médailles, dont 5 or. Cette 8e édition avait été remporté par la France avec 49 médailles, dont 22 en or.
Marie MGUE
La cérémonie de remise dudit chèque s’est déroulée ce vendredi 01er novembre 2019 au siège de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) à Yaoundé.
En effet, le Comité Technique Transitoire chargé de l’organisation du football professionnel a octroyé un chèque aux clubs de première et deuxième division au titre de la première tranche d’appui pour l’acquisition des équipements.
Le CTT a ainsi remis aux 18 clubs du championnat élite one et aux 15 clubs du championnat élite two un chèque de 49,5 millions de francs CFA, destiné à l’amélioration des équipements des clubs professionnels. Cette rondelette somme répartie équitablement entre les 33 clubs, c’est-à-dire 1,5 millions par équipe constitue la première tranche de cet appui. Une deuxième tranche sera attribuée par le CTT avant le 13 novembre prochain a confié Alim Konaté, le président du CTT.
Rappelons que Cette attention particulière du CTT intervient quelques semaines après que le nouvel organe chargé de l’organisation des championnats professionnels ait remis à chaque club la première partie de la subvention. Cette dernière s’élevait à 72 millions pour les clubs d’élite one et 30 millions pour les clubs d’élite two.
Marcel Ndi
Après près de huit ans de travaux, l’édifice est aujourd’hui au stade des finitions. Des informations puisées à bonne source évoquent 88% du taux de travaux.
Sur place, comme le rapporte un reportage de Cameroon Tribune sur le site, ouvriers chinois et camerounais s’activent, derrière l’immense clôture d’enceinte, à rendre, enfin opérationnelle une structure hôtelière, longtemps attendue, et qui va, à coup sûr, fortement améliorer le paysage urbain de la capitale du Sud. C’est un joyau architectural R+6 qui éblouit et se dresse majestueusement à l’entrée Nord de la ville d’Ebolowa.
Le deuxième constat, en arrivant sur le site du chantier, est le niveau avancé des travaux. « L’on est frappé par l’éclat du revêtement des murs du bâtiment principal, d’un blanc ocre, avec des abords peints en rouge. C’est également la couleur de la toiture. Dans cette vaste cours, se construisent les voies et réseaux divers. Ici, parkings et allées ont déjà reçu leur bitume et pavés », relate le journal.
« Nous mettons la dernière main », affirme un ouvrier. Plus loin, l’on peut se rendre compte que le bétonnage des entrées A et B et les différents coulages au niveau de la piscine, et les autres espaces de loisirs tant sont pratiquement achevés.
L’accès dans le bâtiment se fait par la grande entrée qui donne sur un vaste patio. Ici, on a le sentiment d’être véritablement dans un hôtel de luxe. Celui-ci devra d’ailleurs être classé « Trois étoiles ». Un tour dans les différentes salles de conférences va confirmer ce sentiment. L’électricité et la sonorisation sont en cours d’installation. Plus loin, les espaces d’hébergement proprement dits, les chambres en l’occurrence, sont déjà fonctionnels.
On prend la mesure véritable de ce que sera « l’Hôtel Bengo’o », qui tient ce nom de la petite rivière qui serpente la vallée où se dresse ce complexe hôtelier. Le retard qu’accuse la livraison officielle de ce joyau architectural, rassure-t-on ici, porte sur les difficultés de financement et au changement, à un moment, de l’entreprise chargée de travaux de construction. Mais, aujourd’hui, tout semble être enfin rentré dans l’ordre. Aussi, déclare-t-on, « l’Hôtel Bengo’o » d’Ebolowa qui a coûté un peu plus de 14 milliards de F sera livré bientôt.
N.O
C’est l’un des point débattu à l’occasion du Conseil de cabinet du mois de Novrembre à l’imeuble étoite.
Le communiqué de presse rendu public à l’issue du Conseil de cabinet présidé hier à Yaoundé par le Premier ministre, chef du gouvernement
« Sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Joseph Dion Ngute, s'est tenu ce jeudi 31 octobre 2019 dès 10 h à l'immeuble principal abritant ses Services, le Conseil de cabinet du mois en cours auquel ont pris part les ministres d'Etat ; les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat. L'ordre du jour de ce Conseil comportait les points suivants :
1. l'état des lieux et les perspectives de la filière cacao-café présentés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural :
2. la Stratégie de développement d’une conscience nationale à travers les médias, exposée par le ministre de la Communication :
3. les rapports du ministre des Postes et Télécommunications et du ministre de l’Eau et de l'Energie sur l'exécution des directives prescrites au cours du Conseil de cabinet du 25 avril 2019.
A l’entame des travaux, le Premier ministre a invité les membres du Gouvernement à observer une minute de silence, en mémoire des victimes de l'éboulement survenu à Bafoussam dans la nuit du 28 octobre 2019. Il a ensuite donné la parole au ministre de l’Administration territoriale pour présenter le rapport de la mission interministérielle qu'il a conduite le 30 octobre 2019 sur le site de la catastrophe. Il en ressort que les pluies diluviennes enregistrées la veille sont à l'origine du glissement de terrain, ayant conduit à la destruction de plusieurs habitations situées dans une zone pourtant interdite à la construction. Le bilan provisoire de ce drame est de 43 personnes décédées et Il rescapées, qui sont prises en charge dans les formations sanitaires de la ville. Le ministre de l'Administration territoriale a souligné que l’aide financière de 200 millions de FCF A octroyée par le chef de l'Etat sera dédiée à l'assistance des familles éprouvées et au recasement des personnes sinistrées. Le chef du Gouvernement a instruit que les mesures d'urgence préconisées aux plans technique, sécuritaire, sanitaire et environnemental soient immédiatement implémentées par les administrations compétentes, en vue d'une gestion efficace de cette catastrophe.
Intervenant sur les points à l'ordre du jour, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a d'abord présenté l'état des lieux de la filière cacao-café. Il a indiqué à cet égard que la production actuelle de cacao est en croissance modérée, avec des volumes commercialisés de l'ordre de 365 000 tonnes au 15 juillet 2019 pour la campagne agricole 2018//2019, soit une augmentation de 3,53% par rapport à la campagne 2017/2018. Sur la même période, la capacité de transformation locale du cacao a connu une augmentation de 9,5% à la faveur de la mise en service de nouvelles unités industrielles à Kribi et à Kekem. Pour ce qui est de la production du café robusta et arabica, les estimations de la campagne 2018/2019 sont évaluées à 25 000 tonnes pour les deux variétés, loin des 132 000 tonnes des années 1986. Néanmoins, la transformation et la consommation locales de café augurent des perspectives encourageantes, grâce aux actions de promotion menées par les opérateurs du secteur. Pour accroître les performances de la filière cacao-café, le Gouvernement met en oeuvre, depuis 2015, un Plan de relance et de développement dont les objectifs visent à porter, à l'horizon 2020, la production de cacao à 600 000 tonnes, celle de café robusta à 125000 tonnes et à 35 000 tonnes pour le café arabica. Ce plan met l'accent sur la recherche et le développement des activités d'accroissement de la productivité, à travers notamment l'appui à la fertilisation, l'utilisation du matériel végétal à haut rendement et l'augmentation des superficies cultivées.
Après avoir évoqué les différentes contraintes qui entravent l'essor de cette filière, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a souligné que les perspectives de la filière cacao-café sont prometteuses, en raison notamment des prévisions sur l'évolution du prix du cacao à l’échelle internationale.
Il a enfin décliné les actions prioritaires à mettre en oeuvre dans le cadre de la relance de cette filière, à savoir l'intensification des recherches variétales, la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles, la densification des exploitations et la création de nouvelles plantations.
Prenant la parole à son tour, le ministre de la Communication a d'emblée précisé que la promotion de la conscience nationale à travers les médias consiste à assurer la production et la diffusion par les médias de contenus visant à amener les citoyens à connaître, aimer et défendre leur Nation en toute circonstance, en cultivant entre eux des liens de solidarité et un sentiment fort d'appartenance à une même Nation, unie et indivisible. Le dispositif médiatique à l’oeuvre pour atteindre les publics cibles à conscientiser requiert la mobilisation des 600 organes de presse écrite existants au Cameroun, auxquels s'ajoutent une trentaine de télévisions et une dizaine de médias cybernétiques. Le ministre a particulièrement souligné les efforts déployés par certains médias publics et privés pour assurer la promotion des valeurs favorables au développement de la conscience nationale, tout en déplorant le fait qu'une bonne frange d'organes de presse nationaux, le plus souvent instrumentalisés, propagent des discours de haine et de tribalisme, en lançant des appels à la sédition, à l'hostilité contre la patrie et les institutions républicaines.
Poursuivant son propos, le ministre de la Communication a fait savoir que les principales difficultés relatives au développement d'une conscience nationale à travers les médias se rapportent à l'absence de codification des règles d'exploitation des médias nationaux dont les prescriptions n'intègrent pas explicitement l'impératif de promotion de la conscience nationale. A cela, s’ajoute l'insuffisance des ressources financières permettant d' organiser des campagnes de communication de masse ou d'investir les réseaux sociaux à travers des actions de communication digitale intensives sur le développement de la conscience nationale.
En guise de perspectives, le ministre de la Communication a préconisé le renforcement des conditions de déploiement des médias, afin de les fédérer autour de la grande cause que constitue le développement d'une conscience nationale à travers les médias publics et privés. A l'issue des échanges consécutifs à ces exposés, le Conseil a suivi les rapports du ministre des Postes et Télécommunications et du ministre de l'Eau et de l'Energie sur l'exécution des directives qui leur ont été prescrites au cours du Conseil de cabinet du 25 avril 2019, concernant respectivement la stratégie de réduction des coûts des communications électroniques et des facteurs de production tels que l'eau, l’électricité et le gaz.
Au terme des travaux, le chef du Gouvernement a demandé au ministre en charge de l'Agriculture de procéder à la budgétisation pluriannuelle des ressources nécessaires à l'amélioration de la productivité des vergers cacao et café, à l'acquisition du matériel végétal et à la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles. Il a demandé au ministre de la Communication d'institutionnaliser la pratique des cahiers de charges dans les procédures d'exploitation des médias, en y intégrant des obligations relatives à la production et à la diffusion de contenus garantissant la promotion de la conscience nationale. Enfin, le Premier ministre a salué les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre des directives prescrites au ministre des Postes et Télécommunications et au ministre de l'Eau et de l'Energie, avant de leur prescrire de finaliser, avant la fin de l'année 2019, les actions en cours d'exécution.
Le Conseil s'est achevé à 13 h 20 mn. »
Cette plante est une merveille de la nature, autrefois ignorée par les hommes, elle se révèle aujourd’hui comme une solution simple aux problèmes de santé. La spiruline fait déjà parler d’elle car beaucoup des personnes l’ont expérimenté et témoignent de son efficacité à nulle autre pareille.
Nombreux sont certainement ceux-là qui se posent la question de savoir quelle est cette plante qui, du fait d’une simple évocation de son nom inspire efficacité ? Bien, la spiruline est une algue bleue verte d’eau douce appartenant à la famille des Cyanophycées dont les premiers jours sur terre remontent à environ trois milliards d’années. Arthrospira platensis, c’est son nom latin.
Bon à savoir, la spiruline ne doit aucunement être assimilée à un organisme marin. Cette plante se développe naturellement dans les lacs de la ceinture tropicale, au Mexique, dans les Andes en Inde, en Chine et en Afrique. Dans sa forme, elle est spiralée et se constitue en deux principales espèces. Il s’agit de la spiruline Maxima qui tire son origine au Mexique et la spiruline Platensis qui tire ses racines du Tchad.
La redécouverte de la spiruline s’est faite vers les années 50 par une communauté scientifique. Elle a une valeur nutritionnelle exceptionnelle, grâce à sa richesse en protéines, en lipides insaturés, en vitamines anti-oxydants et des minéraux essentiels. D’où le nom « Or bleu ». Cette algue est un véritable trésor naturel dans des pays tels que : la Chine, l’Inde, le Pérou, le Togo, le Vietnam qui ont mis en place des fermes de production de la spiruline.
Les vertus médicinales de la spiruline
Pour ce qui est du cancer par exemple, l’efficacité de la Spiruline est établie car elle absorbe les métaux lourds et autres produits toxiques accumulés dans l’organisme de l’homme. Une prise à intervalles réguliers de la spiruline, a des puissants effets hypolipidémiants (démunie des lipides circulant dans le sang). Elle assure aussi la baisse les niveaux de triglycérides, de cholestérol LDL dans le sang, ce qui permet de combattre les maladies cardiovasculaires devenues récurrentes de nos jours.
La spiruline joue également un excellent rôle dans la lutte contre l’anémie dans la mesure où elle augmente la teneur en hémoglobine des globules rouges et améliore la fonction immunitaire des patients.
La spiruline très indiquée pour les femmes enceintes, améliore les symptômes prémenstruels et lutte contre la carence en fer et folâtres. Elle offre de l’équilibre en besoins vitaminiques et oligo-minéraux durant la grossesse. Elle combat les œdèmes et lutte contre les symptômes liés à la pré ménopause et à la ménopause. La spiruline a un grand apport pour l’embellissement de la peau et la pousse des cheveux. La pluralité vertueuse de la spiruline ne peut être exhaustive dans un format informatif.
Selon Apollinaire Wananka, Infirmier principal, spécialiste de la pharmacopée traditionnelle, la spiruline regorge plusieurs vertus médicinales. C’est à ce titre qu’elle est recommandée aux malvoyants pour sa forte contenance en bêta-carotène et en acide gamma linoléique, tous indispensables pour une bonne santé visuelle. « Nos problèmes de santé sont en majorité liés aux mauvaises habitudes alimentaires, soient en excès, soient en carence des certaines substances », précise Apollinaire Wananka.
Innocent D H
D’une superficie de 17 hectares, les sites de Loumgouo et Latsit, dans l’arrondissement de Bafoussam III, ont été identifiés pour recaser les sinistrés du drame de Gouache du lundi 28 octobre dernier.
Selon Cameroon Tribune, « ce site communal est mis à la disposition des sinistrés par la commune de Bafoussam III. Il a même déjà reçu la déclaration d’utilité publique. Il ne manque plus que les formalités administratives pour que ce site soit prêt à accueillir les sinistrés ».
Jeudi dernier, troisième jour après le drame de Gouache, une réunion d’évaluation s’est tenue dans les services du gouverneur Augustine Awa Fonka. Il était question au cours de cette assise regroupant l’ensemble des acteurs interpellés par cette catastrophe de faire un recensement exhaustif des besoins des populations de la zone sinistrée ainsi que de celles dont les maisons vont être détruites.
Cette réunion d’évaluation a surtout permis à certains mécènes de manifester leur soutien aux sinistrés, apprend-on. Ainsi, le sénateur Sylvestre Ngouchinghe a annoncé la mise à disposition d’une enveloppe de 25 millions de F pour appuyer l’aide aux victimes qui augmente progressivement après les 200 millions de F débloqués par le chef de l’Etat. Le député Jacob Fossi a également mis à la disposition des sinistrés son hôtel en construction (une soixantaine de chambres). Ces appuis visent au recasement des victimes appelées à déguerpir de la zone du sinistre.
Au chapitre des appuis, on note aussi celui du sultan Ibrahim Mbombo Njoya qui s’est rendu au chevet des accidentés internés à l’hôpital régional de Bafoussam, et a remis un million de F comme soutien. Le gouverneur Augustine Awa Fonka qui présidait la réunion a insisté sur la nécessité de travailler avec professionnalisme, dans l’urgence, pour des résultats probants.
« Il faut éviter que des gens entrent dans la zone sinistrée car on peut encore avoir d’autres éboulements à cause de la pluie », a martelé le chef de terre de l’Ouest. Des dispositions ont été prises pour la prise en charge par l’Etat de tous ceux qui sont internés à l’hôpital et pour l’enterrement de toutes les victimes.
D’autre part, indique Cameroon Tribune, le chef de l’Etat a instruit le Génie militaire d’aider les équipes locales dans la recherche d’autres corps encore enfouies dans la terre. Les sapeurs-pompiers s’activaient encore hier sur le site pour retrouver d’autres corps. Le bilan au moment où nous mettions sous presse était encore de 43 corps retrouvés et acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Bafoussam.
N.O
Des restaurants spécialisés dans la cuisine de cette viande attirent de nombreux consommateurs dans la cité universitaire, comme le rapporte un reportage de Cameroon Tribune cette semaine.
Au Cameroun, des restaurants qui proposent des plats peu ordinaires comme de la viande d’animaux domestiques sont dans l’aire du temps. L’un des plus populaires se trouve à Soa, au lieu-dit « Château ». Dans un reportage de Cameroon Tribune cette semaine, l’on apprend qu’ici, un seul plat est au menu : de la viande de chien.
« Comme le plat qu’il propose, ce restaurant sort du commun. Un petit hangar. Des morceaux de bois et des grosses pierres font offices de chaises, même si généralement, les consommateurs de la viande de chien mangent debout, autour de la marmite posée sur un feu de bois. Le restaurant ouvre uniquement le dimanche après-midi».
C’est une foule qui envahi le lieu, généralement aux environs de 14h. Le service se fait par ordre d’enregistrement auprès de l’épouse du propriétaire. Aucune plaque n’indique le lieu. De bouche à oreille, l’information a circulé et au fil du temps, le nombre de consommateurs se multiplie.
« Avant, je préparais un chien et je fermais à 17h. Mais aujourd’hui, je prépare trois à quatre chiens, et je ferme aux environs de 21h », confie Njobato Perovet, tenancier du restaurant dans les colonnes du journal.
L’appétit que suscite la viande de chien a des explications variées. « Je mange cette viande parce qu’elle est délicieuse, et moins coûteuse. Avec 500 F, tu as un énorme morceau. Je viens chaque dimanche prendre trois morceaux que je déguste au moins pendant trois jours », laisse entendre Jean-Marie Ondoa, étudiant. Et Ben Hamed Hassan, étudiant également, explique que dans « mon village, la viande de chien est sacrée. Quand tu la consommes, les sorciers ne peuvent plus t’atteindre », justifie-t-il.
La cuisine de cette viande reste une affaire de spécialistes. Car, il faut un assaisonnement particulier pour rehausser la saveur. « La viande n’est pas comme toutes les autres. Pour cuisiner, j’utilise du massep, du piment et de la citronnelle pour atténuer la forte odeur de sa chair. S’il n’y a pas ces deux condiments, la viande de chien n’est pas mangeable », assure Njobato Perovet, tenancier du restaurant. La cuisson se fait en trois heures de temps minimum.
Le circuit d’approvisionnement semble bien huilé et il s’agrandit en fonction de la demande. En effet, un coûte entre 5 000 F et 15 000 F. Son prix varie selon son état, son aspect et son poids. « Je n’achète plus les chiens qu’on vient me livrer sur place car plusieurs personnes se sont plaint de la disparition de leurs animaux. Maintenant, je vais dans les villages pour m’approvisionner. Aussi, je prends uniquement des chiens en bonne santé », explique le propriétaire de la structure.
La consommation de la viande de chien, autre fois réservée aux initiés, rentre de plus en plus dans les habitudes alimentaires. A Yaoundé, « Le perchoir » n’est pas le seul point de vente de la chair de chien. Dans les quartiers Nkolndongo, Nkoabang et autres, des restaurants proposent également cette viande. Beaucoup parmi eux proposant également de la viande chat.
Le 21 octobre 2019, en Ouganda 16 militants LGBT ont été arrêtés et soumis à des actes de torture par la police. Une situation qui incite à la violence contre les homosexuels, selon les alertes faites par plusieurs ONG.
Plus d’une semaine écoulée après l’arrestation de 16 militants de la LGBT, puis soumis par la suite à des tests anaux forcés par la police ougandaise. La division LGBT de l’ONG Human Rights Watch s’alarme de la recrudescence des actes de violence à l’égard des personnes appartenant à la minorité que constitue la population LGBT d’Ouganda où l’homosexualité est passible de la prison à vie.
Une situation inquiétante
Neela Ghoshal précise à France 24 que les seize hommes interpellés ont été certes relâchés le jeudi d’après, mais leur dossier judiciaire reste ouvert pour infraction à la loi anti-homosexuels. Une situation qui inquiète HRW qui fait savoir que ces militants sont convoqués dans deux semaines et leurs avocats n’ont pas accès à leur dossier.
L’ONG Human Rights Watch demande dans le même temps que les auteurs des tests anaux effectués soient punis pour torture. En effet, le Comité des Nations unies contre la torture considère l’utilisation d’examens anaux forcés destinés à trouver des « preuves » contre des personnes accusées d’homosexualité comme un « acte de torture ».
L’augmentation des attaques
L’organisation Sexual minorities Uganda(SMUG) explique que les attaques contre les personnes LGBT ont fortement augmenté au cours des dernières semaines, et ce depuis les déclarations du ministre ougandais de l’Ethique, Simon Lokodo, souhaite un durcissement de la législation contre les homosexuels. En début du mois d’octobre, le ministre a demandé un réexamen de la loi de façon à imposer aux personnes homosexuelles, la peine de mort. Pour l’instant, il faut indiquer que la législation ougandaise, déjà durcie en 2014, punit l’homosexualité d’une peine de perpétuité. Neela Ghoshal, alerte d’ailleurs, « Depuis 2014, il n’y avait pas encore eu de condamnation. Juste des arrestations ici et là, et souvent les personnes ont été libérées. Mais seize personnes arrêtées d’un coup, ça fait beaucoup ».
Pour la police ougandaise, les seize hommes arrêtés lundi l’ont été pour qu’ils soient protégés d’une foule homophobe qui avait encerclé la maison dans laquelle ils se trouvaient. Neela Ghoshal, souligne : « Non seulement la foule n’a pas été sanctionnée, mais ces hommes sont poursuivis et ont subi des actes de torture. Le message envoyé à la population est que l’on peut menacer et battre des homosexuels sans conséquence de la part de l’Etat ».
Précisons que depuis août 2019, quatre meurtres de personnes LGBT ont été recensés par le SMUG. Le dernier cas date du 05 octobre et il s’agit de Brian Wassa, un assistant juridique gay qui a succombé à une hémorragie cérébrale à la suite des coups que lui avaient assénés à la tête, la veille, des personnes non identifiées, à son domicile à Kampala, rapporte Amnesty international.
Innocent D H
« Ces allégations de l’implication de l’armée française dans les combats dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont fausses et sans aucun fondement », fait savoir Christophe Guilhou, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun sur son compte Twitter.
À la suite d’informations faisant état de l’implication de l’armée française dans les guerres en zone anglophone au Cameroun relayées par certains médias, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun a décidé de monter au créneau. Sur son compte Twitter, Christophe Guilhou a apporté ce jeudi un démenti formel.
La publication de l’ambassadeur de France au Cameroun sur son compte Twitter est sans équivoque par rapport à ces informations relayées. Christophe Guilhou pense, qu’il s’agit purement et simplement d’un « Fake-news ».
La France reste plutôt disposée à accompagner le Cameroun dans la recherche des voies et moyens pour une paix durable. Pour la reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, la France a offert 71 milliards, selon des sources bien informées. La France a ainsi investi la somme de 40 milliards de francs CFA pour les deux régions anglophones du Cameroun. Jean Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères françaises a annoncé il y a six jours, le déblocage par la France de 30 milliards pour assurer la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord après les exactions de Boko Haram.
Innocent D H
Le chef de l’État camerounais fait partir des invités du président Emmanuel Macron, au Forum de Paris sur la paix, prévu du 11 au 13 novembre 2019.
Selon Investir au Cameroun, le président camerounais, Paul Biya, prendra part au Forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 13 novembre 2019. À en croire cette source, d’autres chefs d’État africains figurent sur la liste officielle des invités de l’Élysée notamment Obiang Nguema, Idriss Deby, George Weah et Félix Tshisékedi.
Ledit Forum est présenté comme un lieu de dialogue et de coopération autour des solutions de gouvernance mondiale. C’est aussi un espace de networking, de rencontres bilatérales et de médiations. « Tout au long de l’année, nous soutenons dix projets de gouvernance sélectionnés parmi ceux présentés au Forum. Nous apportons à ces projets un appui sur mesure pour leurs activités de plaidoyer, de communication et de développement organisationnel », indique le comité d’organisation.
On se souvient qu’après avoir reçu une invitation officielle pour participer au même événement l’an dernier, Paul Biya ne s’était pas rendu en France. Ce qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salives. Bon nombre de commentateurs politiques locaux jetèrent alors le soupçon sur l’état des relations entre Paul Biya et Emmanuel Macron. Pour eux, le chef de l’État camerounais ne voulait plus rien avoir avec la France.
Si Paul Biya honore à ce rendez-vous, ce sera la deuxième fois qu’il rencontre Emmanuel Macron en l’espace de quelques semaines. En effet, le 09 octobre dernier à Lyon, il était présent à la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Cette série de rencontres marque la « relance » entre Yaoundé et Paris, comme l’avait indiqué Jean-Yves Le Drian en visite au Cameroun le 23 octobre 2019.
Danielle Ngono Efondo
Le constat a été fait par le Ministre délégué à la présidence de la République chargé des marchés publics (Minmap). Ibrahim Talba Malla vient d’effectuer une visite de travail qui lui a permis d’évaluer les travaux de réhabilitation et de construction des voiries de la ville de Garoua et des stades.
Cette visite du Minmap dans la ville de Garoua, lui a permis de faire un examen sans complaisance, du niveau réel d’exécution des travaux dans les chantiers de la Can 2021. Le membre du Gouvernement s’est rendu sur plusieurs sites des chantiers à savoir les voiries en cours de construction, le stade omnisport de Roumdé-Adjia (d’une capacité de 20.000 places) et son annexe achevée, le stade de Poumpoumré-Raïré, le complexe de Coton sport à Ndjoumassi, ainsi qu’à l’hôtel 70 places au quartier Plateau. Ibrahima Talba Malla, a également pu s’enquérir de plus près du niveau d’avancement des travaux de construction de 100.000 logements sociaux à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème.
Le constat fait par le Minmap
Le Minmap a pu ainsi constater que la quasi-totalité des infrastructures sportives et hôtelières financées sur fonds propres de l’Etat et du programme C2D capital régional, sont déjà exécutés à plus de 90%. « Nous sommes relativement satisfait car l’ensemble des projets se sont bien comportés. Nous avons une bonne visibilité pour que les chantiers soient livrés à temps », affirme Ibrahim Talba Malla.
Cependant, le ministre invite toutes les entreprises adjudicataires qui peinent encore à bien mener leurs travaux, à un véritable sursaut d’orgueil pour que Garoua puisse être prête à accueillir dans un visage plus attrayant, la Can 2021.
Innocent D H
L’apport des américains est multiforme. Elle est technique, financière. Pour les experts, quelle que soit la forme choisie, cet apport est nécessaire pour le bien-être des populations camerounaises vivant dans des zones en conflit.
C’est une coopération vieille de 60 années que le Cameroun entretient avec les Etats-Unis. Au fil du temps, elle s’est diversifiée et précisée. Toutefois elle a été très intense dans les domaines préservant les Droits de l’Homme.
Lutte contre Boko Haram
Dans la lutte contre Boko Haram, les Etats-Unis sont un allié de taille du Cameroun. La guerre contre la secte terroriste ayant non seulement été imposée au Cameroun, du fait de sa proximité avec le Nigéria, elle revêt aussi un caractère asymétrique. D’où toute sa complexité. Les américains étant particulièrement préoccupés par les Droits de l’Homme, Washington s’est mis aux côtés de Yaoundé.
Boko Haram faisant recours à de nouvelles pratiques notamment les attentats kamikazes, le soutien américain a été porté sur des axes majeurs. Ces axes étant entre autres la formation des Forces de défense et de sécurité camerounaises. Le but de la formation était de mieux adapter leur action à la nouvelle orientation du conflit. Les américains ont aussi approvisionné en équipement miliaire et de surveillance de pointe l’armée camerounaise. Leur appui a porté aussi sur le renseignement sur les mouvements des troupes ennemis.
L’apport des troupes américaines
Il convient de rappeler qu’au mois d’octobre 2015, un contingent de 300 militaires américains a débarqué au Cameroun, pour appuyer l’armée. Ces soldats américains ont été déployés près de la base aérienne de Garoua, au Nord du Cameroun. Ils ont mené «des missions de sécurité et d’infrastructure». Lors d’une conférence de presse, Issa Tchiroma Bakary Ministre de la Communication à l’époque déclarait «l’apport de nos amis (américains Ndlr) est inestimable. Ils nous aident dans la formation de nos militaires dans la détection d’engins explosifs. Ils sont capables de vous dire voici où se trouve un tel, grâce notamment à leurs drones».
Lutte contre la piraterie au Golfe de Guinée
Il n’y a pas que Boko Haram, les Etats-Unis accompagnent aussi le pays de Paul Biya dans la lutte contre l'extrémisme dans le golfe de Guinée. Washington a disposé de centaines de soldats au Cameroun chargés de former, de conseiller et d'aider les Forces locales dans leur combat contre des organisations extrémistes dans la région du bassin du lac Tchad.
L’apport financier des Etats-Unis
Le soutien dont bénéficie le Cameroun des américains n’est pas que technique. Il est aussi et surtout financier. En février dernier, Washington a décidé au début de l’année en cours 2019, de ne plus allouer 17 millions de dollars d'aide à la sécurité au gouvernement camerounais. Un budget utilisé par celui-ci, pour lutter contre les groupes militants tels que Boko Haram. La décision des américains était motivée par des allégations de violation des Droits de l’Homme dont se rendrait coupable l’armée sur le terrain.
Approché par notre confrère Sputnik News, Joseph Léa Ngoula analyste des conflits et du terrorisme, a examiné l’impact de cette décision. «Le Cameroun est confronté à plusieurs menaces qui font de lui un pays militairement acculé et économiquement asphyxié par une crise qui rogne des points de croissance et taille une part de lion dans le budget de l'État. L'aide américaine était bienvenue pour soulager l'effort financier du Cameroun dans le cadre des guerres multi frontales qu'il livre.
Au niveau opérationnel, les séquelles de la décision américaine peuvent apparaître, puisque le Cameroun est engagé dans des guerres nouvelles, dites asymétriques, qui requièrent une certaine expertise que les Américains ont mobilisée au gré de leur implication dans plusieurs théâtres d'opérations. Le contre-terrorisme et la contre-insurrection sont des terrains sur lesquels des Forces de Défense camerounaises ont besoin d'être encadrées et renforcées. La lutte contre les nouvelles menaces exige aussi la maîtrise du renseignement technologique, domaine de prédilection des Américains», explique Joseph Léa Ngoula.
Retrait du Cameroun de l’Agoa en 2020
Donald Trump le Président américain vient d’annoncer qu’il va mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA, à compter du 1er janvier 2020. Cette décision qui apparaît comme une sanction et celle sus mentionnée, mettent en mal les populations en proie aux exactions de Boko Haram et des groupes armés sévissant dans certaines régions du pays.
Liliane N.
Un entretien accordé à nos confrères de STV, au cours duquel le diplomate américain, entre autres sujets est revenu sur les conditions d’éligibilité d’un pays qui souhaite faire partie de l’Agoa
- Excellence monsieur l’ambassadeur, la coopération entre le Cameroun et les Etats Unies a considérablement été renforcé ces dernières années, et lors de l’une de vos récentes sorties, vous estimiez les échanges commerciaux à 366 millions de dollars, un peu plus de 213 milliards de FCFA, une augmentation de 32% par rapport à 2017. D'entrée, êtes vous satisfait de ces avancées ?
D’abord, je ne suis pas véritablement satisfait avec ce niveau. Je crois qu’avec tout le potentiel dont le Cameroun dispose, nous pouvons faire beaucoup plus, le double, voire le triple de ce que nous faisons actuellement. Je voudrais essayer d’encourager l’investissement américain ici au Cameroun et approfondir les échanges commerciaux entre nos deux pays.
- En termes d’échanges commerciaux, quels sont les domaines cibles des Etats Unis ?
Bien sûr, mon travail c’est de vendre plus de produits américains ici au Cameroun et je crois qu’avec la classe moyenne grandissante, le goût des produits américains augmente et je crois qu’il y a le potentiel d’accroître les exportations vers le Cameroun. C’est aussi important d’encourager l’exportation les produits camerounais vers les Etats Unis. Et avec le bureau d’US Aid, de l’Afrique de l’Ouest Accra, nous organisons des formations ici pour savoir comment vendre plus aux Etats Unis.
- Comment expliquez-vous cet accroissement des investissements ? Vous dites c’est l’environnement socio–politique, le climat des affaires, la découverte des nouvelles ressources du sous sol camerounais ?
Je crois que le Cameroun est riche en beaucoup de ressources naturelles, il a un potentiel important dans le domaine hydro électrique. Il y’a beaucoup de potentiels dans ce pays.
- Chaque année, le CBF (Cameroun Business Forum) cet espace d’échanges entre le secteur public et le secteur privé, se réuni pour faire une sorte d’évaluation de l’environnement des affaires. Quel est le regard que vous jetez sur le plan juridique, sur le plan des échanges ? Est-ce que vous estimez qu’au Cameroun, un investisseur qui arrive peut s’épanouir normalement ?
Il y a beaucoup de défis actuellement au Cameroun et, les investisseurs américains sont comme les investisseurs camerounais ou des pays tiers. Ils cherchent la certitude, ils ne veulent pas de mauvaises surprises. Je crois donc que l’inviolabilité des contrats est important, système juridique indépendant est fort et sans corruption. La fiscalité qui permet de travailler dans la transparence, c’est très important pour les sociétés américaines. Et avec beaucoup plus de travail à tous ces niveaux, le Cameroun pourrait davantage encourager les sociétés américaines ici.
- Une esquisse d’évaluation, éventuellement les pertes que les sociétés américaines subissent, au regard de tout ce que vous venez de développer comme frein à l’épanouissement des ces entreprises sur le plan des affaires ?
Je crois qu’il ne faut pas surestimer le risque, même comme il existe et sauf si vous comparez le Cameroun avec d’autres pays en Afrique Sub saharienne du point de vue par exemple de la corruption, vous êtes l’un des plus bas. Je crois qu’il faut faire un effort pour encourager la transparence dans votre économie.
- Un mot sur l’Agoa (African Growth Opportunities Act) pour lequel les exportations entre le Cameroun et les Etats Unis donnent l’impression d’être toujours déficitaires à l’égard de notre pays. N’avez-vous pas le sentiment que dès la base les données ne respectent pas ce rééquilibrage ? Est ce que les critères d’exportation ne sont pas les freins à l’accroissement des produits camerounais vers les Etats Unis ?
L’acte sur la croissance et l‘opportunité en Afrique est un système unilatéral pour encourager les exportations africaines vers les Etats Unis. A peu près 6400 produits qui pourraient entrer en franchise de droit dans le marché américain. Le problème c’est qu’il n’est pas évident d’exporter vers les Etats Unis.
Les fruits et les légumes sont par exemple assujettis à des normes sanitaires, phytosanitaires assez élevés. Nous avons un bureau d’US département d’agriculture à Dakar et, ils viennent de temps en temps faire des formations pour exporter aux Etats Unis.
Je ne veux pas dire que cela relève de l’impossible, pas du tout mais, il faut être conscient et travailler, cela peut donc prendre du temps avant de pouvoir transporter ces produits vers les Etats Unis. Le problème en Afrique sub saharienne, y compris au Cameroun c’est qu’on ne profite pas tellement de l’Agoa. Au Cameroun par exemple, l’exportation du pétrole n’aide pas tellement le pays. Il est mieux d’explorer d’autres voies pour exportation.
Autre problème avec l’Agoa, c’est la conditionnalité et quand il y a un problème avec les droits de l’Homme et l’espace politique, on risque de perdre la possibilité d’exporter vers les Etats Unis à travers l’Agoa…
Retranscription : Nicole Ricci Minyem
Les américains se disent disposés à collaborer avec les autorités régionales et nationales.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indique avoir appris l’éboulement de terrain survenu à Gouache dans la région de l’Ouest. Les américains tout en présentant leur condoléance aux victimes de ce drame et au gouvernement, propose d’apporter leur aide.
« Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes décédées ou blessées et au gouvernement de la République du Cameroun. Les Etats-Unis expriment leur solidarité avec les habitants de la région de l’Ouest et se tiennent prêts à collaborer avec les autorités régionales et nationales pour répondre aux besoins humanitaires de cette catastrophe naturelle », peut-on lire dans le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
A titre de rappel, l’éboulement de terrain à Gouache s’est produit dans la nuit du 28 octobre 2019. Ce drame a causé le décès de 42 personnes parmi lesquelles, des femmes enceintes et des enfants. Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest après une descente faite sur les lieux du sinistre a invité les populations qui y vivent, à partir. Car le risque d’un autre éboulement de terrain n’est pas exclu.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a lui aussi indiqué que la menace d’un autre éboulement de terrain continue de peser à Gouache. « Un périmètre de sécurité permet de délimiter le site de la catastrophe et ses environs. Il fallait le faire parce que avec les pluies qui continuent de tomber, il y a risque d’un nouvel éboulement. Nous avons demandé aux populations de quitter cette zone à risque », a-t-il déclaré après la réunion de crise.
Liliane N.