Le Dr Erik Essoussè, en sa qualité de Directeur général des Elections indique que les mesures spéciales qui seront prises concernent la sécurité.
Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Dr Erik Essoussè a parlé du travail fait par sa structure pour l’organisation des élections municipales et législatives 2020. Le corps électoral ayant déjà été convoqué. Et lesdites élections fixées pour le 9 février de l’année prochaine. La problématique de la participation des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à ces élections, le Directeur général (Dg) d’Elections cameroon (Elecam) au cours de cette interview a parlé des mesures spéciales pour ces régions anglophones, comme cela a été fait lors de la Présidentielle de 2018.
« Les mesures particulières concernent la sécurité. Il faut justement tout faire pour que la sérénité règne dans les différentes circonscriptions de ces régions. Nos agents sont prêts à se déployer dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, à condition que leur sécurité soit assurée. Les électeurs aussi n'attendent que cette garantie pour se mobiliser le jour du scrutin. L'année dernière, lors de la présidentielle, nous avons par exemple pris des mesures pour que ceux des électeurs qui s'étaient déplacés du fait de la crise, aient la possibilité d'être transférés dans les bureaux de vote où ils se trouvaient. Cela a permis que les personnes déplacées puissent voter aisément. Ces aménagements sont prévus par la loi et nous tenons à respecter celle-ci à chaque fois qu'il faudra trouver des allègements pour nos populations en difficultés », a déclaré le Dg d’Elecam.
Par rapport aux échéances électorales dont la date du déroulement est déjà connue, le Dr Erik Essoussè fait savoir que de façon générale, Elecam est déjà prêt. « Notre mission au quotidien est d'être prêt pour l'organisation des consultations électorales et référendaires. Notre institution a été créée pour ce travail. C'est l'objet de notre sacrifice quotidien. Nous sommes donc prêts et nous allons travailler dans le cadre du délai de trois mois prévus par la loi, pour mieux huiler notre machine et être à là hauteur de toutes les attentes placées en nous, le 9 février 2020 », déclare-t-il.
Lire aussi : Le Ministre Atanga Nji rassure sur la participation de la région du Nord-Ouest aux prochaines élections
Elecam dans les prochains jours procèdera à la publication du fichier électoral actuellement en cours de toilettage. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun prévoit rendre public les listes définitives de candidats, au mois de décembre 2019. « Nous devons aussi travailler pour publier la liste des bureaux de vote, compléter le matériel électoral, c'est-à-dire les papiers, les encreurs, l'encre indélébile, les lampes, les calculatrices, bref le kit nécessaire pour la bonne tenue d'un bureau de vote », ajoute le Dr Eric Essoussè.
Liliane N.
Selon l’Unicef, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 15-19 ans dans le monde. Un problème engendré par les troubles mentaux, qui touche près de 20% des adolescents, riches comme pauvres.
Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15-19 ans dans le monde. La même source indique qu’environ 15% des adolescents des pays à revenu faible ou intermédiaire ont envisagé de se suicider. Ces problèmes sont les conséquences des troubles mentaux observés chez les jeunes et adolescents. En effet, près de 20% des adolescents dans le monde souffrent de troubles mentaux, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La moitié des troubles mentaux commencent avant l'âge de 14 ans. Une situation qui inquiète ces deux agences onusiennes, qui invitent les Etats, à se doter de stratégies urgentes et innovantes pour les prévenir, les détecter et, si nécessaire, les traiter à un âge précoce.
« Trop d'enfants et de jeunes, riches et pauvres, aux quatre coins du monde, souffrent de problèmes de santé mentale », a dénoncé la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) Henrietta Fore, dans un communiqué publié mardi dernier. Et d’ajouter : « Cette crise imminente n'a ni limites, ni frontières ». Selon ces deux organisations, le coût des troubles mentaux n'est pas seulement personnel, il est aussi sociétal et économique. Pourtant, la santé mentale des enfants et des adolescents est souvent négligée dans les programmes de santé mondiaux et nationaux. « Trop peu d'enfants ont accès à des programmes qui leur apprennent à gérer des émotions difficiles. Très peu d'enfants atteints de troubles mentaux ont accès aux services dont ils ont besoin. Cela doit changer », a déploré le directeur général de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Afin de placer les troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent au premier rang des priorités mondiales en matière de santé, l’UNICEF et l’OMS ont organisé une conférence conjointe à Florence, en Italie, du 07 au 09 novembre dernier, qui devait déboucher sur des recommandations par des universitaires, des scientifiques, des gouvernements, des philanthropes, des entreprises, la société civile et les jeunes eux-mêmes. Il était également question d’examiner la raison d'être et les résultats de l'état de la science et de la pratique, y compris les plus récentes données probantes sur la santé du cerveau au cours des premières années de la vie, de la petite et moyenne enfance à l'adolescence.
Marie MGUE
L’administration camerounaise ne peut dire avec certitude combien de moto circulent sur le territoire camerounais, encore moins combien de citoyens exercent sur les routes de la République. Une première difficulté qui rend quasi impossible toute ambition de maîtrise de ce secteur d’activité en expansion.
Comment se fait il qu’on retrouve autant de motos dans les rues des principales villes du Cameroun ? D'où viennent-elles ? Difficile de savoir. Un haut gradé de la police nous a avoué que la majorité des motocycles qui entrent dans nos centres urbains y parviennent de manière frauduleuse. C’est par la contre bande que des commerçants véreux acheminent ces engins en pièces détachées vers certains lieux bien connus de la capitale (le quartier Briqueterie par exemple). D'après lui, les agents de la gendarmerie et de la police postés sur les routes du Cameroun n’ont pas toujours les ressources pour contrôler le flux des marchandises qui sillonnent nos grands axes routiers.
La filière de distribution de ces motos remonte jusqu'au Nigéria voisin. C’est dans les villes de ce pays voisin que les marchands camerounais vont s’approvisionner. Là-bas les motos sont mises en pièces détachées dans des cartons. Les acheteurs empilent les cartons par dizaines sur une autre moto qui va servir au transport. Une fois le chargement effectué, les motos vont s’engager dans la savane, en empruntant des voies détournées. Contournant la douane et la gendarmerie. Des contrebandiers sont souvent pris avec leurs cargaisons. Mais les hommes en tenue sont de plus en plus impuissants face à la maîtrise du terrain par les bandits, ainsi que leur dextérité dans la conduite de leur opération.
Une fois entré dans les villages du septentrion par ces voies complexes, ces commerçants d’un autre genre vont user de subterfuge pour acheminer leurs marchandises jusque dans les grandes villes. Le plus souvent, ces cartons de motos en pièces détachées sont dissimulés dans des camions qui descendent avec des cargaisons d’aliments (oignons, arachides…), ciment et autres. Une fois dans les centres urbains, ces motos sont assemblées et mis en vente sur le marché.
Lire aussi : Invasion du centre-ville par les motos-taxis: La phase de la répression débute ce jour à Yaoundé
Pour contrer ces contrebandiers il faut avoir le bon renseignement. Sinon, il est impossible d’envisager de décharger toutes les cargaisons qui montent ou qui descendent pour vérifier ce qui peut se cacher en dessous. A défaut, il faudrait mettre à la disposition des agents sur les routes ou aux postes de péages des scanner pour s’assurer de l’intégrité des chargements.
La lutte contre la prolifération des mototaxis devrait commencer par le contrôle de la filière d’approvisionnement, et réduire à sa plus simple expression la contrebande.
Stéphane NZESSEU
Bissie et Eyenga, les deux petites sœurs siamoises âgées d'un an, parties du Cameroun, ont été opérées avec succès, ce mercredi, à l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron, près de Lyon en France.
Arrivées en France le 1er novembre 2019, avec leur maman Laurel, Bissie et Eyenga, les deux petites sœurs siamoises âgées d'un an, ont été opérées avec succès ce mercredi 13 novembre 2019 à l’Hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron, près de Lyon en France, selon Tv5 monde. Elles ont été séparées après près de sept heures passées au bloc opératoire. Les deux enfants étaient suivies par une vingtaine de médecins mobilisés pour la circonstance. Une prouesse médicale rendue possible grâce à une chaîne de solidarité portée par l’Ong la Chaîne de l’Espoir qui s'est occupée du transport, et le soutien de l’Etat camerounais qui a participé au financement.
Avant leur départ du Cameroun, ces deux sœurs nées unies au niveau du foie et de la base du thorax, ont été suivies pendant 10 mois à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (Hgopy), moins équipé pour procéder à leur séparation, sous la conduite du Pr Faustin Mouafo. Ce médecin qui a suivi Laurel et ses filles pendant près d'un an à Yaoundé, a également participé à l’opération en France. « L’Opération s’est déroulée sans souci. Les petites ont effectivement étaient séparées. Il s’agissait globalement de donner à chacune un foie, puisqu’elles étaient reliées au niveau du foie, et de les séparer au niveau de l’abdomen et de leurs reconstruire un ombilic aussi proche possible de la normale, et c’est ce qui a été fait. Nous nous sentons soulager parce que nous venons de passer un cap. Nous attendions cette séparation il y a bientôt plus de dix mois, elle est arrivée. Nous pensons qu’elles vont poursuivre leur surveillance en réanimation et que pour la suite elles vont avoir un avenir meilleur », a affirmé le Pr Faustin Mouafo au micro de TV5 monde.
Initialement prévue pour le 07 novembre, leur opération avait été reportée après la contraction d’« un virus respiratoire » par les jumelles, selon l’Ong la Chaîne de l’Espoir, une association française créée en 1994 qui intervient dans plus de trente pays. Bissie et Eyenga seront suivies en France avant de rejoindre le Cameroun où elles continueront d’être encadrées par l’équipe camerounaise et française. Les deux filles sont nées à Ayos, une commune de la région du Centre. Elles avaient été conduites à leur naissance au Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya qui les a référées à l'Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé.
Marie MGUE
Mardi 12 novembre, les Lionnes Indomptables ont obtenus leur ticket pour le dernier tour qualification des Jeux Olympiques 2020 qui se tiendront à Tokyo au Japon. Elles ont battu sur un score de 2 buts à 1, la Côte d’ivoire. Suite à cette victoire, la Lionne Nchout Njoya Ajara, qui a inscrit le but de la qualification a décidé d’offrir sa prime de victoire aux victimes de la catastrophe de Gouache 4 (Bafoussam).
Les Lionnes indomptables se sont imposées (2-1) mardi après-midi au Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Elles avancent au dernier tour des Éliminatoires et feront face aux Copper Queens de la Zambie en janvier 2020 pour une place aux Jeux Olympiques Tokyo 2020. Pour célébrer cette victoire de la plus belle des manières, Nchout Ajara offre sa prime de victoire aux victimes de la catastrophe de Gouache (Bafoussam)
« MA PRIME DE VICTOIRE POUR MES FRERES DE GOUATCHE », a introduit la Lionne sur son compte Facebook il y’a quelques heures. « Nous avons livré le match face à la Côte d'Ivoire en pensant à vous. En plus de la victoire que je dédié à mes parents, frères et sœurs sinistrés de Gouache (Bafoussam), j'offre également ma PRIME de victoire face à la côte d'Ivoire pour apaiser vos peines. » A-t-elle continué. Et de conclure : « Dieu le créateur nous aidera à traverser cette étape. »
Une nouvelle qui enchante plus d’un camerounais. Pour Bernard Fofeck, un internaute, Ajara est « Une lionne au cœur aussi immense que son talent! Ta sensibilité et ta magnanimité feront de toi une star planétaire du football. Car Dieu sait récompenser des personnes de valeur. Merci ma lionne », a-t-il écrit.
Et à Smith Wesson un autre fan d’écrire : « Très ému par ce geste ma lionne ça prouve à suffisance que tu es une lionne au grand cœur Tu seras récompensée au centuple par le très haut et ses bénédictions a ton endroit te feront aller toujours plus loin. MERCI DE TOUT CŒUR NOTRE AJARA NATIONALE »
Douglas Pedro Amõr Wansi a renchérit en ces termes : « Tu continues d'inscrire ton nom dans le livre d'or de l'histoire de la plus belle des manières. Merci infiniment pour la main tendue. Que Dieu bénisse tes multiples projets. » Des félicitations et bénédictions en a point finir.
Pour rappel, la catastrophe de Ngouche 4 à Bafoussam a officiellement fait 43 morts et plusieurs disparus. Samedi dernier, au nom du président de la République, le Premier ministre joseph Dion Ngute ainsi que les têtes couronnées de la République étaient à Bafoussam pour procéder à la remise des corps aux familles des 43 victimes de l’éboulement.
Lire aussi : Qualification des Lionnes pour le 4ème tour aux JO Tokyo 2020 : Njoya Ajara dédie cette victoire à Florence Ayafor
Danielle Ngono Efondo
Ces investisseurs s’intéressent aux domaines liés à l’agriculture, la santé et l’énergie.
14 hommes d'affaires italiens se sont rendus au Premier Ministère pour échanger avec Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement. La rencontre a eu le lundi 11 novembre 2019. Les hommes d’affaire se sont fait accompagner par Nkolo Lekoua Esther le consul honoraire du Cameroun à Milan.
Cette délégation prévoit rester au Cameroun jusqu’au 15 novembre 2019. Elle est accompagnée par l'Association de coopération Italie-Cameroun (ASICA). Celle-ci est composée de membres de la diaspora camerounaise et d'italiens. Et elle a été formée au lendemain de la dernière visite du Président de la République Paul Biya en Italie. Simon Pierre Ntomb le Secrétaire général de l'ASICA a rapporté que le Chef de l’Etat et son homologue ont discuté de la sécurisation des investissements italiens au Cameroun.
Après les discussions à l’Immeuble étoile, M. Simon Pierre Ntomb a révélé à la presse que l'association travaillait depuis trois ans avec le soutien de l'Ambassade du Cameroun à Rome et du consulat à Milan à l'initiative de promotion du Cameroun. Il a déclaré que la délégation qui est actuellement en mission de prospection au Cameroun est le premier résultat concret du travail de l'association.
Les investisseurs sont donc intéressés par des investissements dans les projets d'énergie, d'approvisionnement en eau potable, de santé, d'agriculture et d'autres projets qui sont encore au stade des études de faisabilité. Selon Pierre Ntomb une société italienne s’intéresse à l’alimentation en eau potable dans les localités rurales non desservies par CAMWATER. Il a ajouté que la société équipée de kits d’énergie autonomes avait l’intention de fournir de l’eau aux localités et même de l’énergie. Il a espéré que lors de cette visite, le projet de protocole d'accord sur le projet serait signé.
Il faut souligner que parmi les membres de la délégation, il y a également des représentants d'entreprises du secteur agricole qui ont des fonds et sont prêts à recruter plus de 3 000 Camerounais dans des projets agricoles. Il a cité la culture et la transformation du café. Une entreprise est également intéressée par la modernisation du système de santé au Cameroun. Simon Pierre Ntomb a exprimé son vœu de voir que la société signe un protocole d’entente avec le gouvernement au cours de la visite.
Liliane N.
L’ancien présentateur de « Vendredi Show » sur la CRTV, Ghislain Ebang est décédé mardi 12 novembre 2019, à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé où il était interné, à la suite d’un malaise. Apprend-on.
La CRTV est de nouveau en deuil. En effet, Ghislain Ebang, actuel chef de division de la documentation communication et traduction au ADC, par ailleurs ancien animateur présentateur de l’émission vendredi show à la Crtv a rendu l'âme hier mardi 12 novembre.
C’est un autre décès qui vient rallonger la liste des employés de la tour de Mballa 2 qui ont quitté le monde des vivants. Il y’a quelques temps seulement Xaverie Ngazoa ; Melanie Betebe, Abel Moussinga MW'Ewane en passant par Patricia Leba Metoukson, nous quittaient.
Pour l'heure les causes exactes du décès de Ghislain Ebang restent encore inconnues. Nous y reviendrons…
Repose en paix Ghislain !
Danielle Ngono Efondo
Les lions indomptables du Cameroun jouent contre le Cap-Vert ce mercredi 13 novembre 2019.La rencontre aura lieu au stade Amadou Ahidjo à 17 h. En tant, que pays organisateur de la CAN 2021, le Cameroun est d'office qualifié pour la CAN.
En effet, le Cap-Vert tentera d'obtenir les 3 points face au Cameroun dans ces éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2021. Lors de cette première journée, les Capverdiens se déplaceront au Stade Omnisports Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé pour affronter les Camerounais. Les 2 équipes se trouvent dans le groupe F avec d'autres nations comme le Mozambique ou le Rwanda.
Logé dans le groupe F, Eric-Maxim Choupo Moting et ses camarades vont affronter le Cap-Vert, la Mozambique et Rwanda.
Le Tchad, le Soudan du Sud et la Gambie, sont les pays qui ont obtenu leur billet lors des préliminaires. Eux aussi désormais sont fixés sur leurs différents groupes des éliminatoires de la CAN 2021.
Pour rappel, ces qualifications ont débuté ce mois de novembre 2019.
Groupe A : Mali, Guinée, Namibie, Tchad
Groupe B : Burkina Faso, Ouganda, Malawi, Soudan du Sud
Groupe C : Ghana, Afrique du Sud, Soudan, Sao Tomé-et-Principe
Groupe D : RD Congo, Gabon, Angola, Gambie
Groupe E : Maroc, Mauritanie, Centrafrique, Burundi
Groupe F : Cameroun, Cap-Vert, Mozambique, Rwanda
Groupe G : Egypte, Kenya, Togo, Comores
Groupe H : Algérie, Zambie, Zimbabwe, Botswana
Groupe I : Sénégal, Congo, Guinée-Bissau, Eswatini
Groupe J : Tunisie, Libye, Tanzanie, Guinée équatoriale
Groupe K : Côte d’Ivoire, Niger, Madagascar, Ethiopie
Groupe L : Nigeria, Bénin, Sierra Leone, Lesotho
Le 08 novembre 2019 à Yaoundé, s’est tenu la 63ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Office national du Baccalauréat. Au menu des travaux, la session 2019 des examens officiels. Du rapport général de cette réunion, il en ressort que 143 infractions ont été commises par des candidats aux examens, des enseignants et des tierces personnes. Ainsi, les sanctions infligées aux coupables iront des blâmes, aux poursuites judiciaires en passant par des suspensions.
Selon notre confrère EcoMatin, l’OBC a déjà fait des propositions de sanctions au ministre des Enseignements secondaires. Les responsables encourent soit des blâmes, des suspensions d’enseignants de trois ans ou des poursuites judiciaires.
Le rapport général souligne par ailleurs que 96 candidats, sur un total de 378 414 enregistrés ont contesté leurs résultats en introduisant des requêtes. « Après avoir réexaminé leurs notes, les décisions sont restées inchangées, par conséquent, ils sont restés échoués », a affirmé un membre du Conseil d’administration à EcoMatin.
Si les infractions sont connues et les coupables identifiés il reste seulement la publication de la liste des personnes incriminées. Cette année académique, le Conseil d’administration a planché sur les nouvelles réformes de 2020. Ainsi, en plus de l’arrimage aux Technologies de l’information et de la communication depuis la phase d’inscription, jusqu’à la phase de délibérations avec l’utilisation des supports numériques, l’OBC se propose en 2020 d’améliorer la qualité des épreuves de candidats déficients, de renforcer la numérisation des examens.
Pour rappel, pour l’année scolaire qui vient de s’achever, l’office du baccalauréat a enregistré un taux de réussite de 43,82% au probatoire et 60,18% de réussite au baccalauréat 2019.
Danielle Ngono Efondo
Une lecture de De Gaulle Christophe, expert en communication
« Bilan d’une communication ratée
Maintenant que vous avez réussi votre coup, communicateurs de la Présidence de la république, voici des avenues possibles qu’il aurait fallu explorer. Soyons sincères ce qui s’est passé à Paris est indigne d’une communication de débutant. Adossons-nous à nos vieux cours. Analysons les séquences de cette communication qui fait depuis deux jours les gorges chaudes sur Facebook.
La visite des lieux et la montée des marches
Selon la méthodologie, le chargé de communication doit visiter les lieux où son « patron » prendra la parole. Cette visite ressemble à une inspection. Elle lui permet de recenser tous les détails qui pourraient avoir un impact négatif ou positif sur le message. Or, à scruter de près le président monter les marches, il apparaît que le communicateur de la Présidence n'a pas visité ce lieu avant.
La connaissance de l’interviewer
Par courtoisie, le chargé de communication doit avant toute chose connaître l'interviewer. Il doit organiser avec lui les modalités pratiques de la prise de parole. Les moindres détails doivent être passés au peigne fin. Car la communication s’accommode mal de l’improvisation. Voilà pourquoi, il doit demander en partie ou en totalité les questions qui seront posées à son « patron ». Si l'interviewer refuse de les lui donner, le communicateur rend compte à son porte-parole. Ce dernier, suite au refus de collaborer de l’interviewer peut annuler l’entrevue. Car le chargé de communication comme conseiller attire son attention sur le piège de sa participation à ce type d’entrevue.
La prise de parole
Le chargé de communication doit s'assurer de l'unicité du code, c'est-à-dire la langue utilisée par son porte-parole et l’interviewer doit être connu à l’avance. Or, dans le cas d'espèce, ceci n'a pas été fait. La preuve, le Président s'est retrouvé face à un interviewer qui en plein Paris parlait anglais. Oui, le Cameroun est bilingue, mais il n’y a pas honte à reconnaître que le Président est unilingue comme la plupart des Camerounais.
Le temps de la prise de parole
Cette donnée fait partie des préalables à discuter lors de la rencontre entre le chargé de communication et l’interviewer. C’est un protocole d’entente qui lie les deux parties afin d’éviter des surprises désagréables. Une fois de plus en communication, il n’y a pas d’improvisation.
La familiarité ou appropriation des outils
Avant l’entrevue, le Président aurait gagné à connaître le micro qu’il allait utiliser. Il devait savoir quand le micro est ouvert ou bien fermé (voyant rouge et vert). En outre, il aurait fallu lui dire à l’avance à quel moment il allait parler. Ce détail, c’est le communicateur qui le négocie avec le journaliste. Le chargé de communication n'ayant pas certainement visité les lieux n’a certainement pas habitué le président au maniement d'un micro sans fil. Cela a produit un effet contraire à celui qu’on attendait.
Les 2 minutes
La communication se règle comme du papier à musique. Or, à Paris le Président ne savait pas que le temps qui lui était imparti était de 2 minutes. Si le travail avait été bien fait en amont, le Président aurait été informé avant son déplacement et il serait exercé à rentrer son texte dans le 1’45 secondes ou bien dans les 2 minutes.
En définitive, toutes ces choses mises bout à bout ont nui au message du Président lors de ce forum. Vingt –quatre heures après cet épisode communicationnel si on organise un sondage auprès des internautes très peu diraient quel a été le message que le Président a voulu passer lors de ce sommet... ».
N.R.M
La question du statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les recommandations du Grand dialogue national et la modification du Code électoral, voilà quelques points qui constituent les attentes des parlementaires.
Comme on le sait, constitutionnellement parlant, la session ordinaire de novembre au Parlement sert pour l’examen et l’adoption de la loi de Finances. Seulement vu le contexte de la tenue de ladite session, les parlementaires formulent un certain nombre d’attentes. Cette session se tient juste après les assises du Grand dialogue national qui ont été sanctionnées par des recommandations. Et l’implémentation de ces recommandations reste attendue.
Le Sénateur Jean-Marie Marna, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) s’attend à voir des projets de loi en rapport avec les assises du Grand dialogue national. «Nous ne serions donc pas surpris que des projets de lois tombent sur la table du parlement relativement à ces recommandations. Surtout pour celles allant dans le sens de l'apaisement du climat socio-politique, en vue de ramener la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Et celles qui implanteront une décentralisation forte dans toutes les régions de notre pays. C'est donc une session de grande importance», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Le Sénateur Philip Leke de l’Union des Populations du Cameroun (Upc) partage les mêmes attentes que son camarade Jean-Marie Marna. Il ajoute qu’il pense que les parlementaires doivent tout faire pour que ces recommandations soient implémentées pour le retour de la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Du côté de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), on s’attend à ce que les lignes budgétaires correspondent à la mise en place de la décentralisation voulue. C’est ce qu’affirme l’Honorable Douvaouissa Aïssa. « Comme c’est une session budgétaire, nous pensons qu'elle nous permettra en outre de faire toute la réconciliation sur le plan national au sortir du Grand dialogue national. On espère que les lignes budgétaires refléteront la réalité de la mise en place de la décentralisation souhaitée. Ce budget sera étudié dans ce sens-là. Nous espérons en outre que le gouvernement nous enverra un budget reflétant la poursuite de la mise en place des grands chantiers de développement. Ainsi, cette session a-t-elle pour principal enjeu, la consolidation des acquis, c'est-à-dire l'implémentation de cette décentralisation et la sécurisation des zones en trouble, à savoir les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, ainsi que le grand banditisme qui sévit dans l'Adamaoua ».
Liliane N.
Les techniques d’arnaques se multiplient. Les filous trouvent chaque jour de nouvelles approches pour parvenir à leurs fins.
La scène se déroule ce mercredi matin au lieu dit Shell Obili. Il environ 10h30 lorsqu’une jeune fille se pointe dans la petite boutique de Hélène située à l’arrière du mur qui entoure la station service en pleine réhabilitation. Alors que les peintres s’activent à redonner un éclat à la station, Hélène elle accueille sa cliente. Visiblement une jeune étudiante, elle demande à acheter une marque précise de mèches. La vendeuse lui présente ses produits, mais la cliente semble insatisfaite. Dans la foulée, elle fait savoir qu’elle veut aussi se faire laver les cheveux. Hélène y voit désormais une cliente qui va lui apporter une belle petite somme non négligeable.
Portée désormais par son désir de mieux satisfaire sa cliente, elle va mettre de l’eau dans une bouilloire, puis sortir pour demander à une autre vendeuse, le type de mèche précise que demande la jeune cliente. C’est alors que cette dernière qui avait déjà pris la peine de repérer le porte feuille de la vendeuse, s’empare de l’objet qu’elle dissimule rapidement dans son sac à main. Alors qu’elle voit revenir la vendeuse, elle lui dit à distance qu’elle veut aller se faire un transfert de crédit, « sans problème » lui répond la vendeuse. Seulement, elle ne reviendra plus. C’est pendant que la vendeuse s’étonne de ce que sa cliente est parti depuis quelques minutes sans prendre ses mèches qu’elle va se rendre compte de l’entourloupe. Son porte monnaie a disparu. C’est alors qu’elle va sonner l’alerte. Mais trop tard elle venait de s’enfuir sur une moto qu’elle a empruntée à l’entrée de la Shell. Introuvable !
Hélène fera savoir à ceux qui viendront e savoir davantage et la consoler que le porte monnaie contenait plus de 70.000 fcfa. Aussi, une partie de cet argent ne lui appartenait pas. Elle est revenue dans petite boutique de métal rouge. Elle a choisi de s’armer de courage et de continuer à vendre les vêtements pour enfants et les petits gadgets pour femmes.
Lire aussi : Faits Divers : Une nouvelle forme d’arnaque mise à nu par les mototaximen d’Ekounou
Dans la foule, un autre commerçant nous fait savoir que la pratique est connue. Il pointe les vendeurs de chaussures ambulants. D’après lui, ceux-ci, quant ils entrent dans votre point de vente, ils profitent de ce que vous faites des essais de chaussures, ces gars profitent pour te voler.
De toute façon, il question aujourd’hui plus qu’hier de redoubler de vigilance.
Stéphane NZESSEU
Les Députés du Social democratic front ont brillé par leur absence hier 12 novembre 2019, à l’hémicycle du Palais de verre de Ngoa-Ekelle.
Hier mardi 12 novembre 2019, s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire. Il convient de préciser que cette session est la dernière de cette année au Parlement. Alors que les membres du gouvernement avaient répondu présents avec les Députés de la quasi-totalité des partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale, le Social democratic front (Sdf) a répondu aux abonnés absents. Toutes les places assises des Députés du Sdf étaient vides et le sont restées jusqu’à la fin de ladite cérémonie.
Certains Députés du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont indiqué qu’ils n’étaient pas surpris de cette attitude de leurs camarades du Sdf. La raison étant que ces derniers sont coutumiers des faits. D'aucuns ont laissé entendre qu’en ne prenant pas part à la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de novembre 2019, les Députés du parti politique de Ni John Fru Ndi pratiquent la politique de l’autruche. Et ils ne souhaitent pas résoudre les problèmes ambiants. D'autres ont pensé que leurs camarades du Sdf pouvaient créer la surprise en se comportant différemment vu l’importance de cette session qui s’ouvre.
Le Sdf a l’habitude de pratiquer la politique de la chaise vide. Lorsque le parti revendique un certain nombre de choses ou souhaite montrer son mécontentement. On se souvient encore de l’année 2017. Cette année-là, les Députés de ce parti de l’opposition avaient perturbé une session. Ils réclamaient l’inscription de la crise anglophone à l’ordre du jour. Le projet de loi qui était en discussion, avait finalement été adopté dans un chahut indescriptible. Et la séance a, par la suite été suspendue.
Il faut préciser que la session parlementaire de novembre constitutionnellement, est une session ordinaire. Elle a comme point central l'examen et l'adoption du projet de loi de Finances présenté par le gouvernement.
Liliane N.
Des camerounais vivant à l'étranger regroupés au sein de la Cameroon Patriotic Diaspora (Cpd), ont décidé de prendre position après la convocation du corps électoral par le Chef de l'Etat en vue des élections législatives et municipales de 2020. Ils estiment que tenir des élections locales sans les régions anglophones est une autre grande forfaiture.
La Cpd dénonce le fait que les élections s’organisent alors que le Cameroun fait face aux crises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans faire abstraction de l’Extrême-Nord avec la nébuleuse Boko Haram. L'organisation note que dans la foulée qu'aucune des crises évoquées n’a été résolue.
La Cpd pense que les implications de la non-résolution des crises dans la zone anglophone est la non-participation des deux régions auxdites élections. Elle allusion à la présidentielle de 2018. Dans sa correspondance, l'on peut lire: « la tenue des élections locales sans la participation des régions anglophones est une autre grande forfaiture qui donnerait définitivement le sentiment à nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qu’ils comptent pour quantité négligeable dans la construction et l’édification nationales, et confirmerait à leurs yeux le mépris et la marginalisation qu’ils dénoncent au quotidien, et qui constituent l’une des causes principales de la crise anglophone ».
Dans son élan de dénonciation, la Cpd s’attaque aussi aux assises du Grand dialogue national tenues au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019. Les camerounais regroupés au sein de cette association trouvent qu'il s’est agi d’une mascarade. « La convocation du corps électoral par Monsieur Biya, sans avoir mis en œuvre la moindre résolution de son Grand Dialogue National (le cessez le feu, le retour des réfugiés et des déplacés, la création d’un statut spécial pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l’accélération de la décentralisation etc.), est la preuve que cette réunion qui a officiellement englouti une dizaine de milliards de FCFA n’était qu’une grande roublardise politique de la part du pouvoir », a écrit en plus la Cpd.
Innocent D H