Le Chairman a à cet effet sorti un communiqué officiel.
Alors que la toile est inondée de déclaration sur la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux élections législatives et municipales 2020, un communiqué de la coordination nationale donne la position officielle du parti politique de Ni John Fru Ndi. Cette position est telle que le Sdf va participer à ces élections. D’ailleurs le Chairman en sa qualité du président national du parti par ailleurs président de la Commission nationale d’investiture appelle les députés sortants du Sdf à préparer leur dossier de candidature.
«…J’investis par la présente avec un droit de révision, tous les membres actuels de l’Assemblée nationale et leur enjoins de constituer leur dossier de candidature en conséquence. Je demande également à tous les maires, maires adjoints et conseillers municipaux actuels et dûment investis de constituer leurs dossier de candidature», instruis le Chairman Ni John Fru Ndi.
Le président du Sdf dans ce même communiqué demande aux membres élus de son parti, qui ne souhaitent plus briguer un autre mandat de rapidement tenir informer par écrit l’exécutif régional aux fins de pourvoir à ces postes dans la circonscription électorale concernée. Ni John Fru Ndi demande par ailleurs à tous les membres du parti «qualifiés» et qui sont à jour de leurs cotisations et souhaitant être candidats aux élections à venir, de constituer leurs dossiers selon le Code électoral.
La compilation et la composition des dossiers des candidats et des listes de candidats potentiels seront faites par l’équipe de coordination nationale du parti. Cette équipe est composée de l’Honorable Joshua Osih, le Sénateur Jean Tsomelou, le Maire John Kumase et Grace Ngwafor.
Voilà donc qu’il est officiellement et clairement dit. Le Sdf ne va pas boycotter les prochaines élections législatives et municipales. Même si on se souvient qu’à la suite de la convocation du corps électoral, le parti avait dénoncé le fait que les élections aient à se tenir alors que la crise dans les régions anglophones se poursuit toujours.
Liliane N.
Cette affirmation est celle de Maître Awono Awono Vincent, avocat au barreau du Cameroun. Au cours d’une plaidoirie dans un procès en cours au Tribunal de Grande Instance d’Ekounou, traitant des questions de filouterie de loyer. Au cours de sa plaidoirie, Me Awono Awono Vincent a sorti un argument de poids : en l’état actuel du droit, un bailleur ne peut pas emprisonner un locataire pour filouterie de loyer.
Les conflits entre locataires et bailleurs sont parmi les plus courants dans les quartiers de Yaoundé et Douala. Face à la démission du gouvernement à offrir des habitations descentes à ses populations, les privés se livrent tant bien que mal à proposer des logements divers aux citoyens. Seulement, du fait de la conjoncture économique, du fort taux de chômage et des difficultés du vivre ensemble, il arrive très souvent que bailleur et locataire se regarde en chien de faillance et parfois arrive à l’affrontement. L’essentiel des règlements se font à l’amiable et pour les rares cas qui parviennent devant le juge, le locataire le plus souvent encours de grave peines.
C’est le code pénal camerounais qui dicte la peine applicable en cas de filouterie de loyer. Son article 322 – 1 dispose : « Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à trois (03) ans et d’une amende de cent mille (100 000) à trois cent mille (300 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement, le preneur par bail, dûment enregistré, d’un immeuble bâti ou non qui, débiteur de deux (02) mois de loyers, n’a ni payé lesdits loyers, ni libéré l’immeuble concerné un mois après sommation de payer ou de libérer les lieux ».
Or, et c’est là l’argument de Me Awono Awono Vincent, avocat au barreau du Cameroun, il existe une disposition du PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES (un texte en vigueur au Cameroun depuis le 27 Juin 1984), qui précise en son article 11 : « Nul ne peut être emprisonné pour la seule raison qu’il n’est pas en mesure d’exécuter une obligation contractuelle ». Etant entendu que la hiérarchie des normes juridiques place les conventions et traités internationaux au-dessus des lois internes, il est donc clair que dans le cas de la filouterie de loyer, il est impossible que le locataire puisse aller en prison. La raison est toute simple, le contrat de bail qui lie le bailleur et le locataire est un contrat, et un contrat de type civil.
Face à cette contradiction dans deux textes importants, le juge du Tribunal de Grande Instance est dans l’obligation de faire un choix. Même si le choix peut sembler évident, il faudra tout de même que le parlement se penche sur ces ambivalences dans les textes pour une meilleure application du droit.
Stéphane NZESSEU
Ils sont une soixantaine d’artisans issus des quatre départements que compte la région qui prennent part depuis ce mercredi au 7ème Salon régional de l’artisanat du Nord. Le secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba, en présidant le lancement du festival culturel et artisanal a invité les participants à faire preuve d’ingéniosité pour faire valoir leur talent.
Au village artisanal de Garoua ce mercredi, il y avait une soixantaine de stands d’exposition dans lesquels les participants au Salon régional de l’artisanat se sont déployés. En filigrane de ces différents emplacements, les meilleures réalisations dans les filières agro-alimentaire, poterie, couture, tatouage, peinture entre autres. Chacun des artisans compte se faire place dans la liste des 40 artisans qui seront sélectionnés pour représenter valablement le Nord au Salon international de l’artisanat 2020. C’est le cas de Lucien Nguegan Mfin, artisan polyvalent, il a su impressionner le public à travers ses expositions, surtout son tableau reflétant le vivre ensemble camerounais, la diversité culturelle et l’unité nationale. « Je compte sur mon inspiration à pouvoir convaincre le jury avec l’explication de mon tableau sur la paix », déclare cet artisan.
Le public de Garoua et de ses environs venus nombreux assister à ce festival culturel et artisanal, fondent beaucoup d’espoirs pour le Salon international. Pour Fadimatou Oumate, Déléguée régionale des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, ces artisans sont plein de talents, il faut simplement qu’ils croient en leurs potentialités.
Le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, a appelé les membres du jury à être responsables en s’appuyant sur l’éthique, eux qui doivent rendre leurs copies ce vendredi. « Sélectionner les meilleurs artisans à même de représenter la région du Nord au Siarc 2020. Les artisans quant à eux doivent continuer de s’améliorer car l’Etat met tous les experts et moyens à leur disposition », mentionne Julien Doumba.
Innocent D H
Révélation est faite par le premier magistrat municipal de cet arrondissement. C’était le 10 novembre dernier.
Lors du lancement de la 14ème édition de la semaine du cœur, ce 10 novembre 2019 à Meyomessala, le maire de la ville se lâche. Son cri de détresse concerne surtout les femmes enceintes. Pour l’élu municipal de cette localité, elles vivent le martyr au quotidien. Elles parcourent près de 50 km pour donner vie. Supportant dans ce douloureux périple, contraction et autres.
Elles partent de Meyomessala pour Sangmelima. C’est le chef-lieu du département du Dja et Lobo. De ce fait, elles parcourent une cinquantaine de km, parce qu’aucun centre de santé ne dispose un plateau technique équipé pour une prise en charge locale. Il faut donc que cela change. C’est d’ailleurs, le plaidoyer du maire de la ville. A l’occasion du lancement de la 14ème édition de la semaine du cœur, il interpelle Chantal Biya.
« Le Cameroun ne saurait être émergent si les populations ne sont pas en santé. Mais il faut augmenter les plateaux techniques et renforcer le personnel de santé qui pour la plupart, sont recrutés localement. Ils espèrent aussi être recrutés à la fonction publique. Les femmes enceintes sont obligées d’aller jusqu'à Sangmélima pour accoucher. Mr le ministre on espère avoir des appareils d’échographie, d’imagerie… dans nos centres de santé ici à Meyomessala ». Souhaite Mebiane Mfou’ou Christian, le maire de Meyomessala.
Une triste réalité, qui sonne néanmoins comme un paradoxe pour les 70.000 âmes de cet arrondissement. C’est aussi d’autant plus surprenant que c’est la localité d’origine de Paul Biya, le président de la République. L’accès aux soins de santé pour tous, est pourtant l’une de ses priorités. L’on est droit de se demander ce qui n’a pas marché.
Le Ministre de l’Administration territoriale a tenu une réunion avec les responsables d’Elections cameroon le 12 novembre 2019 à Yaoundé.
Il faut tout faire pour éviter d'éventuelles fausses notes, en ce qui concerne le déroulement des élections législatives et municipales de 2020. C’est cet objectif qui justifie la réunion récemment tenue par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) avec les différents responsables d'Elections Cameroon (Elecam). Les cadres de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun ayant pris part à ladite réunion, Enow Abrahms Egbe le président du Conseil électoral, le Erik Essoussè Directeur général des Elections.
«Vous savez tous que dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement. Et c'est à ce titre que nous tenons cette réunion avec Elections Cameroon qui est un organe indépendant chargé de l’exclusivité de la conduite des élections dans les 10 régions, les 58 départements et 360 arrondissements. La convocation du corps électoral est le train qui est désormais en marche », a déclaré le Ministre Paul Atanga Nji.
Il a donc été indiqué que, pour que les choses se passent bien, dans l’ensemble du pays, les autorités administratives, au niveau des régions, devront accorder aux élections, un encadrement et la sécurité nécessaires qui s'imposent. Le but étant qu'elles soient libres, crédibles et transparentes. Sur ce le Minat a réaffirmé l’engagement de son département ministériel à y mettre du sien. « Nous réitérons notre entière disponibilité à accompagner Elecam dans la conduite du processus en lui accordant l’assistance nécessaire dans l'accomplissement de ses missions », a-t-il déclaré. Avec les responsables d’Elecam suscités, Paul Atanga Nji a procédé à l’évaluation des défis.
A titre de rappel, en fin de semaine dernière, Paul Biya le Président de la République a convoqué le corps électoral le 9 février 2020, pour les élections municipales et législatives.
Liliane N.
Ce jeudi 14 novembre, comme chaque année, a lieu la journée mondiale du diabète. Organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c’est la plus importante campagne mondiale de sensibilisation au diabète.
Depuis sa création en 1991, elle a gagné en popularité et rassemble désormais des millions de personnes dans le monde entier, dont les leaders d’opinion, les professionnels et prestataires de soins de santé, les médias, les personnes atteintes de diabète, et le grand public.
La Journée Mondiale du Diabète est célébrée chaque année le 14 novembre. Une date choisie pour honorer Frederick Banting, né ce jour, qui, avec Charles Best, a en premier développé la théorie à l’origine de la découverte de l’insuline en 1922.
Thématique Journée mondiale du diabète 2019 : "La famille et le diabète"
Symbole d’une mobilisation collective afin de mieux faire connaître la maladie, sa prise en charge et surtout les moyens de le prévenir, un grand nombre d’activités sont organisés pour la journée du diabète : manifestations sportives, tests de dépistage gratuits, réunions d’information du public, ateliers et expositions sur le diabète, etc. Chaque année, la Journée Mondiale du Diabète est centrée sur une idée maîtresse, un thème qui fait l’objet d’une attention particulière.
Cette année, le thème : ''Famille et diabète'' entend attirer pour la deuxième année consécutive l'attention sur le rôle important que la famille peut jouer dans cette maladie :
La prévention du diabète de type 2 :
De nombreux cas de diabète de type 2 peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain. Réduire les risques pour tous les membres de la famille commence à la maison.
Le diabète, se guérit-il ?
Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l'on peut traiter et contrôler. Il est causé par un manque ou un défaut d'utilisation d'une hormone, l'insuline. On distingue trois types de diabètes :
Le diabète de type 1 :Maladie auto-immune qui apparaît brusquement et est actuellement . Caractérisée par la production insuffisante d’insuline, cette hormone, secrétée par le pancréas, permet de maintenir l'équilibre du taux de glucose dans le sang. Sans insuline, une personne atteinte de diabète de type 1 mourra.
Le diabète de type 2 : résultat d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Il peut passer inaperçu et non diagnostiqué pendant des années, mais peut souvent être amélioré grâce à un changement de l’alimentation et une augmentation de l’activité physique. Dans certains cas, des médicaments sont nécessaires.
Le diabète gestationnel : il apparaît pendant la grossesse, peut entraîner de graves risques pour la santé de la mère et de l’enfant. Associé à un risque accru pour la mère et l’enfant de développer un diabète de type 2 au cours de leur vie.
S’il n’est pas traité, le diabète peut causer des graves complications de santé :
16,7 % souffrent de troubles cardiovasculaires.
19 % souffrent de néphropathie.
20 % souffrent de troubles visuels.
Avec un peu plus de 400 millions de personnes diabétiques dans le monde, c’est une véritable pandémie et un enjeu de santé publique majeur. En 2045, le chiffre atteindrait les 629 millions (1).
L'Organisation mondiale de la santé va pour la première fois examiner s'il est possible d'inclure l'insuline humaine, un traitement contre le diabète, sur sa liste des médicaments préqualifiés, afin d'élargir l'accès à ce traitement salvateur.
L'agence spécialisée de l'ONU a fait cette annonce en vue de la Journée Mondiale du Diabète, organisée chaque 14 novembre. À l'échelle mondiale, le monde compte plus de 420 millions de diabétiques adultes, contre 108 millions en 1980, selon l'OMS. Leur nombre pourrait passer à 629 millions en 2045, selon des estimations de la Fédération internationale du diabète (FID).
Marcel Ndi
Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, dans un communiqué rendu public, a suspendu 15 entreprises forestières, accusées d’exploitation illégale de bois.
Selon Jules Doret Ndongo, cette décision de suspension survient après plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.
Dans une autre série de décisions signées le 07 novembre dernier par le ministre et rapporté par Cameroon tribune, certaines décisions font état de suspension et à titre conservatoire, de vente de coupes et des activités d’exploitation dans certaines forets communautaires, domaniales et concessions forestières exploitées par le groupe d’initiative commune (GICS). Ces notes s’accompagnent également de la saisie des produits forestiers exploités en fraude.
Il est reproché à ces entreprises « l’exploitation forestière non autorisée dans le domaine national et l’utilisation frauduleuse des documents délivrés par l’administration en charge des forêts, l’exploitation dans une forêt domaniale au-delà des limites de l’assiette de coupe délimitées pour certaines sociétés, d’exploitation forestière au-delà des limites de la concession forestière et du non-respect des normes techniques d’exploitation, la violation des clauses du cahier de charge et l’exploitation d’essences non autorisées etc. »
Les suspensions s’étendent sur trois mois. Elles pourraient être plus longues pour certains concernés, dans la mesure où la décision ministérielle indique que c’est jusqu’au règlement définitif du contentieux.
En outre, le ministre Jules Doret Ndongo a assuré l’opinion publique et internationale de la détermination du gouvernement à intensifier les contrôles afin de limiter la portée de l’exploitation illégale du bois par les sanctions sévères à l’encontre des entreprises et des personnes incriminées.
Danielle Ngono Efondo
Le 08 novembre dernier, l’assurance a été donnée à Yaoundé par Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale(Beac). C’était en marge d’une session du Comité de politique monétaire de cette institution d’émission monétaire commune aux six Etats de la Cemac.
Le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli s’est exprimé sans complaisance sur la question. Il a fait l’annonce en des termes précis. Selon lui, « nous avons annoncé la mise en circulation de ces unités de monnaie au courant de ce mois de novembre et ce sera fait ». Le constat dans les pays membres de la Cemac ces derniers temps, particulièrement le cas du Cameroun, les pièces de monnaie sont devenues très rares. Les implications se font ressentir dans les différentes transactions. C’est le cas des commerçants et autres agents économiques.
Les réseaux d’exportation des pièces de monnaie
Une rareté des pièces de monnaie qui intervient dans un contexte marqué par l’existence de plusieurs réseaux d’exportation de pièces de monnaie, entretenus selon certaines sources, par des ressortissants chinois, sont démantelés au Cameroun. L’on apprend d’ailleurs que les pièces exportées serviraient à la fabrication de divers objets.
Des pièces de monnaie et de nouveaux billets dans le circuit économique de la Cemac bientôt
L’injection en vue au cours de ce mois de novembre, des pièces de monnaie dans le circuit économique des pays de la Cemac pourrait ainsi intervenir alors que la banque centrale se prépare pour le lancement d’une nouvelle gamme de billets de banque.
Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale(Umac) après avoir pris « acte du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billet Beac », il « engage le gouvernement de la banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possibles », découvre-t-on dans le communiqué à l’issue de la réunion des ministres de l’Economie et des finances de l’Umac, tenue le 02 octobre dernier à Yaoundé.
En rappel, les la dernière gamme de billets dans la zone Cemac a été officiellement mise en circulation à compter du 24 novembre 2003. Elle concernait précisément, des petites coupures à savoir : 500, 1000 et 2000 FCFA, ainsi que des grosses coupures (5000 et 10000) qui se trouvent en ce moment dans le circuit économique de la sous-région.
Innocent D H
Stéphane Doppagne l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun a eu une séance de travail avec Gervais Bolenga le Directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation. Ladite séance de travail s’est tenue en tout début de cette semaine, dans la ville de Yaoundé.
C’est à huis clos et durant près de deux heures, que l'Ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun et le Directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) ont échangé. Un point a conduit ces échanges : les projets d'adduction d'eau potable réalisés au Cameroun par la Belgique en relation avec Camwater.
Des sources du quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que la Belgique passe pour être un partenaire efficace dans les projets d’adduction en eau potable. Son apport est précisément essentiel en matière de développement des infrastructures d'approvisionnement en eau potable. « Ça fait 10 ans que la Belgique est active dans le traitement des eaux et la distribution de l'eau potable. Les entreprises Aspac international et Balteau ont réalisé des travaux dans plus d'une cinquantaine de centres impactant plus de deux millions de personnes. L'apport en don de Finexpo et de l'Etat belge a permis de réduire la facture de l'Etat du Cameroun », a déclaré Stéphane Doppagne au terme de l'audience.
« Parmi ces projets, on peut citer la construction, la réhabilitation et l'extension des systèmes d'approvisionnement en eau potable à travers les 10 régions du pays, ayant impacté plusieurs millions de personnes. Certains de ces projets sont réalisés grâce à des financements de la Belfius Bank de Belgique », a ajouté le Diplomate belge.
Lire aussi : En 2020, 60 villages camerounais seront dotés des points d’eau potable
Liliane N.
Après leur match nul en amical face à la Tunisie (0 - 0), les Lions Indomptables n’ont pas pu faire mieux qu’un nouveau nul vierge (0 - 0) face à leur premier adversaire des éliminatoires de la CAN 2021.
Le Cameroun et le Cap-Vert se sont quittés sur un score nul (0 - 0), mercredi 13 novembre 2019 à Yaoundé. Qualifié d’office pour la CAN 2021 en tant que pays organisateurs, le Cameroun n’a pas profité de cette rencontre à domicile pour se rassurer.
Le début de match leur fut pourtant favorable, avec une première opportunité pour Choupo-Moting. Bien lancé dans l’axe par Bassogog, le joueur du PSG frappait au-dessus (9e). Recroquevillés sur leur but, les Requins Bleus se montraient menaçants en contre. Au terme d’une magnifique remontée de balle, Rodrigue était trompé par un mauvais rebond au moment de frapper (17e). L’ancien de Galatasaray voyait ensuite sa frappe fuir le cadre (20e). Dangereux sur balles arrêtés, les hôtes manquaient de précision, à l’image de cette tête de Ngadeu sur un corner de Bassogog (40e). Nicolas Moumi Ngamaleu n’avait pas davantage de réussite sur la reprise d’un ballon repoussé par Vozinha, sorti loin de son but (43e). Si la partie se rééquilibrait quelque peu après la pause, les équipes ne parvenaient toujours pas à régler la mire, et le score en restait là. Toni Conceiçao a du pain sur la planche.
Par ailleurs, la Namibie s’est imposée chez elle face à une valeureuse équipe du Tchad (2 - 1). Les Brave Warriors l’ont emporté grâce à un « CSC » du portier Matthieu Adoassou (66e) et à Katjiukua (76e), tandis que les Sao avaient égalisé par Ndouassel (68e). Les favoris de la poule, le Mali et la Guinée, s’affrontent jeudi à Bamako.
Depuis les échauffourées de ce mardi, les tensions ne sont pas encore complètement apaisées entre forces de maintien de l’ordre et conducteur des engins à deux roues. On peut observer la forte présence de la police anti émeute à plusieurs carrefours de la ville de Yaoundé. Le face à face est permanent.
Carrefour Total Melen à Yaoundé, les hommes de la police des émeutes sont en faction. Ils veillent au grain. Ils ont définis la ligne de démarcation pour les « benskineurs ». Mais les gars ne sont pas d’accord. Ils estiment que ça n’arrange pas leurs clients. Puisque désormais, il leur est demandé de déposer leur passager à plus de 200 mètres du carrefour de la Total Melen. Sachant que c’est à partir du carrefour que les passagers empruntent les taxis pour le reste de la ville, et c’est là que les taxis déposent ceux qui vont prendre les motos par la suite. Une situation difficile pour ces jeunes débrouillards.
Nous avons assisté ce mercredi à une scène qui illustre bien cette gêne des mototaximen. En effet, un « benskineur » portait une femme qui avait de nombreux bagages sur la moto. Dans un premier temps, le conducteur craint de franchir les bornes fixées par la police. Mais la maman de lui faire savoir qu’elle aura du mal à déplacer ses bagages jusque devant le CHU. Il va donc s’en suivre une petite discussion entre le conducteur et son passager sous l’œil de l’un des policiers. C’est alors que celui-ci va intervenir pour un arbitrage. Il va décider qu’à titre exceptionnel le « benskineur » dépose son passager au-delà de la zone interdite.
Autre lieu, entrée de la Garde Présidentielle à Deux Chevaux (Ekounou). C’est le nouveau point de ramassage des motos qui jadis exerçaient dans les secteurs de Mvog Atangana Mballa, Mvog Mbi et Carrefour Coron. Ici, le face à face est plus prononcé. Les policiers sont sur le qui vive. Ils sont répartis en deux groupes qui se relaient heure après heure. Mardi, les actes de provocation ont failli entraîner des interpellations. Mais c’était sans compter avec la tempérance dont a su faire preuve les forces de police.
Les conducteurs de motos d’Ekounou envisagent changer de ligne. Pour l’essentiel ils ont exclus les destinations de Coron, Mvog Atangana Mballa et Mvog Mbi. Désormais, ils préfèrent se concentrer sur les axes à eux réservés. Seulement, on se pose la question de savoir jusqu’à quand ces policiers vont garder leurs positions ? Qu’en sera-t-il quand les antis émeutes vont se retirer ? Puisqu’ils ne seront pas là indéfiniment.
Stéphane NZESSEU
Selon le journal Kalara, elle accuse la microfinance d’avoir érigé sur son parking un building qui obstrue la visibilité et une servitude qui mène à leur immeuble commercial.
Oui à la destruction de l’imposant immeuble siège de La Régionale. C’est du moins, le grand souhait d’une famille à Yaoundé. Cette famille, propriétaire d’un immeuble à usage commercial, accuse l’établissement financier d’avoir érigé sur son terrain « un building qui obstrue non seulement sa visibilité mais aussi une servitude. Elle souhaite la destruction du bâtiment ». Ecrit le journal Kalara.
« Eric Martial Tuemgne Simo, Raoul Fokam Simo, Léontine Simo et autres, tous membres de la succession Simo Michel font feu de tout bois pour atteindre cet objectif. A l’ouverture du jugement de l’affaire le 05 novembre dernier au Tribunal administratif de Yaoundé, leur avocat invite les juges à aller constater de visu les désagréments que la construction de cet immeuble leur a occasionnés ». Poursuit le journal Kalara.
Selon le journal juridique, la famille Simo en veut pleinement au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf). Dans des transactions, ce ministère délivre un titre foncier à La Régionale, sur un site qui sert de parking aux locataires et résidents de leur immeuble depuis plus de 40 ans.
« Pour ne rien arranger, La Régionale y érige un building qui masque totalement sa visibilité. Au passage, obstrue l’accès à ses bâtiments et côtoie allègrement le domaine public routier, un bien inaliénable. Elle réclame l’annulation de ce titre de propriété, domaine routier. Au soutien de cette démarche, les plaignants racontent que leur père a acquis son terrain à Nlongkak en 1974 et y a construit un immeuble sachant qu’il a devant lui, une route qui dessert son bâtiment. Après son décès, ils constatent qu’un immeuble est en train d’être édifié à cet endroit ». Poursuit le journal.
La famille prend des renseignements. Elle découvre que l’occupation de l’espace par La Régionale se fonde sur une vente immobilière. Cette vente est consentie par un certain Nengue Jean-Marie. Ceci devant Me Pierre Firmin Ada. En 2014, à l’époque des faits, il est notaire à Yaoundé. C’est d’ailleurs ce dernier qui génère le titre foncier, n°0353/Mfoundi au profit de l’entreprise.
Quelques mois après, confient, les héritiers Simo, le délégué départemental des Domaines du Mfoundi fait un constat. Après investigations il voit que le titre foncier muté au profit de La Régionale s’est opéré sur le domaine public routier appartenant à tous les Camerounais. Il propose alors au ministre le retrait du titre foncier. Ces avec ces éléments que les Simo saisissent le ministre. Il ordonne lui aussi, une enquête pour clarification de la situation.
Le préfet du Mfoundi dirige la commission d’enquête. Cette commission exige le retrait du titre foncier en précisant que toutes transactions sur ledit espace est à proscrire puisqu'il relève du domaine public routier. La Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) a elle aussi, abonde dans le sens du retrait. C’est une affaire à suivre.
Ce budget dont la variante investissement est consacré à la réalisation des projets sociaux prioritaires, a été voté et adopté à l’unanimité au cours de la session ordinaire du conseil de cette commune présidée par le maire Hamadou Ahiwa.
Ce budget doté d’une enveloppe financière globale de près d’un milliard 300 millions de FCFA millions de FCFA adopté à l’unanimité par les conseillers municipaux consacre une bonne partie à la réalisation de plusieurs projets notamment la construction de l’hôtel de ville, des salles de classe et l’électrification rurale. Objectif, assurer le bien être des populations et impulser le développement de la localité. Pour cela, plus de 700 millions sont alloués aux investissements.
Dans cette enveloppe budgétaire en augmentation par rapport à l’exercice précédent, le transfert d’équipement par l’Etat à la Commune est évalué à environ 33 millions 600 mille FCFA.
Au cours de la session ordinaire du conseil municipal, le représentant du préfet de la Bénoué Moudj Bate a invité le maire de la commune de Ngong à une sécurisation des ressources en cette période marquée par la convocation du corps électoral par le Chef de l’Etat en vue des élections locales du 09 février 2020. Les conseillers municipaux ont promis d’œuvrer comme un seul homme à la préservation de la sécurité sur l’ensemble de la municipalité en collaboration avec les forces de maintien de l’ordre et de sécurité.
Innocent D H
Galgo Mandalka, 80 ans révolus, chef traditionnel à Sakdjé, localité située dans la région du Nord Cameroun est à la tête d’un gang de cinq hommes dont l’un de ses fils, Dalgo Samuel, 33 ans.
Selon les informations relayées par non confrères de la chaîne nationale, ces individus se sont spécialisés dans l’enlèvement des personnes nanties. Hommes, Femmes et enfants sont passés entre leurs mains pendant de longs mois, et pour retrouver la liberté, des fortes sommes d’argent étaient demandées à leurs familles respectives, en guise de rançon. Se croyant en terrain conquis et hors d’atteinte parce que leur chef de gang est une autorité traditionnelle, ils ont longtemps semé la panique dans les localités environnantes de leur ville de résidence, faisant subir les pires atrocités à leurs victimes.
Dans cet élan de terreur, certains leur ont attribué quelques assassinats puisqu'ils ne relâchaient pas ceux qui malencontreusement étaient tombés entre leurs mains lorsque leurs demandes n’étaient pas comblées.
Las de subir ce chantage et de se voir délester du fruit d’un dur labeur, les habitants de Sakdjé et des autres villes ont saisi leurs compatriotes qui ont décidé de faire don de leur vie, afin d’assurer à leurs congénères, protection, quiétude… Ces derniers ont lancé une véritable chasse à l’homme.
Tous les moyens mis en œuvre ont conduit à l’arrestation de cette horde de criminels, comme le Commandant 31ème Brim, Nudocka Dominique : « Il y a celui qui avait payé la rançon, qui a reconnu le type qui prenait la rançon. Il a donné l’alerte et nous avons pu l’appréhender. Lors de l’exploitation, il a donné les noms de ses complices et c’est comme cela que nous avons et pendant trois jours, nous avons mené une battue qui nous a permis de mettre la main sur les autres membres du gang. Et, à notre grande surprise, c’est le chef du quartier qui est lui même le chef du gang… ».
Et pourtant, ce dernier nie les faits alors que tous les autres sont passés aux aveux complets.
La mise aux arrêts de ces bandits intervient au moment où les membres des Forces de Défense et de Sécurité, multiplient les actions afin de déloger les groupes armés, spécialisés dans les kidnappings des personnes, dans les régions du grand Nord et même à l’Est.
Lire aussi : Lutte contre des enlèvements avec demande de rançons : 36 suspects interpellés dans la région du Nord
Nicole Ricci Minyem