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Dans une chronique publiée il y a quelques heures, le prélat affirme que la Nuit est bientôt Finie et qu’il ne faut surtout pas céder à l’option de facilité et croire que tout sera réglé au lendemain du 09 Février 2020. 

 

« Au nom du sang des milliers de camerounais anglophones, qu’advienne enfin un prince de la paix capable de dompter les faiseurs de guerre !

Le premier dimanche de l’avent fait justement souffler le vent de l’espérance, l’espérance qui entretient en nous l’espoir de lendemains meilleurs. Oui, « La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière.

C’est cela l’espérance dans laquelle nous plonge le temps de l’avent aussi bien au niveau personnel que collectif. L’espérance n’est cependant pas un optimisme béat, mais une vertu théologale qui, en entretenant la vie divine en nous, nous motive à œuvrer de toutes nos forces pour un monde meilleur. Justement la parole de Dieu nous invite à la vigilance en ces temps qui sont les derniers au Cameroun. Espérance, oui, mais dans la vigilance.

Quand une personne ou une société traverse des moments de crise, la grosse tentation est de céder aux solutions de facilité ou aux fausses solutions. Les élections du régime Biya en sont une ! L’urgence c’est quoi aujourd’hui ? Arrêter d’abord le torrent de sang dans le No/So ou aller aux élections avec un code électoral taillé sur mesure pour un autre braquage électoral ? En effet, comment peut-on se préoccuper des élections dans un pays où le sang de nos frères et sœurs continue de couler ? Oui, appelons d’abord la paix sur le Cameroun : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! » À cause de mes frères et de mes proches, je dirai : Paix sur toi !

À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien

Oui, Frères, vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil » et de devenir plus humain. En ces temps qui sont les derniers, c’est le moment de veiller pour savoir distinguer les voleurs des bergers, les opportunistes des vrais leaders qui portent le souci de relever le Cameroun, de conduire ce pays des ténèbres dans lesquels il est plongé vers la lumière. C’est le moment de faire bloc pour empêcher cette énième mascarade électorale qui ne résoudra aucun problème au Cameroun, en dehors de satisfaire les ambitions égoïstes de quelques opportunistes.

C’est le moment de faire bloc au nom du sang des anglophones pour faire fondre cet égoïsme collectif au soleil de notre humanité commune. Oui, Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie…

Faisons d’abord la paix, De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles.

Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Le Cameroun se relèvera, mais pas par les élections du 09 février 2020 qui ne visent qu’à reproduire un système politique peccamineux. Le prince de la paix, mais la vigilance s’impose.

Oui, Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. (…) Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.

Oui, la nuit est bientôt finie, seulement personne ne connait ni l’heure ni le jour. Cependant la consigne est claire : veillez ! » 

 

N.R.M

 

« Qu'on le veuille ou pas, qu'on l'aime ou pas, Maurice Kamto a démontré hier qu'il a la stature d'un homme d'Etat non seulement par ce charisme qu'il dégage, mais aussi par son discours rassembleur, sans projections de rancœurs ou de rancunes contre ses adversaires politiques, son bilinguisme et la bonne maîtrise des questions tant politiques, institutionnelles qu' économiques de l'heure.

 

1- Sur son charisme. On a vu un homme qui parlait avec assurance et conviction. Bref il imposait du respect.

2- Sur son discours rassembleur.

Son parfait bilinguisme, sa maîtrise des zones reculées du Cameroun du nord au Sud, de l'est à l'ouest. Par exemple quand il a dit qu'il s'est rendu à Oveng, ce petit arrondissement oublié du Dja et Lobo, à la frontière avec la République gabonaise, dont peu de camerounais connaissent l'existence, y compris de nombreux djalobiens. Ou encore quand il a dit qu'il a été plus de 03 fois à Yokadouma à l'est du Cameroun (Il faut y aller pour savoir de quoi il parle), dans des petites bourgades de l'extrême-nord et de l'Adamaoua.

Il a aussi martelé sur son refus de vengeance.

Enfin, jamais on aura assisté à une telle mobilisation médiatique du peuple camerounais pour suivre un événement politique. Même la diffusion des audiences au conseil constitutionnel lors de l'élection présidentielle du 07 octobre 2018 n'avait atteint des pics d'environ 26.000 vues sur facebook et plus de 15.000 vues sur you tube, comme observée hier nuit. Certains vidéos publiées sur des réseaux montrent des camerounais dans les bars en train de suivre cet entretien. Le Cameroun s'est un peu arrêté hier pour le suivre. C'est vraiment l'homme qui fait actuellement la météo politique au Cameroun.

3- Il serait sur abondant, voire redondant de faire mention de sa pertinence lorsqu'il aborde le fonctionnement des institutions. Il a démontré hier nuit qu'il avait une parfaite maîtrise des questions économiques et monétaires.
Ses analyses sur les données et économiques et monétaires notamment du CFA ont été remarquables. Il ne s'est pas arrêté à faire des diagnostics, mais a fait beaucoup de prospective.

4- Sur la question anglophone.

Son plan de sortie de crise était très cohérent. Il en a détaillé les voies et moyens notamment un fédéralisme à plusieurs États et le rejet catégorique du sécessionnisme alors qu'on lui a souvent prêté de faire le jeu des sécessionnistes.

Pour tout dire, il a beaucoup rassuré, même dans la fermeté de ses positions et postures sur les enjeux politiques tels que la nécessité d'adoption d'un code électoral et le règlement de la crise anglophone, avant toute élection.

On a vu finalement un homme apaisé, loin de clichés de va t-en- guerre qu'on lui a toujours prêtés à dessein. Même son chargé de mission Jean De Dieu Momo a reconnu qu'il s'est fait passer en quelque sorte pour un saint.

Je dis Bravo à ce leader politique pour cette belle prestation qui a effectivement apaisé et rassuré les Camerounais… ».

 

N.R.M

 

C’est à travers un communiqué paru dans la journée de ce lundi que le directeur général des élections informe les partis politiques à venir confirmer les couleurs de leurs bulletins de vote devant servir à la fois pour les campagnes et pour les élections proprement dites. Une étape qui si elle est actée, est un point de non-retour pour les partis politiques. Impossible de boycotter après cette étape du processus.

 

Les deux leaders politiques ont émis des réserves à leur participation à la prochaine élection. Pour le premier vice-président du SDF, la condition pour prendre part à l’élection c’est le retour d’une véritable paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Sous le prétexte que la paix n’est pas encore revenue, le SDF devrait se retirer dès cette étape du processus électoral. Pour le patron politique du PCRN, il a demandé au Conseil électoral de lui donner 15 jours de plus pour lui permettre la constitution de dossiers de ses candidats. Certes on n’est pas encore dans les délais des 15 jours, mais pour rester cohérent avec lui-même, le président du PCRN devrait décliner l’invitation de la Direction Général des Elections.

Dans un cas comme dans l’autre, si l’un de ces partis qui a émis des réserves à leur participation à l’élection choisissaient d’aller confirmer leurs bulletins de vote, cela signifierait qu’ils sont bel et bien partant pour les élections à venir. Sinon, ils amèneront l’Etat à faire des dépenses d’impression inutiles. Et pour des partis qui veulent présenter une autre manière de diriger, occasionner des dépenses inutiles du fait de ses incertitudes et de ses hésitations serait regrettable. Et de toutes façons, leurs bulletins de vote seront dans les bureaux comme ce fut le cas avec Akere Muna lors de la dernière présidentielle.

Le communiqué d’Elecam est clair. « Le Directeur Général des Elections invite les partis politiques ayant présenté les candidats pour le double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020, à passer à la Direction Générale des Elections porte 309, préciser et confirmer la couleur du bulletin de vote et le sigle retenus par leur parti respectif, pour l’impression des bulletins de vote et de campagne. »

C’est dans l’ordre du processus électoral. Il s’agit pour les partis politiques de s’assurer que leurs bulletins de vote seront facilement identifiables par les populations. Aussi, c’est l’occasion de vérifier qu’aucun autre parti politique n’a ni la même couleur ou des sigles proches. C’est surtout l’occasion de confirmer sa participation effective à l’élection. Puisqu’après cette étape, aucune marche arrière ne sera crédible. Etant entendu que les supports seront envoyés à l’imprimerie pour mettre à la disposition des partis les outils de campagne nécessaires.

 

Stéphane NZESSEU

Une catastrophe qui a mis en exergue, le fait que le chef lieu du département du Mbam et Inoubou ne dispose pas d’une caserne de sapeurs pompiers et, c’est grâce à la citerne du groupe chinois qu’elles ont finalement été maîtrisées 

 

Informé de la situation, Absalom Woloa Monono, le préfet est descendu sur le site, accompagné par les forces de maintien de l’ordre et, selon les premières informations, il n’est pas possible de déterminer avec exactitude les causes de cet incendie même si certains avancent la thèse d’un court circuit.

En dehors des dégâts matériels, puisque les boutiques parties en fumée étaient construites en matériaux provisoires, l’on ne déplore fort heureusement aucune perte en vies humaines.

Une enquête sera ouverte et, cette dernière va permettre de dire avec exactitude, ce qui s’est passé et, les personnes vivant à côté du lieu sinistré, à l’instar de Victor Abouem, accusent les autorités d’être inconséquentes : « Vous vous rendez compte, tout un chef lieu de département qui ne dispose pas d’une unité de sapeurs pompiers, imaginez un peu ce qui se serait passé si les chinois, venus construire la route nationale n’avaient pas été présents, s’ils n’avaient pas eu cette citerne, qu’est ce qui allait arriver » ?

Koss à Ngon renchérit : « Heureusement que cela est arrivé alors que le jour pointait déjà à l’horizon. Imaginez ce qui serait arrivé si cela avait été en pleine nuit, pendant le sommeil, certainement, c’est qu’on n’en parle pas ainsi. Yaoundé est à combien de km d’ici ? Si on avait compté sur eux et donné l’alerte, ils allaient mettre combien de temps avant d’arriver et, entre temps, qu’est ce qui se serait passé…C’est depuis longtemps que nous demandons que Bafia, qui est un chef lieu de département, soit doté de toutes les infrastructures qui puissent permettre de faire face à temps, de ce genre d’incidents mais, malheureusement  ces doléances sont restées lettre morte et voici encore une preuve de l’inconséquence de ceux qui nous gouvernent… ».

De nombreux incendies déclarés de part et d’autre de la République

Si on doit parler d’inconséquence, ne devrait – on pas questionner l’attitude des consommateurs de l’énergie électrique, qui font des branchements hasardeux ? Ces derniers provoquent des courts circuits avec comme effets directs, la flambée des bâtiments et de nombreuses pertes.

Une attitude favorisée par l’attitude de la société distributrice de cette énergie qui, lorsqu’elle ne prive pas les clients, présente à la fin de chaque mois, des factures qui ne reflètent en rien la consommation dont on a disposé. Certains préfèrent dès lors faire des magouilles qui pensent – ils, vont  les mettent à l’abri. Malheureusement, ils s’exposent à des dangers plus graves encore.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

La cérémonie du ballon d’or France football a sacré ce lundi soir le prodige argentin pour la 6e fois. Six trophées en 10 ans, ça il faut le faire et Léo Messi l’a fait.

 

Au compteur, 45 buts pour l’année 2019. Il reste constant puisqu’il a accompli 51 réalisations et 22 passes décisives la saison passée. C’est un record. Lionel Messi marque l'histoire, encore une fois, en remportant un sixième trophée, tout juste 10 ans après son premier en 2009. Malgré des résultats contrastés avec le Barça et l'Argentine, le bilan personnel de « la Pulga » est inattaquable et justifie ce titre.

Dans son discours, alors qu’il recevait son 6e trophée, il déclare : « Je voudrais remercier tous les journalistes qui ont voté pour moi, qui m’ont choisi et qui m’ont permis d’avoir cette distinction. A l’évidence, je remercie mes coéquipiers. C’est remarquable, merci infiniment. Il y a quelques années j’ai reçu mon premier Ballon d’Or à Paris, j’avais 22 ans. C’était impensable tout ce que je vivais à l’époque. Maintenant j’ai un 6e ballon d’or, c’est un moment complètement différent. Je tiens à remercier ma famille qui est avec moi. Comme me disait ma femme : "il ne faut jamais cesser de rêver, travailler". J’ai beaucoup de chance, je suis béni et j’adore jouer au football. Un jour la retraite devra sonner pour moi mais je pense que j’ai encore de belles années devant moi. »

Interrogé sur son meilleur moment de la soirée par la Chaîne L’Equipe, Robert Lewandowski a livré son sentiment sur le sacre de Lionel Messi : « Le lauréat du Ballon d’Or. Remporter le Ballon d’Or six fois c’est incroyable. Il est l’un des meilleurs joueurs du monde et peut-être de l’histoire. » C'est ensuite le président du Barça, Josep Maria Bartomeu, qui s'est exprimé : « C’est le plus grand joueur de tous les temps, de l’histoire du Barça. J’espère que ce ne sera pas son dernier (Ballon d'Or, ndlr). Il est jeune. Il peut encore beaucoup jouer avec nous. Il est meilleur de jour en jour. »

Avec cet autre trophée, Lionel Messi peut valablement revêtir la tunique de « dieu » du football moderne. Un record qui sera difficile à égaler en considérant que son alter égo et concurrent de tous les temps Cristiano Ronaldo est dans le déclin de ses performances. Bravo « la pulga ».

 

Stéphane NZESSEU 

 

Si l’on reste lucide sur l’évolution des prévisions budgétaires du Cameroun, un constat se dégage, il s’agit d’une première depuis au moins dix années que le budget du Cameroun connaît une baisse de chiffres. Par rapport à l’année dernière, un décalage de l’ordre de 260 milliards de FCFA est observé. 

 

Selon les observateurs aguerris de l’évolution budgétaire du Cameroun, si l’on se repère à depuis 2018, le budget du Cameroun n’a plus connu de baisse après avoir réussi à franchir la barre de 2.000 milliards de nos francs. Depuis lors, les prévisions budgétaires n’ont pas cessé d’augmenter. Tenez, en 2019 elles se sont chiffrées à plus de 5.000 milliards de FCFA, au terme d’un collectif de budget sous hautes instructions du Chef de l’Etat en mois de mai de cet exercice. 

A l’observation du projet de budget pour l’exercice 2020 actuellement en examen au Parlement, il s’élève en recettes et en dépenses à la somme de 4.951,7 milliards de FCFA. Comparativement à l’enveloppe budgétaire de l’année dernière qui pesait 5.212 milliards de FCFA, il se dégage une baisse d’une valeur de 260 milliards de FCFA. 

Ce qui retient davantage l’attention de l’observateur, c’est que cette baisse apparaît comme étant la plus importante qu'ait connue le budget du Cameroun ces dernières décennies.  Cette diminution de la consistance de l'enveloppe budgétaire peut s’expliquer notamment, par le contexte socio-économique difficile que traverse le pays. L’arrêt des activités au niveau de la Sonara a imposé au Cameroun, une importation massive des produits pétroliers à l’état fini. Il y a également, les dépenses engagées dans le cadre des défis sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord. 

Selon les annonces faites par le Fonds monétaire international (FMI) pour le compte de 2019, le taux de la croissance économique du Cameroun en 2020 ne pourrait pas aller au-delà des 3,9%, alors qu’en 2018, ce taux était de 4,1%.  

 

Innocent D H

 

Selon le Peuple uni pour la rénovation sociale(PURS), cette forme de politique n’est aucunement productive. Elle ne favoriserait pas le vote des lois pour le bien être des populations camerounaises. 

 

Ce n’est plus un secret, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé sa décision de ne pas participer aux joutes électorales du 09 février 2020. Comme un effet de contagion, le Cameroon people’s party(CPP) d’Edith Kah Walla ne sera pas également de ce rendez-vous. Pour le PURS, il s’agit tout simplement d’une situation déplorable. La formation politique estime dans un communiqué publié à l’issue d’un point de presse ce dimanche à Douala dans la capitale économique du Cameroun, « ne pas participer aux élections, c’est donner gratuitement plus d’espace au parti au pouvoir qui, depuis 37 longues années embastille la gestion de l’Etat et confisque les richesses ». 

La politique de la chaise vide telle qu’appréciée par le PURS

La politique de la chaise vide est contre productive lance la formation, avec des conséquences visibles à savoir : le vote des lois qui n’est pas en faveur du bien être des populations. « Si nous voulons vivre dans un pays géré différemment, nous avons l’impérative mission de créer un contre-pouvoir », précise le PURS. Pour étayer son argumentaire, il s’appuie sur des faits antérieurs ayant marqué la vie politique au Cameroun. « Souvenons-nous de ce qui s’est passé en 1992 et en 1997. Le boycott des élections législatives et municipales (…) a montré ses failles, entraîné le développement obèse du parti au pouvoir. Et l’amenuisement de l’espace d’expression pour les autres formations politiques », peut-on toujours lire dans le communiqué rendu public par le parti Serge Espoir Matomba. 

 Le parti compte bel et bien participer aux prochaines échéances électorales. Elle est péremptoire sur l’idée selon laquelle, il faut éviter les erreurs du passé, lesquelles sont à l’origine du déséquilibre observé aujourd’hui au sein de l’opposition camerounaise, fait-il savoir. 

 

Innocent D H

 

Les élections législatives et municipales de 2020 ne seront pas reportées. Comme annoncées par Paul Biya le Président de la République, ces élections vont se dérouler le 09 février 2020.

 

 

En conviant les partis politiques à venir faire le choix de la couleur de leurs bulletins de vote, Elections Cameroon a mis fin aux supputations. Les élections législatives et municipales ne seront pas reportées. Les partis politiques ayant déposé des dossiers de candidature pour lesdites élections doivent continuer de se préparer pour la date du 9 février prochain, représentant le jour du vote.

Le Président de la République n’a donc pas entendu la demande de certains hommes politiques et de certaines Organisations non gouvernementales (Ong). Pour ce qui est des politiciens ayant requis un report des élections, on peut citer Jean Patrice Etonde Etonde ancien candidat recalé de la Présidentielle de 2018. Dans une sortie épistolaire rendue publique, il indique que les conditions ne sont pas réunies pour l’organisation des élections législatives et municipales.

« Les conditions déterminantes pour des élections crédibles et acceptées par tous ne sont pas encore réunies, l’Etat d’urgence dans les régions séparatistes, le couvre-feu à l’extrême Nord et à L’Est… Division, de violentes contestations sociales depuis des décennies. Le divorce entre le peuple Camerounais et ses dirigeants est prononcé. Emeutes, le Cameroun vit l’une des plus violentes contestations sociales que le pays ait connues depuis des décennies », a-t-il écrit. Le candidat recalé à l’élection présidentielle de 2018 évoque aussi le contexte sécuritaire dans les régions du septentrion.

Au rang des Ong ayant demandé un report des élections suscitées, on peut citer Mandela Center. L’Ong justifier cette requête par plusieurs éléments. Parmi ces éléments, on retrouve la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mandela Center affirme qu’à l’état actuel, le Cameroun ne peut pas organiser des élections libres, transparentes. Pour lui, si ces élections ont lieu, le pays risque de se retrouver dans une autre crise post-électorale.

 

Liliane N.

Deux individus, roulant à bord d’une moto, l’ont pris en chasse alors qu’il venait à peine de sortir de la banque, portant à bout de bras, un sac qui apparemment contenait de l’argent.

 

Une poursuite qui était d’autant plus facile pour ses meurtriers parce qu’il était lui-même passager d’un engin à deux roues. Selon les témoignages relatés par plusieurs sources, l’homme a reçu une balle alors que son chauffeur et lui venaient à peine de dépasser la Sgbc de Bonanjo.

Alors qu’il était couché sur l’asphalte, baignant dans son sang, les bandits ont arraché son sac et, pour annihiler toute idée de poursuite, ils ont tiré de nombreux autres coups de feu en l’air avant de fondre dans la nature.  

Conduit à la garnison militaire de Douala, le caissier est décédé quelques minutes après son admission et une enquête a été ouverte pour en savoir plus par rapport à cette autre agression qui ressemble à celle qu’on voit dans les films policiers.

Douala – Fare west ?  

C’est ainsi que certains appréhendent la capitale économique du Cameroun. Il se passe rarement un jour, une semaine sans qu’on entende parler d’une histoire de meurtre, d’assassinat, d’agression et autres. Pour ironiser, les habitants de cette ville, ont pour habitude de dire « La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt mais à Douala, si tu te lèves tôt et que tes arrières ne sont pas assurés, alors, tu n’es pas certain de revoir ton domicile pendant que tu es en pleine possession de tous tes moyens psychique, psychologie, intellectuelle et physique… ».     

Insécurité à la veille des fêtes de fin d’année

Douala n’est pas la seule ville dans laquelle on décrie la présence de l’insécurité. Certains considèrent comme métier à plein temps, le fait d’agresser, arnaquer, violer, assassiner leurs concitoyens.

C’est certainement la raison pour laquelle les gouverneurs des régions, réunis à Yaoundé dans le cadre de leur deuxième rencontre semestrielle, se sont appesantis sur la problématique de la sécurité des personnes et des biens, en cette période de l’année. Période au cours de laquelle, les agressions et autres cas de violation sont accrues, puisque au sein des familles, associations et autres, c’est le moment de la cassation. Partout, les dispositions sont prises, des sacrifices sont consentis tout au long de l’année afin que les fêtes se déroulent dans de bonnes conditions.  

Certes, nul ne connait les conditions de son départ de la terre mais, la vigilance doit être accrue en tout temps et, les dispositions doivent être prises à tous les niveaux, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens, en cette période de fêtes de fin d’année.

Sincères condoléances à la famille de ce caissier.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La position du gouvernement est claire : Après la prorogation à deux reprises du mandat des députés et des conseillers municipaux, conformément à l’article 15 de la Constitution et à d’autres textes encadrés par la loi, notamment l’article 170  du code électoral, les élections vont se dérouler à la date prévue

 

C’est la quintessence de la communication faite ce lundi, par le ministre de la Communication et Porte parole du gouvernement, qui avait à ses côtés, le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.

La tenue du double scrutin de Février prend en compte de nombreux paramètres  

Ils ont été relevés par René Emmanuel Sadi : « La convocation du Corps électoral dans la perspective de la tenue des prochaines élections législatives et municipales. Elle est intervenue fort opportunément, dans une totale prise en compte des interpellations des Camerounais, en application de l’ordre légal et des prérogatives de droit dévolues par le Président de la République, et qui ouvre des perspectives nouvelles dans le jeu démocratique, avec l’élection imminente d’une Assemblée nationale rénovée et de nouveaux Conseils Municipaux… ».  

Les électeurs des régions du Nord et du Sud Ouest ont été pris en compte

« Il est en effet incontestable que les prorogations successives ont tenu compte du contexte socio-politique, et partant, du sentiment de la classe politique nationale, au sujet notamment, de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le Président de la République, a dûment pris en compte l’évolution actuelle de la situation dans les régions concernées, et qu’il saura prescrire toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement des élections dans ces régions… ».

Blocage dans le processus de composition des dossiers  

Après avoir invité les différentes formations politiques à faire preuve de « civisme et d’une conscience nationale, citoyenne et républicaine, et à consacrer leurs efforts à la mobilisation de leurs militants pour prendre part dignement aux scrutins qui les attendent, et qui seuls confèrent la légalité et la légitimité nécessaires à la conduite des affaires de l’Etat… », le ministre de la Communication a estimé que « Tous les candidats  ont été soumis aux mêmes contraintes, ont fait face aux mêmes difficultés, et ont dû tous se conformer aux exigences de la loi… ».

Aucune pression ne sera tolérée

« Le Gouvernement entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage et à de la surenchère, tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieures ou ces velléités d’interférences contraires à nos lois et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective… Aux leaders des partis politiques, il n’est pas superflu de rappeler qu’un processus électoral codifié et normé par le législateur, ne saurait être biaisé au gré des intérêts particuliers…Le Gouvernement invite donc tous et chacun, à s’abstenir de tout acte pernicieux susceptible de compromettre cette grande opération d’intérêt national… ».

Une sortie qui n’a pas été du goût de certains leaders de l’opposition qui estiment que le jeu politique est biaisé par le parti proche du pouvoir. Cependant, « aux citoyens électeurs et électrices, le Gouvernement recommande de se préparer à accomplir, en leur âme et conscience, leurs devoirs envers la patrie, en allant massivement, le 09 Février 2020, exprimer leur choix démocratique, dans la discipline, le calme et la paix… ».   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01