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Le pasteur et prédicateur pentecôtiste accuse depuis quelques jours la fondation Paul Ayah Abine d’être la courroie de ravitaillement en armes et munitions des milices ambazoniennes qui tiennent tête aux forces armées de La République du Cameroun depuis près de quatre ans aujourd'hui.

 

Dr Success Nkongho se présente comme un Apôtre de Dieu. Il est le pasteur créateur de l’église « Christ Kingdom Ministries Inc ». Cet homme de Dieu, aux premières heures du conflit entre sécessionnistes et forces armées camerounaises, avait pris les armes contre la République. Pendant près de trois ans, il a combattu dans les forêts de la Manyu et au-delà. Depuis quelques jours, l’homme de Dieu devenu Homme de guerre a retourné sa veste et a rallié les rangs de la République. Depuis lors, il aurait eu plusieurs entrevues avec le ministre de l’administration territorial, Paul Atanga NJI sur les contours de la crise et précisément sur comment faire pour mettre fin aux conflits armés. C’est dans ces entre faits que le Patron du présidium des Apôtres va faire des révélations fracassantes sur le rôle de la fondation Paul Ayah Abine dans le ravitaillement des milices ambazoniennes.

Dr Success Nkongho déclare : « C'est la fondation Ayah paul qui nous livrait les armes sous le prétexte d'une ONG humanitaire... Si nous avons pu convaincre plus de 87 personnes à regagner le Cameroun en quelques jours, imaginez ce qu'on peut faire en deux semaines et même un mois. » L’ex chef séparatiste ayant déposé les armes et retourné au Cameroun ces jours est manifestement retourné contre les acteurs actuels de la crise anglophone. Il s’en prend à tous ses anciens collègues de combats et promets la déstabilisation des groupes sécessionnistes dans les jours à venir.

Revenant sur le rôle de la fondation Paul Ayah, Dr Success Nkongho précise : « Cette association humanitaire n'est que le bras armé de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. C’est par cette organisation que les activistes tapis à Londres, aux usa et partout dans le monde, envoient de l'argent pour l'achat du matériel de guerre et de la nourriture aux Ambaboys cachés dans la forêt, ceci sous forme des levées de fonds en destination aux femmes et aux enfants réfugiés du NOSO. Monsieur Paul Ayah Abine dans la guerre au Nord-Ouest et au Sud-Ouest joue un rôle bien clé et trouble..." Des déclarations qui restent à prouver. Ce d’autant plus qu’il semble évident que ce sont ces accusations que le ministre de l’administration territoriale aurait exploité pour arguer qu’une série d’organisation humanitaire participerait à ce type de besogne dans les régions en crise. Une déclaration qui a provoqué la furie du système des Nations Unies. La communauté nationale attend encore les preuves de ces allégations qui sommes toutes sont d’une extrême gravité.

 

Stéphane NZESSEU

 

Dimanche matin, veille de rentrée du deuxième trimestre pour le compte de l’année scolaire 2019-2020, un incendie s’est déclenché dans cet établissement. L’origine de ce sinistre reste inconnue, cependant l’intervention des éléments de la 301ème compagnie d’incendie du corps national des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser le feu même si la toiture et les équipements de la salle de classe ont été réduites en cendres.  

 

L’incendie ravageur déclenché à l’école publique Plateau de Garoua ce week-end a été sans pitié pour le bâtiment situé à l’entrée de cet établissement scolaire. Toiture et équipements de la classe de cours moyen I logée dans cet édifice ont été réduits au néant par les flammes. Une situation inquiétante à plus d’un titre, « s’il y avait des branchements électriques, on pourrait penser que c’est un court-circuit, mais la salle n’est même pas électrifiée », se désole Boubakari Hari l’inspecteur de l’éducation de base de Garoua 1er qui s’est rendu sur les lieux. 

Au tableau du bilan de ce sinistre, l’on dénombre 30 tables bancs réduits en cendres, les équipements du bureau de l’enseignant détruits, des murs du bâtiment fissurés. L’intervention des éléments de la 301ème compagnie d’incendie de Garoua a permis de maîtriser le feu qui aurait pu embraser d’autres salles de classes. « A notre arrivée, l’endroit était inaccessible. Il a fallu qu’on force la porte pour y accéder. Immédiatement, on s’est mis au travail », confie le capitaine Mohamadou Yaya.  

Pour Jean-Marie Djoubouyna, directeur de cette école, il s’agit là d’un dur surtout en cette veille de la rentrée du deuxième trimestre, « il faut absolument trouver des solutions en urgence. Ça aura un impact, nous allons associer les CM2 et nous atteler à trouver une salle de classe pour ces élèves du CM1 », déclare-t-il. 

Il est à noter que les cas d’incendie dans cet établissement scolaire primaire de la ville de Garoua sont devenus récurrents depuis 2015. Pour faire toute la lumière sur cet incident de trop, une enquête a été ouverte. 

 

Innocent D H

 

« Aucun artiste n’a jamais perçu la somme de 72 millions de FCFA ou une avoisinant ce chiffre… Que ce soit Wizkid, Koffi Olomidé, encore moins Singuila », fait–on  savoir du côté d’Etoudi.   

 

Il faut relever que ce chiffre a été avancé par ceux qui ont vu dans les réseaux sociaux, les vidéos de Brenda Biya et de l’artiste nigérian de l’afro beat Wizkid, dansant le 1er Janvier 2020, lors d’une cérémonie organisée dans les appartements privés  de la famille présidentielle. Des images qui n’ont pas arrêté de faire le buzz depuis lors.   

Certains médias et autres individus ont trouvé un nouveau prétexte pour parler de la « gabegie » dont se rendrait coupable, Brenda Biya, fille du Chef de l’Etat Camerounais et, les sommes qui auraient été payées pour ce « show privé » donnent les vertiges. 72 millions de FCFA, affirment certains, qui décrient cette « dépense ostentatoire », en affirmant que : « Sur le site banquemondiale.org, on apprend que le taux de croissance du PIB du Cameroun devrait s’établir à 4,2% en 2019, contre 4,1% en 2018 ».

Ce sont les mêmes qui laissent entendre que ces « dizaines de millions, peuvent améliorer le cadre de vie des populations, notamment celles du Grand Nord, construire les écoles et créer un environnement adéquat pour ces enfants résidents dans le Cameroun profond, qui n’ont même pas une table banc sur laquelle s’asseoir pour apprendre les leçons… ».

« C’est un argent qui peut permettre de doter les hôpitaux d’une literie confortable, doter les services sociaux des fonds qui vont leur permettre de s’occuper des malades incapables de se prendre en charge, ne serait ce que dans les hôpitaux publics… ».   

Ils sont aussi nombreux, ceux qui pensent qu’il s’agit d’un prétexte pour détruire l’image du Cameroun et de celui qui est le garant des Institutions Républicaines

« Aucun chèque n’a été présenté, ils ne citent pas leurs sources et n’ont affirmé nulle part, avoir reçu les confidences de qui que ce soit. Il fallait choquer les camerounais qui vivent dans une certaine précarité, parfois dans une pauvreté ambiante, les amener à s’en prendre une fois de plus à la famille présidentielle qui, à tort ou à raison est la source de tous leurs malheurs… », laisse entendre M Mbomba, opérateur économique.

« Vous savez, je suis partante pour qu’on interdise les réseaux sociaux dans notre pays. C’est une attitude qui peut paraître extrémiste mais, sincèrement, je suis fatiguée de lire tout ce qui est écrit pour ternir l’image de ce pays, du Chef de l’Etat et des membres de sa famille… Pensez–vous que c’est normal ? Chaque jour, il faut dire quelque chose pour détruire l’image de ce pays. Certains ont trouvé des prétextes pour justifier l’échec de leur vie, les mauvaises décisions qu’ils ont eu à prendre un jour et, c’est Paul Biya et sa famille qui doivent payer les pots cassés… Qui, à la place de la fille du Président de la République n’aurait pas fait pareil ? Il faut voir ce qu’ils offrent à leurs enfants, lorsqu'ils ont un peu de moyens seulement mais, puisqu'il s’agit de Brenda Biya, cette jeune fille ne doit pas jouir de ce que la vie ou le destin lui ont donné ? Il faut arrêter. Que chacun travaille pour se construire… », s’énerve Mme Toguem Amélie, employée dans une banque de la place.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

L’attaque au cours de laquelle, ces civils ont perdu la vie a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 janvier 2020.


A kolofata, ville située dans la région de l’Extrême-Nord, les populations ont débuté en pleurs l’année 2020. La secte terroriste Boko Haram a encore attaqué. Elle a pris d’assaut la localité de Sanda Wadjiri. Deux personnes ont été tuées. Comme si ça ne suffisait pas, les membres de la secte ont après avoir tué ces civils, pris leurs téléphones et ils ont appelé leurs proches pour venir récupérer les corps sans vie.

Il convient de rappeler qu’à la fin de l’année 2019, Boko Haram est revenu avec force dans cette région du Cameroun. Il y a eu une cinquantaine de personnes, dont la plupart des pêcheurs, qui ont été tuées lors des attaques de la secte sur le lac Tchad. Notre confrère Xinhua rapporte que selon Ali Ramat, le Maire de Darak au bord du lac Tchad, les patrouilles militaires ont été suspendues sur cet espace, rendant les résidents plus vulnérables aux incursions terroristes.

Au Cameroun au milieu de l’année dernière, on se félicitait du fait que la secte terroriste ait été affaiblie. Oh que non ! Elle a plutôt multiplié ses attaques faisant plusieurs morts à chacun de ses passages. D'ailleurs l’Organisation non gouvernementale (Ong) Amnesty International a produit un rapport dans lequel, elle dresse le bilan de ses exactions. Il en ressort donc qu’au moins 275 personnes sont mortes dans les attaques de cette secte.

Après une enquête conduite sur le terrain, l’Ong a affirmé que Boko Haram s’est rendu coupable des crimes de droit international et d’une série d’abus des droits humains. La secte a tué. Elle a pillé, saccagé, détruit et incendié des maisons et des centres de santé. Cela s’est produit dans la période comprise entre janvier et novembre 2019.

 

Liliane N.

 

Le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice a fait cette déclaration sur le plateau de l’émission «Décryptage», diffusé sur la chaîne de télévision Vision 4.

 

Le 3 janvier 2020, Jean De Dieu Momo Ministre délégué (Mindel) auprès du Ministre de la Justice était l’invité d’Ernest Obama à l’émission «Décryptage». Jean De Dieu Momo n’a pas dérogé à sa règle. Il a mis sur la place publique un certain nombre d’informations qui alimentent aujourd’hui les conversations. La première de ces informations porte sur son salaire trouvé impressionnant par certaines personnes. Pourtant le Mindel pense qu’il n’est pas suffisant.

« Mon salaire est de 900 000 FCFA. Mais vous imaginez qu’un ministre ne peut pas vivre seulement avec cette somme-là. Donc, à côté de cela, il y a une caisse de souveraineté de 10 millions de FCFA tous les trois mois, qui est dédiée aux imprévus », a-t-il sereinement déclaré.

A titre de rappel, Jean De Dieu Momo est entré dans le gouvernement des Grandes opportunités, le 4 janvier 2019. Il a été nommé au poste Mindel auprès du Ministre de la Justice. Sa nomination avait amusé bon nombre de camerounais. D'aucuns ont indiqué qu’il recevait ainsi la récompense du retournement de veste dont il a fait. Après avoir farouchement combattu le régime de Paul Biya, Jean De Dieu Momo le président du Paddec a fini par se ranger du côté du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Depuis le temps de l’élection présidentielle de 2018, le Paddec est devenu un parti politique allié au Rdpc.

Sur le plateau de l’émission «Décryptage», Jean De Dieu Momo est revenu sur sa nomination sus mentionnée. « J’étais déjà à Afrique Média pour préparer une émission. Je suis la nomination d’un Premier Ministre au 17h. Au carrefour Tsinga, dans l’attente d’un taxi, je suis, à partir d’un bar, les noms des Ministres qu’on lit à la radio. Je m’approche de ce bar et je suis mon nom. Aussitôt, j’emprunte un taxi en course pour rejoindre mon hôtel à Mendong. Je paye pour deux autres personnes qui vont dans ma direction », a-t-il raconté.

 

Liliane N.  

 

Selon le Fonds monétaire international (FMI), c’est un principe, il ne revient pas à une banque centrale d’assurer le financement d’une banque de développement. Pour cela, l’institution de Bretton Woods a dans un communiqué publié le 18 décembre 2019 recommandé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), d’éviter de s’engager dans un nouvel accord de financement avec la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). 

 

Le FMI qui a avait déjà recommandé à la Beac de réduire progressivement son engagement auprès de la BDEAC, estime par ailleurs qu’en observant de plus près certains projets publics portés par la BDEAC, les financements de la banque centrale s’apparentent à des avances statutaires déguisées au bénéfice des Etats membres de la sous-région Cemac. L’institution financière fait marteler dans la foulée que les avances statutaires qui avaient cours au sein de la Beac sont interdites aujourd’hui. 

A en croire certaines indiscrétions, cette recommandation du FMI intervient dans un contexte où la Beac est contrainte de soumettre son intervention auprès de la BEDEAC à des arbitrages. La question a certes fait l’objet d’une annonce dans l’agenda du Conseil extraordinaire des ministres de finance de la sous-région, mais n’a pas finalement été introduite lors des travaux car considérée comme étant très complexe, apprend-on également. 

Les contraintes existantes 

Signalons que la Beac participe à hauteur de 33,4% dans le capital social de la BDEAC, et à ce titre se présente comme le premier actionnaire de celle-ci. Dans cette posture, la banque centrale avait opté investir, un compte courant de 240 milliards de FCFA. Elle avait déjà en fin novembre 2019 pu alimenter le compte concerné à hauteur de 120 milliards de FCFA et la BDEAC est toujours dans l’attente du reste de financement. La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale était pourtant sensée bénéficier d’un financement de l’ordre de 150 milliards de FCFA auprès de la Beac. 

L’on note que l’alimentation du compte courant ne peut être effective que dans la mesure des fonds propres libres de la Beac.  La banque centrale indique que ses fonds propres libres à fin septembre 2019 n’étaient que de 140 milliards de FCFA et étaient déjà affectés à d’autres objectifs de financement. Elle précise aussi que les besoins de financement de la BDEAC concernant la réalisation des projets publics, ne doivent pas se situer au-delà du taux de 50% par rapport à la ligne globale de couverture disponible qui est de 150 milliards de FCFA.  

 

Innocent D H

 

Les faits remontent à la nuit du 1er au 2 janvier 2020. Les auteurs de cet acte restent non identifiés.

 

Depuis la nuit du 1er au 2 janvier 2020, les abonnés de la Cameroon telecomunications (Camtel) font face à des perturbations. La cause de ces perturbations réside à l’acte de vandalisme posé sur les équipements de l’entreprise. Judith Yah Sunday Achidi, en sa qualité de Directeur général (Dg) de Camtel a signé un communiqué pour présenter à l’opinion nationale, ce qui s‘est passé au moment où, les camerounais célébraient la traversée de la nouvelle année.  

« Dans la nuit du 1er au 2 janvier 2020, des équipements de la société, situés dans la zone du quartier Nlongkak à Yaoundé, ont été victime d’un acte de vandalisme. Des individus y ont mis le feu, provoquant ainsi un sinistre qui prive les abonnés des services. Le Directeur général de Camtel rassure l’opinion publique que ses équipes sont à pied d’œuvre pour le rétablissement diligent du service dans les plus brefs délais. Camtel s’excuse auprès de ses clients pour les désagréments occasionnés », peut-on lire dans le communiqué de Judith Yah Sunday Achidi.

Il se trouve que l’entreprise de télécommunication n’est pas à son premier acte de vandalisme. Camtel devient coutumier de ce genre d’attaques. Par le passé, l’entreprise a parfois fait face à des scènes de sabotages. Et elles ont toujours eu un impact négatif sur la qualité des services qu’elle propose à sa clientèle. Les auteurs de cette récente attaque n’ont pas été identifiés, comme ceux des précédents actes de sabotage. La situation présentée amène à s’interroger toutefois sur la sécurité qui prévaut autour des installations et des équipements de la Camtel. En plus de se mettre à l’œuvre pour arranger son réseau aujourd’hui perturbé, il serait peut-être aussi judicieux, que des mesures sécuritaires soient pensées pour éviter d’autres désagréments qui pourraient survenir.

 

Liliane N.

 

Le trimestre de toutes les décisions, celui au cours duquel les élèves disent vouloir mettre toutes les chances de leur côté, afin soit de passer en classe supérieure, soit de réussir à leurs examens.

 

Ecole privée Dunamis, à quelques mètres du carrefour Iptec, au quartier Nkoldongo. La directrice et son staff sont présents. Il est 07h 45 et, les retardataires courent pour rejoindre l’enceinte de l’établissement.

C’est vrai que ce n’est pas très évident, cette reprise de cours, après deux semaines de festivité et parfois d’excès de tout genre (Jeu – fêtes – sommeil et grasse matinée – balade…).

Raphaël Vladimir est au CM I. Il est certes content de reprendre les cours mais selon lui, les congés étaient très courts : « Maman m’a appelé de nombreuses fois ce matin mais, j’avais encore sommeil. J’ai dormi à 21h mais le jour est venu trop vite. Mais je vais voir mes amis et mes camarades aussi. J’ai apporté le jus à ma maîtresse pour lui souhaiter bonne année…J’ai eu douze de moyenne au premier trimestre et pendant les congés, la maîtresse nous a donné beaucoup de devoirs à faire. Je veux réussir pour aller au CM II et avoir le Concours et le Cep pour faire plaisir à maman. Elle travaille beaucoup pour nous…  ».

Alexandre est lui aussi très fatigué, sa maman l’a réveillé à 5h30 : « Nous on habite Maetur Mimboman et pour arriver à l’école à l’heure, nous nous levons très tôt pour faire d’abord les travaux de la maison. Et après, on doit sortir pour vite trouver le taxi parce qu’il y’a beaucoup d’enfants qui vont aussi à l’école. J’ai eu 14 de moyenne au premier trimestre mais, je vais travailler plus pour réussir… ».

« Ce matin, le programme sera assez léger, les enfants sortent des congés et, ils n’ont pas véritablement l’esprit à l’école. Il faut donc prévoir ce qui va les détendre. Et dès demain, nous reprendrons notre programme normal », explique la directrice qui se fait appeler affectueusement Tata Grâce.

A quelques mètres de là, c’est le collège Iptec. Alors que la quasi majorité des élèves se trouve en classe, on note quelques uns qui flânent à l’extérieur des bâtiments, peu pressés de reprendre les cours.

Certains enseignants, après les souhaits de bonne année, ont invité les apprenants à reprendre les leçons. « Il est important, notamment pour les classes d’examen de finir le programme puisque vers la fin de l’année scolaire, nous allons beaucoup plus traiter les épreuves. Question de mieux préparer les enfants quant à la manière d’appréhender les différentes épreuves qui leurs seront données… », explique Mr Ndongo Abessolo, enseignant de Mathématiques.

Plus question de laisser quoi que ce soit interférer dans cette dynamique. Il faut préparer son avenir et, contrairement à ce que d’aucuns pensent, pour réussir dans la vie, il est important d’avoir un minimum d’instruction. Et, lorsque les parents consentent des sacrifices pour scolariser leurs enfants, une chance que certains n’ont pas, il est très important de s’adonner. Dans l’un de ses discours à la Jeunesse Camerounaise, le Chef de l’Etat avait précisé que la « Jeunesse est le fer de lance de la Nation ».

Une nation qui doit se construire dès les bases acquises sur les bancs de l’école, quelque que soit le cycle choisi. Les enfants qui auront ainsi eu la présence d’esprit de saisir les opportunités qui leurs sont offertes, seront épargnés de nombreux maux et, il ne sera pas évident pour les vendeurs d’illusions de les convaincre, par exemple de prendre les armes contre leur pays.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé il y a quelques jours, la liste des Hommes en noir, qui vont débuter une série de tests pour le Chan 2020.

 

Parmi les centraux, (vingt au total), on note la présence des noms bien connus sur le continent, à l’instar du Gambien Papa Gassama, le Zambien Janny Sikazwe. Dans ce répertoire, la Confédération Africaine de Football a choisi 19 arbitres assistants qui vont eux aussi, se préparer à la compétition.

Pour les entretenir physiquement, le Sénégalais Mademba Mbacke et le Djiboutien Mohamed Houssein Ali ont été appelés. Les instructeurs techniques sont Jerome Damon, Malang Diedhiou, Doue Noumandiez, Essam Fattah et An Yan Lim Kee.

Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN 2020) va se tenir du 04 au 25 avril au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

La vidéo circule depuis dimanche dernier sur les réseaux sociaux. La jeune dame qui a réussi à avoir un téléphone s’est cachée dans les toilettes et a lancé un cri de détresse auprès de certains confrères de la presse internationale. 

 

« Nous avons pris la route et après l’Algérie, nous sommes arrivés au Maroc puis Libye. Lorsque nous sommes arrivés à (Dedeb), on nous a posé la question de savoir de quelle nationalité nous sommes, nous avons dit que nous sommes camerounais. C’est ainsi que nous avons été conduits auprès des membres de notre communauté. Après quelques heures de repos, nos guides nous ont obligé pendant un peu plus de quatre heures de temps et ensuite, ils nous ont fait entrer dans des pick up.

Après plusieurs heures de route, ils se sont arrêtés au moment où nous avons retrouvé de nombreuses autres voitures garées. On nous a sorti des voitures et on nous a amené dans une maison.  

Ce sont les passeurs libyens et guinéens. Ils ont exigé des hommes qu’ils se s’allongent sur le sol et nous les femmes, ils nous ont obligé à avoir des rapports sexuels avec eux.

Il y avait parmi nous, une dame enceinte de deux ou trois mois et qui avait aussi une petite fille. Lorsque l’enfant s’est mis à crier en demandant à nos kidnappeurs de laisser tranquille sa maman, ils l’ont tuée.

Quand ils ont fini de nous violer, ils nous ont fait remonter dans les pick up, ont roulé et se sont à nouveau arrêté. Ils nous ont amené dans une maison sans toiture et nous ont partagés. Ils nous ont séparés, mon frère et moi.

Et c’est depuis ce temps que ma prison à moi a commencé. Ils nous violent chaque fois qu’ils en ressentent le besoin. Très tôt le matin, ils nous amènent sur la cour et nous versent de l’eau, puis nous couchent devant d’autres personnes et ensuite nous  vendent. C’est une sorte de business pour eux. Quatre à cinq hommes peuvent te passer dessus chaque jour et, si tu refuses, on te tue. Puisque personne ne sait où nous nous trouvons, qui viendra réclamer le corps ?

Comme je vous parle là, j’ai été opérée. Après avoir été violemment violée quatre fois, le cinquième homme qui voulait monter sur moi s’est rendu compte qu’il ne pouvait le faire par la voie normale, à cause du sang qui sortait partout. Il a donc voulu me prendre par derrière et c’est là où j’ai dit non, pas jusqu’à ce niveau. C’est à ce moment qu’il a pris une arme et m’a frappé sur le ventre.

Le sang a coulé pendant deux jours et personne ne m’a soigné. Un arabe est arrivé et il voulait coucher avec moi. Il s’est rendu compte que je n’arrêtais pas de saigner et comme je ne parle pas arabe, il a appelé un autre africain. Je dois vous dire qu’il y’a des nigériens et les gambiens qui travaillent avec eux. C’est l’un de ces types qui est venu traduire puisque moi je ne parle pas arabe.

Quand je leur ai expliqué ce qui s’était passé, ils m’ont amenée à l’hôpital et j’ai été opérée. J’ai passé quatre jours là bas mais ils ne m’ont pas donné les médicaments. Je faisais mes besoins sur place et personne ne m’a offert de faire mes pansements. Je les faisais toute seule.

Mon calvaire dure depuis deux ans aujourd’hui et, si je ne suis pas dans une maison, je suis dans une voiture qui me conduit dans une autre maison dans laquelle je suis l’objet sexuel des arabes.

Il y a quelques semaines, l’arabe qui m’avait fait opérer m’a volée, avec la complicité du gambien qui travaille aussi pour lui. Tous les jours, ils me violent et, je sui obligée de rester nue, pour être toujours prête pour eux.

Je ne suis pas seule dans cette maison, il y’a d’autres personnes qui travaillent pour lui. Certains lavent les chiens, d’autres s’occupent de ses voitures, certains vont travailler dehors et le soir, il les ramène dans les prisons. Moi je sui toujours enfermée.

Quand il sera fatigué de moi, je sais qu’il va me revendre. Les libyens aiment les femmes potelées et celles qui ont les fesses. Je ne fais aucun autre travail et, l’arabe là a peur que s’il ouvre la porte et je réussis à sortir, je vais m’enfuir.

Je ne peux pas m’échapper à cause de la hauteur de la fenêtre, en plus des gardiens et des chiens. Ce ne sera pas facile pour moi de m’échapper. Pour vous appeler, je me suis enfermée dans la douche. C’est grâce au gambien que j’ai pu avoir le téléphone mais seulement, il contrôle mes appels et mes messages. Et quand je vais raccrocher tout à l’heure, je vais tout supprimer.

Lorsque je lui ai donné le compte facebook de mon frère, il lui a fait un message pour lui extorquer de l’argent, en disant que je suis mourante. Je ne sais combien mon frère a envoyé.

Quand je parle ainsi avec vous, j’ai un peu le moral mais, je n’en peux plus. Si quelqu’un, les autorités de mon pays ou toute autre personne peut venir me délivrer. Je suis traumatisée, je peux devenir folle. On me couche en désordre. Je ne sais plus quoi faire… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01