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Le meurtre du lycée de Nkolbisson semble avoir ouvert la boîte de pandore et les images, vidéos et informations qui ont suivi laissent entrevoir que la blessure est profonde. 

 

Cependant, après avoir pointé un doigt accusateur contre ces parents qui démissionnent de plus en plus de leurs devoirs, Anne Féconde Noah, porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) a estimé qu’il fallait creuser plus, et élargir le cercle de ceux qui sont responsables de cet afflux de violence dans le milieu scolaire.  

« Déferlement de la violence dans nos écoles : 3 responsabilités pas très souvent convoquées

Après avoir parlé de la responsabilité des parents, des enseignants etc, peaufinons le diagnostic et relevons ces choses pour que les autorités compétentes prennent leurs responsabilités et que ça change en bien.

 

1- La responsabilité des artistes chanteurs

Depuis une quinzaine d’année, la musique dite urbaine se distingue par la violence, la sauvagerie, la vulgarité, la pornographie etc. On y promeut toutes sortes d'insanités. La consommation de stupéfiants Inceste, vol, viol, injures, mépris des parents ; y compris le meurtre au sens propre comme au sens figuré.

Or les croyants le comprendront bien, la foi vient de ce que l'on entend. La foi entendue ici comme une conviction. A force d'entendre de tels messages inhumains, le subconscient finit par démystifier les tabous et assimiler des actes autrefois perçus comme graves comme banals et la suite on là connait.

Lorsqu'on sait que ces musiques sont majoritairement écoutées par les jeunes des collèges et lycées, ce serait une grave erreur de ne pas interroger leur contribution sur ce qu'on observe actuellement. Ces chanteurs ainsi que les adultes qui ne se gênent pas pour promouvoir leurs chansons en les faisant écouter ... doivent se remettre en question.

 

2- Les responsabilités conjointes des ministères de l’Art et de la Culture et de l’Administration Territoriale

Les ministères de la culture et de l'Administration Territoriale sont conjointement responsables en tant que régulateurs. Déjà, les environs des écoles (collèges, lycées, universités) sont les plus prospères aux business des bars bruyants et des salles de jeux, sous les regards de tous.

La dernière fois qu'une chanson a été censurée à l'échelle nationale pour propos dangereux et incitatifs c'était quand ? Pourquoi dans un pays qui se présente comme sérieux, l'on peut impunément promouvoir la violence/ l'immoralité à outrance, la mort au nom de la culture ? Que font les régulateurs?

L'on se souvient qu'il y a quelques années, le préfet de la Mifi avait pris la juste décision d'interdire une chanson pornographique qui faisait la promotion de déviances de toutes sortes. Mais certains des internautes choqués par l'état avancé de la dépravation des mœurs, l'ont raillé, vilipendé à gorge déployée ici même. Pour certains, interdire ne servait à rien puisqu'on pouvait trouver la chanson sur internet. Or la censure a déjà un effet psychologique en ce sens qu'elle établit le mal dans une chose, en l'espèce dans une chanson. D'autres arguaient que c'est du cinéma parce que ces grands écoutent des chansons vulgaires en secret dans leurs chambres.

Mais là encore, écouter une chanson dans sa chambre veut dire qu'on préserve un tabou au lieu de le banaliser. Or il avait raison de vouloir protéger ses concitoyens de ces agressions morales. Pour d'autres moqueurs, il n'était pas moderne d'interdire une chanson en 2016 (je crois). Cette version de la modernité présente quelle plus value quand elle désinhibe la jeunesse face aux crimes de toutes sortes ? Quand elle contribue à détruire le socle social déjà si fragile ? A rien du tout !

 

3- La responsabilité de la Justice (Opj, Magistrats, ...)

Enfin la responsabilité de la justice qui peut d’ailleurs s'étendre à tout ce qui fonctionne mal dans notre pays puisqu'elle est le régulateur par excellence.
Mais pour en rester à l'exacerbation des violences en milieu scolaire comment la justice les favorise-t-elle ? Par le phénomène des relations.

 

Schématisons ça

Un élève présente des signes de violences envers ses camarades ou son enseignant. Il est connu comme distributeur ou consommateur de stupéfiants parfois même au sein de l'établissement. Le censeur le dénonce au commissariat ou à la brigade du coin espérant qu'il répondra de ses actes, mais le lendemain, il revient narguer son censeur à l'école. Soit il a donné une partie de sa recette de vente de drogue à l'OPJ pour sortir, et être désormais l'un de ses protégés, soit il a été déféré et l'oncle de sa tante connait un magistrat.
Quelques fois c'est le neveu d'un tel, soit c'est un jeune qui fournit des lycéennes à un grand, donc le grand appelle x et y...bref lorsqu'un tel enfant revient à l'école il est blindé, il fait peur du chef d'établissement au planton.

Par instinct de suivi, les responsables de l'école commencent à fermer les yeux sur ses dérives. Il joue au jambo à l'école, distribue la drogue, orchestre des viols et on a tous peur de parler... pourquoi ? Parce que la justice qui se voulait autrefois impersonnelle peut désormais être maîtrisé par un collégien.
Ça vire au cercle vicieux. Dans les quartiers généralement tous les habitants savent qui vole, qui distribue la drogue etc.

On sait dans quel bar du coin l'on a retrouvé des morts, on vend des ossements humains ou on fait du trafic. Les Opj du coin sont très souvent alertés. Mais que font les autorités compétentes pour sévir ?

Au vu du pourcentage que représente la jeunesse dans la population Camerounaise, toutes les politiques publiques doivent être directement ou indirectement axées sur un meilleur encadrement de la jeunesse… ».

 

N.R.M

 

Après le point de presse donné par le collège d’avocats de Maurice Kamto et Cie suite au décès de Me Sylvain Souop, les conjonctures sont allées bon train et, pour ses compagnons de lutte, c’est une mort curieuse et des explications ont été exigées.

 

C’est peut être ce qui justifie la sortie de Christ Ken, Docteur spécialisé en gynécologie et obstétrique, en anesthésiologie et réanimation, et en échographie en plus de ses autres casquettes.

« Quelles sont les causes et comment éviter un choc ou une mort par anesthésie ?

Tout d’abord une anesthésie est une pratique médicale qui permet d'infliger dans l'organisme d’un patient un certain nombre de médicaments qui lui permettra d’éviter d'avoir de douleurs pendant une opération.

Cas de Maître Souop

Pour une fracture de bras ou d’épaule, tout d’abord la première tactique est un scanner pour déterminer le degré de fracture (fracture simple ou fracture ouverte), dans le cas de l’avocat, d'après les photos, il s’agit d'une fracture simple.

Une fracture simple est une fracture qui ne traverse pas la peau et les os ne se retrouvent pas dehors. Supposons que l'anesthésie locale n'est pas appropriée pour la tactique du médecin. Une anesthésie locale ou alors bocarde qui permet d'anesthésier une partie bien déterminer qui pourrait être le bras, l'avant bras et la main au niveau de la veine surpraclavicule.

Le médecin a décidé de faire une anesthésie générale (intubation ou veineuse).

Que doit faire anesthésiologiste : 

1- Demander au patient s'il a déjà fait une anesthésie et laquelle ?
2- S'il fait des allergies en prenant des médicaments et lesquelles.
3- Savoir sa taille et son poids, car la dose de l'anesthésie en dépend.
4- Faire des analyses de sang, urines, biochimies, selles etc...
5- Un Ecg ou échographie du cœur (A-t-il déjà eu un infarctus du cœur ou pas) ? Echographie des veines supérieures et inférieures (pour éviter les trombes ou caillots de sangs pouvant conduire a la mort). Echographie de l abdomen et des reins.
6- Savoir le groupe de sang et rhésus en cas de transfusion sanguine.
7- Vérifier la date de péremption des médicaments.

Si tout ceci est prêt, alors il est temps d’entrer en salle d'opération en ayant à coté :
1- Un stimulateur cardiaque
2- Tensiomètre

Sans parler de la compétence du médecin (Je suis d’accord qu’il est compétent), reste à savoir s'il a tous les matériels nécessaires du travail

 

Notre Afrique, mère patrie, Santé à toi et tes enfants.
Diaspora souffle de vie pour l Afrique,
Diaspora sans toi, pas de vérité… ».

 

N.R.M

 

Le ministre des finances et le gouverneur de la Banque centrale des autres pays de l’Afrique de l’Ouest, conduite par le Nigéria de Mohamadou Buhari, viennent à l’unanimité de rejeter l’adoption de l’Eco comme monnaie unique de la CEDEAO. Selon eux, la décision reste une surprise pour les pays membres de la sous-région. 

 

La Gambie, le Ghana, la Guinée, le Libéria, le Nigéria et la Sierra Leone sont les pays membres de la CEDEAO qui rejettent l’adoption de l’Eco comme monnaie unique de la sous-région. Le ministre nigérian des Finances, Zainab Ahmed, a fait une déclaration selon laquelle, le Conseil de convergence de la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) considérait l’action comme « non conforme aux décisions » de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO pour l’adoption de l’Eco comme nom d’une monnaie unique indépendante de la CEDEAO », a-t-elle fait savoir à la presse au sortir de la réunion extraordinaire des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales tenues ce vendredi à Abuja.     

Pour le ministre nigérian, en procédant au rejet de l’adoption de l’Eco, le Conseil de convergence de la WAMZ, « a pris note avec préoccupation de la déclaration de Son Excellence Alassane Ouattara, président de l’Autorité d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) le 21 décembre 2019, pour renommer unilatéralement le Franc CFA « Eco » d’ici 2020 ». 

Le Conseil de convergence de la ZMAO exhorte les pays membres à « adhérer aux décisions de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO », tout en recommandant la convocation prochaine d’un sommet extraordinaire de l’Autorité des chefs d’Etat et gouvernement des Etats membres de la ZMAO. Objectif principal de cette réunion discuter de cette question. 

 

Innocent D H

Il s’agit de l’UNDP, du FSNC, du Parti d’avril 48 et du RDPC. Ces quatre partis politiques dont les listes avaient été rejetées vont finalement participer aux joutes électorales du 09 février 2020, elles viennent d’être repêchées par la chambre administrative de la Cour suprême statuant en dernier ressort dans le cadre du contentieux préélectoral.  

Le 16 janvier 2020, la chambre administrative de la Cour suprême a rendu 67 décisions sur les 70 affaires examinées. Dans l’ensemble, cette juridiction a reçu 38 pourvois en cassation et 32 appels sur les 109 enrôlés. Selon les informations relayées par nos confrères du quotidien national bilingue Cameroon Tribune, les listes de quatre partis politiques ont été réhabilitées. 

« Dans la commune de Garoua II, l’UNDP qui avait vu sa liste rejetée par le tribunal administratif de la région du Nord (…) a eu gain de cause après avoir fait appel. Statuant en dernier, la chambre administrative a décidé que cet appel est recevable en la forme et justifié au fond. Par conséquent, la liste de l’UNDP est maintenue dans cette circonscription électorale », peut-on lire. 

L’affaire concernant le FSNC a également connu un dénouement heureux dans cette même localité, ainsi que le parti d’avril 48 qui a vu sa liste maintenue dans la commune de Dibang, région du Littoral, alors même qu’elle avait été rejetée par le tribunal administratif de Douala. 

Le RDPC a aussi eu gain de cause, « dans la commune de Nkongsamba, le RDPC s’est retrouvé avec deux listes. Une liste montée par le consensuel de la base contre celle officielle, validée par le comité central. Après appel, c’est celle validée par le comité central qui a eu gain de cause auprès de la chambre administrative de la Cour suprême le 16 janvier dernier », apprend-on de la même source. 

Ces partis politiques voient ainsi leurs listes réhabilitées dans les communes où elles ont été rejetées, ce qui leur donne désormais les chances d’aller à la conquête de l’électorat surtout avec la campagne qui s’ouvre dans les prochains jours. 

 

Innocent D H

C’est une injonction de la Banque des Etats de l’Afrique centrale entre vigueur dès cette année 2020. Tous les établissements de crédit de la zone Cemac sont désormais soumis à une réglementation en ce qui concerne la transmission vers la banque centrale des sur leurs transactions financières. 

 

L’instruction a été signée le 03 janvier dernier par le Gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli. Un texte qui porte transmission des données relatives à la trésorerie et aux opérations des établissements sur le marché monétaire dans la zone Cemac. En cas de non transmission desdites données, il est dorénavant prévu des sanctions. 

Sont concernés par ces données, les billets et monnaies réalisés en FCFA et en devises ; les opérations interbancaires, y compris celles réalisées entre les établissements de crédit du même groupe ; les opérations sur les titres de créances négociables ; les opérations fiduciaires contre couverture ; les opérations avec les trésors publics ; les opérations sur les autres titres et les concours attendus de la Banque centrale. 

La nature de l’instruction

Il est instruit à ces établissements de crédit, de s’assurer avant la fin de la journée que toutes leurs données journalières se sont appropriées avec celles des contreparties. Des données qui sont par la suite transmises à la Banque des Etats de l’Afrique centrale. Dans cette optique elle prévient, « est considérée comme fausse, toute déclaration non appariée d’un établissement de crédit, que ce soit du fait des informations non concordantes ou d’une omission de transmission de données de la contrepartie. Dans les deux cas, la faute incombe aux deux parties prenantes, qui s’exposent à l’application à leur encontre des sanctions administratives prévues par la présente instruction ». 

Les sanctions envisagées

Des sanctions administratives pécuniaires constituées d’astreintes sont envisagées en cas de non-respect des dispositions de ces directives par l’établissement de crédit concerné. Des sanctions déterminées sur la base d’un montant forfaitaire, par jour de retard et par omission ou fausse déclaration ainsi qu’il suit : 50.000 FCFA pour les quinze premiers jours ; 100 .000 FCFA pour les quinze suivants ; 30.000 FCFA au-delà. 

 

Innocent D H

Le "monsieur Afrique" du département d'Etat américain, a accordé ce vendredi une interview à Radio France internationale ( Rfi). Passant en revue l'actualité au Cameroun, en RCA et en Guinée, Tibor Nagy a de nouveau utilisé un ton dur sur le pays de Paul Biya à propos de la crise anglophone. 

 

Répondant à la question du journaliste Christophe Boisbouvier sur sa perception du statut spécial accordé aux régions anglophones dans le sillage de la résolution de la crise sécuritaire qui sévit dans cette partie du pays, Tibor Nagy a été clair: "ce que je peux vous dire, c'est que le Cameroun, c'est un pays qui m'empêche de dormir, pour lequel mon cœur saigne. Oui, le dialogue national a été un pas positif, oui la libération des prisonniers politiques par le président Paul Biya a été un pas positif. La semaine dernière, j'ai rencontré l'un de ses opposants monsieur Maurice Kamto. Mais ce qui compte vraiment, c'est la mise en œuvre des décisions. Ce qui compte pour les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est la décentralisation authentique (...), les beaux discours", a répondu le secrétaire d'Etat adjoint aux affaires africaines. 

Il souligne en outre, "pour les États-Unis, c'est une mauvaise solution car le Cameroun est le seul pays avec deux systèmes. Mais il faut une réelle décentralisation, et c'est la mise en œuvre, c'est ce qui se passe sur le terrain".

A titre de précision, ce n'est pas pour la première fois que le "monsieur Afrique" du département d'Etat américain s'intéresse à la situation sécuritaire au Cameroun. Le 11 avril 2019, Tibor Nagy relevait devant les journalistes à Houston, "après le Soudan, ma préoccupation est le Cameroun. Vous êtes sans doute au courant des violences en cours dans ce pays". 

L'on se souvient également qu'avant sa visite au Cameroun en mars 2019, le diplomate était à l'origine d'un tollé. Il avait placé la crispation politique et la crise anglophone en première ligne de ses échanges avec les autorités camerounaises les invitant à plus de sérieux dans la résolution de la crise anglophone. 

Cette autre sortie du secrétaire d'Etat américain aux affaires africaines sur les antennes de RFI intervient quelques jours après sa rencontre avec Maurice Kamto, le président du MRC, leader de l'opposition camerounaise, et quelques jours avant le début de la campagne électorale du double scrutin local à venir. Certains observateurs y voient déjà une sorte d'agenda caché. 

 

Innocent D H

La Chambre administrative de la Cour suprême a réhabilité la liste du Social democratic front le mercredi 15 janvier 2020.

 

Le Social democratic front (Sdf) a eu gain de cause à la Chambre administrative de la Cour suprême. Il faut rappeler que le Sdf avait été disqualifié par le Tribunal administratif du Littoral. C’était à la suite d’un recours contentieux qui avait été introduit par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Les motifs ayant été avancés pour sa disqualification était dossier incomplet, en se fondant sur les documents exigés par les articles 181 et 182 de la loi portant Code électoral. Le Sdf sera de la partie le 9 février 2020, dans la Commune de Douala 1er.

Les choses sont donc rentrées dans l’ordre pour le Sdf grâce au verdict de la Chambre administrative de la Cour suprême. Dans trois semaines, les candidats investis par le parti du Chairman Ni John Fru Ndi vont se frotter à ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans cette municipalité, le Rdpc parti au pouvoir passe pour être le rival historique du Sdf. Il va également devoir se battre avec le Mouvement progressiste (Mp) de Jean-Jacques Ekindi, le Nouveau mouvement populaire (Nmp) de Banda Kani, et l’Union démocratique du Cameroun (Udc) d’Adamou Ndam Njoya.

Pour parler d’autres partis politiques dont les listes ont également été réhabilitées, on peut citer dans la région de l’Ouest, le Mouvement citoyen national du Cameroun (Mcnc) de Afanwi Ndifor, l’un des candidats à la présidentielle d’octobre 2018. C’est toujours la Chambre administrative de la Cour suprême qui a donné gain de cause à ce parti. Le Rdpc avait obtenu la disqualification de sa liste aux municipales dans la commune de Banka, dans le département du Haut-Nkam, au motif que les noms de certains de ses militants s’y trouvaient. Seulement il n’a pas pu apporter les preuves de cette accusation.

 

Liliane N.

 

Depuis le scandale suscité par le viol des enfants dans un établissement scolaire à Douala, l’agressivité de certains parents sur les enseignants et le meurtre de Nkolbisson, la toile s’est enflammée.

 

Nombreux sont ceux qui pensent que les élèves, tout comme leurs enseignants donnent du moule à moudre, aussi bien aux Hommes des médias qu’aux « analystes et spécialistes de tout sur les réseaux sociaux ».   

Ils ont à peine fini de tirer à boulet rouge et à s’émouvoir sur cet individu qui, sous le fallacieux prétexte de dispenser les cours aux enfants, a décidé de les violer, au sein même de l’école qui l’emploie. Un « malade » qui s’est investi à faire de ses élèves du CMI. Des partenaires sexuelles, mais pas en se conformant aux normes. Non. Il les aime plus jeunes, à peine sorties de l’enfance. Il a laissé derrière lui, des enfants traumatisées à vie, incapables de savoir si un jour, elles auront la possibilité de faire elles aussi, des bébés.

On a à peine fini de s’émouvoir de ce cas, de s’interroger sur ce qui peut inciter un élève à utiliser une arme blanche contre son camarade, comme ce qui s’est passé ce Vendredi au collège Franco Islamique de Garoua Boulaî. Un élève a utilisé un couteau de boucher pour blesser un autre, pour une somme de cinq cent (500) Frs, un exemple comme tant d’autres, au regard de ce qui meuble l’actualité ces derniers jours.

Chacun doit rester à sa place

La mort d’une jeune personne, surtout lorsqu'elle s’est engagée à se mettre au service des autres reste un choc permanent d’autant plus si c’est celui qu’il veut aider qui la lui arrache. Cependant, bien que regrettant la mort de Njoni Tchatounte ils sont nombreux qui estiment que ce dernier n’a pas su jouer son rôle de pédagogue.

On lit beaucoup de choses

« Nous ne pouvons ne pas saluer la mémoire de ce jeune homme, parti trop tôt alors qu’il n’avait même pas commencé à jouir du fruit de ses dures années d’études. Mais, il n’en demeure pas moins et je sais que tout le monde ne sera pas d’accord avec moi, il n’en demeure pas moins, disais je qu’il n’a pas été très malin. Au sein des établissements scolaires, nous avons des enfants récalcitrants, qui parfois ont besoin de voir leurs enseignants comme des aînés, auprès de qui ils peuvent prendre conseil. On pourrait imaginer que le professeur de Mathématiques a manqué de maturité… ».

« Les élèves ont une autre mentalité de nos jours. Ils fument de la drogue, l’encadrement familial manque quelquefois de poigne et, ce n’est pas seulement dans le cas des familles monoparentales. Et, la plupart des enseignants ne se font pas respectés. Ils se disputent les petites filles avec leurs élèves, leurs collent des notes qui sont en déphasage total le travail de leurs prétendus concurrents… ».

« Il est vrai qu’un enseignant ne saurait courber l’échine et perdre la face devant ses élèves. Mais, face à un enfant qui montre les signes décrits par ses camarades, il faut se tourner vers l’administration de l’école, tel que le prévoit la réglementation… Lorsque vous vous engagez dans un corps en corps avec votre élève, vous vous mettez en danger et, nous regretterons toujours la mort de cet enseignant… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

La ville de Garoua et ses environs font face depuis quelque temps à des actes de vandalisme sur les installations des réseaux des postes et télécommunications. Une situation qui cause au passage des coupures de réseau plus ou moins prolongées, les populations et les pouvoirs publics s’engagent à mener une croisade contre ce phénomène.  

 

Il suffit de faire un tour dans certains quartiers de la ville de Garoua et ses environs pour constater les traces d’actes de vandalisme commis sur les installations des réseaux des postes et télécommunications (PT). Il s’agit des trous et autres indices qui sont visibles sur les lieux. « Le phénomène de vandalisme sur les réseaux de PT prend aujourd’hui une proportion inquiétante vu la fragilité des équipements », confirme Etienne Djonfabé, chef des services de communication électronique à la délégation régionale des Postes et Télécommunications pour le Nord. 

Les télécommunications qui renvoient officiellement à la communication électronique, sont d’une importance capitale dans la mesure où elles assurent la transmission à distance d’informations avec des moyens à base d’électronique, d’informatique, et de transmission filaire, optique ou électromagnétique. Leur destruction par des personnes véreuses entraîne le ras-le-bol des populations dans cette partie du pays. « Ça m’inquiète, ce n’est pas une bonne chose. En tant que citoyens nous sommes invités à protéger ces installations électroniques pour éviter des coupures de réseaux de communication à répétition dans la ville. Nous devons dénoncer toute personne qui serait tenter de vandaliser les installations des réseaux PT dans notre entourage », fait entendre Hamadama Karimoun, habitant de la ville de Garoua. 

Pour combattre les inciviques, des mesures sont prises par les pouvoirs publics qui ne ménagent aucun effort comme l’explique Etienne Djonfabé : « les mesures prises à notre niveau, c’est la sensibilisation. Tous les jours partout où nous avons nos équipements, nous prenons la peine de dire aux gens que ce que nous faisons n’est pas un jeu, tout acte de vandalisme sur le réseau des télécommunications expose l’auteur à une amende ».

Au-delà des sanctions qui peuvent s’appliquer à toute personne rendue coupable d’actes de vandalisme sur les réseaux de télécommunication, le bon sens doit interpeller chacun à la protection de ces biens, surtout quant on sait la place qu’ils vont occuper dans la retransmission des grands rendez sportifs qui s’annoncent fort bien au Cameroun, mais aussi du double scrutin local du 09 février prochain. 

 

Innocent D H

 

Les faits se sont déroulés le jeudi 16 janvier 2020.

 

Grâce à une fouille inopinée des sacs des élèves au Lycée bilingue d'Obala dans le département de la Lekie, région du Centre, des policiers ont mis la main sur des couteaux et des poignards transportés par ces derniers. Cette fouille n’a pas été le fruit du hasard. Elle a été suscitée par une tentative d’assassinat d’un élève de ce Lycée sur l’un de ses camarades. Notre source révèle qu’il a été constaté que des élèves qualifiés de « délinquants » se retrouvent derrière cet établissement public d'enseignement secondaire général, pour jouer aux cartes.

Hier 16 janvier 2020 les élèves se sont donc retrouver pour une partie de cartes comme ils ont l’habitude de le faire. Seulement, la partie ne s’est pas déroulée sans couac. Il y a eu des heurts entre deux camarades. Et l’un est allé prendre une machette pour tuer son vis-à-vis. Cherchant à éviter que la tête lui soit tranchée, l’élève agressé a juste eu le temps de se protéger la partie supérieure du corps avec la main, et il a fini des phalanges presque toutes coupées.

C’est donc le Sous-préfet d’Obala qui a instruit aux forces de sécurité, de procéder à une fouille inopinée des élèves, et de leurs sacs. Chose faite et ayant permis la découverte des couteaux, des poignards, du chanvre et d’autres objets dangereux. Les élèves propriétaires de ces armes blanches ont été conduits au Commissariat pour procédure d'usage.

Il n’y a pas qu’à Obala que les armes blanches ont été découvertes. Il y a également au Lycée d’Akwa-Nord. Toujours grâce à une fouille inopinée un couteau a été trouvé dans le sac d’un élève. Il s’agit d’un élève inscrit en classe de troisième. Il avait cette arme blanche dans ses bagages. Le fait s’est produit dans la journée d’hier 16 janvier 2020.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01