Dans une tribune qui a pour titre « Relever les défis des entreprises et de l’économie », parue dans un bulletin du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), le président de cette institution Célestin Tawamba, invite le Président Paul Biya à incarner le dialogue Etat-Secteur privé. Objectif visé, construire une collaboration qui puisse répondre aux attentes des créateurs de richesse et par ricochet favoriser le climat des affaires.
Le président du Gicam remarque que le dialogue Etat-Secteur au Cameroun dans sa configuration actuelle, est marqué « d’impasses » et dans le même temps, les parties ne répondent pas encore aux attentes du monde des affaires. Célestin Tawamba exprime : « nous le regrettons d’autant plus que le Gicam s’est attendu à ce que le corset des plans d’ajustement structurel et de l’endettement, ainsi que les carences budgétaires, finissent par renforcer le rapprochement entre les deux sphères publique et privée au travers d’une sorte d’union sacrée pour sortir le pays des difficultés économiques et sociales ».
L’effet recherché
Le rapprochement avec le Chef de l’Etat aurait dans un premier temps un effet d’entraînement au niveau des contacts avec le Gouvernement et la haute administration de l’Etat. Secundo, il donnerait au patronat l’occasion porter à la connaissance du Président de la République ce qu’il pense du dialogue Etat-Secteur privé à savoir : « le Cameroun doit résolument entrer dans le cercle vertueux de la croissance et de la création de la valeur ainsi que de la solidarité, pour l’ensemble des citoyens. Et pour cette ambition, le pays se doit d’être plus actif que répulsif au niveau du climat des affaires », mentionne-t-il.
Pour Célestin Tawamba, les secousses d’ordre sécuritaire de ces trois dernières années dans le Nord du Cameroun et dans les deux régions anglophones ont abondamment impacté sur économie nationale et les ressources budgétaires de l’Etat en ont pris un gros coup.
Innocent D H
Selon nos confrères 20 Minutes Monde, les feux de forêts ne sont toujours pas terminés, cependant, des tempêtes de poussière et des averses de grêles se sont abattues dimanche soir et ce lundi dans différentes régions de l’Est du pays, constituant de nouveaux défis dans des zones déjà sinistrées par les incendies.
Dimanche soir, une averse d’énormes grêlons s’est abattue sur la ville de Melbourne, capitale du Victoria (sud). Certaines parties de cet Etat du sud du pays ont également été douchées par d’intenses précipitations, perturbant le déroulement de l’Open d’Australie de tennis.
Les feux de forêts se produisent chaque année en Australie, mais la saison des incendies a été particulièrement précoce et intense cette fois, en raison d’une sécheresse prolongée dans l’immense île-continent. Les terres qui ont brûlé depuis Septembre 2019 forment ensemble une superficie plus grande que le Portugal. En plus d’avoir détruit plus de 2.000 maisons, les incendies ont également fait au moins 29 morts. La crise est aussi écologique puisque les chercheurs estiment qu’un milliard d’animaux pourraient avoir péri.
De spectaculaires images filmées pendant le week-end dans l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud montraient la progression d’un gigantesque mur de poussière sur des localités de l’arrière-pays (Outback). Des habitants ont décrit l’obscurité se faisant en pleine journée. « Nous sommes habitués à devoir ramasser en vitesse le linge, à éteindre les clim et à fermer portes et fenêtres avant l’arrivée d’une tempête de poussière », a raconté Ashleigh Hull, dans la ville de Dubbo. Mais cette tempête était « beaucoup plus spectaculaire », a-t-elle poursuivi. « Honnêtement, c’était comme dans un film apocalyptique, une énorme vague qui arrive, vraiment impressionnante, mais je préférerais qu’elle apporte de la pluie et pas de la poussière », a-t-elle dit.
Canberra a aussi été le théâtre d’une violente averse de grêle qui a arraché des branches d’arbres. Les services d’urgence ont demandé aux gens de mettre leurs voitures à l’abri et de ne pas les laisser sous les arbres ou les lignes électriques. Le Bureau de météorologie a exhorté les habitants du sud-est de la Nouvelle-Galles du Sud à se préparer à l’arrivée de la tempête. « De violents orages risquent de faire des dégâts, des vents destructeurs, parfois d’énormes grêlons et de fortes précipitations susceptibles d’entraîner des crues soudaines dans les prochaines heures », a indiqué le Bureau.
Dans l’Etat du Victoria, où des feux brûlent toujours, les précipitations de la nuit ont été accueillies avec soulagement, mais les autorités ont aussi mis en garde contre les risques accompagnant ces fortes pluies, notamment la possibilité de glissements de terrain. Elles ont également observé qu’en dépit de ces précipitations, la saison des feux de forêt était loin d’être terminée.
N.R.M
D'après des indiscrétions de certains membres du directoire du MRC, le parti est conscient que le décès brusque de Me Sylvain Souop est ni plus ni moins une attaque contre le parti. Et ils comptent bien le prouver. D'où la demande d’une autopsie en marge des démarches initiées par l’Ordre National des Médecins et les autres démembrements de l’administration.
C’est un coup dur pour le MRC. Au regard des procédures en cours, le départ brusque de Me Sylvain Souop est une grosse perte. Fort des soupçons qui entourent le départ de cet orfèvre du droit, le MRC s’inscrit dans une démarche qui consiste depuis quelques jours à rassembler le maximum de preuves pour montrer aux yeux du monde que le régime de BIYA est un régime « qui tue les camerounais valeureux ».
Dans la dernière sortie du collectif d’avocats que dirigeait Me Sylvain Souop, ils ont clairement laissé entendre que ce drame est consécutif à une faute médicale. Dans le procès-verbal de réunion lu par Me Emmanuel Simh, ils précisent : « Le Collectif des avocats occupants pour la défense des droits et libertés des dirigeants du MRC, des alliés, militants et sympathisants dans le cadre de la crise post-électorale de 2018 (…) a appris avec consternation, la brusque disparition de son coordonnateur, Me Sylvain SOUOP, avocat au Barreau du Cameroun, annoncée le 16 janvier 2020 à six (06) heures trente (30) minutes au Centre des Urgences de Yaoundé (CURY).
Reste cependant inquiet des circonstances troublantes qui entourent ce décès, lesquelles appellent des investigations sérieuses et approfondies pour clarifier la nature des soins et des actes médicaux qui lui ont été administrés dans ce Centre spécialisé en soins d’urgences, du samedi 11 janvier 2020 au jeudi 16 janvier 2020 à 6h30min, date et heure de son décès, mais aussi, à établir les responsabilités en cas de faute(s) ou erreur(s) médicale(s). (…) le Collectif prend désormais la dénomination de « Collectif Sylvain SOUOP » dans tous ses actes collectifs. »
Le Collectif Me Sylvain Souop se prépare à attaquer de manière individuelle dans toutes les juridictions compétentes, les différents acteurs impliqués dans la chaîne de soins adressés à Me Sylvain Souop. De même que le Centre de Urgences de Yaoundé et par conséquent l’Etat du Cameroun. Toutefois, avant que les joutes judiciaires autour de ce décès ne s’ouvrent, le MRC et les autres organismes qui vont se joindre à lui sont à l’écoute de la famille. La famille qui va décider du programme des obsèques de l’avocat.
Stéphane NZESSEU
Dans une lettre ouverte, David Eboutou fait un plaidoyer à l’attention d’Emmanuel de Tailly, Directeur Général du groupe Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC).
« Objet : Le sens de mon plaidoyer à l’endroit de votre ancienne collaboratrice Laure Kamdem
Monsieur le Directeur Général des Brasseries du Cameroun,
Mon nom est David Eboutou. Un compatriote de Laure KAMDEM qui milite en faveur des causes humanistes et qui, à la limite de ses moyens, essaye de faire bouger les lignes pour contribuer à réparer quelques injustices que j'estime fondées au regard des informations souvent en ma possession.
Tout d'abord, permettez-moi de vous adresser toute mes sincères condoléances après le décès de Patricia Berthelot, qui était jusqu'à sa mort et d'après ce que j'ai pu entendre, votre collaboratrice directe au sein du Groupe SABC. Que son âme repose en paix !
Revenant sur l'objet de cette lettre ouverte, je ne voudrais pas revenir sur ce qui a été dit tout le long des différentes publications d'interpellations que j’ai publié sur cette page, relativement à cette affaire extrêmement douloureuse, et qui a offusqué et indigné de millions de camerounais quant à la situation actuellement pathétique de Madame Laure Kamdem.
Que ce soit mes nombreuses alertes, votre droit de réponse que vous m'avez fait tenir ou même la correspondance en réaction à ce droit de réponse que la concernée elle-même vous a fait parvenir par voie d'huissier de justice, il reste une constance qui devrait nous préoccuper et plus encore vous, en toute sincérité et honnêteté.
Laure Kamdem est très malade. Elle est paralysée. Cet état fait suite à un accident de travail dont elle a été victime au sein des Brasseries du Cameroun après avoir inhalé une forte quantité d'ammoniac qui l'avait envoyé sur le champ dans un coma profond. Depuis lors, nonobstant ses nombreux cris de détresse et d'appels à l'aide à l'attention de votre entreprise qui pourtant se veut citoyenne, elle n'aura reçu en retour qu'une terrible lettre de licenciement après un détour à l'inspection du travail. Depuis ce jour, sa situation n'a fait qu'aller en s'empirant.
Monsieur le Directeur Général,
Qui ne peut ne pas s'en émouvoir devant un tel drame?. Comment qualifier cela ?!
En m'appropriant de ce dossier pour en faire le plaidoyer après que la famille de cette dernière m'ait contacté et surtout après avoir épluché les nombreux documents administratifs, des ordonnances d'hôpitaux et autres courriers en leur possession, j'avais compris que cette famille en était totalement essorée et n'avait plus rien pour s'occuper de leur enfant désormais condamné à vivre dans un état végétatif.
Fort de mon coté empathique, il me fallait agir et au plus vite.
La vérité Monsieur le Directeur Général c'est que je suis profondément attristé et déçu de savoir qu'à ce jour, aucun haut responsable des Brasseries du Cameroun n'a tenté un rapprochement avec Laure KAMDEM ni même sa famille pour lui témoigner toute la " citoyenneté " humaniste qui fait simplement partie du bon sens qui réside en chacun de nous.
Monsieur le Directeur Général,
Peut-être ne le saviez vous pas, ce sont ses nombreux cris à l'aide à l'endroit des Brasseries du Cameroun qui l'auront conduit à saisir la justice camerounaise dans un dernier élan d'interpellation pour mobiliser votre humanisme.
J'ai personnellement dit à la maman de Laure Kamdem que j'étais convaincu que les Brasseries feraient tout ce qui est à leur niveau pour trouver un terrain d'entente avec sa petite fille chérie et qu'elle pourrait dés lors débuter un véritable traitement dans l'espoir d'une guérison qui arriverait alors très vite. J'espère vivement que mon vœu sera exaucé. Les méandres de notre justice et, tout le monde le sait, notamment en ce qui concerne les procédures, peuvent prendre une petite éternité. J'en sais quelque chose. Et dans ce cas alors, que faisons-nous ? Laisser mourir Laure Kamdem et prétendre continuer à être au service des camerounais ?
Ma bonne foi me laisse croire que vous ne permettrez pas que cela arrive et que vous agirez.
Ce jour, Mercredi 15 janvier 2020, votre ex Employée contre l'avis de ses avocats et de sa famille s'est rendue au Tribunal de Grande Instance de Bonanjo pour le début des audiences. L'affaire a été renvoyée au 29 février 2020 comme on pouvait s'y attendre pour dit-on : « Mettre le dossier en l'état ».
Ce cycle de renvois, il ne faut surtout pas l'attendre pour agir. Il est question ici de sauver une vie. Regardez comment cette splendide fille qui a donné 15 ans de sa vie à servir votre entreprise est arrivée au palais de justice ce matin. Soutenue par ses béquilles et des membres de sa famille, c'est à peine si vous n'aurez pas écrasé quelques gouttes de larmes si vous l'aviez aperçu devant le palais de justice ce matin à Douala. Je sais que votre conscience en sera tout autant choquée à la vue de ses images pathétiques quand elles vous parviendront.
C'est pour cela Monsieur le Directeur Général que je viens vous prier de prendre votre combiné téléphonique et d'appeler directement votre ex collaboratrice, vous enquérir de son état, prendre rendez vous avec elle et y faire le nécessaire pour qu'elle recouvre sa santé qu'elle a perdu en travaillant dans votre entreprise.
Ne vous fiez surtout pas aux comptes-rendus de certains de vos collaborateurs qui roulent égocentriquement pour eux, oubliant cet adage de chez nous qui dit qu' : "Il pleut sur tous les toits". Je me permets donc de vous rappeler ici ses contacts directs qui sont : 00237 651 51 95 85 / 00237 691 49 52 44. Elle sera heureuse de vous entendre !
En le faisant Monsieur le Directeur Général,
Vous aurez non seulement donner SENS à toute la citoyenneté qu'on prête à votre entreprise mais également, le Dieu de ceux qui souffrent et de ceux qui sont malades et victimes de toutes formes d’injustices, vous bénira sans oublier que nous nous ferons le devoir ici, de relayer toute initiative conciliante et humaniste qui ira dans ce sens.
Avec toutes mes salutations citoyennes » !
N.R.M
L’homme d’affaires Fotso Victor a rétrocédé les clés du joyau à l’Etat, au cours d’une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local.
Le patriarche Fotso Victor a décidé de faire un don à l’Etat du Cameroun. Le célèbre homme d’affaires a fait construire l’hôtel de ville de Bandjoun. Un ouvrage évalué à plus de 4 milliards de FCFA. C’est un immeuble R+2, bâti sur une superficie de 4610 m2. Il comporte, entre autres, une salle des fêtes, 30 bureaux, une salle des conférences, une bibliothèque médiathèque, 32 toilettes, un musée, des espaces pour parking aménagés en interne et en externe ainsi qu’un groupe électrogène moderne.
Représentant le donateur Fotso Victor à la cérémonie de rétrocession de cet ouvrage sus décrit, Hélène Fonkoua, 2e adjoint au Maire, a indiqué que ce don s’inscrit dans la continuité de son œuvre de bienfaisance. Son œuvre humanitaire qui vise à « contribuer à la réduction de la pauvreté, l’amélioration constante des conditions de vie de ses compatriotes ainsi que son engagement républicain et patriotique ». Fotso Victor a demandé que l’ouvrage soit utilisé avec beaucoup de précaution. Une demande que Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) a réitérée.
La cérémonie de rétrocession de ce don s’est déroulée le17 janvier 2020 dans la salle des Conférences de la commune de Pete-Bandjoun. L’acte posé par Fotso Victor a été très salué par l’assistance présente ce jour-là. « Ce n’est pas courant de voir un individu offrir une telle œuvre à l’Etat, juste pour participer, contribuer au développement de son pays, de sa région, de sa commune », a déclaré le Minddevel.
Liliane N.
C’était à l’occasion d’une soirée de dévoilement organisée ce dimanche, au Hilton hôtel de Yaoundé, en présence de nombreuses personnalités aussi bien du monde du football que de la sphère politique
Le titre de l’hymne : « We are all champions » exécutée par Jane Mary Ihims et « Tara », la mascotte totalement différente de « l’horreur » proposée au mois de Décembre 2019 dernier, ont été présenté à ce public élitiste au premier rang duquel, se tenait Ahmad Ahmad et sa suite. Ils ont en sus pu découvrir, à travers la projection des reportages et mini documentaires, les richesses dont regorge le Cameroun, sans oublier les sons et rythmes de cette Afrique en miniature. La compétition va se dérouler du 4 au 25 avril prochain, dans les villes de Yaoundé, Douala, Buea et Limbe.
Au-delà de cette soirée récréative, le président de la Confédération Africaine de Football et le ministre des Sports et de l’Education Physique ont signé un accord cadre, que certains ont considéré comme l’acte de naissance de la Coupe d’Afrique des Nations – Cameroun 2021. Les dates de la compétition sont connues, ce sera du 09 janvier au 06 février 2021 et, les conditions météorologiques ont été évoquées par Antony Baffoe, Secrétaire Général Adjoint de la Caf, membre de la délégation présente au Cameroun, il y’a encore quelques heures.
Les lionceaux se préparent activement
Sous la houlette de Yves Clément Arroga, nouveau sélectionneur des Lions A’ et des autres membres de son staff, les joueurs présélectionnés ont droit à deux séances d’entraînement par jour. L’une au stade annexe n°1 et l’autre, dans la cuvette de Mfandena.
Aucun aspect n’est négligé. Séance d’étirement, petit footing, « confrontation » entre deux équipes, formés par les joueurs présélectionnés et, tous y vont à fond car, il faut convaincre. Ils veulent tout mettre en œuvre afin d’être retenu dans le dernier pallier. Ils ont en mémoire, ces mots du coach, alors qu’il prenait fonction : « Je viens pour gagner et non perdre ».
Des matchs amicaux avant la compétition
La demande se fait pressante, du côté du staff technique et, Yves Clément Arroga espère que tout sera mis en œuvre afin que la première rencontre ait lieu le 25 Janvier prochain. D'autres pays sont dans la liste que l’entraîneur a présenté à sa tutelle Le Tchad, le Rwanda, Le Congo et pourquoi pas une équipe maghrébine. Il espère que grâce à ces matchs, ses poulains seront fin prêts car, il est question que le trophée reste à la maison.
Lire aussi : CHAN 2020 : La société MAGIL interdit le match amical des Lions A'
Nicole Ricci Minyem
L’attaque au cours de laquelle les six villageois ont perdu la vie, s’est produite au soir du samedi 18 janvier 2020.
C’est dans la localité de Gansé que la secte terroriste Boko Haram a commis ce weekend des dégâts irréparables. Lors de son incursion dans ladite localité, les membres de la secte ont tué sur place, six villageois. Ils ont attaqué trois quartiers de Gansé, d'après les résidents locaux. Parmi les civils à qui la vie a été ôtée, le sixième a rendu l’âme le dimanche 19 janvier 2020, c’est-à-dire hier. Celui-là a perdu assez de sang, d'après une source médicale qui a parlé à Xinhua sous anonymat.
D'après les témoignages des habitants de Gansé, cette localité n’avait plus été victime d’attaque depuis l’année 2014. Cependant le regain d’activités de la secte Boko Haram a conduit à l’attaque de Gansé qui est située à près de 18 kilomètres de Mora, chef-lieu du département du Mayo-Sava, dans la région de l’Extrême-Nord.
Pour ce mois de janvier, Boko Haram a fait plus d’une incursion dans des villages situés à l’Extrême-Nord. On se souvient que dans la nuit du 03 au 04 janvier 2020, les éléments de cette secte ont pénétré la localité de Sanda Wadjiri dans la ville de Kolofata. Ils ont assassiné deux civils. Et après les avoir tué, les membres de la secte ont appelé les proches des victimes, pour venir récupérer les corps sans vie.
Les attaques de la secte se sont multipliées depuis la fin de l’année 2019. D'ailleurs en prononçant son discours de fin d’année en réponse aux vœux de Nouvel An du corps diplomatique, le 09 janvier dernier, Paul Biya le Président de la République a appelé à la solidarité des pays affectés par Boko Haram, pour qu'ils se «remobilisent et redoublent d'efforts pour mettre définitivement ces terroristes hors d'état de nuire ».
Liliane N.
Le Ministre de la Santé publique reproche aux infirmières, la diffusion sur les réseaux sociaux d’images choquantes d’un patient.
Le Dr Malachie Manaouda a décidé de suspendre les dénommés Mvondo Essomba Antoine Depadoux infirmier principal, surveillant général de l’hôpital de district d’Obala et Ngoumela Fosso Silvère, infirmier principal, Major du service de petite chirurgie. Pour avoir publié sur les réseaux sociaux, des images d’un patient, les infirmiers sus mentionnés ont écopé d’une suspension de solde. Ils retoucheront leur salaire à la fin de leur suspension.
Les faits pour lesquels le Minsante a décidé de sanctionner Mvondo Essomba Antoine Depadoux et et Ngoumela Fosso Silvère remontent au 16 janvier 2020. Les mis en cause ont publié des images montrant un élève avec un doigt coupé. Il s’agit en fait d’un élève du Lycée d’Obala. Il répond au nom de Mbappe Arnold Alexandre. Selon des témoins de la scène ayant handicapée l’enfant, c’est son camarade de classe qui a voulu lui trancher la tête. Par instinct de survie, celui-ci a réussi à sauver sa tête. C’est son doigt qui a été tranché par la machette.
Les deux camarades ont eu une altercation lors d’une partie de football. Mbappe Arnold Alexandre la victime a raconté dans les moindres détails ce qui s’est passé ce jour-là. «On devait faire la propreté au lycée parce que le délégué devait passer. Nous étions dans la cour en train de jouer au football. Au moment où je voulais botter la balle, j’ai piétiné un de mes camarades. Malgré le fait que je me sois excusé il m’a giflé. C’est quand je rends la gifle qu’il m’a donné que la bagarre commence. Les autres élèves ont accouru. Je ne sais pas à quel moment il a réussi à attraper une machette, je l’ai seulement vu la brandir. J’ai réussi à mettre ma main en opposition, c’est à ce moment que j’ai perdu mon doigt. Après m’avoir frappé avec la machette, il a pris la fuite, poursuivi par certains de mes camarades », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Selon les informations données par l’adjudant Tsague, en service au 2ème BCS à Douala, il s’agit de l’un des bandits ayant tenté de braquer les usagers venus s’approvisionner dans un guichet de UBA au centre d’Akwa – plus précisément au niveau de Central Voyages
Dans une vidéo, on remarque une chaude empoignée, entre un militaire en tenue et un civil. Les deux se tiennent fermement par le col et nul ne semble vouloir lâcher prise.
Cependant, le militaire malgré les coups que lui donne son adversaire, garde son calme et se contente de donner quelques injonctions, qui sont d’ailleurs pris avec dédain et mépris par son vis-à-vis. Il se montre au contraire plus agressif. Une attitude qui ne semble nullement émouvoir le soldat et, il explique sa posture : « Après avoir découvert leur manège, j’ai voulu en savoir plus et suis allé vers lui. Il l’a mal réagi et, cette empoignade a commencé à l’intérieur de la banque. Avec une seule main, j’ai pu le maîtriser en attendant que les camarades arrivent avec la pick up pour qu’on l’emmène à la Semil. Dans notre empoignade, j’ai compris qu’il ne pouvait avoir le dessus sur moi-même si ses complices ont réussi à s’enfuir. S’il s’était montré plus menaçant, j’aurais réagi en conséquence… ».
La foule quant à elle, se tient très loin, ce d’autant plus que l’arme entre les mains de l’adjudant Tsague est très dissuasive. Sur une autre image, on voit le présumé braqueur en sous vêtements, assis sur un sol nu, pleurant et demandant pardon.
Un choix consciencieusement opéré par certains et qui pensent qu’ils réussiront toujours à passer entre les mailles du filet. Il y’a quelques années, les individus ayant choisi de délester les nobles citoyens de leurs avoirs, acquis au terme d’énormes sacrifices, se privant au quotidien, afin d’atteindre les objectifs ou du moins, préparer et assurer l’avenir de leurs enfants agissaient en pleine nuit.
Pendant la reconstitution des faits, il était rare qu’on parle d’une agression ou d’un braquage organisé en plein jour. Malheureusement, les choses semblent avoir changé au cours des dernières années. Il ne se passe plus une semaine, sans qu’on entende qu’ils sont arrivés soit dans une station service, un domicile privé, une institution financière pour délester leurs victimes. Ils n’hésitent pas un seul instant, de faire usage des armes pour amener leurs cibles à obtempérer sans émettre le moindre son.
Les braqueurs, bandits de grands chemins ou toute autre appellation qu’ils ont vivent malheureusement au sein de la population. Il n’est pas évident pour un citoyen lamda de les repérer jusqu'au moment de l’attaque, de l’agression.
Fort heureusement, les forces de maintien de l’ordre et les forces de sécurité veillent au grain et, dans chacun de ces services, les dispositions ont été prises à travers la communication des numéros d’alerte, que chaque personne qui se sent menacer peut appeler, de jour comme de nuit.
Lire aussi : Yaoundé : Pris en flagrant délit de vol, il échappe de justesse à la vindicte populaire
Nicole Ricci Minyem
Ce lundi 20 janvier 2020, le départ de la 15e édition de la plus grande compétition cycliste sur le continent sera donnée. Dès 10 heures ce jour, les cyclistes venus de 20 pays vont aller à l’assaut des routes du Gabon et de la sous-région.
La première étape se court entre BITAM et la ville d’Ebolowa dans la région du Sud du Cameroun. La Tropicale met le cap vers le Cameroun dès le premier jour. Il est prévu que le peloton franchisse la rivière Ntem au bout d’une trentaine de kilomètres. Rivière qui marque la frontière naturelle entre les deux pays. Cette première étape est un parcours sinueux et légèrement vallonné qui est ainsi proposé aux concurrents. Le final spectaculaire dans la traversée d’Ebolowa précédera l’arrivée jugée sur une chaussée plate et rectiligne. La distance totale de cette première étape est de 150 kilomètres. Avec un départ qui sera donnée à 10 heures précises, l’arrivée devrait se faire dans les tours de 13 heures 30.
Pour cette première étape, les coureurs camerounais sont très attendus. Ils sont six cyclistes qui défendront les couleurs du Cameroun au cours de cette compétition. Il s’agit de Clovis Kamzong Abessolo, Michel Boris Tientcheu, Artuce Tella, Raoul Hervé Mba, Rodrigue Eric Kuere et Jérémie Kossoko. Le Cameroun a toujours été de cette compétition depuis sa première édition en 2006. Clovis Kamzong et ses camarades ont à cœur de faire une belle prestation à l’occasion de cette édition. Ce d’autant plus que c’est au Cameroun que chute la première étape. Malgré le départ de leur entraîneur Dieudonné Ntep (pour raison de maladie), les lions du vélo seront entre les mains d’un professionnel pour cette 15e édition.
La Tropical Amisa Bongo 2020, c’est 90 coureurs, 20 nationalités, 10 équipes africaines, 05 équipes pro-tours. Les africains qui sont sur le départ, l’Algérie, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’ivoire, l’Erythrée, le Gabon, le Maroc, le Rwanda et deux équipes professionnelles africaines notamment, l’équipe Pro Touch en provenance de l’Afrique du Sud, l’équipe Bai Sicasal-petro de luanda venu d’Angola. Les équipes professionnelles en courses viennent essentiellement de la France (Cofidis, Total – direct Energie, Nippo Delko One Provence et Natura 4 ever Lille Roubaix Metropole) et de la Slovaquie (Dukla Banska Bystrica).
Qui franchira en maillot jaune la ligne d’arrivée le 26 janvier prochain ? La compétition est lancée.
Stéphane NZESSEU
Les poulains de Yves Clément Arroga n’ont pas eu accès au stade annexe de Bepanda dans la ville de Douala. Les lions A’ devaient y livrer une rencontre amicale contre le club Bamboutos de Mbouda. La raison évoquée par MAGIL c’est le besoin de faire quelques travaux sur la pelouse du stade.
C’est par le communiqué rendu public par l’administration de Bamboutos de Mbouda que nous apprenons les raisons de la non tenue de ce match amical en vue de la préparation des Lions A’ pour le CHAN 2020. « L'administration de BAMBOUTOS FC via son secrétaire administratif YARO KUATE informe les supporters et fans de l'équipe du FILS Unique que le match amical devant opposer Bamboutos a l’équipe Nationale des Lions A’ prévu ce dimanche à 16h au stade annexe de Bepanda Douala a été annulé puis décalé pour Mardi prochain à la même heure au même lieu. Une annulation qui n'est pas du ressort de Bamboutos ; mais de la société en charge de la construction du stade qui dit avoir quelques entretiens à faire sur la pelouse. » Au même moment, les garçons de Mbouda ont émis des réserves quant à leur disponibilité pour cette rencontre de Mardi. Ils précisent : « Si le CTT programme la 18eme journée du championnat pour Dimanche prochain. L’équipe des MANGWA BOYS sera dans l'impossibilité de jouer le match de mardi. L’administration remercie les supporters pour leur sens de compréhension. »
Une interdiction qui fait craindre sur la qualité de cette pelouse du Stade annexe de Bepanda. Et par conséquent, des autres stades de la ville de Douala. Le stade annexe de Bepanda n’est visiblement pas encore prêt à accueillir des rencontres d’un certain niveau sur sa pelouse. De sortes qu’on se pose des questions sur la bonne tenue de la compétition sur les stades de Douala. Par ailleurs, c’est un gros handicap pour la stratégie de préparation de Yves Clément Aroga. Un weekend sans rencontre de test, et à l’allure où vont les échecs de programmation, il est possible que cette passe sans un match test. Il faut rappeler que les Lions A’ ont encore jusqu’au mois d’Avril prochain pour affiner leur préparation en vue du Championnat d’Afrique des Nations qui se jouera à domicile. Le calendrier de préparation des garçons de Yves Clément Arroga ne sera pas respecté à la règle. Mais ça, on pouvait s’y attendre.
Stéphane NZESSEU
L’assassinat de l’enseignant de Nkolbisson a suscité beaucoup de passion, et dans la quasi majorité des réactions la faute est retombée sur l’élève qui à cause de son insubordination, a entraîné les conséquences qu’on connait aujourd’hui.
Toutefois, bien que regrettant le décès de ce collègue, un enseignant qui a préféré gardé l’anonymat a tenu à interpeller les enseignants sur certaines réalités, à travers le texte suivant :
« Beaucoup d’institutions scolaires utilisent la confiscation comme mesure dissuasive, pour contrer l’introduction des objets interdits dans l’enceinte de l’établissement scolaire.
Cependant, il très important de savoir que cette mesure est encadrée par la loi.
En effet, si la confiscation d’objets dangereux (couteaux, tournevis, Lames de rasoir, pistolets…) constitue ce qu’on appelle une mesure conservatoire et est approuvée par la loi, il ne faut pas ignorer que les objets personnels comme les téléphones mobiles, chaussures, bijoux, blousons, pull-overs…ne sont pas susceptibles de subir le même sort.
C’est vrai que le règlement intérieur défend, dans la grande majorité des lycées et collèges, le port du téléphone mobile. Mais, en confisquant cet outil de communication pour un temps plus ou moins long, on tombe sous le coup de l’atteinte disproportionnée à la propriété d’autrui. Aucun règlement intérieur n’est au dessus de la loi. Et la personne détentrice de l’objet est responsable devant la loi, et non pas l’institution toute entière.
Dans un lycée de la place, il y a quelques années, un surveillant d’externat a été arrêté et condamné à payer 600 000frs pour une tablette qu’il avait confisquée et déposé dans le bureau de son Surveillant général. Malheureusement, l’appareil avait disparu et le S. G. n’a pas reconnu le dépôt. Le pauvre jeune homme qui gagnait à peine 50 000 frs par mois a passé un moment pénible, jusqu'à ce que sa famille se cotise pour le dédouaner.
Donc, voici ce que le droit recommande: si un élève est surpris avec un objet personnel non dangereux et interdit, il est en infraction pour introduction d’objets interdits, et sanctionné conformément au règlement intérieur, mais sans confiscation ni destruction de l’objet incriminé.
Autre exemple, un proviseur a dû négocier avec un parent d’élève. Ce dernier avait porté plainte au chef d’établissement, qui avait personnellement déchiré la veste trop « slimé » de l’enfant du plaignant. Destruction du bien d’autrui. La loi est dure, mais c’est la loi.
Lire aussi : Violence au sein des établissements scolaires : Ces autres pistes de responsabilité qui n’ont pas été explorées
A- Le téléphone d’un élève sonne en classe. Le propriétaire est coupable de perturbation du cours et introduction d’objet interdit. Le règlement intérieur est appliqué et le téléphone est remis aux parents dès que possible.
B- Au cours d’une fouille inopinée dans une salle de classe, des téléphones sont saisis et l’administration demande aux fautifs de casser eux-mêmes les appareils.
La fouille d’un individu ne peut se faire qu’avec son consentement. Sinon, la police judiciaire ou la gendarmerie sont les seules habilitées en cas de soupçon. De part l’autorité que le personnel enseignant a sur l’apprenant, l’obligation de casser le téléphone est une contrainte par corps exercée par une personne non autorisée, et cela constitue aussi un acte d’agression réprimé par le code pénal.
C- Un élève se retrouve dans le campus avec un blouson, ou un pull-over ou tout autre accessoire vestimentaire interdit. S’il ne peut pas arranger sa tenue immédiatement, alors il est sous le coup de « tenue non conforme » et simplement renvoyé à la maison. Pas de confiscation.
Pour terminer, sachons que même quand l’agent de la force de l’ordre surprend un chauffeur en train de téléphoner au volant, il lui inflige simplement l’amende prévue par la loi, sans confisquer son téléphone.
Faisons notre travail et protégeons nous en respectant la loi. L’habitude n’est pas synonyme de légalité. Si personne ne s’est plaint jusqu’à présent, tant mieux. Mais si par hasard… ».
N.R.M
C’est en somme ce qu’on peut retenir de la position des patrons de la CAF qui viennent d’effectuer un séjour d’inspection des chantiers devant abriter la plus importante compétition sportive sur le continent.
Ahmad Ahmad entretient le rêve pour le Cameroun d’organiser en 2021 la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Le président de la CAF en annonçant les dates fixées pour abriter la compétition a conforté les autorités camerounaises dans l’illusion d’une organisation effective de la CAN 2021 dans notre pays. Comme en novembre 2018, il n’est pas exclu que la CAF revienne sur sa décision. Ce d’autant plus qu’en l’état actuel des chantiers, il n'y a aucune garanti que tout sera « ok » avant le 09 janvier 2021.
De nombreux problèmes persistent. A Yaoundé, le stade Paul BIYA d'Olembe n’est pas sur le point de s’achever dans les délais. Sans compter que l’entreprise PICCINI est dans les tribunaux pour réclamer justice après la rupture abusive du contrat par la partie camerounaise. Le chantier avance à vitesse modérée sous réserve des incidences judiciaires des poursuites sur le bon déroulement du chantier en cours. De plus, toujours à Yaoundé, la voirie urbaine est encore en réfection. Sans oublier l’étroitesse de l’axe-lourd qui va de la ville de Yaoundé à l’aéroport de Nsimalen.
Du côté de Garoua, il n’y a pas de lieu d’hébergement capable d’accueillir les compétiteurs, les administrateurs et les visiteurs. A Bafoussam, la distance entre les hôtels et les stades d’entraînements sont extrêmement longs. « Faire deux (02) heures en aller et deux (02) au retour pour aller s’entraîner ce n’est pas faisable » selon Constant OMARI, le Vice-Président de la CAF.
Selon le constat posé par le Vice-président de la CAF, Constant OMARI, le Cameroun n’est pas encore prêt. Notre pays a encore d’énormes aspects de l’organisation à mettre en place. Au terme de sa visite des chantiers de la CAN, le Vice-président de la CAF a constaté qu’à Bafoussam, Garoua et Yaoundé, il y a encore fort à faire. C’est ce qui justifie la décision de la CAF de mettre sur pied un comité de suivi qui accompagnera le Cameroun dans l’accélération des chantiers. C’est en soi un aveu de l’incompétence des autorités camerounaises à préparer l’organisation d’une telle compétition. Le Cameroun n’est pas prêt. Mais la CAF veut se sauver la face en ne retirant pas deux fois de suite l’organisation de la compétition au pays de Samuel Etoo Fils.
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Stéphane NZESSEU
C’est sur son compte Twitter, que le Dr Malachie Manaouda a fait cette annonce.
La polémique que suscite le décès de Me Sylvain Souop est parvenue aux oreilles du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante). C’est par le biais de son compte Twitter, que le Minsante a fait savoir à l’opinion nationale, qu’il a instruit une enquête suite au décès de Me Sylvain Souop. Dans ce tweet, il est précisé qu’il s’agit d’une enquête administrative. Et son but est de déterminer les circonstances exactes de la mort, de celui qui fut le président du collège des avocats défendant les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), arrêtés dans le cadre des marches dites blanches qui ont été faites l’année dernière. Comme tous ceux qui ont rendu hommage au défunt avocat, le Dr Malachie Manaouda, déclare que ce décès est une importante perte.
Une importante perte qui suscite plusieurs interrogations. Tout comme le Minsante, l’Ordre des médecins du Cameroun a décidé d’ouvrir une enquête. Celle-ci est axée sur les conditions de la prise en charge de Me Sylvain Souop. Les dirigeants de l’Ordre ont conduit une «mission de situation», au Centre des Urgences de Yaoundé (Cury). L’Ordre des médecins du Cameroun promet de rendre public les résultats de son enquête.
Il faut rappeler que c’est au Cury que Me Sylvain Souop a rendu l’âme. Il y a été transféré après avoir été reçu à l’hôpital régional de Bafoussam. Il a été admis dans cette formation sanitaire suite à un accident de circulation dont il a été victime avec Me Temate. C’était dans la nuit du 10 au 11 janvier 2020. Cependant, son pronostic vital n’était pas engagé. La nouvelle de son décès survenu le jeudi 16 janvier dernier, a de ce fait suscité l’émoi et de nombreuses interrogations. Etant donné que le bilan faisait état d’une fracture au bras.
Liliane N.