Selon les informations données par l’adjudant Tsague, en service au 2ème BCS à Douala, il s’agit de l’un des bandits ayant tenté de braquer les usagers venus s’approvisionner dans un guichet de UBA au centre d’Akwa – plus précisément au niveau de Central Voyages
Dans une vidéo, on remarque une chaude empoignée, entre un militaire en tenue et un civil. Les deux se tiennent fermement par le col et nul ne semble vouloir lâcher prise.
Cependant, le militaire malgré les coups que lui donne son adversaire, garde son calme et se contente de donner quelques injonctions, qui sont d’ailleurs pris avec dédain et mépris par son vis-à-vis. Il se montre au contraire plus agressif. Une attitude qui ne semble nullement émouvoir le soldat et, il explique sa posture : « Après avoir découvert leur manège, j’ai voulu en savoir plus et suis allé vers lui. Il l’a mal réagi et, cette empoignade a commencé à l’intérieur de la banque. Avec une seule main, j’ai pu le maîtriser en attendant que les camarades arrivent avec la pick up pour qu’on l’emmène à la Semil. Dans notre empoignade, j’ai compris qu’il ne pouvait avoir le dessus sur moi-même si ses complices ont réussi à s’enfuir. S’il s’était montré plus menaçant, j’aurais réagi en conséquence… ».
La foule quant à elle, se tient très loin, ce d’autant plus que l’arme entre les mains de l’adjudant Tsague est très dissuasive. Sur une autre image, on voit le présumé braqueur en sous vêtements, assis sur un sol nu, pleurant et demandant pardon.
Profession : Braqueur
Un choix consciencieusement opéré par certains et qui pensent qu’ils réussiront toujours à passer entre les mailles du filet. Il y’a quelques années, les individus ayant choisi de délester les nobles citoyens de leurs avoirs, acquis au terme d’énormes sacrifices, se privant au quotidien, afin d’atteindre les objectifs ou du moins, préparer et assurer l’avenir de leurs enfants agissaient en pleine nuit.
Pendant la reconstitution des faits, il était rare qu’on parle d’une agression ou d’un braquage organisé en plein jour. Malheureusement, les choses semblent avoir changé au cours des dernières années. Il ne se passe plus une semaine, sans qu’on entende qu’ils sont arrivés soit dans une station service, un domicile privé, une institution financière pour délester leurs victimes. Ils n’hésitent pas un seul instant, de faire usage des armes pour amener leurs cibles à obtempérer sans émettre le moindre son.
Les braqueurs, bandits de grands chemins ou toute autre appellation qu’ils ont vivent malheureusement au sein de la population. Il n’est pas évident pour un citoyen lamda de les repérer jusqu'au moment de l’attaque, de l’agression.
Fort heureusement, les forces de maintien de l’ordre et les forces de sécurité veillent au grain et, dans chacun de ces services, les dispositions ont été prises à travers la communication des numéros d’alerte, que chaque personne qui se sent menacer peut appeler, de jour comme de nuit.
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Nicole Ricci Minyem