Le jeune Maire qui conduit la liste du RDPC pour les municipales à Yaoundé 6e était ce jeudi dans la localité de Mvog Beti pour mobiliser les militants du parti du flambeau ardent.
Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est sur tous les fronts. C’est le seul parti politique qui a réussi l’exploit d’engager des candidats dans toutes les circonscriptions électorales sur l’ensemble du territoire camerounais, tant aux municipales qu’aux législatives. Et dans la Commune de Yaoundé 6e, le parti de la flamme est quasiment en pole position pour remporter la Mairie de l’arrondissement. Pour cette raison, le parti de Yoki Onana n’a pas forcé dans son déploiement. Le cœur de sa campagne a été l’inauguration du nouveau bâtiment moderne devant abriter les bureaux de la Mairie.
Pour ce meeting de jeudi, c’est le quartier Mvog Betsi qui était le théâtre des festivités. Tout commence avec l’arrivée de la délégation conduite par René Sadi qu'accompagnent Gilbert Tsimi Evouna, Jean Baptiste Beleoken. Dans son mot de bienvenue, le Président de la section Rdpc Mfoundi VI Yoki Onana, par ailleurs président du secteur N°2, croit que la présence de plusieurs invités de marque au quartier Eba/Mvog Betsi, témoigne de l'importance que Paul Biya attache au succès du RDPC dans cette localité. Yoki Onana promet une Victoire éclatante et sans bavure du parti au pouvoir à Yaoundé 6e. Pour lui la présence de René Sadi et sa délégation galvanise et motive les troupes à aller plus sereinement vers le chemin de la victoire. « Je prends l'engagement d'un plébiscite dimanche prochain » a conclu l'actuel Maire de Yaoundé 6.
Les municipales et législatives à Yaoundé 6 ne doivent souffrir d’aucune voix. Le RDPC attend du 100% dans cette circonscription électorale. Le président de la commission communale Laurent Serge Etoundi Ngoa lui aussi en place à EBA/Mvog Betsi, est venu galvaniser les militants RDPC de la liste conduite par Jacques Yoki Onana. Les populations sont présentes pour sceller leur engagement à soutenir le RDPC. Elles apprécient d'ailleurs les projets dont elles ont bénéficié notamment l'éclairage public avec la construction des lampadaires, le désenclavement de la zone par la construction de quelques tronçons de routes, l'encadrement des jeunes et des femmes ainsi que l'accompagnement des populations dans les activités génératrices de revenus.
C’est dans une effervescence notoire que le RDPC a terminé son meeting à Mvog Betsi pour la commune de Yaoundé 6e et les législatives dans le Mfoundi.
Stéphane NZESSEU
Selon nos sources, le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun avait été interpellé, pour une photo du Tribunal de première instance de Bangangté qu’il a prise.
Son arrestation n’aura duré que quelques heures. Hier 06 février 2020, Okala Ebodè le trésorier national adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) avait été arrêté au Tribunal de première instance (Tpi) de Bangangté, dans la région de l’Ouest. Arrêté pour avoir pris une photo de l’extérieur du Tpi sus mentionné, Okala Ebodè a été remis en liberté en fin d’après-midi de la même journée.
Pour la petite histoire, Okala Ebodè s’est rendu dans la ville de Bagangté pour apporter son soutien à quatre militants de sa formation politique qui ont été interpellés le 30 janvier 2020. Les dénommés Rosange Raissa Jimegni, Laurent Mbieda, Jean Fonga et Jean-Marie Kamtchouang, puisqu’il s’agit d’eux, comparaissaient le 6 février 2020 au Tpi de Bagangté. Ils sont poursuivis pour des faits de « réunion et manifestation non autorisée, d’attroupement en fraude électoral et rébellion ».
Il se trouve qu’en date du 25 janvier 2020, le Mrc a voulu organiser une réunion. Les cadres du parti de Maurice Kamto souhaitaient inviter leurs militants à opter pour la voix du boycott des élections législatives et municipales. Cependant ladite réunion avait été interdite à Bagangté par les autorités administratives.
Les quatre militants du Mrc poursuivis, après avoir été entendus au Commissariat de sécurité publique de Bagangté et leur audition, ont été placés en garde. Leur garde-à-vue a duré quatre jours. Et le 4 février 2020, ils ont été déférés devant le procureur près le Tpi, où ils ont été inculpés et placés sous mandat de détention provisoire à la prison de Bagangté.
Le Mrc a dépêché une équipe d’avocats pour les défendre. Ladite équipe a à sa tête Me Emmanuel Chendjou et Me Mbenda. Il faut souligner que ces avocats font partie du Collectif Sylvain Souop, qui se charge de défendre les militants du Mrc arrêtés depuis l’année dernière, à cause des marches blanches organisées par leur parti.
Liliane N.
Le déroulement de la campagne électorale pour les législatives montre combien les candidats sont mal outillés sur les réalités de la fonction de député de la Nation au Cameroun. Le contenu des propositions des candidats témoigne de cette ignorance, mais davantage de la complexité qu’il existe pour les candidats de briguer au niveau local, un mandat national.
Le mandat de représentant du peuple est un mandat impératif. En d’autres termes, le député est le député de la Nation entière. Ce qui implique qu’un camerounais désigné à Wouri Est, dès qu’il accède à la mandature, devient de fait le représentant des populations de Guider, Mbouda, Lebialem et du reste du Cameroun. Malheureusement, cette réalité de droit n’est pas assez imprégnée dans l’esprit de la plupart des candidats en course pour la députation. Qu’est-ce qu’on constate au cours de la campagne ?
Le candidat à la députation du RDPC à Wouri Centre doit tirer son mandat de cette circonscription. Alors, il doit aller vers ces populations les convaincre de ce qu’il est le meilleur candidat. Il va donc rédiger et proposer un programme politique en direction desdites populations. Or, ces populations ne vivent pas les mêmes réalités. Comment briguer un mandat national à partir de Wouri Centre ? D’où la complexité de la démarche des candidats. En effet, les candidats croient qu’il est nécessaire de promettre aux populations qu’ils vont construire des routes, mettre sur pied des industries, aménager les conditions de vie desdites populations. Or ce n’est en aucune manière le rôle d’un député de la Nation.
Le député au sein de la Chambre basse du Parlement a essentiellement deux missions : Voter des lois, et contrôler l’action du gouvernement. Même si le Cameroun met à la disposition des parlementaires ce qu’on a appelé des micros projets parlementaires. Il s’agit d’un financement de 6.300.000 fcfa remis à chaque parlementaire. Comment serait-ce possible pour un député d’opérer des miracles avec une telle somme d’argent obtenu annuellement ? Que dire finalement aux populations d’une localité précise pour obtenir leur suffrage sans tomber sous le coup de la démagogie ? Bien difficile.
Mais, il y en a qui y parviennent. Ceux-là construisent leur projet politique autour des lois qu’ils comptent faire voter pour l’amélioration de certains secteurs d’activités. Mais là encore, les choses se corsent pour les candidats de l’opposition. En effet, le RDPC va aux législatives avec près de 136 députés déjà acquis. Comment un parti d’opposition fera-t-il passer une proposition de loi ? Chose qui a été impossible au sein du parlement camerounais depuis son existence. Le rapport de force est complètement à l’avantage du parti au pouvoir. Difficile donc de convaincre les populations qu’on apportera un quelconque changement. Complexe la campagne dans une telle configuration.
Stéphane NZESSEU
Le Secrétaire Général des Nations Unies répondant aux questions de Jeune Afrique au sujet du Cameroun s’est prononcé sur la crise sécuritaire qui mine les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
La position d’Antonio Guterres est claire. Il faut que les autorités camerounaises aillent plus loin dans la démarche de réconciliation engagée au travers du « Grand Dialogue National ». Mais avant de s’étendre sur ce que les Nations Unies comptent faire pour accompagner les actions du gouvernement camerounais, Antonio Guterres rappelle combien le Cameroun est un maillon important dans la stabilité et la paix dans la sous-région Afrique Centrale. Pour le Secrétaire Général des Nations Unies, « le Cameroun est un pilier important en Afrique centrale. Le pays est un hôte généreux pour des milliers de réfugiés et j’estime que la communauté internationale devrait s’impliquer davantage pour soutenir la réponse dans ce domaine. Le Cameroun joue aussi un rôle important dans la lutte pour éradiquer le terrorisme et l’extrémisme violent dans le bassin du Lac Tchad. L’ONU est également préoccupée par la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun. »
Justement ! Or jusqu’à ce jour, les acteurs de la crise continuent d’attendre la mise en pratique des résolutions de ce grand dialogue national. L’ONU aussi attend voir ces mesures être appliquées sur le terrain. « Le dialogue national tenu à l’automne a conduit à l’adoption de mesures importantes, notamment en ce qui concerne le statut spécial attribué à ces deux régions. C’est un pas important mais il est aussi essentiel d’initier un dialogue avec les parties prenantes qui n’y ont pas pris part. L’ONU encourage les parties à s’engager et continuera son plaidoyer pour une résolution de la crise à travers un dialogue inclusif. Nous rappelons sans équivoque, à ce stade, que l’ONU insiste sur l’intégrité territoriale et la souveraineté du Cameroun. » Dixit Antonio Guterres.
Les Nations Unies militent pour la paix et le respect des droits de l’Homme au Cameroun.
« Les efforts de l’ONU se poursuivent également pour chercher des solutions sur les questions des droits humains ainsi qu’à la dégradation de la situation humanitaire, suite aux violences et attaques enregistrées dans le sud-ouest, le nord-ouest et le nord du pays. Des efforts accrus sont nécessaires pour protéger les civils, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que pour répondre aux besoins urgents des réfugiés et des personnes déplacées. Tout acte de violence doit être fermement condamné et des investigations transparentes doivent avoir lieu afin que justice soit rendue. » A fait savoir Antonio Guterres au cours de cette sortie de presse.
Stéphane NZESSEU
Les motifs de l’interpellation d’Okala Ebodé n’ont pas encore été rendus publics.
Selon notre source, Okala Ebodé le trésorier national adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est rendu dans la ville de Bangangté à l’Ouest, pour assister à l’audience de quatre militants de sa formation politique. Les militants dont les noms suivent Rosange Raissa Jimegni, Laurent Mbieda, Jean Fonga et Jean-Marie Kamtchouang. Ils comparaissaient le 06 février 2020 au Tribunal de première instance (Tpi) de Bangangté. Okala Ebodé venu dans la ville suscitée pour les assister aux dernières nouvelles, a été placé en détention.
Pour revenir aux militants du Mrc sus mentionnés, il faut savoir qu’ils ont été arrêtés le 30 janvier dernier à Bagangte. Ils sont poursuivis pour des faits de « réunion et manifestation non autorisée, d’attroupement en fraude électorale et rébellion » par le parquet près le tribunal de première de Bagangté. Il se trouve qu’en date du 25 janvier 2020, le Mrc a voulu organiser une réunion. Les cadres du parti de Maurice Kamto souhaitaient inviter leurs militants à opter pour la voix du boycott des élections législatives et municipales. Cependant ladite réunion avait été interdite à Bagangté par les autorités administratives.
Les quatre militants du Mrc poursuivis, après avoir été entendus au commissariat de sécurité publique de Bagangté et leur audition, ont été placés en garde. Leur garde-à-vue a duré quatre jours. Et le 4 février 2020, ils ont été déférés devant le procureur près le tribunal de première instance, où ils ont été inculpés et placés sous mandat de détention provisoire à la prison de Bagangté.
Le Mrc a dépêché une équipe d’avocats pour les défendre. Ladite équipe a à sa tête Me Emmanuel Chendjou et Me Mbenda. Il faut souligner qu’ils font partie Ils du Collectif Sylvain Souop qui se charge de défendre les militants du Mrc arrêtés depuis l’année dernière, à cause des marches blanches organisées par le parti politique.
Liliane N.
Alors qu’ils ont convoqué les prélats des communautés musulmanes, catholiques et protestantes ce jeudi matin pour une rencontre dont l’ordre du jour n’était pas précisé, les responsables du RDPC ont tourné en dérision les serviteurs de Dieu de leur circonscription électorale.
D’après ce que nous avons appris, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Seulement ceux des prélats, notamment musulmans qui étaient là il y a environ 6 ans espéraient que ce soit différent cette fois ci. Que madame le maire leur voue un peu plus de considération et leur prête finalement une oreille assez attentive. Ce d’autant plus qu’ils se réclament l’une des plus importantes communautés vivant dans les terres de New Bell.
D’un autre côté, les pasteurs protestants qui étaient les plus nombreux présents espéraient que « leur fille » (dans la mesure où Denise Fampou appartient à cette confession), soit plus conciliante avec eux. Sans exprimer ouvertement une attente particulière. Mais c’est dans une grande déception et la bile relevée chez certains qu’ils partiront de la salle de la Mairie de Douala 2e en début de soirée. Ils auront finalement passé une journée pour rien.
Initialement prévue à 10 heures, la rencontre va être reportée à 13 heures. Et malheureusement, le protocole de la Mairie a attendu que tous les prélats soient tous présents pour leur faire savoir que la rencontre sera reportée. Un manque de tact qui annonçait les calvaires qu’allaient endurer le clergé exerçant sur Douala 2e au cours de cette journée. Ceux-ci seront donc obligés de rentrer, et de bousculer leurs programmes pour honorer le RDPC dans la suite de la journée.
13 heures, les prélats sont à nouveau présents. Mais le RDPC poursuit dans le manque de considération. Les hommes d’églises vont attendre pendant deux heures d’affilé sur place à se tourner les pouces. Finalement, vers 15 heures et quelques minutes, la rencontre peut commencer.
Une réunion pour rien finalement
Dans le cours de la rencontre, qui n’en sera pas véritablement une, le RDPC va s’excuser du report maladroit et du retard qui ne s’explique pas. Le RDPC dit juste que c’est une réunion avec le Premier Ministre qui a causé ces retards multiples. Or, nous savons que le Premier Ministre est depuis ce matin à Buea puis à Limbé où il poursuit les visites des chantiers de la CAN. Comme pour ajouter le comble à l’humiliation, le protocole va demander aux prélats d’exprimer leurs attentes et leurs besoins sur une fiche, ou sur dans un document qui sera remis à l’équipe de la Mairie. On se demande pourquoi avoir invité les Hommes et Femmes aussi respectables pour leur demander une chose que leurs différents secrétariats pouvaient faire aisément. Ils n’avaient pas besoin d’être présent.
Comme si tout ça a ne suffisait pas, l’humiliation la plus grave va intervenir à la fin de la cérémonie. En effet, le protocole de la Mairie passe devant chaque prélat relever son nom et lui donner d’émarger après une case qui indique qu’on devrait y inscrire un montant sans que rien n’y soit écrit comme chiffre. C’est quelques minutes plus tard que les hommes d’églises se verront tendre cinq mille (5.000) fcfa chacun. Et comme il manquait des coupures de 5.000 fcfa, ils ont demandé à remettre un billet de 10.000 fcfa à se partager deux par deux. Une insubordination que n’a pas toléré la plupart des hommes d’églises présents. Ils sont repartis en claquant pratiquement la porte. Et quelques-uns ont tenus à exprimer leur courroux face à cette humiliation que venait de leur servir la Mairie de Douala 2e.
Une contre publicité au final.
Stéphane NZESSEU
Cette déclaration forte est celle d’un haut cadre de L’UDC (Union Démocratique du Cameroun) sur le plateau d’Equinoxe Soir ce jeudi. Une déclaration qui sonne comme un avertissement à l’administration publique.
C’est très courroucé que Mongwat Amadou Ahidjo a avancé ces déclarations fortes. Ceci dans l’élan de sa contribution au débat portant sur les risques de fraudes des élections en cours. L’homme politique rappelant la logique prime dans le département du NOUN faisait savoir qu’il existe une longue tradition de protection des votes dans le département. Une logique qui est loin de s’estomper malgré les menaces du sous-préfet et du Gouverneur de la région de l’Ouest qui semblent s’être donné pour défi de faire tomber le parti d’Adamou Ndam Njoya dans le NOUN.
En effet, selon Mongwat Amadou Ahidjo, lors de la présidentielle dernière, alors que les élections se déroulaient, le sous-préfet qui voyait les populations agglutinées devant les bureaux de vote, leur demandait de rentrer chez eux attendre les résultats. Et les populations de lui dire que ça ne sert à rien de se donner autant de peine, qu’ils ne partiront qu’après le décompte des voix. Disant que c’est de cette manière qu’ils procèdent depuis des lustres. C’est ce qui justifie d’ailleurs que le RDPC n’a jamais réussi à frauder dans leurs circonscriptions. A cela, il faut ajouter le caractère frondeur desdites populations. Une attitude qui fait craindre l’escalade en cas de frustration de électeurs locaux.
Et c’est justement, il y a un grand risque à l’escalade pour ces élections à venir. La raison : les jours fériés qui entourent le scrutin du 09 février. Après le jour de vote de ce dimanche, le lundi 10 février est un jour férié, mais aussi le jour de l’adresse du Chef de l‘Etat à la jeunesse. Le jour d’après, c’est le 11 février, jour de la fête de la jeunesse au Cameroun. Du fait de cette cascade de jours fériés, les électeurs du NOUN craignent que cette situation ne permette aux pontes du régime de manipuler les résultats de l’élection. C’est pourquoi, par la voix de Amadou Ahidjo, les populations font savoir que « si les résultats des élections du 9 février ne sont pas connus au plus tard le 10 février, il n’y aura pas de fête de la jeunesse dans le département du NOUN ». Avec des risques que cela ne dégénère en une situation plus complexe et regrettable pour la paix au Cameroun.
Seule la transparence électorale évitera que ce département prête le flanc au désordre.
Stéphane NZESSEU
En Novembre dernier, le Social Democratic Front (SDF) affirmait devant la presse que si rien ne changeait dans la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et s’il n’y avait pas de modification du code électoral, le parti n’irait pas aux élections de février 2020. Mais visiblement, il n’en sera rien.
Sauf coup de théâtre de toute dernière minute, le SDF prendra bel et bien part à ces élections qui s’annoncent. Le scrutin se déroule ce dimanche 09 février. Soit dans 02 jours seulement. Autrement dit, le SDF a encore deux jours pour constater que rien n’a changé sur le plan sécuritaire dans les régions en crise et que le code électoral n’a pas changé. Ce qui veut dire que les deux principales conditions déclinées par le SDF pour prendre part à ces élections ne sont pas réunies. Logiquement, pour être cohérent avec leur logique, le SDF devrait publiquement annoncer son boycott des élections en cours. Mais le fera-t-il ?
Seul Fru Ndi peut annoncer le boycott des élections
Même si c’est l’honorable Joshua Osih qui dirige de manière opérationnelle le parti du 26 Mai 1990, il reste que c’est le Chairman qui décide en dernier ressort des orientations stratégiques du parti. D’un autre côté, c’est le vice-président Osih qui a pris sur lui d’annoncer que le SDF n’ira pas à ces élections si la paix ne revenait pas dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Et aussi, si le code électoral n’était pas modifié pour permettre une élection franche et transparente, le SDF ne prendrai pas part aux législatives et aux municipales. Ayant donc dit ces annonces, il sera difficile pour lui de se dédire dans la mesure où son attitude jusqu’ici montre très bien qu’il a l’ambition de renouveler son mandat législatif. Il serait donc indiqué que ce soit le Chairman qui prononce le mot d’ordre de boycott. Ce d’autant plus qu’il est hors du pays en ce moment. Ce qui pourrait justifier d’un effet de pression moindre pour infléchir sa décision.
Que perd le SDF s’il prend part à ces élections ?
Le peu de crédibilité qui restait encore à ce parti. Comment comprendre qu’un parti dont la base électorale ne pourra pas prendre part à un vote insiste tant à y aller ? Pourquoi abandonnent-ils les populations pris entre deux feux ? Certainement pour permettre à certains politiciens égoïstes de préserver quelques prébendes électorales. Le SDF a commencé à perdre du terrain au regard des chiffres de la dernière élection présidentielle en raison de ces mauvais choix stratégiques, mais aussi du fait de son copinage supposé avec le pouvoir en place à Yaoundé. Le parti de l’égalité de chances pour tous en allant à ces élections trahi ses valeurs et ses principes.
Certainement que c’est le SDF qui s’éteindra au lendemain de cette élection. Tout au moins, le parti sortira de cette élection complètement défiguré.
Stéphane NZESSEU
Le maire sortant de la commune de Douala 2e a rencontré ce jeudi des pasteurs et responsables d’églises exerçant dans sa circonscription administrative. L’objectif, leur communiquer son projet pour les populations de sa commune.
Ce jeudi matin la salle de fête de la commune de Douala 2e était pleine. De nombreux serviteurs de Dieu et autres prélats. Parmi eux les pasteurs de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC). Communauté de foi dont madame le Maire est membre. Mais aussi, des prélats catholiques et des Imams musulmans. La rencontre qui se voulait conviviale a consisté en discours et en communications diverses à l’endroit de ces hommes de foi. Mais à aucun moment, madame le maire ou ses collaborateurs n’ont invité les prélats à faire voter leurs fidèles pour elle.
La neutralité politique des hommes de foi
Les communautés de foi sont par essence apolitiques. Car dans leurs missions elles sont dirigées vers tous les citoyens indépendamment de leur position ou de leur orientation politique. De ce fait, ces hommes et femmes ont l’interdiction principielle d’induire les fidèles vers un choix ou un autre. Mais il y a une distinction évidente qu’il faut savoir faire entre le serviteur de Dieu, et le citoyen. Le citoyen à titre individuel a la possibilité d’avoir ses positions propres, ses opinions et donc opérer à titre personnel des choix politiques. D'ailleurs il est normal qu’un prélat exerce son droit de vote. Une Quand bien même on verrait un homme d’église se transformer en acteur politique, il devrait être capable de distinguer le sacerdoce de sa vie personnelle. Et de toute façon, en aucun cas il ne doit avoir de confusion entre les deux missions.
Les communautés de foi sont soumises à l’administration
Les communautés de foi, bien qu’apolitique, sont sous l’administration de personnes choisies par des mécanismes politiques. De ce fait, les hommes d’églises d’un point de vue de la gestion territoriale sont astreints à suivre les décisions des hommes politiques. Et très souvent pour éviter des situations préjudiciables pour la sérénité de la communauté, ces hommes d’églises sont parfois amenés à s’acoquiner avec les politiques administratifs. Une manière de faire, bien camerounaise qui sème la confusion et dilue la neutralité de principe des hommes d’églises. C’est l’une des raisons pour lesquelles nombre de prélats seront parfois très tendre à l’égard du pouvoir RDPC. Seuls des hommes d’églises courageux et responsables savent rester véritablement neutre, même au cœur des tourbillons électoraux.
Stéphane NZESSEU
Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement était à Douala le 5 Février 2020, au meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Joseph Dion Ngute a battu campagne à Douala pour le compte du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). C’était au cours du meeting organisé par le parti au pouvoir. Ce meeting s’est déroulé à la maison du parti de Bonanjo. L’évènement très couru a drainé une foule immense de militants du parti du Rdpc.
Le chef du gouvernement présenté comme le joker du Rdpc a lui-même parlé aux militants. Dans son discours de circonstance, il a énuméré les réalisations du parti au pouvoir dans la région du littoral durant les cinq dernières années. Il a aussi parlé des perspectives pour un futur très proche. Le listing des actions posées par le Rdpc a réjouit les militants et sympathisants du Rdpc qui n’ont pas manqué d’acclamer.
Joseph Dion Ngute est passé comme celui qui pouvait réconcilier la base et l’administration du parti. Car on se rappelle que la phase des investitures a fait des frustrés, des mécontents et des indécis au niveau de la base. Certains avaient laissé entendre que l’idée d’un vote sanction n’était pas à écarter. La présence et la participation du Premier ministre à ce meeting étaient donc très attendues. D'ailleurs Laurent Esso en sa qualité de chef de la délégation permanente régionale du Comité central pour le Littoral avait sorti un communiqué dans ce sens.
« Dans le cadre de la campagne électorale en cours, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, effectuera une visite de travail à Douala le mercredi 05 février 2020. A cette occasion, un grand meeting de soutien aux candidats du RDPC dans le Littoral sera organisé à l’esplanade de la maison du parti de Bonanjo à partir de 11 heures...Compte tenu de l’importance de cet évènement et en guise de remerciements à l’endroit du camarade Premier ministre qui honore notre Région, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de la participation massive des militants et sympathisants de votre ressort », a écrit Laurent Esso.
Le meeting a été suivi également par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des transports, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des sports et de l'éducation physique et Célestine Ketcha Courtes le Ministre du développement urbain et de l'habitat.
Liliane N.
Ce mercredi, un Boeing 737 de la compagnie privée turque Pegasus s’est brisé en trois et a pris feu. Suite à ce drame dans lequel trois turcs ont péri et 179 personnes ont été blessées, les autorités ont ouvert ce jeudi, une enquête pour une éventuelle négligence criminelle des deux pilotes de l’avion.
L’enquête ouverte ce jour, est une émanation du parquet d’Istanbul contre les deux pilotes de l’avion turque qui a crashé ce mercredi. Elle porte sur une éventuelle « négligence ayant entraîné mort et blessures », selon les indications faites par la chaîne étatique TRT. Les autorités avancent que l’avion qui transportait 177 passagers et six membres d’équipage en provenance de la ville d’Izmir dans l’Ouest de la Turquie, a atterri dans des mauvaises conditions météorologiques soupçonnées comme cause possible de l’accident.
Sur l’appareil accidenté, la partie avant comprenant la cabine de pilotage et les premiers rangs, s’est dissociée du reste et s’est retournée. Une seconde fracture était visible au niveau du tiers arrière de l’avion, comprenant les 10 derniers rangs et la queue de l’appareil.
Ali Yerlikaya, le gouverneur d’Istanbul a fait savoir que l’avion avait « glissé sur une soixantaine de mètres » après être sorti de piste, avant de « chuter d’une hauteur de 30 à 40 mètres » d’un talus.
A titre de rappel, en 2018, un avion appartenant à la compagnie Pegasus a fait une spectaculaire sortie de piste à Trabzon. C’était dans le nord-est de l Turquie, terminant sa course suspendue à flanc de falaise. Dans cet accident aucun blessée n’a été enregistrée heureusement, disent certaines autorités.
Innocent D H
Le parti de Cabral Libii a investi ce jeune ingénieur de génie civil âgé de 24 ans comme tête de liste aux municipales du 09 février prochain. Sur le terrain, il met le paquet double à travers des stratégies de charme pour conquérir le maximum de potentiels électeurs.
Le jeune ingénieur de génie civil tête de listes du PCRN aux municipales du double scrutin du 09 février 2020, est né en 1996 à Sabongari dans l’Arrondissement de Pitoa. Là-bas où il est candidat, il a quasiment perdu le sommeil pendant cette période de campagne électorale. Il utilise chaque seconde à sa disposition pour séduire l’électorat. « Mon projet de société se décline en 11 points. Il s’agit entre autres, des domaines de la santé, de l’urbanisme, de l’éducation, de l’environnement. S’agissant du volet crucial qu’est l’éducation, le PCRN compte absolument construire des salles de classe, des équipements, et recruter des enseignants qui sont formés chaque année à l’ENIEG de Pitoa, mais, qui se retrouvent sans emploi », dévoile le jeune candidat.
Salassa Youssoufa Djitaou, est cadet d’une fratrie de 11 enfants. Il a fait ses études secondaires au lycée technique de Pitoa. Il nous confie que la chose politique n’est pas nouvelle pour lui car lycéen, le jeune candidat militait déjà dans diverses associations. « Depuis ma prime enfance, j’ai rêvé faire la politique. Je me suis dit un jour, qu’il me fallait être un grand homme politique au Cameroun voire en Afrique. J’ai dirigé des associations dans mon lycée et ailleurs. Je suis président du comité de base du PCRN à Pitoa. C’est mon premier engagement dans un parti politique. Je suis avec mon président Cabral Libii depuis le mouvement onze millions de jeunes, puis onze millions de citoyens et aujourd’hui le PCRN », nous confie Djitaou.
Pendant cette période de campagne électorale, il se dit confiant de ses acquis politiques. Pour lui la victoire des listes du PCRN dans la mairie de Pitoa ne serait pas une surprise vu l’adhésion massive des populations à son projet de société. Ce sont quatre parti quatre partis politiques qui vont à l’assaut de cette commune. Il y a outre le Parti camerounais pour la réconciliation nationale, le RDPC, l’UNDP et le FSNC.
Innocent D H
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais accusé de fraude, Grégoire Owona appelle les représentants de son parti, à faire preuve de vigilance dans les bureaux de vote, où ils seront.
Depuis le début de cette semaine, la dernière avant le vote du double scrutin, des accusations de fraude sont portées contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint (Sga) du Comité central du Rdpc affirme que les adversaires du parti au pouvoir paniquent déjà. Il fait remarquer aux électeurs et électrices que, «ce n’est pas toujours celui qui crie oh voleur, qui est innocent».
Grégoire Owona dans cette vidéo, s’adresse également aux représentants du Rdpc qui seront dans les bureaux de vote. Il leur rappelle leur rôle. Et surtout il les appelle à être vigilant.
« Je voudrais m’adresser particulièrement à nos représentants dans les bureaux de vote. Je voudrais vous demander de veiller à ce que le décompte des bulletins à la fermeture du scrutin, se fasse dans la transparence. Assurez-vous que les procès-verbaux soient remplis en autant d’exemplaires que prévoit la loi et qu’ils sont bien signés, et surtout qu’ils portent les mêmes informations sur tous les exemplaires. Si vous constatez des irrégularités, faites le savoir, et marquez très proprement vos réserves. Si nous perdons dans un bureau, félicitez gentiment celui qui gagne avant de vous retirer avec votre copie de PV. Si nous gagnons dans un bureau de vote, pas de triomphalisme, repartez avec votre copie de PV, attendre les résultats finaux qui doivent être prononcés par les instances appropriées définies par la loi », recommande le Sga du Rdpc.
Liliane N.
L’information a été rendue publique au cours du meeting que le Social democratic front a organisé le 05 février 2020 au quartier Makepe Missoke dans l'arrondissement de Douala 5e.
C’est une idée de Carlos Ngoualem, sixième adjoint au Maire dans la municipalité de Douala 5e par ailleurs candidat du Social democratic front (Sdf). Il a présenté ladite idée en compagnie de l’Honorable Jean-Michel Nintcheu, le Député sortant du Sdf. Il a donc annoncé la mise sur pied de la brigade anti fraude au cours du meeting qu’il organisait. La précision qui valait la peine, a été faite au sujet de cette initiative. Cette brigade qu’il créée ne doit pas être confondue à la Brigade anti-sadinards (Bas) qui s’illustre en Europe, qui a procédé l’année dernière, au saccage des représentations diplomatiques du Cameroun dans certains pays d’Europe comme la France.
La brigade du Sdf aura la charge de surveiller les votes des militants du parti. Parce que la formation politique du Chairman Ni John Fru Ndi craint de se faire voler ses voix. D’ailleurs lors du meeting sus mentionné, le candidat Carlos Ngoualem a indiqué que le plus dur n’est pas gagner. Etant donné qu’il passe pour être favori dans cette Commune autrefois dirigée par la défunte Françoise Foning. Pour lui le plus dur est d’être reconnu vainqueur.
« Cette brigade nous évitera d'aller au contentieux électoral à Yaoundé car notre contentieux nous le ferons ici nous-même... Malheur donc a ceux qui voudront s'aventurer à voler les votes du SDF, il rencontreront sur leur chemin la BAF », a-t-il déclaré. Il faut souligner que Carlos Ngoualem est la tête de liste Sdf aux municipales à Douala 5è.
Parlant de la fraude électorale, le Sdf avant même le vote accuse déjà le Rassemblement démocratique du peuple camerounais de poser des actes de tricherie. Le parti affirme que le Rdpc achète les voix des électeurs à Douala 2e.
Liliane N.