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Les populations de la ville de Bamenda n'ont pas pour intention de boycotter les élections locales. Une marche de protestation a eu lieu le 07 février à Bamenda pour contester la décision des sécessionnistes.

 

Les informations selon lesquelles les habitants des régions dites anglophones au Cameroun veulent boycotter les élections locales de ce dimanche sont fausses. 

Depuis la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat en vue des élections municipales et législatives, les sécessionnistes n'ont cessé de proférer des menaces et de multiplier des attaques. Objectif, empêcher la tenue des élections dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où ils sèment la terreur depuis plus de trois ans. Une semaine avant la tenue dudit scrutin, ils ont annoncé une opération de Lock Down dans ces région, ce qui empêcherait les citoyens d'exprimer leurs choix.

Mais cette menace ne suffit pas pour arrêter les citoyens. Ils sont bien engagés à accomplir leur devoir citoyen qui est celui de voter leurs représentants. C'est dans ce sens qu'ils étaient dans la rue vendredi 07 février. Dans la localité de Wum, les populations ont continué de vaquer à leurs occupations protestant ainsi cette mesure qui les invite à rester confinées chez elles.

En ce jour de clôture de campagne électorale Populations et autorités administratives de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest Cameroun, ont marché dans les rues de la ville en signe d'opposition aux instructions des leaders séparatistes. L'objectif de cette marche de protestation était d'emmener la population à circuler et à voter sans craintes.

Les camerounais sont conscients de l'enjeu que représente ce double scrutin et des risques auxquels s'opposent les acteurs du boycott actif. Des mesures de sécurité ont été prises dans ces deux régions sinistrées afin d'assurer la sécurité des électeurs le jour du vote. 

Lire aussi : Municipales et Législatives 2020 : Voici pourquoi les Camerounais doivent accomplir leur devoir citoyen 

 

 

La réhabilitation de la voirie de ville, l’électrification de 16 villages et la construction d’un deuxième pont sur le fleuve Bénoué, sont les principales promesses faites aux populations de Lagdo à l’occasion du meeting de clôture de la campagne du RDPC. Le président de la Commission départementale de campagne dans la circonscription de Bénoué Est Alim Boukar, invite les militants et sympathisants à rester mobilisés et vigilants pour la victoire du parti.  

 

C’est une marée humaine qui a répondue présente au meeting de consécration marquant la clôture de la campagne électorale des législatives et législatives à Lagdo. Après 12 jours campagne, il était question pour Alim Boukar, le président de la Commission départementale de campagne dans la circonscription électorale de Bénoué Est, de faire passer les dernières consignes aux militants et sympathisants du RDPC. « Nous devons travailler davantage puisque la campagne va jusqu’à minuit. Il faut que les uns et les autres restent mobilisés et vigilants car les adversaires politiques ne dorment pas », recommande Alim Boukar. 

Dans le registre des promesses, le parti annonce la réhabilitation de la voirie de ville, l’électrification de 16 villages, la construction d’un deuxième pont sur le fleuve Bénoué, l’installation d’un système d’alerte sur le barrage hydroélectrique de Lagdo pour prévenir d’éventuelles catastrophes en cas de montée des eaux, entre autres. Toutes ces réalisations pourraient être concrétisées si les populations venaient à plébisciter les listes du RDPC, a martelé Mama Abakaï, tête de liste du parti aux municipales, par ailleurs maire sortant. 

Après avoir eu à sillonner l’ensemble des 177 localités que compte l’arrondissement de Lagdo dans le cadre des campagnes de proximité (90 au total), l’équipe du RDPC dans cette partie de la région du Nord (Section RDPC Bénoué Sud Est) reste optimiste pour son triomphe au soir du double scrutin. 

 

Innocent D H

 

Cet atelier aura pour de rechercher des solutions aux problèmes de sécurité rencontrés par les enseignants et les élèves au sein des établissements scolaires. 

 

Dans le communiqué qu’elle signe, Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) indique que dans les prochains jours, un atelier qui va traiter des violences en milieu scolaire sera organisé. Comme sus mentionné, lors de cet atelier, il sera question de trouver des solutions aux problèmes d’insécurité auxquels font face les enseignants dans l’exercice de leur fonction. Mais aussi les élèves dans les enceintes des établissements scolaires.

Il convient de préciser que l’idée de l’organisation d’un atelier sur la question de la violence en milieu scolaire, est la résultante de la rencontre que le Minesec a eu avec des syndicats des enseignants. Cette rencontre elle-même, a été initiée du fait du mécontentement et le ras-le-bol des enseignants devenus depuis quelques temps, des cibles de leurs propres élèves. Seulement, le Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic), n’a pas été convié à la rencontre. Pourtant c’est ledit Collectif qui a porté les revendications des professeurs après le meurtre de leur confrère Boris Kevin Tchakounté, poignardé par son élève de la classe de 4e au Lycée classique de Nkolbisson.

« Nous n'y avons même pas été conviés. On devait normalement avoir une rencontre avec le ministre lundi dernier (03 février) mais elle ne l’a pas respecté. Maintenant nous avons été surpris de constater sur les réseaux sociaux qu’elle a eu un entretien avec certains syndicats d’enseignants. Nous n'en savons rien », a-indiqué Elong Ngando François, vice-président du Ceic, dans les colonnes du journal Le Messager.

Toutefois, il faut noter que Nalova Lyonga a convenu avec les syndicats qu’elle a rencontré de la tenue périodique des concertations entre le Minesec et eux.

 

Liliane N.

 

 

Gaston Eloundou Essomba a échangé le 06 février 2020 avec une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco.

 

La question de la réhabilitation de la Société nationale de Raffinage (Sonara) reste d’actualité au Ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee). De ce fait, le chef de ce département ministériel Gaston Eloundou Essomba a reçu une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco. Ladite délégation conduite par Yvan V. Romanovsky  vice-président pour les Amériques, l'Afrique de l'Ouest et l'Europe du groupe sus mentionné. « Nous avons des éléments concernant la raffinerie et ses problèmes. Nous allons les analyser et revenir plus tard pour en parler plus amplement et sans doute faire nos propositions », a-t-il déclaré face à la presse, au terme de ses échanges avec le Minee.

La rencontre entre le Groupe russe Lukoil-Litasco et le Minee n’est pas fortuite. Elle est en fait le fruit des négociations entre le Cameroun et lui. Ces négociations ont été faites au cours du premier Sommet Russie-Afrique. C’était les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi. Le Ministre Gaston Eloundou Essomba avait alors rencontré Vaguit Alekperov, le Président Directeur Général du groupe. Il avait été convenu qu'une équipe d'experts de la société Lukoil vienne au Cameroun pour voir de près le cas Sonara. L’Objectif étant de procéder à l’évaluation de la situation de la Sonara et dire ce qu'il y a lieu de faire dans le cadre de sa réhabilitation et de son extension. 

Par ailleurs cette rencontre avec Eloundou Essomba, a permis au Groupe russe Lukoil-Litasco de présenter leurs partenaires aux camerounais. Il s’agit de New Age. L’entreprise opère déjà dans le secteur pétrolier amont au Cameroun. « Certaines modifications doivent être apportées au projet en cours et le support du gouvernement est attendu pour nous permettre de concrétiser la décision d'investissement d'ici 2020 », a déclaré M. Romanovsky. 

 

Liliane N.

 

 

Le Ministre de l’Administration territoriale vient de signer un communiqué relatif à cette mesure. 

 

Le dimanche 9 février 2020, les camerounais iront aux urnes, dans le cadre des élections législatives et municipales. Comme cela est prévu par la loi, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) informe la communauté que les frontières seront fermées à quarante-huit heures, du jour du double scrutin. Le Minat sur la base de la constitution et des lois mentionnées dans le communiqué rendu public, précise que lesdites frontières ne seront rouvertes qu’au lendemain du jour du vote. C’est-à-dire le 10 février 2020. 

 

Il est également dit dans le communiqué, que les personnes et les biens ne pourront plus circuler comme en jours ordinaires, à partir de minuit du 8 février 2020. La mesure va jusqu’à 18 heures du 9 février 2020. Les voies de circulation interdites sont aérienne, ferroviaire et routière. Toutefois, il est précisé que la mesure ne s’applique pas aux voitures des Forces de défense et de sécurité. Elle ne s’applique non plus aux personnes et aux biens circulant dans un périmètre urbain ou dans une même localité située en zone rurale. Le Minat indique que les gouverneurs des régions doivent veiller à l’application des mesures prises.

 

Découvrez ci-dessous le communiqué du Minat.  

 

Au soir du 10 février prochain, les jeunes pourront avoir un aperçu des prévisions que le Président de la République a pour eux.

 

C’est l’un des moments solennels de la célébration de la fête de la jeunesse, qui se déroule au Cameroun, tous les 11 février. Le discours du Président de la République du 10 février porté à l’attention des jeunes est tout aussi attendu comme celui du 31 décembre. Le message de Paul Biya sera radiodiffusé et télévisé. 

Toutefois il convient d’indiquer que le discours du Président de la République de cette année sera prononcé dans un contexte électoral. Il va survenir au lendemain du jour du vote des élections législatives et municipales. Les jeunes comme le reste de la population auront déjà choisi leurs Députés et leurs Maires. Paul Biya s’adressera cette année à la jeunesse de son pays, dans un climat quelque peu délétère, du fait des crises naissant de part et d’autre. Il y a une recrudescence de la violence dans les milieux scolaires. Le Cameroun vient juste de mettre sous terre un enseignant de mathématiques poignardé par son élève de la classe de 4ème. 

Paul Biya va s’adresser aux jeunes après la convocation et la tenue du Grand dialogue national. L’évènement s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il visait à mettre sur pied des recommandations visant à résoudre la crise sociopolitique qui sévit dans les deux régions anglophones. Une crise qui met en mal l’avenir des jeunes de ces parties du pays. Ne pouvant pas suivre les cours comme les autres des régions sans conflit, à cause des séparatistes, leurs parents sont contraints de les conduire hors de leur zone d’habitation ou de les garder dans les maisons. 

En tenant compte du thème choisi pour cette 54e fête de la jeunesse, Paul Biya pourra évoquer également dans son discours, la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Le thème de la célébration de cette année est «Jeunesse, Paix, Décentralisation et participation à la gouvernance locale pour un Cameroun nouveau».

 

Liliane N.

 

Un autre rapport a été publié il y a quelques heures par cet organisme. Un document dans lequel l’armée est accusée de commettre des exactions sur les populations civiles… Un énième sabotage. Dans ce rapport publié jeudi, cet organisme est une fois de plus revenu avec des informations dont les sources sont questionnables. 

 

Il a été prouvé et cela est vérifiable que sur l’étendue du triangle national, il n’existe aucun représentant de cette prétendue Ong. Par ailleurs, au fil du temps, il s’est avéré que les « témoins oculaires » auxquels ils font tout le temps référence ne pourraient être que des individus qui travaillent à la déstabilisation de leur pays ou alors, ceux qui se font pompeusement appelés « combattants ».

En se basant sur les informations qui viennent des régions du Nord et du Sud-Ouest, du comportement des populations vivant de ce côté,  qui hier encore étaient de simples victimes, de cette complicité, cette symphonie qui  existent entre elles et les Forces de Sécurité, on ne saurait prétendre comme le dit Amnesty International que : « L’armée du Cameroun s’est livrée à un regain de violence ces dernières semaines, qui a donné lieu à des dizaines d’homicides et contraint des milliers de personnes à quitter plusieurs zones des régions anglophones… ».

Au contraire, l’on assiste de plus en plus au retour des populations qui se sont à un moment donné réfugiées vers le Nigéria voisin. Des hommes et des femmes qui, pour certains ont résolu d’exercer leur devoir citoyen en allant voter le 09 Février prochain. Ce qui n’est assurément pas du goût de quelques groupes d’individus aidés et armés par leurs commanditaires qui vivent en dehors des frontières nationales.

Les menaces terroristes, les assassinats des civils et les enlèvements ont repris de plus belle ces derniers jours. Combien de fois ces dernières semaines, les Forces de Défense et de Sécurité ont – elles trouvé des armes cachées dans des endroits insoupçonnables, suite aux informations fournies par ces habitants des villages qui aujourd'hui ont été désertés, à cause des menaces reçues par les terroristes.

Dans ce rapport, Fabien Offner, chercheur sur le lac Tchad à Amnesty International prétend par exemple que « Les mesures de sécurité et la présence militaire renforcée annoncées par le gouvernement camerounais pour permettre le déroulement du scrutin ce week-end semblent cacher en fait une opération bien plus sinistre », sans dire sur quoi se fondent de telles assertions.

Après l’organisation du Grand Dialogue National, le gouvernement a engagé des mesures afin que le calme revienne dans les deux régions en crise. Et alors que la campagne électorale en vue du double scrutin du 09 Février prochain tire à sa fin, l’on a vu le Rdpc et le Sdf, les deux partis politiques en lice dans cette partie du pays faire campagne et, les populations ont formulé les vœux de voir un retour au calme.

Ce sont elles qui disent non aux « assoiffés » du pouvoir et qui entendent barrer la route à ces politiciens qui veulent surfer sur leurs souffrances pour se faire un nom.

Certes, beaucoup reste à faire parce qu’on ne reconstruit pas en quelques jours, ce qui a été détruit en quatre ans de guerre, de larmes, de destruction… Toutefois les campagnes de dénigrement ne sauraient aider à l’atteinte des objectifs que se sont fixés par exemple les ex terroristes qui ont déposé les armes, dans l’espoir de retrouver une vie normale, ces Camerounais qui ont regagné leurs villages, parce que convaincus que désormais, tout sera différent, encore moins le gouvernement.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Petit mammifère à écailles, cet animal est l’objet de toutes les attentions à l’heure où la propagation du coronavirus en Chine a atteint un certain seuil malgré les mesures de prise en charge garanties. Selon les recherches menées par des scientifiques chinois, le pangolin a été identifié comme « un possible hôte intermédiaire » ayant facilité la transmission du virus à l’homme. 

 

Depuis quelques semaines l’actualité mondiale est submergée par la propagation du nouveau coronavirus en Chine. Apparu dans la province de Wuhan, ce virus est très rapidement en passe de devenir le mal de l’heure dans l’empire du milieu. Très rapidement après le déclenchement de la maladie, les autorités chinoises ont pris des mesures de prise en charge pour limiter sa propagation. 

Parmi ces mesures, il y a les recherches lancées pour faire toute la lumière sur l’origine de la transmission de la maladie. Ce vendredi, 07 février 2020, des scientifiques chinois ont indiqué que le pangolin pourrait bien être l’animal qui a transmis le coronavirus à l’homme, alors que ce petit mammifère à écailles menacé d’extinction est peu connu du grand public en Chine. 

En effet, un ce sont des chercheurs de l’Université d’agriculture du sud de la Chine qui ont identifié le pangolin comme « un possible hôte intermédiaire » ayant facilité la transmission du virus, indique un communiqué de l’université sans donner plus de détails. 

Animal réservoir

Des sources crédibles, l’on apprend que l’animal qui héberge un virus malade et qui peut le transmettre à d’autres espèces est appelé « réservoir ». Dans le cas du nouveau coronavirus, il s’agit certainement de la chauve-souris. Une récente étude révélait que les génomes de ce virus et ceux qui circulent chez l’animal sont identiques à 96%. Cependant, le virus de chauve-souris n’est pas équipé pour se fixer sur les récepteurs humains. De ce fait, il serait passé par un autre animal pour s’adapter à l’homme, qui est donc « l’hôte intermédiaire ». 

L’agence étatique Chine nouvelle fait savoir qu’après avoir effectué un test de plus de 1000 échantillons provenant d’animaux sauvages, les savants ont déterminé que les génomes de séquence de virus prélevés sur les pangolins étaient à 99% semblables à ceux retrouvés sur des patients atteints du nouveau coronavirus. L’épidémie de Sras de 2002 à 2003, également causée par un coronavirus, l’intermédiaire était la civette, petit mammifère dont la viande est très prisée en Chine. 

Le cas du Cameroun

Le Cameroun regorge plusieurs espèces de pangolins dont la viande est très appréciée par les populations. A l’heure où des recherches scientifiques chinoises présentent ce mammifère un comme un animal objet de soupçons dans la transmission du nouveau coronavirus en Chine, les camerounais doivent rester vigilants. Les contacts humains avec cette espèce doivent être limités au maximum. Il est question d’éviter l’exportation de la maladie quand on sait que la semaine dernière, un Camerounais avait été contaminé en Chine. 

Les pouvoirs publics camerounaises ont d’ailleurs pris des mesures pour pallier toute éventualité, c’est ce qui justifie la sortie récente sortie du ministre de la santé publique Manaouda Malachie pour informer l’opinion publique. 

 

Innocent D H  

 

Selon les informations puisées à bonnes sources, durant l’exercice 2019 la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC), filiale du Français Castel a payé des droits et taxes de douane dont le montant a atteint 27,18 milliards de FCFA. Un chiffre jugé en baisse d’environ 1,4 milliard de FCFA par rapport à celui de 2018 qui se situait à 28,63 milliards de FCFA.  

 

La direction générale des douanes (DGD) reconnaît que ces chiffres sont exacts. Elle précise par ailleurs que la SABC qui a versé plus de 55 milliards de FCFA au titre des droits et taxes en l’espace de deux ans. A travers ces contributions, la société hisse le groupe au premier rang des partenaires du Cameroun dans le secteur privé. Emmanuel De Tailly, le directeur général des Brasseries du Cameroun se dit satisfait de la qualité du partenariat. « Le Groupe SABC et l’administration publique ont toujours été des partenaires de longue date, ce qui a permis au Groupe de devenir, au fil du temps, un partenaire économique et social du Cameroun », se réjouit-il. 

L’on note néanmoins que la part contributive de la SABC sur l’ensemble des recettes douanières du Cameroun, reste faible. Si en 2019 les recettes douanières globales ont été évaluées à 971,7 milliards de FCFA, 3% est le taux global des droits et taxes douanières payés par la SABC. 

 

Innocent D H

 

L’étudiant âgé de 21 ans, est désormais hors de danger.

 

L’information est de l’Ambassade de Chine au Cameroun. Par un tweet, la représentation diplomatique chinoise présente sur notre sol, a donné des nouvelles de Pavel Daryl Sem Kenou, étudiant camerounais qui a attrapé le coronavirus. « Nous confirmons qu’un étudiant camerounais inscrit à l’Université de Yangtze a été infecté par le nouveau coronavirus. Après avoir reçu un traitement médical, il est maintenant en bon état de santé », peut-on lire dans le tweet qui date du 6 février 2020. Approché par un média chinois, Pavel Daryl Sem Kenou a lui même rassuré l’opinion sur son état de santé. « Je me sens de mieux en mieux, même si j’ai encore un problème au niveau des poumons. Les médecins s’occupent bien de moi », a-t-il déclaré.

A titre de rappel, Pavel Daryl Sem Kenou vit actuellement en Chine. Il y poursuit ses études. Il a été contaminé lors d’un séjour à Wuhan, localité présentée comme un épicentre du Coronavirus. Après avoir commencé à présenter les signes de la maladie, Daryl a été placé en soins intensifs à l’hôpital de Jengzhou. Après son hospitalisation, l’Université de Yangtsé dans lequel il est inscrit, a indiqué qu’il répond plutôt bien au traitement. 

Le coronavirus qui est apparu dans l’empire du milieu fait des morts et contraint les autorités chinoises a confiné des personnes vivant dans des localités considérées comme les épicentres de la maladie. Depuis son apparition en décembre en Chine, le décompte macabre des victimes se poursuit. Rendu à ce jour, les statistiques font état de 493 personnes décédées et 24.692 personnes ont été identifiées comme ayant contracté le virus.  

 

Liliane N. 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01