Les populations de la ville de Bamenda n'ont pas pour intention de boycotter les élections locales. Une marche de protestation a eu lieu le 07 février à Bamenda pour contester la décision des sécessionnistes.
Les informations selon lesquelles les habitants des régions dites anglophones au Cameroun veulent boycotter les élections locales de ce dimanche sont fausses.
Depuis la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat en vue des élections municipales et législatives, les sécessionnistes n'ont cessé de proférer des menaces et de multiplier des attaques. Objectif, empêcher la tenue des élections dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où ils sèment la terreur depuis plus de trois ans. Une semaine avant la tenue dudit scrutin, ils ont annoncé une opération de Lock Down dans ces région, ce qui empêcherait les citoyens d'exprimer leurs choix.
Mais cette menace ne suffit pas pour arrêter les citoyens. Ils sont bien engagés à accomplir leur devoir citoyen qui est celui de voter leurs représentants. C'est dans ce sens qu'ils étaient dans la rue vendredi 07 février. Dans la localité de Wum, les populations ont continué de vaquer à leurs occupations protestant ainsi cette mesure qui les invite à rester confinées chez elles.
En ce jour de clôture de campagne électorale Populations et autorités administratives de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest Cameroun, ont marché dans les rues de la ville en signe d'opposition aux instructions des leaders séparatistes. L'objectif de cette marche de protestation était d'emmener la population à circuler et à voter sans craintes.
Les camerounais sont conscients de l'enjeu que représente ce double scrutin et des risques auxquels s'opposent les acteurs du boycott actif. Des mesures de sécurité ont été prises dans ces deux régions sinistrées afin d'assurer la sécurité des électeurs le jour du vote.
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La réhabilitation de la voirie de ville, l’électrification de 16 villages et la construction d’un deuxième pont sur le fleuve Bénoué, sont les principales promesses faites aux populations de Lagdo à l’occasion du meeting de clôture de la campagne du RDPC. Le président de la Commission départementale de campagne dans la circonscription de Bénoué Est Alim Boukar, invite les militants et sympathisants à rester mobilisés et vigilants pour la victoire du parti.
C’est une marée humaine qui a répondue présente au meeting de consécration marquant la clôture de la campagne électorale des législatives et législatives à Lagdo. Après 12 jours campagne, il était question pour Alim Boukar, le président de la Commission départementale de campagne dans la circonscription électorale de Bénoué Est, de faire passer les dernières consignes aux militants et sympathisants du RDPC. « Nous devons travailler davantage puisque la campagne va jusqu’à minuit. Il faut que les uns et les autres restent mobilisés et vigilants car les adversaires politiques ne dorment pas », recommande Alim Boukar.
Dans le registre des promesses, le parti annonce la réhabilitation de la voirie de ville, l’électrification de 16 villages, la construction d’un deuxième pont sur le fleuve Bénoué, l’installation d’un système d’alerte sur le barrage hydroélectrique de Lagdo pour prévenir d’éventuelles catastrophes en cas de montée des eaux, entre autres. Toutes ces réalisations pourraient être concrétisées si les populations venaient à plébisciter les listes du RDPC, a martelé Mama Abakaï, tête de liste du parti aux municipales, par ailleurs maire sortant.
Après avoir eu à sillonner l’ensemble des 177 localités que compte l’arrondissement de Lagdo dans le cadre des campagnes de proximité (90 au total), l’équipe du RDPC dans cette partie de la région du Nord (Section RDPC Bénoué Sud Est) reste optimiste pour son triomphe au soir du double scrutin.
Innocent D H
Cet atelier aura pour de rechercher des solutions aux problèmes de sécurité rencontrés par les enseignants et les élèves au sein des établissements scolaires.
Dans le communiqué qu’elle signe, Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) indique que dans les prochains jours, un atelier qui va traiter des violences en milieu scolaire sera organisé. Comme sus mentionné, lors de cet atelier, il sera question de trouver des solutions aux problèmes d’insécurité auxquels font face les enseignants dans l’exercice de leur fonction. Mais aussi les élèves dans les enceintes des établissements scolaires.
Il convient de préciser que l’idée de l’organisation d’un atelier sur la question de la violence en milieu scolaire, est la résultante de la rencontre que le Minesec a eu avec des syndicats des enseignants. Cette rencontre elle-même, a été initiée du fait du mécontentement et le ras-le-bol des enseignants devenus depuis quelques temps, des cibles de leurs propres élèves. Seulement, le Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic), n’a pas été convié à la rencontre. Pourtant c’est ledit Collectif qui a porté les revendications des professeurs après le meurtre de leur confrère Boris Kevin Tchakounté, poignardé par son élève de la classe de 4e au Lycée classique de Nkolbisson.
« Nous n'y avons même pas été conviés. On devait normalement avoir une rencontre avec le ministre lundi dernier (03 février) mais elle ne l’a pas respecté. Maintenant nous avons été surpris de constater sur les réseaux sociaux qu’elle a eu un entretien avec certains syndicats d’enseignants. Nous n'en savons rien », a-indiqué Elong Ngando François, vice-président du Ceic, dans les colonnes du journal Le Messager.
Toutefois, il faut noter que Nalova Lyonga a convenu avec les syndicats qu’elle a rencontré de la tenue périodique des concertations entre le Minesec et eux.
Liliane N.
Gaston Eloundou Essomba a échangé le 06 février 2020 avec une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco.
La question de la réhabilitation de la Société nationale de Raffinage (Sonara) reste d’actualité au Ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee). De ce fait, le chef de ce département ministériel Gaston Eloundou Essomba a reçu une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco. Ladite délégation conduite par Yvan V. Romanovsky vice-président pour les Amériques, l'Afrique de l'Ouest et l'Europe du groupe sus mentionné. « Nous avons des éléments concernant la raffinerie et ses problèmes. Nous allons les analyser et revenir plus tard pour en parler plus amplement et sans doute faire nos propositions », a-t-il déclaré face à la presse, au terme de ses échanges avec le Minee.
La rencontre entre le Groupe russe Lukoil-Litasco et le Minee n’est pas fortuite. Elle est en fait le fruit des négociations entre le Cameroun et lui. Ces négociations ont été faites au cours du premier Sommet Russie-Afrique. C’était les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi. Le Ministre Gaston Eloundou Essomba avait alors rencontré Vaguit Alekperov, le Président Directeur Général du groupe. Il avait été convenu qu'une équipe d'experts de la société Lukoil vienne au Cameroun pour voir de près le cas Sonara. L’Objectif étant de procéder à l’évaluation de la situation de la Sonara et dire ce qu'il y a lieu de faire dans le cadre de sa réhabilitation et de son extension.
Par ailleurs cette rencontre avec Eloundou Essomba, a permis au Groupe russe Lukoil-Litasco de présenter leurs partenaires aux camerounais. Il s’agit de New Age. L’entreprise opère déjà dans le secteur pétrolier amont au Cameroun. « Certaines modifications doivent être apportées au projet en cours et le support du gouvernement est attendu pour nous permettre de concrétiser la décision d'investissement d'ici 2020 », a déclaré M. Romanovsky.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale vient de signer un communiqué relatif à cette mesure.
Le dimanche 9 février 2020, les camerounais iront aux urnes, dans le cadre des élections législatives et municipales. Comme cela est prévu par la loi, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) informe la communauté que les frontières seront fermées à quarante-huit heures, du jour du double scrutin. Le Minat sur la base de la constitution et des lois mentionnées dans le communiqué rendu public, précise que lesdites frontières ne seront rouvertes qu’au lendemain du jour du vote. C’est-à-dire le 10 février 2020.
Il est également dit dans le communiqué, que les personnes et les biens ne pourront plus circuler comme en jours ordinaires, à partir de minuit du 8 février 2020. La mesure va jusqu’à 18 heures du 9 février 2020. Les voies de circulation interdites sont aérienne, ferroviaire et routière. Toutefois, il est précisé que la mesure ne s’applique pas aux voitures des Forces de défense et de sécurité. Elle ne s’applique non plus aux personnes et aux biens circulant dans un périmètre urbain ou dans une même localité située en zone rurale. Le Minat indique que les gouverneurs des régions doivent veiller à l’application des mesures prises.
Découvrez ci-dessous le communiqué du Minat.
Au soir du 10 février prochain, les jeunes pourront avoir un aperçu des prévisions que le Président de la République a pour eux.
C’est l’un des moments solennels de la célébration de la fête de la jeunesse, qui se déroule au Cameroun, tous les 11 février. Le discours du Président de la République du 10 février porté à l’attention des jeunes est tout aussi attendu comme celui du 31 décembre. Le message de Paul Biya sera radiodiffusé et télévisé.
Toutefois il convient d’indiquer que le discours du Président de la République de cette année sera prononcé dans un contexte électoral. Il va survenir au lendemain du jour du vote des élections législatives et municipales. Les jeunes comme le reste de la population auront déjà choisi leurs Députés et leurs Maires. Paul Biya s’adressera cette année à la jeunesse de son pays, dans un climat quelque peu délétère, du fait des crises naissant de part et d’autre. Il y a une recrudescence de la violence dans les milieux scolaires. Le Cameroun vient juste de mettre sous terre un enseignant de mathématiques poignardé par son élève de la classe de 4ème.
Paul Biya va s’adresser aux jeunes après la convocation et la tenue du Grand dialogue national. L’évènement s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il visait à mettre sur pied des recommandations visant à résoudre la crise sociopolitique qui sévit dans les deux régions anglophones. Une crise qui met en mal l’avenir des jeunes de ces parties du pays. Ne pouvant pas suivre les cours comme les autres des régions sans conflit, à cause des séparatistes, leurs parents sont contraints de les conduire hors de leur zone d’habitation ou de les garder dans les maisons.
En tenant compte du thème choisi pour cette 54e fête de la jeunesse, Paul Biya pourra évoquer également dans son discours, la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Le thème de la célébration de cette année est «Jeunesse, Paix, Décentralisation et participation à la gouvernance locale pour un Cameroun nouveau».
Liliane N.
Un autre rapport a été publié il y a quelques heures par cet organisme. Un document dans lequel l’armée est accusée de commettre des exactions sur les populations civiles… Un énième sabotage. Dans ce rapport publié jeudi, cet organisme est une fois de plus revenu avec des informations dont les sources sont questionnables.
Il a été prouvé et cela est vérifiable que sur l’étendue du triangle national, il n’existe aucun représentant de cette prétendue Ong. Par ailleurs, au fil du temps, il s’est avéré que les « témoins oculaires » auxquels ils font tout le temps référence ne pourraient être que des individus qui travaillent à la déstabilisation de leur pays ou alors, ceux qui se font pompeusement appelés « combattants ».
En se basant sur les informations qui viennent des régions du Nord et du Sud-Ouest, du comportement des populations vivant de ce côté, qui hier encore étaient de simples victimes, de cette complicité, cette symphonie qui existent entre elles et les Forces de Sécurité, on ne saurait prétendre comme le dit Amnesty International que : « L’armée du Cameroun s’est livrée à un regain de violence ces dernières semaines, qui a donné lieu à des dizaines d’homicides et contraint des milliers de personnes à quitter plusieurs zones des régions anglophones… ».
Au contraire, l’on assiste de plus en plus au retour des populations qui se sont à un moment donné réfugiées vers le Nigéria voisin. Des hommes et des femmes qui, pour certains ont résolu d’exercer leur devoir citoyen en allant voter le 09 Février prochain. Ce qui n’est assurément pas du goût de quelques groupes d’individus aidés et armés par leurs commanditaires qui vivent en dehors des frontières nationales.
Les menaces terroristes, les assassinats des civils et les enlèvements ont repris de plus belle ces derniers jours. Combien de fois ces dernières semaines, les Forces de Défense et de Sécurité ont – elles trouvé des armes cachées dans des endroits insoupçonnables, suite aux informations fournies par ces habitants des villages qui aujourd'hui ont été désertés, à cause des menaces reçues par les terroristes.
Dans ce rapport, Fabien Offner, chercheur sur le lac Tchad à Amnesty International prétend par exemple que « Les mesures de sécurité et la présence militaire renforcée annoncées par le gouvernement camerounais pour permettre le déroulement du scrutin ce week-end semblent cacher en fait une opération bien plus sinistre », sans dire sur quoi se fondent de telles assertions.
Après l’organisation du Grand Dialogue National, le gouvernement a engagé des mesures afin que le calme revienne dans les deux régions en crise. Et alors que la campagne électorale en vue du double scrutin du 09 Février prochain tire à sa fin, l’on a vu le Rdpc et le Sdf, les deux partis politiques en lice dans cette partie du pays faire campagne et, les populations ont formulé les vœux de voir un retour au calme.
Ce sont elles qui disent non aux « assoiffés » du pouvoir et qui entendent barrer la route à ces politiciens qui veulent surfer sur leurs souffrances pour se faire un nom.
Certes, beaucoup reste à faire parce qu’on ne reconstruit pas en quelques jours, ce qui a été détruit en quatre ans de guerre, de larmes, de destruction… Toutefois les campagnes de dénigrement ne sauraient aider à l’atteinte des objectifs que se sont fixés par exemple les ex terroristes qui ont déposé les armes, dans l’espoir de retrouver une vie normale, ces Camerounais qui ont regagné leurs villages, parce que convaincus que désormais, tout sera différent, encore moins le gouvernement.
Nicole Ricci Minyem
Petit mammifère à écailles, cet animal est l’objet de toutes les attentions à l’heure où la propagation du coronavirus en Chine a atteint un certain seuil malgré les mesures de prise en charge garanties. Selon les recherches menées par des scientifiques chinois, le pangolin a été identifié comme « un possible hôte intermédiaire » ayant facilité la transmission du virus à l’homme.
Depuis quelques semaines l’actualité mondiale est submergée par la propagation du nouveau coronavirus en Chine. Apparu dans la province de Wuhan, ce virus est très rapidement en passe de devenir le mal de l’heure dans l’empire du milieu. Très rapidement après le déclenchement de la maladie, les autorités chinoises ont pris des mesures de prise en charge pour limiter sa propagation.
Parmi ces mesures, il y a les recherches lancées pour faire toute la lumière sur l’origine de la transmission de la maladie. Ce vendredi, 07 février 2020, des scientifiques chinois ont indiqué que le pangolin pourrait bien être l’animal qui a transmis le coronavirus à l’homme, alors que ce petit mammifère à écailles menacé d’extinction est peu connu du grand public en Chine.
En effet, un ce sont des chercheurs de l’Université d’agriculture du sud de la Chine qui ont identifié le pangolin comme « un possible hôte intermédiaire » ayant facilité la transmission du virus, indique un communiqué de l’université sans donner plus de détails.
Animal réservoir
Des sources crédibles, l’on apprend que l’animal qui héberge un virus malade et qui peut le transmettre à d’autres espèces est appelé « réservoir ». Dans le cas du nouveau coronavirus, il s’agit certainement de la chauve-souris. Une récente étude révélait que les génomes de ce virus et ceux qui circulent chez l’animal sont identiques à 96%. Cependant, le virus de chauve-souris n’est pas équipé pour se fixer sur les récepteurs humains. De ce fait, il serait passé par un autre animal pour s’adapter à l’homme, qui est donc « l’hôte intermédiaire ».
L’agence étatique Chine nouvelle fait savoir qu’après avoir effectué un test de plus de 1000 échantillons provenant d’animaux sauvages, les savants ont déterminé que les génomes de séquence de virus prélevés sur les pangolins étaient à 99% semblables à ceux retrouvés sur des patients atteints du nouveau coronavirus. L’épidémie de Sras de 2002 à 2003, également causée par un coronavirus, l’intermédiaire était la civette, petit mammifère dont la viande est très prisée en Chine.
Le cas du Cameroun
Le Cameroun regorge plusieurs espèces de pangolins dont la viande est très appréciée par les populations. A l’heure où des recherches scientifiques chinoises présentent ce mammifère un comme un animal objet de soupçons dans la transmission du nouveau coronavirus en Chine, les camerounais doivent rester vigilants. Les contacts humains avec cette espèce doivent être limités au maximum. Il est question d’éviter l’exportation de la maladie quand on sait que la semaine dernière, un Camerounais avait été contaminé en Chine.
Les pouvoirs publics camerounaises ont d’ailleurs pris des mesures pour pallier toute éventualité, c’est ce qui justifie la sortie récente sortie du ministre de la santé publique Manaouda Malachie pour informer l’opinion publique.
Innocent D H
Selon les informations puisées à bonnes sources, durant l’exercice 2019 la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC), filiale du Français Castel a payé des droits et taxes de douane dont le montant a atteint 27,18 milliards de FCFA. Un chiffre jugé en baisse d’environ 1,4 milliard de FCFA par rapport à celui de 2018 qui se situait à 28,63 milliards de FCFA.
La direction générale des douanes (DGD) reconnaît que ces chiffres sont exacts. Elle précise par ailleurs que la SABC qui a versé plus de 55 milliards de FCFA au titre des droits et taxes en l’espace de deux ans. A travers ces contributions, la société hisse le groupe au premier rang des partenaires du Cameroun dans le secteur privé. Emmanuel De Tailly, le directeur général des Brasseries du Cameroun se dit satisfait de la qualité du partenariat. « Le Groupe SABC et l’administration publique ont toujours été des partenaires de longue date, ce qui a permis au Groupe de devenir, au fil du temps, un partenaire économique et social du Cameroun », se réjouit-il.
L’on note néanmoins que la part contributive de la SABC sur l’ensemble des recettes douanières du Cameroun, reste faible. Si en 2019 les recettes douanières globales ont été évaluées à 971,7 milliards de FCFA, 3% est le taux global des droits et taxes douanières payés par la SABC.
Innocent D H
L’étudiant âgé de 21 ans, est désormais hors de danger.
L’information est de l’Ambassade de Chine au Cameroun. Par un tweet, la représentation diplomatique chinoise présente sur notre sol, a donné des nouvelles de Pavel Daryl Sem Kenou, étudiant camerounais qui a attrapé le coronavirus. « Nous confirmons qu’un étudiant camerounais inscrit à l’Université de Yangtze a été infecté par le nouveau coronavirus. Après avoir reçu un traitement médical, il est maintenant en bon état de santé », peut-on lire dans le tweet qui date du 6 février 2020. Approché par un média chinois, Pavel Daryl Sem Kenou a lui même rassuré l’opinion sur son état de santé. « Je me sens de mieux en mieux, même si j’ai encore un problème au niveau des poumons. Les médecins s’occupent bien de moi », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Pavel Daryl Sem Kenou vit actuellement en Chine. Il y poursuit ses études. Il a été contaminé lors d’un séjour à Wuhan, localité présentée comme un épicentre du Coronavirus. Après avoir commencé à présenter les signes de la maladie, Daryl a été placé en soins intensifs à l’hôpital de Jengzhou. Après son hospitalisation, l’Université de Yangtsé dans lequel il est inscrit, a indiqué qu’il répond plutôt bien au traitement.
Le coronavirus qui est apparu dans l’empire du milieu fait des morts et contraint les autorités chinoises a confiné des personnes vivant dans des localités considérées comme les épicentres de la maladie. Depuis son apparition en décembre en Chine, le décompte macabre des victimes se poursuit. Rendu à ce jour, les statistiques font état de 493 personnes décédées et 24.692 personnes ont été identifiées comme ayant contracté le virus.
Liliane N.
D’après les informations relayées par « 20 Minutes Monde ». La progression dans la ville des forces syriennes, aidées de leur allié russe, a fait jeudi 17 victimes, dont des enfants
Le régime syrien est une nouvelle fois au cœur des critiques avec la mort jeudi de 17 civils, dont des enfants, dans des bombardements. Les occidentaux ont ainsi vivement condamné le même jour à l’Onu « un carnage » en cours dans la province d’Idleb. Les forces syriennes, aidées de leur allié russe, ont encore progressé dans Idleb, une ville clé ayant le même nom que cette province du nord-ouest du pays, à la faveur d’une offensive destructrice.
« Le pire cauchemar est en train de se produire »
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, convoquée en urgence à la demande des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France, l’ambassadrice américaine Kelly Craft a fait part de son horreur devant l’évolution de la situation : « l’administration Trump condamne, dans les termes les plus fermes, le régime Assad, l’Iran, le Hezbollah et l’offensive militaire barbare et injustifiée de la Russie ».
Plusieurs pays, notamment européens, ont aussi appelé « à faire taire les armes à Idleb », pour reprendre l’expression de l’ambassadeur français Nicolas de Rivière. « Idleb devient de plus en plus synonyme de carnage », ont renchéri dans une déclaration conjointe ses homologues belge et allemand, Marc Pecsteen de Buytswerve et Christoph Heusgen. « Je pense que le pire cauchemar à Idleb est en train de se produire », a abondé l’ambassadrice britannique, Karen Pierce.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires Mark Lowcock a annoncé lors de la réunion le déblocage de 30 millions de dollars pour augmenter la fourniture d’abris et d’autres aides essentielles pour les milliers de civils pris au piège dans une « catastrophe humanitaire ». « Il y a un besoin urgent d’accès continu et immédiat sans entrave à la population civile », a confirmé Geir Pedersen, émissaire de l’ONU pour la Syrie.
L’Iran propose sa médiation
Revenant sur les affrontements inédits en début de semaine entre les armées syrienne et turque, l’ambassadeur turc à l’ONU Feridun Sinirlioglu a pour sa part averti que « toute agression militaire visant des soldats turcs sera punie sévèrement ». « La Turquie ne retirera pas ses forces et n’abandonnera aucun de ses postes d’observation », a-t-il martelé. Majid Takht Ravanchi, son homologue iranien, a affirmé de son côté que « l’Iran était prêt à fournir ses bons offices pour contribuer à une solution politique entre la Turquie et la Syrie à propos de la situation à Idleb ».
Geir Pedersen est attendu samedi à Téhéran « pour discuter de différents sujets liés à la Syrie, incluant le travail du Comité constitutionnel » chargé de modifier la Constitution et d’ouvrir la voie à un règlement au conflit qui a débuté en 2011.
N.R.M
A quelques heures de la clôture de la campagne électorale et, alors que dans les différents quartiers généraux, les candidats s’attèlent à mettre leurs dernières forces pour séduire les sceptiques, les électeurs eux aussi se disent prêts à exercer leur devoir citoyen
Voici les réactions obtenues dans les rues à la suite de ces questions : Que pensez vous des différents candidats et vous ont –ils convaincus de voter Dimanche prochain ?
Je suis Doriane. Depuis le début de la campagne, j’ai vu beaucoup de candidats, qui sont venus nous remettre des tracts et nous expliquer ce que nous pouvons attendre s’ils sont élus. Certains sont là depuis longtemps et ils ont même les maires et les députés mais vraiment, moi particulièrement, je ne sais pas ce qu’ils ont fait. Les routes sont inexistantes et impraticables, je me souviens que grâce à des coopérations avec des mairies à l’étranger, il y’a des maires qui ont reçu des lampadaires et du matériel pour faire la propreté. Mais, nous n’avons rien vu, nous la population. Les chefs de quartier et leurs amis se sont partagés tout cela et ils ont vendu pour se partager de l’argent avec leurs familles. Et vous pensez qu’on peut reconduire ces gens ? Jamais de la vie. Ils m’ont donné le pagne, avec 20 mille pour la couture. J’ai pris, c’est mon argent mais ma voix ira à un jeune, à un nouveau…
« Patrick Lekena, c’est comme cela que je m’appelle. J’ai vu et entendu ce que les politiciens nous disent depuis bientôt deux semaines et, j’avoue que je suis bluffé par certains. Certains m’ont donné à croire à nouveau que tout est encore possible. Quand vous voyez ce que fait Duval Ebale sur le terrain, vous voyez Armand Okol et ses équipes, vous regardez la posture de Serge Espoir Matomba et je ne parle pas de Cabral Libii, vous sentez que oui, c’est possible. Je crains seulement pour la corruption et la complicité des agents d’Eélecam pour détourner le vote des électeurs. Je ne peux vous dire pour qui je vais voter, vous savez que c’est secret mais, une chose est sûre, ce ne sera ni pour le Rdpc, ni pour le Sdf et les autres partis qui sont de la majorité présidentielle. Ceux là ne peuvent plus rien pour nous…
Je suis Laure Kamdem. Je vais regretter la fin de cette campagne, je vous assure. C’était tellement beau, attrayant. J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ceux qui étaient là pendant l’élection présidentielle même si quelqu’un comme Cabral Libii a changé de parti. Heureusement qu’il a gardé ses idées, celles qui m’ont amené à l’aimer en 2018. J’ai vu la maturité qu’il a affiché, la même que j’ai constaté chez Serge Espoir Matomba. J’ai salué cette initiative qu’ils ont prise de s’allier et même les candidats de l’Udc. C’est la preuve que oui, ils ne pensent pas seulement à eux mais à nous. Ma fille, quand je pense au Cameroun, j’ai les larmes aux yeux. Il y’a tellement de belles et bonnes choses dans ce pays, vous êtes encore jeune, vous ne pouvez comprendre mais, si les gens de votre génération peuvent comprendre que l’union fait la force, alors oui, je vais voter pour un jeune et, je regrette qu’on ne puisse voter qu’une seule fois. Parce que chacun de ceux que j’ai cités mérite ma voix. Mais, ma famille et moi allons leur donner à chacun une chance…
Blaise Ondoua est mon nom. De prime abord, je peux vous assurer que ma voix sera en faveur d’un jeune. Je ne veux pas vous dévoiler le nom du parti mais, je me refuse de donner mon vote à un grabataire du Rdpc, du Sdf ou des autres partis qui sont aux affaires depuis longtemps…Il faut donner leur chance à ceux qui veulent se présenter à la prochaine élection présidentielle et, ce sont les réalisations, les promesses tenues qui vont nous permettre de leur accorder ou non, notre confiance…
Je suis Aristide Mendou. Ma voix ira en faveur d’un jeune loup politique et c’est le même que j’ai voté depuis 2018. Les membres de ma famille vont eux aussi donner leurs suffrages à la jeunesse parce que malheureusement, on ne peut voter deux fois. Ceux qui nous ont donné des pagnes et les frais de couture, merci à eux mais nous sommes matures aujourd’hui et, il est hors de question que nous continuons à servir de bétail électoral aux gens qu’on ne voit qu’une fois tous les cinq ans. C’est notre argent et, si nous pouvons avoir le peu là gratuitement, cela marche…
Nicole Ricci Minyem
Dans une correspondance adressée aux électeurs, il a relevé les nombreuses incohérences qui ont fondé au cours des dernières années la démarche du leader du Mouvement de la Renaissance du Cameroun
« A propos du double scrutin du 09 février
I. Les élucubrations naufrageuses de Kamto à Paris n’entraîneront que son propre naufrage.
Le corps électoral camerounais a été convoqué par l’élu de la Nation entière, à élire, le 09 février prochain, les députés et conseillers municipaux, qui représenteront le peuple souverain à l’Assemblée Nationale, et dans les exécutifs municipaux, pour les 05 prochaines années. Il s’agit là d’un moment historique à ne louper sous aucun prétexte, précisément parce qu’il consacrera l’élection des nouveaux acteurs de la décentralisation, qu’on peut identifier comme des « porteurs de cause », en attendant le vote futur des conseillers régionaux.
Il importe toutefois de le souligner : la décentralisation, selon plusieurs analystes, n’est pas un phénomène nouveau dans notre pays. La nouveauté vient dans l’adoption d’une démarche innovante englobant le renforcement des pouvoirs des collectivités territoriales qui existaient déjà, et la création de nouvelles catégories de collectivités locales, à savoir, les régions.
Par la réforme institutionnelle de 1996, notre loi fondamentale est venue affermir l’Etat de droit au Cameroun (consécration des droits fondamentaux, création de nouvelles institutions : Sénat, régions…).
On le sait, le Président Paul Biya a pour crédo : de faire de chaque citoyen camerounais, l’artisan de son destin individuel et du destin collectif, par la codification de ses droits, et l’arrimage de la vie politique et économique aux exigences d’une société qui se développe.
Le nouveau code de la décentralisation, qui précède justement les élections sus-évoquées, dévoile, une fois encore, l’esprit d’authentique fédérateur de Paul Biya, homme d’ouverture et de progrès, avant tout soucieux du respect des droits du citoyen ; autant que du développement de son pays, dans l’unité et la paix.
C’est pour cela que le code de la décentralisation, sort enrichi encore d’avantage, par un plus grand élargissement de ses cadres d’exercice, l’approfondissement de son objet, la recherche accrue de l’intégration nationale, avec l’adoption d’un statut spécial tenant compte des spécificités culturelles et autres, des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
A n’en point douter, la mise en œuvre de cette réforme consolidera la cohésion nationale, si indispensable à l’affermissement de la paix sociale, si nécessaire au développement de notre beau pays. Seuls donc, les ennemis de la Nation, peuvent appeler au boycott de ce scrutin à enjeu national, espérant perpétuer les troubles dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun, dans l’objectif antinational et cynique, de profiter du chaos ainsi engendré, pour brader le Cameroun aux multinationales étrangères.
En effet, l’action politique de Maurice Kamto, est élaborée par les forces de dehors, une minorité qui s’échine à déposséder les acteurs locaux, l’immense majorité, de leur initiative politique et de leur capacité à donner du sens à leur intégration dans leur communauté, décrétant des mêmes suites, la mort de l’Etat, de la société conçue comme le fruit d’une construction commune (un cas de figure vérifiant les analyses bien pertinentes du philosophe polonais Zygmunt Bauman).
Dans sa stratégie funeste, Maurice Kamto, a d’abord pris une posture de gourou, en s’autoproclamant vainqueur d’une élection qu’il était à mille lieux de pouvoir gagner. C’était ensuite, pour obliger ses partisans zombifiés : A reconnaître ses orientations comme loi, sans considération aucune de leur contenu… A procéder par un bombardement massif concerté, des éléments deØ langage partagés dans les réseaux sociaux, lesquels cachent mal leur caractère mensonger.
Kamto étant, par ailleurs, le parangon de cette opposition politique qui hystérise la vie politique du Cameroun, en imputant tout mal de notre société à Paul Biya, qu’il a naguère servi et dont il a loué ses immenses vertus ; notamment d’homme d’Etat, patriote, Paul Biya qu’il n’hésite pas aujourd’hui à désigner à la vindicte, pour espérer mobiliser autour de lui.
Ainsi, en se camouflant derrière des concepts galvaudés de droits de l’homme, de démocratie… il invente un pseudo-ennemi au peuple camerounais. Il agite aussi un épouvantail, « le Cameroun est face à un désastre », hurle-t-il, épouvantail qu’il décrit, droit dans les yeux, plus important qu’il ne l’est réellement.
Tout ce mensonge droit dans les yeux, montre clairement que kamto et ses partisans instrumentaux, savent bien que s’ils décrivent leur produit dénommé BAS tel qu’il est réellement, à savoir, un gang d’irrédentistes tribalistes mus uniquement par la soif de s’emparer du pouvoir en tant que tribu, ils feront, et on n’en est pas loin, l’unité du grand Cameroun contre eux.
Ce mauvais penchant du BAS se nourrit à la mamelle du désir de dominer de kamto qui, selon ceux qui le connaissent bien, se camoufle derrière sa faiblesse phycologique, son incapacité à se dominer soi-même, et à se faire respecter d’autrui, Kamto, le constitutionnaliste à rebours, théoricien de l’insurrection pour arriver au pouvoir, expose une violence qui ne s’inscrit pas dans la nécessité, mais dans la cruauté de la violence gratuite ; « sans objet ».
La dévolution du pouvoir d’Etat, est en effet régie par les lois de la République, dont la loi fondamentale. Cela se voit donc comme le nez au milieu de la face : l’ennemi réel de la Nation c’est bien Maurice Kamto. Les camerounais ne se laisserons pas impressionner ou duper, par les plaidoyers antipatriotiques de Kamto et de ses milices BAS. Encore moins, par son vagabondage politique à travers des pays qui sont, peut-être ses pays, mais pas le Cameroun, en aucune hypothèse ; pour y battre campagne et conquérir le pouvoir chez nous. Jamais. Les élucubrations naufrageuses de Kamto à Paris n’entraîneront que, son propre naufrage. Nous n’avons pour le moment qu’un seul leader national : Paul Biya.
II. Paul Biya et le RDPC : la seule voix à écouter, la seule voie à suivre.
Il ne saurait en être autrement. Voyons : Kamto refuse de jouer le jeu démocratique, c’est qu’il sait très bien que les techniques de scrutin exigent un immense effort collectif qu’il est loin, bien loin de soutenir. Lui qui ne sait s’appuyer que sur un gang tribal, lequel a causé, sa déroute à la dernière élection présidentielle.
Il se trouve dans l’impasse, abandonnant au passage ses partisans au carrefour, pour une agitation hors sol absolument contre productive. En effet, seules les voies électorales, celles que Paul Biya a institutionnalisées au Cameroun, permettent plus facilement de détruire un régime.
Mais Kamto qui fausse le jeu démocratique, en faisant du changement au Cameroun, sa chose, est englué dans un prophétisme pathologique, qui le fait croire, qu’il a trouvé, ou même que lui seul , peut trouver la solution, « idoine », « définitive », et « totale », pour sortir le Cameroun de ce que lui-même appelle, le « désastre ».
Ce « syndrome d’utopie » hypertrophié par une minorité hors sol, dont les pouvoirs sont démultipliés par le numérique, et les réseaux sociaux, minorité qui dépossède Kamto et ses alliés locaux, ceci au détriment des intérêts vitaux de leur pays, de toute initiative politique et, de leur capacité même à donner du sens à leur intégration dans notre communauté nationale, n’a abouti qu’au choix de l’extrémisme, de la violence socio-politique.
Aux antipodes du diviseur sus-évoqué, le Président Paul Biya est l’architecte éclairé de la construction au Cameroun d’un Etat intégrateur et développementaliste, qui s’adosse sur notre loi fondamentale. Laquelle loi fait de tout citoyen Camerounais, l’artisan de son destin individuel et du destin collectif, ainsi que relevé plus haut. Une constitution qui est selon l’analyse du constitutionaliste Alain Ondoua, « un instrument juridique d’inspiration libérale, qui multiplie les possibilités d’expression de l’individu par la réduction de la sphère d’intervention de l’Etat, confortant ainsi le statut du citoyen dans l’ordre juridique Camerounais.
Notre loi fondamentale qui incarne l’esprit d’authentique homme d’ouverture du Président Paul Biya ; un démocrate avisé, méthodique, soucieux du respect des droits du citoyen et du développement harmonieux de son pays, donne bien raison au Général de Gaulle qui disait : une constitution, c’est un esprit, des institutions, une pratique ».
Dans sa pratique politique qu’il nous lègue en héritage, le Président Paul Biya sait, avec Auguste Comte, que l’évolution historique des sociétés s’accompagne d’une transformation de leurs structures, que le célèbre auteur attribue au progrès des connaissances. Pour cela, il intègre dans son action progressiste, les capacités de recyclage des citoyens, somme toute encore en apprentissage de la démocratie, comme Kamto et ses hommes, les capacités de recyclage des élites…
Le changement ne saurait être une étape spontanée. D’où la prudence, la patience, la tolérance, que nous enseigne le grand Maître Paul Biya. Toutes choses qui valent aujourd’hui au fugitif leader du M.R.C. , lui qu’on vient de voir en osmose avec les milices BAS, et qui ne peut plus nier d’avoir été l’auteur intellectuel du pillage et de la destruction de nos ambassades, de vagabonder à travers le monde, alors qu’il aurait dû mettre politiquement à profit, la liberté retrouvée grâce à la magnanimité du leader national, en participant au double scrutin du 09 février prochain. Quel gâchis !
Au demeurant, depuis son accession à la magistrature suprême, la démarche politique du président Biya est faite de prudence, de sagesse et de pédagogie. Parce qu’il ne veut pas être le « roi Christophe » du Cameroun, fauché dans son action généreuse par sa soif de la démesure, il a opté pour le réformisme.
De fait, depuis 1982, notre pays connaît une mue réformiste sans précédent dans notre histoire politique, tournant ainsi le dos au penchant révolutionnaire toujours violent et souillé du sang des innocents. Nous sommes là aux antipodes des mensonges d’un Kamto qui caricature le Président Paul Biya en sombre dictateur au pays duquel, les opposants ne peuvent se permettre aucune manifestation publique, au point de solliciter ailleurs, une hospitalité en pointillées.
Cette caricature acide est bien surréaliste. En effet, comme dit plus haut, le Président Paul Biya depuis 1982, a entrepris de déconstruire ce qu’on appelle sous d’autres cieux, « l’omni présidence » ou « l’Etat président », pour signifier la trop grande présence présidentielle dans la vie des institutions. Notamment, en renforçant constitutionnellement la séparation des pouvoirs et la décentralisation du pouvoir exécutif ; en désacralisant la figure du leader présidentiel, par la levée de la censure administrative qui naguère, limitait la liberté de presse ; en abolissant la législation d’exception…
De plus, si l’on analyse objectivement la mise en œuvre des politiques publiques au Cameroun, on verra très bien que l’Etat du Cameroun, comme tous les Etats démocratiques, est dans la conduite desdites politiques, en interaction, mieux en négociation constante avec les groupes qui le composent au-dedans, avec ceux qui lui sont assujettis, comme avec la société internationale, au dehors.
On le voit bien, la caricature acide, et faible en économie, d’un Paul Biya dictateur cynique, ne peut prospérer.
D’ailleurs, pour la gouverne de celui qui se laisse vassaliser par des élites hors sol, il convient de relever que, bien de dirigeants mondiaux saluent les qualités d’homme d’Etat humaniste, grand patriote, du Président Camerounais.
Lisons à cet égard, ces déclarations de l’ancien Président Ivoirien, Laurent Gbagbo :
«… Paul Biya est l’un des rares dirigeants africains qui sortent vraiment du lot et que je consulte assez régulièrement. C’est un stratège politique hors pair vis-à-vis des puissances prédatrices étrangères, doué d’une grande vision et clairvoyance pour son pays, son peuple et L’Afrique… Ses avis et conseils comptent beaucoup pour moi et m’ont très souvent inspirés… »
Du reste, de nombreux observateurs et analystes soutiennent que c’est justement pour cela, que d’aucuns le combattraient.
Pourtant, si l’on considère la vision des relations internationales exposée à la tribune des nations Unies le 24 septembre 2019 par le Président Américain Donald Trump, l’on ne peut manquer de relever de nombreux points de convergence sur les vecteurs du progrès, de la paix, de la démocratie… entre le Chef de la Maison Blanche et le Président Camerounais, Paul Biya.
Morceaux Choisis
Pour Trump comme pour Paul Biya, tout repose sur la nation, « l’avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et honorent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique…». Fustigeant l’internationalisme, Le Président Trump demande à tous ceux là qui sont contre leurs propres pays, d’aimer leurs nations, parce que « l’avenir appartient aux patriotes ».
Pour Trump, le monde libre doit se baser sur des fondations nationales. Il ne doit pas essayer de les effacer ou de les remplacer. Car si l’on regarde autour de nous, sur cette grande et magnifique planète, la vérité saute aux yeux : « si vous voulez la démocratie, défendez votre souveraineté. Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays. Si vous voulez la paix, aimez votre Nation ».
« Tout comme mon pays bien aimé (les U.S.A), chaque pays possède une histoire, une culture et un patrimoine qui lui sont chers, qui valent la peine d’être défendus et célébrés, et qui lui confèrent un potentiel et une force unique »
« Aujourd’hui, j’ai un message à communiquer à ces défenseurs des frontières ouvertes qui clament la justice sociale. Vos politiques ne sont pas justes, vos politiques sont cruelles et néfastes. Vous donnez à des organisations criminelles les moyens de s’en prendre à des hommes, des femmes et des enfants innocents. Vous faites passer votre propre conception de la vertu avant la vie et le bien-être d’innombrables innocents lorsque vous sapez les droits de l’homme et la dignité humaine. »
« La tyrannie progresse sous divers noms et diverses formes. Mais à la base, il est toujours question de vouloir dominer. Elle protège non pas les intérêts d’un grand nombre de personnes, mais les privilèges de quelques unes »
« Nos fondateurs nous ont donné un système conçu pour restreindre cette dangereuse impulsion. Ils ont choisi de confier le pouvoir américain à ceux qui sont les premiers concernés par le destin de notre pays, à savoir notre peuple fier et farouchement indépendant ».
Paul Biya a manifestement les mêmes préoccupations cognitives que son homologue américain. Lisons plutôt le Président : ‘’L’unité du Cameroun est donc un héritage précieux avec lequel nul n’a le droit de prendre des libertés. Et quelle que soit la pertinence d’une revendication, celle-ci perd toute légitimité, sitôt qu’elle compromet, tant soit peu, la construction de l’unité nationale…’’ ‘’Nous devons rester ouverts aux idées mélioratives à l’exclusion toutefois, de celles qui viendraient à toucher à la forme de notre Etat…
Nous sommes disposés, à la suite et dans l’esprit des artisans de la réunification, à créer une structure nationale dont la mission sera de nous proposer des solutions pour maintenir la paix, consolider l’unité de notre pays et renforcer notre volonté et notre pratique quotidienne du vivre ensemble’’. ‘’ Et cela, dans le strict respect de notre constitution et de nos institutions…’’ ‘’
J’en appelle justement aux pays qui abritent ces extrémistes. S’ils se soucient réellement de la situation des populations du Nord-ouest et du Sud-ouest, qu’ils agissent contre ces criminels. La plupart n’ont plus la nationalité camerounaise, mais ils passent leur temps à collecter des fonds pour perpétrer des actes terroristes au Cameroun à commanditer des incendies, des kidnappings et des assassinats et à lancer des mots d’ordre pour empêcher les enfants d’aller à l’école et les citoyens de vaquer à leurs occupations…’’
‘’… nous avons prouvé que lorsque nous sommes unis, il n’y a pas de difficulté que nous ne puissions franchir…’’ ‘
’L’avenir de nos compatriotes du Nord-ouest et du Sud-ouest se trouve au sein de notre République’’ (Paul Biya discours à la nation du 10 septembre 2019). Le Président peut-il avoir meilleur allié que Trump ? Non. Le contraire questionnerait la sincérité du discours public au sommet, dans le pays de l’Oncle Sam.
A contrario, les larges extraits de la vision de la politique étrangère des U.S.A sous Donald Trump, suscitées, convoque à cette question lancinante : existe-t-il un plus farouche opposant à l’action de monsieur Afrique de Trump, au Cameroun, le nommé Tibor Nagy?
Voilà donc un monsieur qui se fiche pas mal de notre souveraineté. Il disqualifie le Grand Dialogue National convoqué par le Chef d’Etat Camerounais, dialogue auquel a participé l’immense majorité du peuple Camerounais qui est, pour reprendre Trump « le premier concerné par le destin » de notre pays. Il fait « progresser la tyrannie en protégeant, non pas les intérêts d’un grand nombre de personnes, mais les privilèges de quelques unes ».
Il donne à ses ambazoniens, toujours pour parler comme Trump, les moyens de s’en prendre à des hommes, des femmes et des enfants innocents. Et les abritant dans la grande démocratie américaine, puisqu’il les utilise, Tibor Nagy et ses multinationales font « passer leur propre conception de la vertu avant la vie et le bien-être d’innombrables innocents ». Il sape ainsi les droits de l’homme et la dignité humaine si chers à son pays et à son Président.
Cet antagonisme entre un Président et son sous-secrétaire d’Etat, n’est il pas révélateur de cette guerre contre l’espace menée par l’élite extraterritoriale contre le local et contre les pouvoirs politiques incarnés par les Etats ; révélateur de cette opposition entre les « pouvoirs mondiaux » et les « locaux », entre les forces économiques et les politiques, que le polonais Zygmunt Bauman met en lumière dans ses analyses ?
Nous avons la faiblesse de penser que nous y sommes, avec l’irruption de Boko Haram, des Kamto, des ambaboys… sur l’espace politique du Cameroun.
Mais le bateau Cameroun a le bonheur d’être piloté par un orfèvre capitaine. Il reste ferme dans ses interpellations, déterminé en même temps dans l’action, action su laquelle, il serait ici fastidieux de revenir. Notons toutefois que ‘’de multiples et pressants appels à la paix ont été lancés. De nombreuses mesures ont été prises pour que des personnes qui se sont insurgées contre leur patrie déposent les armes et retrouvent la voie de la raison en se réinsérant pacifiquement dans la société… L’action déterminée de nos forces de défense et de sécurité pour protéger les concitoyens du Nord-ouest et du Sud-ouest a permis d’améliorer considérablement la situation.
Pour l’avenir, on peut espérer que les nouvelles dispositions prises à la suite du Grand dialogue national contribueront au retour définitif au calme et à la paix.
Tout est dit : Camerounaises, Camerounais, allons massivement le 09 février prochain, élire nos députés et nos conseillers municipaux. Ne laissons personne entraver la belle fête que nous devons tous réserver à cette décentralisation relookée, qui rendrait les mauvais esprits jaloux, puisqu’il vient cimenter notre vivre-ensemble, et promouvoir notre développement et notre bien-être. N’ayons plus peur. Il n’y a rien.
Nous nous permettront à cet égard, de paraphraser l’apôtre Paul, s’adressant aux prisonniers qui avaient embarqué avec lui pour un voyage fort périlleux en Italie :’’allons donc voter massivement, car cela est nécessaire pour la survie de notre pays, et il ne se perdra pas un cheveu de la tête d’aucun de vous’’.
En effet, l’activisme déstabilisateur des Kamto et autres amba-boys, menace notre Nation dans son existence même. Il en appelle au resserrement de notre cohésion nationale, au renforcement de notre vigilance, voire de notre agressivité, face au mal qui s’échine à nous guetter».
Simon Pierre MFOMO – Enseignant chercheur
Le Cameroun est en chantier. Plusieurs autoroutes sortent de Terre. Mais pour des citoyens habitués aux pistes vulgairement appelées « axes-lourds », il faut un recyclage profond des automobilistes pour qu’ils apprennent à utiliser cette infrastructure qui a ses exigences.
L’autoroute a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. Les principaux avantages sont la possibilité de rouler à très grande vitesse (jusqu’à 130 km/h sur certains tronçons), la facilité à faire des dépassements (eu égard au nombre de voie élevé, avec la particularité de l’existence de voies rapides), une signalisation visible et précise, la meilleure visibilité au vu du nombre de virage considérablement diminué sur le parcours. Et le principal, voir le seul inconvénient, le coût et le nombre parfois important des péages.
Les bonnes pratiques sur l’autoroute
Sur l’autoroute, c’est obligatoire, il faut toujours rouler à droite. Car il est bon de laisser les voies de gauches pour permettre les dépassements de véhicules plus rapides. Il est possible de rouler sur sa gauche pour faire des dépassements. Puisqu'on ne dépasse que par la gauche. Il faut absolument connaître et respecter les limitations de vitesse. Ces limitations qui peuvent varier selon qu’on est dans un beau temps ou en temps de pluie. L’autoroute n’est pas conseillée pour ceux qui roule en deçà de 60 km/h. la moyenne est fixée à 80 km/h.
Du fait de la grande vitesse, il y a des attitudes fermement prohibées. Notamment, l’utilisation de smartphone ou autre portable est interdit. Le kit mains libres ou Bluetooth est certes autorisé, mais veuillez tout de même à rester concentré sur la route. Les oreillettes sont interdites. Interdiction de boire, manger ou se maquiller en roulant. Vous devez posséder un gilet de sécurité et un triangle de signalisation. Pensez aux autres conducteurs : mettez vos clignotants, regardez dans vos rétroviseurs, respectez les priorités et gardez vos distances de sécurités. Ne prenez pas l’autoroute si votre voiture est endommagée ou présente un défaut. Vérifiez votre niveau de carburant : en cas de bouchon ou d’arrêt prolongé imprévu, vous pourriez tomber en panne. Faites une pause (minimum) toutes les deux heures. Rouler sur autoroute est fatigant, car monotone. Une baisse de forme à 130km/h peut-être fatale… Pensez à vous reposer suffisamment avant et pendant le trajet, pour éviter la fatigue en roulant.
Soyez très vigilant quand vous vous insérez sur l’autoroute, vous n’avez pas la priorité ! Soyez constamment à l’affût de votre environnement (petit coup d’œil régulier dans les rétros). Rabattez-vous sur la file de droite à la fin d’un dépassement. Ne vous laissez pas distraire par des appareils électroniques, un appel téléphonique ou des passagers trop bruyants. La courtoisie est toujours la bienvenue, ne forcez pas le passage dans les bouchons et ne zigzaguez pas de voie en voie. Ne négligez pas les distances de sécurité. Laissez au moins un espace équivalent à deux voitures, sauf en cas de ralentissement. Réduisez votre vitesse en cas de pluie, de neige ou de verglas, même si les limitations de vitesse vous permettent d’aller plus vite.
Profitez des aires de repos pour vérifier l’état de votre voiture et pour faire le plein. Lorsque vous quittez l’autoroute, ne baissez pas votre vitesse avant que votre véhicule soit complément dans la sortie. Freiner trop tôt peut entraîner des bouchons pour les usagers qui suivent. Si vous prenez des médicaments, vérifier qu’ils ne provoquent pas de somnolence et si vous êtes autorisé à conduire votre voiture. Demandez conseil à votre médecin. Ça parait logique, mais ne pas boire d’alcool ou prendre de stupéfiants avant de prendre le volant, même si vous avez dormi quelques heures pour récupérer.
Il est très important de vaincre sa peur de conduire sur l’autoroute.
Stéphane NZESSEU