C’est le titre du dernier ouvrage commis par l’écrivain Enoh Meyomesse et dans lequel il fait ressortir quelques points de convergence entre Théodore Mayi Matip et Célestin Djamen, respectivement militant de l’Upc et du Mrc.
Extrait de cet ouvrage tel que repris par nos confrères de « Le Bled Parle »
« Quelle similitude dans les trajectoires entre Mayi Matip Théodore et Djamen Célestin !
Mayi Matip avait en son temps refusé de boycotter les élections partielles d’avril 1959 suite à l’assassinat de deux des trois seuls candidats de la circonscription électorale de la Sanaga-Maritime lors du scrutin décisif du 23 décembre 1956 qui avait donné naissance au tout premier gouvernement camerounais le 15 mai 1957. Djamen a ouvertement critiqué la décision unilatérale du Président du MRC de boycotter le scrutin du 9 Février 2020. Mayi Matip a connu, à vie, un lynchage de la part des upécistes et fidèles d’Um Nyobè. Djamen est devenu l’homme à abattre par nombre de militants du Mrc.
Ce livre revient sur ces deux décisions capitales qui ont en commun d’influencer le cours de l’histoire du Cameroun.
Le contexte politique de 1956 à l’origine de l’appel par l’UPC au boycott du scrutin
Tout est parti des émeutes de la semaine du 23 au 29 mai 1955 au cours de laquelle la troupe, sur ordre du Haut-commissaire de la France au Cameroun, Roland Pré, a tiré sur les manifestants réclamant le départ des Blancs et la fin du colonialisme. Le point culminant a été tout naturellement la journée fatidique du mercredi 25 mai au cours de laquelle au quartier Messa à Yaoundé, l’armée coloniale a abattu un nombre indéterminé de personnes qui avaient organisé une marche de protestation contre l’assassinat d’un boy par un colon français dans la ville quelques jours auparavant.
Elles avaient décidé de se rendre à l’hôpital central retirer le corps de ce malheureux qui gisait dans le coin d’une salle et auquel on avait injecté du chloroforme, ainsi qu’il était de coutume au cours de ces année-là, les morgues n’existant pas encore. Puis ils devaient aller le présenter au Haut-commissaire à l’ancien palais présidentiel. Au niveau de l’église Protestante de Messa, l’armée leur avait barré la route et avait ouvert le feu. Nul ne saura jamais combien de personnes sont mortes ce jour-là, une enquête n’ayant jamais été faire sur ce malheureux incident.
Dans la soirée, les corps des victimes avaient été enterrés dans une fosse commune, sur le site de l’OCEAC actuellement, à savoir, derrière la morgue de l’hôpital Central. Des mandats d’arrêts avaient été décernés à qui mieux aux upécistes, et un grand nombre avaient emprunté le chemin de l’exil à Kumba, dans la zone d’occupation anglaise de notre pays.
Um Nyobè quant à lui était déjà sous maquis, depuis son retour de son troisième et dernier voyage à l’ONU, au mois de mars 1955. Malgré cela, un mandat d’arrêt lui avait également été décerné, en sa qualité de leader de l’UPC. Le 13 juillet 1955, finalement, l’UPC avait été dissoute, ainsi que ses organes annexes qu’étaient la JDC, Jeunesse Démocratique du Cameroun, et l’UDEFEC, Union Démocratique des Femmes du Cameroun.
Puis, la loi cadre Deferre instituant l’autonomie interne avait été votée le 23 juin 1956, et en application de celle-ci, le mandat des élus de l’Assemblée Territoriale du mois de mars 1952 avait été écourté. Un scrutin législatif devait être organisé avant la fin de l’année 1956. La date finalement arrêtée après report, avait été celle du 23 décembre 1956.
Les démarches pour la levée de la dissolution de l’UPC étaient en cours, mais manifestement, le gouvernement français ne désirait pas revenir sur sa décision. Or, le scrutin approchait, tout comme la date limite de dépôt des dossiers de candidature. Finalement, celle-ci est survenue sans que l’UPC ait été réhabilitée.
Un débat s’était ouvert, en conséquence. Fallait-il participer au scrutin sous une autre bannière, notamment le Courant d’Union Nationale créé par Soppo Priso Paul au mois de juin 1956, ou pas ?
Finalement, la direction de l’UPC s’était opposée à cette élection : pas question de présenter des upécistes par quelque autre parti politique, malgré le fait que l’assemblée qui allait être élue le dimanche 23 décembre 1956 allait détenir des pouvoirs législatifs, ce qui n’avait pas encore été le cas jusque-là, d’une part, et que d’autre part, de celle-ci allait déboucher le tout premier gouvernement de l’histoire du Cameroun.
Mais, tous les upécistes n’avaient pas approuvé cette décision. Il ne fallait pas, selon les contestataires, que les upécistes laissent les « fantoches » aller seuls à l’Assemblée, édicter des lois sans eux, et bien plus grave, former le gouvernement sans eux, autrement dit, gérer le pays par la suite sans eux.
Cet argument, malheureusement, n’avait guère emporté l’adhésion du Mpodol. Il avait maintenu la position de la direction de l’UPC, à savoir le groupe qui s’était réfugié à Kumba, Moumié, Ouandié... Pas de participation au scrutin, bien mieux, « boycott actif, en termes concrets : la guerre. Celle-ci sera déclenchée dans la nuit du 18 au 19 décembre 1956 … ».
N.R.M
La super star du bikutsi made in Cameroon se produit ce 12 Avril 2020 dans la mythique salle de l’Olympia à Paris. Un évènement qui restera longtemps gravé dans la mémoire de l’histoire musicale du Cameroun et de l’Afrique. C’est du moins l’ambition affirmée des organisateurs de cette belle fête artistique.
Le temps va s’arrêter sur le ciel de Paris ce 12 Avril 2020 lorsqu’il sera 20 heures. Tout le gotha artistique et culturel camerounais et africain sera rassemblé dans la mythique salle de l’Olympia de la capitale Française. D’après les dernières informations diffusées par les équipes de Lady Ponce, on tend vers un guichet fermé pour ledit concert. Et c’est justifié tellement la mobilisation est grande. La communication est celle des grands événements. Managée dans le respect des règles de l’Art. Tous les supports sont mis à contribution pour toucher le maximum de personnes susceptibles de se retrouver dans la ville parisienne le 12 Avril prochain. D’un autre côté, les tickets d’accès sont proposés en tenant compte des différentes bourses. Des billets de 50 euros, 75 euros, et des places VIP pour éponymes. Jusqu’ici, les billets s’écoulent à une vitesse plus que satisfaisante pour le comité d’organisation. Ça roule !
La mobilisation est immense. Même des artistes parmi ceux qui ne tiennent pas forcément Lady Ponce en estime, sont sous le charme. Ils viennent de tous les horizons musicaux pour soutenir le projet de Ruffine. Entre autres, et ce malgré les virulents différents qui l’ont opposé à la star du bikutsi il y a un temps, Simon Longue Longue qui a pris sur lui d’inviter tous les camerounais ainsi que ses fans à aller soutenir sa sœur de la musique. Au même rang et de façon plus significative encore, on peut citer l’artiste engagé ONE LOVE. Qui pour sa part s’est plié en quatre pour espérer jouer en première partie de ce giga concert de l’Olympia. A son sujet, il faut rappeler qu’il n’a pas été tendre avec la diva lorsqu’il la pointait comme faisant partie de celles qui font la promotion de la chanson pornographique. A travers plusieurs sorties sur ses comptes Facebook, il a pu décrocher le sésame, la confirmation de son invitation par le staff de Lady Ponce pour ce grand évènement.
D’un autre côté, le ralliement d’un artiste comme ONE LOVE envoi aussi un autre signal fort, celui de l’unité entre les artistes aux clivages politiques différents qui se mettent ensemble pour la cause du Cameroun. S’il faut reconnaître que Lady Ponce n’a aucun engagement politique et est appréciée à la fois par l’un et l’autre bord actuellement sous les feux de la rampe au Cameroun, ONE LOVE lui est carrément anti-régime Paul BIYA. Il ne s’en est d’ailleurs jamais caché. C’est donc un message puissant d’unité qui est ainsi communiqué. Puisse ce concert porter des fruits de l’unité de tous les camerounais.
Stéphane NZESSEU
Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice est au centre d’une polémique née ce Mercredi dans les réseaux sociaux dans une vidéo qui fait le buzz
Dans cette dernière, on le voit assis dans ce qui semble être un tourne dos, dégustant un met assurément très succulent et commentant avec une dame la qualité de ce repas. Une posture que certains ont voulu utiliser pour dénigre le membre du gouvernement.
On peut y lire des commentaires de raillerie comme : « Regardez à quoi ressemble un ministre de Biya. On lui a tout donné, il se sert de l’argent des contribuables et cela ne lui suffit pas, le voilà encore entrain de discuter la nourriture des pauvres… ».
Ou encore : « Le ministre l’eau l’eau. Chassez le naturel, il revient au galop. Il a beau être ministre dans le biyaland mais il n’a pas perdu ses habitudes d’homme pauvre. Prenez un crocodile, vous le revêtez d’or, de diamants et de toutes les pièces précieuses, il sera et restera toujours un crocodile… ».
Un avis que ne partage pas la majorité des commentateurs de cette vidéo. Ils sont nombreux au contraire qui trouve le côté naturel du ministre délégué très attachant
« Est-ce parce qu’il est ministre qu’il ne doit plus s’adonner au plaisir qu’offre la vie ? Qu’y a – t’il de mal à manger avec ses doigts et à apprécier son repas ? Pour quelles raisons ne peut – il s’asseoir là où il veut pour manger la nourriture qu’il paye avec son argent » ?
« Ses collègues et autres membres du gouvernement gagneraient à faire comme lui, au lieu de se considérer comme des petits dieux. Si ces ministres entretenaient cette proximité avec les populations, beaucoup de choses auraient été évitées dans ce pays. Bravo monsieur le ministre et bonne dégustation… ».
« Vous voulez même quoi à la fin ? S’il était parti s’asseoir au Hilton, on allait entendre comment il va manger avec l’argent des Camerounais dans des lieux sélects alors qu’au Noso, les gens meurent de faim. Trouvez – vous des emplois et laissez les gens vivre leur vie en paix… ».
Ce qu’on peut tirer de la banalité d’un tel acte
On peut ainsi lire plus d’une centaine de messages qui laissent entrevoir une attente, un vœu, derrière la banalité de l’acte posée par le ministre Jean de Dieu Momo, surtout lorsqu’on fait fi des commentaires discourtois et autres insultes dans lesquels certains se plaisent à se mouvoir.
Les populations ont besoin de se sentir proches de ceux qui occupent les hautes fonctions au sein de l’administration de leur pays. Une proximité qui peut leur permettre de discuter, d’échanger et pourquoi pas de poser les problèmes qui jonchent leur quotidien.
Ce voisinage ne leur ôterait pas leur casquette de membre de gouvernement, il n’y aurait plus ces barrières toujours insurmontables qui semblent les tenir éloigner des réalités que vivent leurs compatriotes qui se sentent observés avec condescendance, mépris.
La banalité des tels actes, posés loin des caméras et micros des médias pourraient peut être créer des liens assez solides entre gouvernants et gouvernés et alléger le climat délétère de ces derniers mois. Un vœu pieux.
Lire aussi : Échec électoral : Les lamentations de Jean De Dieu MOMO se poursuivent
Nicole Ricci Minyem
Deux camerounais suspectés d’avoir été contaminé par le coronavirus viennent de subir des tests qui ont montré qu’il n’en était rien. Une situation qui a rappelé aux autorités que notre pays n’est pas complètement à l’abri de cette maladie, et qu’il faut redoubler de vigilance.
Une petite frayeur est passé sur le Cameroun. Deux camerounais revenu de pays étrangers ont été reconnus manifestant des symptômes de la maladie. « Les deux cas suspectés ont été transportés de manière sécurisée vers les salles d’isolement de l’Hôpital Central de Yaoundé, des prélèvements ont été effectués et les analyses faites au Centre Pasteur du Cameroun. Fort heureusement, les résultats se sont avérés négatifs pour le COVID 19 (nom donné au Coronavirus par l’OMS). L’état clinique des personnes suspectées est satisfaisant. » Dixit le ministre de la santé Manaouda Malachie. Plus de peur que de mal à la fin. Mais ça aurait pu être pire. Ce d’autant plus que notre pays ne peut pas se targuer d’avoir les mêmes outils techniques et infrastructurelles pour prendre en charge rapidement et à grande échelle des malades souffrant de cette maladie.
D’où la nécessité de redoubler la vigilance des différents acteurs de la chaîne de prévention. Question de tuer le mal avant qu’il ne se propage dans la population. « Ainsi toute personne ayant effectué un voyage hors du Cameroun ou ayant été en contact avec un voyageur en provenance des pays concernés par le COVID 19, et qui présente des symptômes à type de grippe ; de toux parfois accompagné immédiatement composer le 1510 afin d’être pris en charge.
Le personnel aux point d’entrées et le personnel soignant doivent être vigilants, renforcer les mesures de prévention et déclarer tout cas suspect selon les directives en vigueur. »
Il serait également important de mener des campagnes pédagogiques pour renforcer l’attention des populations quant à la nécessité d’adopter des mesures d’hygiène stricte. Toutefois, le ministre de la santé tient à rassurer les camerounais de ce qu’un système de traçage de tout voyageur en provenance de Chine notamment a été mis en place à travers le remplissage systématique d’une fiche sanitaire, contenant entre autre, les noms et prénoms du voyageur, sa provenance, son numéro de téléphone et son quartier de résidence. Le Cameroun est sous contrôle. Rappelons que le ministre de la santé publique ne ménage aucun effort pour barrer la route au COVID 19 dans notre pays.
Stéphane NZESSEU
Une double fusillade a eu lieu mercredi soir faisant au moins neuf morts, selon un bilan de la police. Et d’après les médias allemands, il y aurait des Kurdes parmi les victimes.
Deux bars à Chicha visés
Selon le journal local Hessenchaud.de, le tireur a d’abord ouvert le feu à proximité d’un bar à Chicha dans le centre de Hanau, le Midnight, vers 22 heures, faisant trois morts. Des témoins ont indiqué avoir entendu une dizaine de tirs.
Puis un second établissement, l’Arena bar, a été visé un peu plus tard dans un district voisin de Kesselstadt, où cinq personnes ont été tuées. Selon Bild, le tireur est entré dans l’établissement avant d’ouvrir le feu puis de prendre la fuite. D’après le quotidien allemand, il y aurait notamment des Kurdes parmi les victimes. « Les victimes sont des gens que nous connaissons depuis des années », a réagi le fils du gérant du bar, cité par l’agence DPA. Deux employés figurent parmi les victimes, selon ce témoin, absent comme son père au moment des tirs. « C’est un choc pour tout le monde. »
« C’est un véritable scénario d’horreur », a déploré la députée conservatrice de la circonscription, Katja Leikert. Le maire social-démocrate de Hanau, Claus Kaminsky, a lui évoqué une « soirée terrible, qui nous hantera certainement pendant très, très longtemps ». Il a demandé d’éviter toute « spéculation » et appelé les habitants à la « prudence ».
Combien y a-t-il de victimes ?
« A ce stade, la police peut seulement confirmer que huit personnes ont été mortellement blessées », ont indiqué dans la nuit les autorités dans un communiqué. Une personne grièvement blessée a succombé ce jeudi matin, portant le bilan de ces fusillades à neuf tués, selon un porte-parole. Plusieurs autres personnes ont été grièvement blessées.
Que sait-on de l’auteur ?
Une personne soupçonnée d’être l’auteur de la tuerie a été retrouvée morte quelques heures plus tard, aux côtés d’un autre corps non identifié. « L’auteur présumé a été trouvé sans vie à son domicile à Hanau. Les forces d’intervention spéciale de la police y ont de plus découvert un autre corps. L’enquête se poursuit. Actuellement il n’y a pas d’indication selon laquelle il y aurait d’autres auteurs », a écrit sur Twitter la police du sud-est du Land de Hesse, où se trouve Hanau.
L’Allemagne touchée par le terrorisme djihadiste et d’extrême droite
Le pays d’Angela Merkel a été ciblé ces dernières années par plusieurs attaques djihadistes, dont une avait fait 12 victimes sur le marché de Noël de Berlin en Décembre 2016. Mais c’est la menace d’un terrorisme d’extrême droite qui inquiète le plus les autorités allemandes, depuis notamment le meurtre d’un élu allemand pro-migrants, membre du parti de la chancelière Angela Merkel, en juin dernier.
Vendredi, 12 membres d’un groupuscule d’extrême droite ont été arrêtés dans le cadre d’une vaste enquête antiterroriste. Ils sont soupçonnés d’avoir planifié des attaques de grande ampleur contre des mosquées sur le modèle de Christchurch. Ils ont été placés en détention. En octobre, un extrémiste de droite négationniste avait tenté de commettre un attentat dans une synagogue de Halle, un massacre n’étant évité que de justesse. Faute de pouvoir pénétrer dans l’édifice religieux dans lequel les fidèles s’étaient barricadés, il avait abattu une passante et le client d’un restaurant de kébabs, diffusant en direct sur Internet ses forfaits.
N.R.M
Depuis quelques jours le trio se déplace en duo. August, l’un des chanteurs du groupe est invisible. Or ce dernier a convolé en juste noce le 15 février dernier avec une absence remarquée de ses deux compères de vie que sont Haissam et Roger. Une situation qui interroge de nombreux fans du boys band le plus représentatif du Cameroun en ce moment.
August aurait-il claqué la porte du X MALEYA ? Les informations à notre disposition ne permettent pas de l’affirmer. Mais ce qui est évident c’est qu’il y a ces derniers temps quelques incompréhensions, voir mésentente entre le leader du groupe des trois, Roger, et son frère et ami de route August. A ce stade de la crise, aucune des deux parties ne veut « mettre le secret dehors ». Certainement parce que des pourparlers se poursuivent avec la médiation de certains proches pour qu’on revoie enfin le trio émerveiller le monde entier et le public camerounais.
D'après des informations en circulation, le dernier acte se serait produit au cours de la journée de noce d’un artiste du groupe. Contacté par une station de télévision câblée camerounaise, Auguste va faire des révélations qui laissent traduire qu’il est écarté du trio.
A la question de savoir pourquoi il n’est plus présent lors des récentes apparitions du trio, Auguste répond : ''Je suis comme vous je les vois passer à la Télé. Moi je suis devant mon téléviseur et je n'ai aucune information. Je ne sais quoi vous dire. Peut-être ils estiment que je n'ai pas droit à certaines informations".
Après plus de 10 ans de collaboration, ces anciens amis du lycée de Biyem Assi à Yaoundé semblent désormais avoir enfin subi la tragédie des groupes de musique africain. La séparation. Le groupe a fêté ses 10 ans de carrière en Février 2017 lors d’un concert géant qui s’est tenu au Musée National de Yaoundé
Ce samedi 15 février était jour de célébration pour le couple Rim. Le chanteur Auguste Rim et sa conjointe Raïssa se sont dit “oui” devant une foule de proches ainsi que quelques médias dans la capitale camerounaise. Les festivités se sont déroulées à la Villa Des Lys, une belle villa huppée située au quartier Hippodrome à Yaoundé. Une nouvelle responsabilité en somme pour le jeune artiste. Se lancera-t-il dans une carrière en solo ? La suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU
L’annonce a été faite par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng qui a accordé le 18 février dernier une audience aux trois principaux lauréats du prix de l’innovation 2019.
Ces trois principaux lauréats reçus par le membre du Gouvernement, étaient de retour d’un voyage d’imprégnation au centre d’incubation et de l’équipementier Ericsson à Dubaï aux Emirats arabes unis. Il s’agit notamment, des promoteurs des start-ups Agrix Tech (application qui permet de détecter et de proposer le traitement des maladies des plantes), Smartscope (proposer une solution numérique adaptée à la lutte contre le paludisme) et Transport intelligent.
Au cours de l’audience, Minette Libom Li Likeng a annoncé la création au cours de l’exercice 2020 d’un centre de développement de l’économie numérique au Cameroun. Par cette annonce forte, elle réaffirme la détermination du Gouvernement camerounais à ne lésiner sur aucun moyen pour développer efficacement l’économie numérique dans le pays.
Dans le même temps, l’on apprend que cette structure devra assurer un accompagnement complet aux jeunes dans le processus de maturation des projets TIC, ce jusqu’à la création d’entreprises viables économiquement.
Selon les déclarations officielles du Minpostel, ledit centre va permettre la détection, l’incubation et le développement des projets dans le domaine du numérique. Il est question par cette dynamique, de faire émerger une industrie camerounaise de développement des applications.
Innocent D H
La liste des lionnes indomptables de football pour le dernier stage préparatoire vient d’être publiée par le sélectionneur Alain Djeumfa. Ce sont 26 joueuses retenues pour le match qui va mettre aux prises l’équipe du Cameroun avec la sélection Zambienne.
Les 05 et 06 mars prochains s’annonce pour les pouliches de Alain Djeumfa, une double confrontation dans le cadre de la 5ème et dernière journée des éliminatoires des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo 2020. Il s’agit des rencontres très attendues qui vont les opposer à la Zambie. Dans l’optique de la préparation de cette double confrontation, ce sont 26 joueuses qui viennent d’être convoquées par le sélectionneur.
Il faut noter que cette liste, contrairement à celle rendue publique pour le précédent stage, est constituée des cadres qui font leur retour dans la tanière. Dans ce régistre, il y a notamment, Estelle Johnson, Aboudi Onguene, Ngog Yango, Nchout Njoya Adjara, Falone Meffomettou, Ngo Mbeleck.
L’on ne saurait ne pas remarquer l’arrivée de nouveaux visages dans cette sélection, en l’occurrence, Tchengang Mireille Vianelle (PSG), Eliane Mambo Lamo (Estremadura).
Ce dernier stage préparatoire va se dérouler à Yaoundé, siège des institutions du Cameroun et ce du 20 février au 04 mars 2020.
Innocent D H
Pour une organisation dont l’objectif majeur est d’incité l’investissement au Cameroun, c’est une catastrophe. A l’ère de l’extrême digitalisation de la communication, il n’est pas compréhensible qu’un maillon important comme la SNI ne soit pas à la page en termes de mise à disposition des informations sur son interface digitale.
Lorsque vous cliquez sur www.sni.cm, le moteur de recherche vous conduit avec quelques difficultés (il faut braver les avertissements de votre anti-virus qui vous fait savoir que vous allez sur un site dangereux), vers le site de la Société Nationale d’Investissement (SNI). L’interface d’accueil vous indique bien que vous êtes sur le site de la société d’Etat. Le logo est illustratif. C’est déjà ce niveau que l’ennui commence. Trois images défilent en boucle. L’une d’une femme tenant des cabosses de Cacao, une autre présentant une façade du siège social de l’entreprise et une dernière montrant une plateforme industrielle qui visiblement ne serait même pas au Cameroun. Ces trois images sont accompagnées de courts messages tous suivis d’un onglet « en savoir plus ». Malheureusement lorsque vous cliquez pour en savoir plus, rien ne s’affiche. Dans le meilleur des cas, le site vous renvoi sur page où il écrit « catégorie introuvable ».
Et c’est sur la quasi-totalité des onglets que les catégories sont introuvables. La page d’accueil propose aux visiteurs huit chapitres (onglets), notamment : Accueil, Qui sommes-nous, Métiers, Portefeuille, Projets, Investir au Cameroun, Actualités et Banque de données économiques. Chaque chapitre ayant ses sous chapitres. Les titres des uns plus attractifs que d’autres.
Mais une fois qu’on clique sur un onglet, rien à se mettre sous la dent. Mis à part la section Métiers qui semble chargée de lettres, le reste du site est complètement vide. Chose curieuse, même la promesse de Banque de données économiques n’est pas tenue. Dans l’onglet en deux lignes on vous dit le bien-fondé de ce document. Mais comme à la page d’accueil, quand vous voulez cliquer sur lire le document rien ne s’affiche. Il en est de même des liens utiles proposés par le site. Ces liens ne mènent nulle part.
La question qu’on se pose est celle de savoir, pourquoi mettre en ligne un site qui ne fonctionne pas ? Qu’est ce qui peut justifier une telle inertie de la direction de la communication de cette super structure administrative ? Pensent-ils seulement à leur responsabilité dans le processus d’attractivité du Cameroun ? Un manque à gagner important pour le Cameroun. Et pourtant tout le personnel est sur la toile tous les jours. Mais délaissent le site de l’entreprise.
Cette situation n’est pas l’apanage de la seule Société Nationale d’Investissement du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
Au cours de son point de presse ce jeudi avec la presse, le porte-parole du Quai d’Orsay a dit la position de la France à la suite de l’annonce des crimes commis dans la localité de Ngorbuh dans le Nord-Ouest Cameroun.
A la question d’un journaliste voulant savoir si la France préparerait conjointement avec d’autres pays et l’ONU un communiqué sur le massacre des habitants de Ngorbuh au Cameroun par des forces de sécurité, et savoir quelle en serait la teneur ? La réponse du porte-parole du ministère des affaires étrangères de la France a le mérite d’être clair.
« Nous condamnons les violences qui ont entraîné la mort d'un grand nombre d'habitants d'un village de la province du Nord-Ouest du Cameroun, dont des enfants. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes ainsi qu'au peuple camerounais. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes. »
Si l’on s’en tient à ces déclarations sommes toutes minimalistes, il est clair que la France ne compte pas s’ingérer dans les affaires internes du Cameroun et laisse la responsabilité aux autorités du Cameroun pour mener des enquêtes et sanctionner les coupables dans cette affaire. Une attitude qui contraste avec celle de nombres d’organisations internationales et d’autres pays qui se croient le devoir de mettre à la croix les institutionnels camerounais.
De ce point de vue, est-il trop tôt de croire que la France pourrait éventuellement être un futur allié du pouvoir en place dans les manœuvres de diplomatie de couloir qui consistera à ne pas faire intervenir des forces étrangères dans notre pays ?
Est-ce tout simplement du politiquement correct ?
Quelques soit la configuration que prendra cette crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest dans les prochains jours, il est évident que la France jouera un rôle prépondérant. Mais lequel ? Contribuera-t-elle à polir les dirigeants camerounais et l’armée mise en cause par certaines officines ? S’emploiera-t-elle aux côtés du Cameroun à défendre toute ingérence même sécuritaire sur son territoire ? Ou alors, le pays de Macron fera coquin avec les adversaires du pouvoir de Paul BIYA et des ennemis du Cameroun pour la mise en place d’une stratégie d’invasion militaire.
De toute façon, cette crise de Ngarbuh semble être le prétexte attendu (ou construit) par plusieurs agences qui n’ont que hâte de se précipiter sur les berges pétrolifères de Limbé. En tout cas, la suite nous dira.
Lire aussi : Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais
Stéphane NZESSEU
La 7ème session de plein droit du Conseil électoral, organisé ce Mardi a en outre permis à l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun de faire un bilan de ce double scrutin
A l’entame de son propos, Enow Abrams Egbe qui présidait la séance, a relevé que : « Des élections qui, à l’ère des réseaux sociaux et de la digitalisation, auront à n’en point douter donner lieu à une campagne électorale tumultueuse, à en juger par les commentaires livrés par les observateurs… ».
Une campagne d’autant plus « tumultueuse » que quelques partis politiques avaient résolu de ne pas s’y rendre et, d’amener les électeurs à respecter leur mot d’ordre de boycott. Ce qui n’a pas été fait, comme le relève pour s’en féliciter le président d’Elections Cameroon qui n’a pas manqué en outre de saluer « toutes les électrices et tous les électeurs camerounais qui, dans une grande maturité civique et malgré les conditions parfois difficiles, se sont effectivement rendus aux urnes, dans le calme et dans la sérénité, afin non seulement d’exercer leur droit fondamental de vote, mais aussi de veiller à ce que le principe « one man, one vote » tant préconisé, soit véritablement respecté… ».
49 partis politiques ont concouru et l’on a relevé une forte présence des jeunes et notamment des femmes dont le pourcentage global a avoisiné les 45%.
Ce qui a amené Enow Abrams Egbe à affirmer que : « Ces derniers ont compris, qu’aller voter va bien au-delà du simple slogan, car c’est ce vote, cette voix qui constitue la manifestation concrète et réelle qui consacre la vitalité démocratique, concoure à promouvoir la paix et garantit le développement durable dans notre pays… ».
« Nonobstant les enjeux énormes suscités par ces élections locales et malgré quelques actes discourtois isolés qui sont inhérents au processus, fort a été de remarquer très peu ou pas d’ambiguïté, encore moins des excès verbaux, de la part des protagonistes. A contrario, on peut se féliciter, de ce que les candidats tout au long de la campagne électorale se soient conduits de manière responsable et civique, focalisant leurs énergies sur la proposition de leurs programmes et projets politiques tout aussi pertinents les uns que les autres, prêchant partout et avant tout la paix et la cohésion sociale... », a t –il poursuivi.
Dans le chapitre des félicitations et des remerciements, le président du Conseil électoral a salué la contribution des Forces de maintien de l’ordre, celle des Organisations de la Société Civile, ainsi que des Organismes nationaux et Internationaux qui se sont véritablement déployés sur le terrain durant la campagne électorale et dans les bureaux de vote le jour du scrutin à travers les Missions d’Observation électorale accréditées, les Hommes des médias …
Nicole Ricci Minyem
La palme d’or du concours national baptisé « Taste the Harvest », qu’a abrité l’Office national du cacao et du café (ONCC) est revenue à la North West Cooperative Association (NWCA). Les 10 meilleurs Cafés du Cameroun ont été sélectionnés à la faveur de cette compétition supervisée par l’association panafricaine « African Fine Coffees Association » (Afca).
La North West Cooperative Association a décroché la palme d’or de cette première édition du concours grâce à l’échantillon de café produit à Belo dans le département du Boyo, région du Nord-Ouest. Elle a obtenu cette meilleure position avec une note de 84 points sur 100. La deuxième place de la compétition est également revenue à cette association avec l’échantillon de Fundong : 83,75 sur 100. La troisième place est occupée par l’échantillon de Bamenda centre : 83,5 sur 100. L’échantillon de Belo se pointe une fois de plus dans le classement, à la quatrième place avec 83,25 sur 100.
Quant au 5ème rang, il est détenu par l’Union centrale des coopératives agricoles de l’Ouest (Uccao), la plus grande coopérative des producteurs de café du Cameroun (Caplani : 83 sur 100). La 6ème place est occupée par l’échantillon Latino : 82,5 sur 100.
Le reste du classement est complété dans le top 10 avec l’échantillon de Momo (82,5 sur 100) au 7ème rang. L’échantillon de Noni arrive en 8ème position (82,5 sur 100). A la 9ème place, on retrouve un autre échantillon de Bamenda centre (82,25 sur 100) et enfin l’échantillon de Santa Piyin au 10ème rang (82 sur 100).
Précisons par ailleurs qu’après cette compétition au niveau national, les 5 meilleurs cafés auront à competir à l’échelle régionale avec les pays comme le Burundi, la RDC, l’Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Rwanda, l’Afrique du Sud, Tanzanie, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. L’on apprend que les 5 meilleurs cafés de la compétition régionale auront des privilèges spécifiques, ils vont notamment bénéficier de la promotion sur le site web de l’association panafricaine (Afca).
Innocent D H
Depuis quelques heures, certaines informations relayées sur les réseaux sociaux par les adeptes des Fake news prétendent que dans ces deux communes, « les conseillers du PCRN qui avaient pourtant gagné ces mairies votent contre le candidat du PCRN et pour le candidat RDPC… »
La mise au point de Anne Féconde Noah- Porte parole de Cabral Libii
« Une fausse information largement relayée sur les réseaux sociaux fait état de ce que les mairies de Makak et de Matomb, dans lesquelles le PCRN a gagné les élections à la majorité absolue ont des exécutifs communaux issus du RDPC.
Autrement dit, les conseillers municipaux du PCRN auraient voté des maires issus des listes du RDPC.
Non seulement c'est une impossibilité sur le plan juridique, je dirais même une incongruité, mais c'est une nième fabrication mensongère, traduisant beaucoup de fébrilité chez les délateurs.
En effet les exécutifs communaux désignés à Matomb et Makak sont bel et bien des conseillers municipaux du PCRN. Ce sont des militants bien connus d’ailleurs. Ces compatriotes se sont placés du mauvais côté de l'histoire et ils font feu de tout bois.
Toute cette haine met en réalité en exergue la grande gêne qu'ils éprouvent face à la croissance rapide du PCRN. La montée fulgurante du PCRN sous la conduite de son président national l'honorable Cabral LIBII dérange.
Néanmoins, en tant que citoyens réconciliateurs, nous les invitons à revenir sur le droit chemin. Par droit chemin, nous entendons la confrontation idéologique dont jailliront les solutions que le peuple camerounais recherche .En effet, le défi de la jeune génération est de faire la politique autrement.
Nous leur faisons remarquer que cette persécution qui dure depuis 3 ans ne nous a jamais arrêtés, au contraire, nous n'avons de cesse d'engranger des victoires et le PCRN s'impose dorénavant comme la meilleure alternative pour une alternance pacifique au sein de nos institutions. Ils devraient donc libérer leurs énergies pour construire, au lieu de les dépenser dans des combats perdus d'avance.
Enfin, nous prenons le public à témoin de cet autre fakenews, pour conclure ensemble que: toutes ces attaques que vous lisez sur Facebook, dans les groupes watsapp, et via d'autres supports, contre le PCRN et son président national, sont en réalité des bobards auxquels vous ne devez plus accorder aucune attention. Ignorez-les tout simplement… ».
N.R.M
Belle opération de communication en vue de la sortie du prochain vidéogramme de l’artiste Grand Barack dont le titre est « C’est gâté ». Et pour coller à la chanson et à l’histoire qui est derrière, il fallait monter un excellent scénario qui exprimerait clairement que c’est gâté.
Steve FAH est un metteur en scène et réalisateur formé dans les universités des arts du Spectacle au Cameroun. Il a fait du cinéma sa passion. Mais comme très tôt il a su flairer que le couloir du jeu d’acteur et de la production des courts métrages ne lui rapporterai pas autant qu’il souhaite, il a choisi d’orienter sa passion dans la production de contenu à mi-chemin de la satire et du reportage. Ses missions et ses émissions tournent autour de la promotion des valeurs qui devraient construire ce Cameroun. C’est donc un spécialiste de la mise en scène et de la création du BUZZ et du suspense.
Il peut sembler que nous soyons ici dans un grand film qui se déroule à ciel ouvert. Une véritable télé réalité à la Steve FAH. Sauf qu’ici, son équipe et lui ambitionneraient mettre la barre plus haute qu’elle ne l’a jamais été. Ils jouent gros et ils en sont conscient. Ils semblent avoir huilé l’histoire. Seulement, tous les acteurs ne sont pas aussi performant que lui Steve FAH. Ils laissent quelques traces sur leurs passages pour qui sait lire entre les lignes. Le BUZZ est presque parfait.
Les vidéos du vidéogramme en préparation ont fuité. Peut-être avec la complicité de la mise en scène. Le titre est connu, le Grand Barack chantera en boucle « gâté, c’est gâté ». C’est pourquoi il fallait tout gâter avant que le clip ne sorte officiellement. Steve FAH et son équipe préparent de toute évidence, la sortie du vidéogramme qui battra le record de vue en 24 heures sur Youtube. Une opération marketing qui en bonne voie de réussir.
L’un des indices qui montre que c’est ce clip qui serait au centre de tout ce manège, c’est justement parce que dans leurs punchlines ni Grand Barack, ni Steve FAH ne font allusion au dit vidéogramme. Ils font diversion avec le projet de la tournée imminente en Belgique. Elle aura certainement lieu, mais de toutes évidence, juste après ou pendant la sortie du vidéogramme en projet.
D’autre part, tantôt il aurait loué une chambre de 5.000 f à grand Barack à Nkolfoulou, tantôt celui-ci squatterait chez lui. Seulement, il ne faut pas faire trop attendre, sinon après l’histoire devient immaitrisable et le BUZZ risquera de tuer le BUZZ. Epicetou !
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Stéphane NZESSEU