« Mediapart » n’a pas voulu rester en marge de ce chorus national pour remonter les bretelles au chef de l’exécutif français qui a tenté de jeter l’opprobre sur un pays digne, mieux loti dans plusieurs domaines par rapport à quelques Etats et dont les populations n’ont rien à envier à personne.
Une sortie qui incite à la réflexion
« Ne dénoncer que Biya et son régime, ça, c’est le stade primaire et répétitif de la politique dans lequel est plongée l’opposition au Cameroun (en « Afrique » aussi) depuis que le Cameroun est Cameroun...
Y vivent, des Femmes et des Hommes qui, en dépit de la cruelle réalité, cultivent la terre, prennent soins des malades, des enfants à l’école, de leurs familles....Ce pays n’est pas que peuplé de crevettes et de termites.
Ces Femmes et ces Hommes se foutent de Biya. Ils se foutent plus sévèrement encore de Macron. Ils triment. Ils ont beau prier, mais au fond d’eux, ils n’attendent aucun sauveur. Aucun miracle. Sont-ils résignés ? Non. Ils font ce qu’ils ont affaire dans un pays relativement « stable ». Un pays qui dispose d’un État malade, évidemment faiblard, corrompu (comme la Suisse, les USA, la France, l’Afrique du Sud, le Maroc...), mais relativement bien en place.
L’état du Cameroun ce n’est pas encore celui de la jungle Libyenne. L’Etat du Cameroun n’a rien à voir avec celui de la Centrafrique ou de la RDC, minés de bout en bout par des groupes armés. Hélas ...cet État du Cameroun est en voie d’atomisation. L’Etat du Cameroun ce n’est même pas l’Etat de Côté d’Ivoire dont l’armée est noyautée par d’anciens rebelles. L’état du Cameroun est moins déliquescent que celui du Mali...
Au regard des États d’Afrique subsaharienne, l’Etat du Cameroun a beau être ce qu’il est, c’est à dire une catastrophe, par essence, mais le sabotage de cet État par la communauté internationale, l’opposition camerounaise, et les mercenaires qui sévissent dans les régions dites anglophones n’auront pas pour effet de faire émerger un nouveau Cameroun, des nouvelles consciences, des citoyens éduqués et soucieux de l’intérêt général.
Les premières et seules victimes du « zonage » que le Cameroun est en train de subir sont et demeureront les populations. Il faut attendre par « zonage » la destruction des États par de nouvelles pratiques impériales ou encore l’émergence de « zones infra-étatiques qui sont en réalité des zones de pillage non étatisées » (Badiou).
Les petits opposants ou petits ambitieux de la politique au Cameroun sont obligés dans leur petite campagne pouvoiriste, lorsqu’ils parlent du Cameroun de fermer les yeux sur la réalité en RCA, au Tchad, au Nigeria, en RDC, au Mali, au Burkina, en Côte d’Ivoire.....Ils sont obligés d’ignorer que dans le monde contemporain, on assiste à un affaiblissement, un dépérissement, une destruction capitaliste des États.
On voit très bien dans le cas du Cameroun que c’est l’Etat du Cameroun qui est constamment indexé, comme si on reprochait à cet État de ne pas se laisser agresser une bonne fois pour toute. On voit très bien que l’Etat du Cameroun est mis sur le même plan que les mercenaires du Nord-ouest et Sud-Ouest.
Discourtoisie d’Emmanuel Macron : La réplique de Jean Lambert Nang
On nie à l’Etat du Cameroun le « monopole de la violence légitime ». Les « humanistes camerounais » crient à l’aide aujourd’hui, appellent au secours la communauté internationale... m’enfin ont-ils daigné regarder ce qui se passe depuis tant d’années chez leur voisin centrafricain ?...
Une petite part du problème, ça peut être donc l’origine de Biya. Une autre petite part du problème c’est également son impuissance fondamentale et non pas sa dictature fondamentale. Le Cameroun n’est pas une dictature, c’est un n’importe quoi...et ses « élites », ses « témoins » : les n’importe qui comme « révolutionnaire » sortant d’on ne sait où et s’érigeant dans le paysage comme figure morale et politique... ».
Allégations d’Emmanuel Macron : La Présidence de la République du Cameroun réagit enfin
N.R.M
« M. Macron, dégagez ! » C’est ainsi que le journaliste a introduit la réplique qu’il a adressé au président français.
« Le monde nous sort comme ça, d'un siècle à l'autre, de petits monstres illuminés, qui pensent être oints pour avoir parole sur toute espèce vivante, toute race et tout peuple sur la surface de la terre. Ces petits renégats s'adressent au reste de la nature avec une arrogance irrévérencieuse; ils outrepassent les règles communes de bienséance et ils foulent aux pieds les canons élémentaires de la diplomatie.
En vérité, cette espèce que l'on croyait disparue avec les Hitler, Lénine et bien d'autres colonialistes, a resurgi grâce à la mondialisation ? Sinon comment comprendre que la souveraineté des Etats africains passe aux yeux de leurs colonisateurs d'hier pour de la confiture jetée aux pourceaux ?
Est-il imaginable que Paris, Washington, Londres... continuent de regarder les peuples africains avec une condescendance ahurissante et s'investissent sans relâche à déstabiliser ceux des peuples qui s'accrochent avec force au radeau de leur indépendance assumée ?
A ce sujet, le président français fait de plus en plus montre d'une approche toute passéiste des relations entre son pays et les Etats souverains du vieux continent. Cette propension qu'il affiche à infantiliser, voire ridiculiser des chefs d'Etat légitimes, en tenant à leur égard des propos d'une vilenie insoutenable, donne le sentiment que la France est le maître des destins des peuples africains.
Or en conquérant leurs indépendances, parfois au prix des milliers de morts et de martyrs, c'est de ce parapluie nocif que les Africains ont voulu sortir : M. Macron ne peut pas diriger SA France et prétendre dicter SA loi aux présidents africains. S'il était un si bon président pour la France, ça se saurait.
Mais le mouvement des Gilets jaunes, ses violences et ses morts, les grèves récurrentes des enseignants, celles des médecins ou des avocats et magistrats, les remous violents générés par la réforme des retraites, la grogne des partisans de Larem, son parti, qui s'insurgent contre sa politique sociale, sans occulter tout le schmiblick puant dans lequel il a engagé la France depuis son arrivée, témoignent à suffisance de ses insuffisances managériales.
Trouve t-il en les pays africains un bienheureux exutoire pour se dépêtrer de son capharnaüm ? On peut le penser en considérant le nombre de ses sorties foireuses sur le Niger, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso et hier encore sur le Cameroun. L'exaspération que ces déclarations inopportunes suscitent auprès des populations est à la hauteur des velléités néocolonialistes de leur auteur.
Doit-on en réalité s'en étonner ? Non. Un jeune homme de 40 ans qui prend pour épouse sa grand-mère de 80 ans ne cache-t-il pas un dérèglement mental » ?
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N.R.M
Le président national du Parti camerounais pour la rénovation sociale (PCRN) vient de réagir aux propos d’Emmanuel Macron. Dans sa déclaration, Cabral Libii estime le Gouvernement camerounais doit opposer une réaction officielle et ferme car il en va de l’honneur du Cameroun.
« Le Gouvernement camerounais a certes en de telles circonstances l’obligation de réagir officiellement avec fermeté pour préserver l’honneur de la patrie, mais les recettes, pour restaurer la dignité et la respectabilité du Cameroun doivent avoir, et cela relève du bon sens, un fondement endogène », suggère Cabral Libii au nom de sa formation politique.
Pour lui, l’échange entre le président français, Emmanuel Macron et un activiste camerounais, est qualifié de spontané. Selon le président national du PCRN, un tel échange commande pour sa part la réaction que suit. « Le ton et les mots avec lesquels les révélations des discussions entre les chefs d’Etats français et camerounais ont été faites, retourneraient de toute évidence dans leurs tombes, les pères de notre indépendance dont le courage, la maturité et la lucidité s’opposèrent à la colonisation et à l’indigénat. De même elles blesseraient dans son amour propre, le moins patriotique des camerounais », déclare-t-il.
Cabral Libii dit convenir que, depuis quelques années, « le Cameroun perd progressivement de son influence et de sa respectabilité dans le concert des nations et nos dirigeants sont à la merci des caprices et des humeurs des soutiens internationaux qui se font de plus en plus rares et exigeants. (…) Et pourtant, le soutien de son peuple et le respect de nos partenaires internationaux n’est possible que grâce à la bonne gouvernance, un climat sociopolitique apaisé, des libertés publiques optimales, la démocratie authentique dépouillée d’un appareillage électoral taillé sur mesure et la prospérité économique qui profite à tous les citoyens », remarque le politique.
« Le PCRN s’engage, oint de la dignité du peuple, à poursuivre avec tous les partenaires internationaux privilégiés du Cameroun, le juste combat de nos Héros Nationaux en tirant le meilleur de l’œuvre des deux (02) Présidents du Cameroun », conclue-t-il.
Innocent D H
L’Italie se trouverait en ce moment au milieu d’une inquiétude face à la propagation croissante du coronavirus. Le pays a signalé ce lundi, cinq décès et plus de 200 cas de coronavirus.
La semaine dernière, dans les régions septentrionales de Lombardie et de la Vénétie, se sont développés deux grappes de virus. Dans la foulée, des infections ont été signalées dans les régions voisines d’Emilie-Romagne et du Piémont. Ainsi, 219 cas de contagion ont été signalés par le chef d’agence de la protection civile, Angelo Borrelli, dont cinq morts et trois patients Covid-19 préexistants à Rome. Parmi ceux-ci, l’un s’est rétabli et a actuellement quitté l’hôpital.
A travers ces chiffres, l’Italie est identifiée en Europe comme le pays qui connaît en ce moment le plus grand nombre de cas de Covid-19. Sur le plan mondial, il est classé troisième après la Chine et la Corée du Sud. Plusieurs décès italiens, parmi lesquels deux enregistrés ce lundi concernent des personnes âgées de 68 ans et plus. La plupart d’entre elles, souffrent des problèmes de santé préexistants, c’est le cas d’une femme décédée dimanche dernier qui souffrait du cancer.
Le chef d’agence de protection a fait une déclaration selon laquelle, il y a eu 167 cas dans la région de Lombardie qui abrite la ville de Milan. Dans la région de Vénétie autour de Venise 27 cas ont été enregistrés, tant disque 18 et 4 cas ont été respectivement notifiés à Émilie-Romagne et Piémont.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public ce Lundi, Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général recadre cet apatride de calibri calibro et réaffirme que le Cameroun est un Etat indépendant qui n’a de leçons à recevoir de personne
La Présidence de la République du Cameroun exprime sa profonde préoccupation au sujet du contenu de l’échange, abondamment relayé dans les réseaux sociaux, entre le Président de la République Française et un activiste, le 22 février 2020 à Paris.
La Présidence de la République du Cameroun rejette fermement tant les allégations mensongères dudit activiste que les propos surprenants du Président de la République Française.
La Présidence de la République du Cameroun tient à rappeler que :
- Les Camerounais dans leur immense majorité, ont à l’occasion de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 renouvelé massivement leur confiance au Président Paul BIYA, pour les guider dans la lutte pour la paix, la sécurité, le développement, la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et de l’Unité nationale;
- Le Président de la République du Cameroun est comptable de son action devant le seul Peuple camerounais souverain et non devant un dirigeant étranger fût-ce d’un pays ami ;
- Le Président de la République est pleinement engagé dans l’accomplissement de la lourde et exaltante mission que Dieu Tout Puissant et le Peuple souverain lui ont confiée et n’a pas besoin pour ce faire de pression extérieure ;
- Depuis la survenance de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Il n’a ménagé aucun effort pour y trouver des solutions pacifiques. Ces efforts ont culminé avec la tenue du Grand Dialogue National dont les recommandations sont progressivement mises en œuvre ;
- Le Chef de l’Etat a donné des instructions claires et fermes pour que les Forces de Défense et de Sécurité accomplissent toujours leur devoir avec professionnalisme et pour que les allégations relatives à d’éventuelles exactions fassent systématiquement l’objet d’enquêtes et le cas échéant, de sanctions appropriées.
La Présidence de la République réitère l’appel lancé le 10 septembre 2019 par le Chef de l’Etat aux pays qui abritent les promoteurs de la haine et de la violence au Cameroun, d’agir contre ces criminels et leur demande de se garder de se laisser instrumentaliser par leur propagande mensongère.
La Présidence de la République demande aux Camerounais de garder leur calme, de vaquer tranquillement à leurs occupations et de continuer, comme par le passé, à œuvrer au renforcement des liens d’amitié historiques qui existent entre le Cameroun et la France ». /-
Lire aussi : Révélations de Macron : Paul BIYA a libéré KAMTO pour obtenir le droit de venir à Lyon
N.R.M
Ces leaders parmi lesquels Julius Ayuk Tabe sont remontés contre Wilfried Tassang, à cause de la lettre que ce dernier a écrit au sujet de Maurice Kamto.
9 leaders de la république fantôme d’Ambazonie viennent de désavouer leur homologue Wilfried Tassang. Ils ont écrit une lettre dans laquelle, ils indiquent la raison de leur mécontentement. Ils sont fâchés contre ce dernier à cause de la lettre qu’il a récemment écrit et dans laquelle, il traite Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) d’homme à éviter à tout prix. Ils affirment que c’est avec consternation qu’ils ont lu le contenu de ladite lettre.
«Nous avons lu avec consternation une lettre ouverte qui aurait été écrite par M. Tassang Wilfred de la prison Principale de Yaoundé au début de la semaine dernière, dans laquelle il jette des doutes sur la personne et le caractère de la personne du président du Mouvement de la renaissance du Cameroun, le professeur Maurice Kamto. Nous, membres de la direction d'Ambazonie en détention, écrivons pour nous éloigner de cette sortie médiatique. Les opinions exprimées par M. Tassang ne reflètent nullement ce que nous défendons. Nous avons le plus grand respect pour le professeur Kamto en tant que personne et en tant que leader du principal parti d'opposition de la République du Cameroun », ont écrit les 9 détenus anglophones signataires de la lettre.
A titre de rappel, Wilfried Tassang avait écrit une lettre dans laquelle, il appelait les camerounais anglophones de la diaspora entre autres à ne pas se rabaisser devant Maurice Kamto parce que de son point de vue, le président du Mrc n’est pas un homme fiable. Il précisait que contrairement à ce qu’un allié de Kamto avait déclaré à leur sortie de prison, c’est le président du Mrc qui avait demandé à rencontrer les leaders ambazoniens détenus à Kondengui.
Liliane N.
Depuis les premières heures de ce lundi matin, un groupuscule de camerounais ont pris d’assaut l’entrée des services de l’ambassade de France à Yaoundé. Ils disent venir manifester pour la non-ingérence et pour le respect des institutions et de celui qui les incarne.
Quartier Olezoa ce lundi matin, les populations de la zone sont réveillées par un immense vacarme. Des cris, des chants accompagnés par une fanfare. C’est alors qu’on aperçoit une centaine de jeune citoyens arrivant en cortège du carrefour de la station-service d’Olezoa en allant vers l’ambassade du Cameroun. Très rapidement on se rend compte qu’il s’agit d’une manifestation publique à la faveur du Président Paul BIYA. Ses effigies sont presque partout. Les jeunes dont la grande majorité ressemblent à des enfants de la rue (vêtements débraillés, la mine et l’apparence bohème, à peine chaussé…). Ceux-ci clament, « Paul BIYA, notre président ». Le cortège avance vers l’entrée de l’ambassade et se stationne.
A notre grande surprise, il n’y a aucune interpellation policière. Pas d’escouade de police dans les parages. Mais quelques agents qui règlent la circulation et facilite visiblement la progression des marcheurs. Nous allons apprendre quelques minutes plus tard qu’il n’y a pas eu besoin de déclaration de manifestation publique. Et cela se comprend ; Pour une manifestation à la première heure du lundi matin, aucun service administratif n’était déjà ouvert pour enregistrer – examiner puis délivrer un récépissé de déclaration de manifestation publique.
Une fois, devant l’ambassade, ces marcheurs du lundi matin vont entonner l’hymne national du Cameroun et se fendre en déclarations à l’endroit de la République française. On entendra dire « le Cameroun n’est pas un quartier de la France ». Mais aussi, les banderoles à la gloire de l’armée camerounaise, célébrant son professionnalisme, sa loyauté et son intégrité ; des banderoles au contenu subversif du genre « Grand pays, pourquoi portes-tu atteinte à mon futur en permettant le financement du terrorisme dans mon pays. » Une accusation à peine voilée à l’endroit de la France et de ses dirigeants. Selon les marcheurs de ce matin, la France financerait le terrorisme au Cameroun.
Nous avons pu joindre un employé de l’ambassade qui nous a rassuré que les services se passaient plutôt bien. Et qu’il n’y avait pas à se déranger. D'un autre côté, nous nous interrogeons sur le bien-fondé d’une telle marche un lundi matin. Il apparaît donc clairement que les hommes et femmes qui y sont venus n’ont pas d’emploi. Et les enfants qu’on a pu y voir ne sont pas scolarisés. Toutes choses qui renforceraient l’idée d’une orchestration de personnalités proche du pouvoir tapis dans l’ombre qui essayeraient de passer un message subliminal à Mr Macron.
Les excuses ou le rappel et la fermeture de tout ce qui est français au Cameroun
« Nous ne sommes plus à l’époque coloniale, pour que Macron ait la prétention de parler de pression exercer sur le Père de la Nation Camerounaise », laisse entendre Oswald D, qui ne parvient pas à contenir sa colère.
« Mais il s’agit même de quelle histoire ? Macron pense qu’ils peuvent faire du Cameroun, ce qu’ils ont fait en Libye et en Côte d’Ivoire, parce qu’ils veulent installer à la tête de ce pays, un prédateur qui est incapable d’affronter les autres partis politiques par les urnes ? Nous ne permettrons pas que cela arrive chez nous, jamais de la vie et nous allons le démontrer par tous les moyens… ».
Une sortie gouvernementale qui n’apaise pas
Le Jeune homme, étudiant en Master II à l’Université de Yaoundé II à Soa pense que « la sortie du ministre de la Communication ce Dimanche est juste une affaire diplomatique. Je crois humblement que le fait d’avoir mis l’accent sur cet activiste ne saurait laver l’affront dont nous avons été victime. Que Macron présente ses excuses aux Camerounais ou alors comme le disait ma sœur tout à l’heure, qu’il ferme son ambassade et fais rentrer les français chez eux…Voilà un pays qui finance le terrorisme dans un Etat et ne le cache pas et vous voulez que nous laissons passer cela, ce n’est pas possible… ».
Ce n’est pas ainsi que le pouvoir se prend au Cameroun
On aurait beau calmer les battements de son cœur, faire comme si de rien n’était et accepter les raisons données par ceux qui affirment que c’est la jeunesse du président Emmanuel Macron qui l’a amené à adopter cette attitude incorrecte. De tenir ces propos qui frisent le mépris vis-à-vis de son homologue Camerounais.
On peut se dire que le gouvernement avec à sa tête le Chef de l’Etat va agir en son temps et répondre à la mesure de l’humiliation subit par la Nation toute entière. Mais que non. Ça ne passe pas et face à cette condescendance, ce mépris, cette prétention, cette attitude paternaliste, ce complexe de supériorité, il est important que ceux qui se présentent comme des partenaires du Cameroun quelque soit le domaine, restent à leur place.
Qu’ils ne pensent pas que comme cela s’est fait ailleurs, ils vont imposer dans cette Afrique en miniature, une personne de leur choix, qui viendra légitimer l’homosexualité, la décadence morale, au-delà de ce qui se vit actuellement. Un individu qui va leur permettre de spolier allègrement nos richesses et leur permettre de s’en mettre plein les poches.
Omar Bongo, de regrettée mémoire avait dit et, il est important que le président français se le mette dans le crâne : La France n’est strictement rien sans l’Afrique…Alors, il est invité à revoir sa position parce que des partenaires, le Cameroun en a à profusion et chez les Bantoue, un Chef mérite du respect et n’importe qui ne peut se mettre sur la place publique et dire que ses décisions sont le fruit d’une quelconque « Pression ».
Emmanuel Macron, il faut arrêter ça et au plus vite…
Stéphane NZESSEU
C’était ce 19 février à Yaoundé à l’occasion de la première finale nationale du concours dénommé « Huawei ICT Compétition » organisé par l’équipementier chinois. Il s’agit d’une compétition des TIC dédiée aux étudiants des instituts d’enseignement supérieur et de formation professionnelle du Cameroun, partenaires de Huawei ICT Academy.
L’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des TIC, l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, l’Université de Douala et l’Institut universitaire de la Côte, sont les partenaires concernés par cette première finale nationale. Moment idoine pour l’inspecteur des affaires académiques au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), Marcel Fouda Ndjodo de transmettre aux responsables de la firme chinoise, les félicitations du ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, pour le transfert des compétences réalisé au Cameroun à travers ses investissements.
Concrètement, le transfert des compétences réalisé par le Groupe Huawei aux profits des jeunes scolarisés et passionnés des TIC, ainsi que des universitaires s’observe à travers diverses initiatives parmi lesquelles, « Huawei ICT Academy » qui est un programme de formation des Technologies de l’information et de la Communication.
A mettre aussi au compte de l’équipementier chinois, la conduite au Cameroun depuis 2016 de son projet « Seeds for the future ». Ce programme de formation des jeunes aux TIC, couronné par un voyage d’imprégnation au siège de Huawei en Chine. Pour ce qui est de « Huawei ICT Competition », dernière initiative, elle a été lancée au Cameroun en janvier 2020. Il s’agit d’un concours international des compétences sur les TIC dédié aux étudiants et pensionnaires des écoles de formation professionnelle.
Il faut indiquer que l’équipe gagnante de la première finale nationale du concours qui s’est déroulée le 19 février dernier, obtiendra la qualification pour l’étape régionale de la compétition qui aura lieu le 15 mars 2020. La Chine abritera la compétition mondiale en mai prochain.
Innocent D H
Le Cameroun et le Congo ont de ce fait signé un mémorandum d’entente.
Avec le pays ami et partenaire le Congo, le Cameroun envisage de procéder à la démarcation de 460 Km de leur frontière commune. Lors de la 3ème rencontre, les patrons du domaine de l’Administration territoriale des deux pays, ont échangé sur le sujet à Douala. L’évènement s’est déroulé du 19 au 22 février 2020. Et c’est au cours dudit évènement, que les deux pays ont matérialisé leur entente pour ce projet en signant un mémorandum d’entente.
« Comme nous le savons tous, notre frontière est délimitée par la convention franco-allemande du 18 avril 1908. La présente rencontre a pour but de clarifier les points de passage de notre frontière commune au niveau des cours d’eau », avait déclaré Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale représentant la partie camerounaise.
Il convient de noter que ce projet bénéficie du soutien de la GIZ. En rappel, la GIZ est l’organisme de la coopération allemande. Il est plus clairement question par la démarcation de faire de cette frontière commune des espaces de développement. Un objectif que le patron de la décentralisation du Congo a largement salué. Pour Raymond Zéphirin Mboulou, la frontière ne doit plus être «une ligne de séparation entre nos Etats mais une zone d’échanges et de partage».
Liliane N.
Les activistes nommés Waffo Wanto dit « Général Wanto », Thiam Abdoulaye dit « Calibri Calibro », Azonsop Tchetchago Nelson, dit « Maître corbeau », ont été renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Paris.
L’information est relayée par S.E Alfred Nguini Ambassadeur du Cameroun en France. Dans un document qui porte sa signature, il renseigne sur la suite des poursuites engagées contre des membres de la Brigade anti-sadinards (Bas) en France. Il est donc dit que le procès de ces activistes supposés être les auteurs du saccage de la représentation diplomatique camerounaise aura lieu vendredi prochain.
« Après la plainte contre X déposée par S.E.M Alfred Nguini, Ambassadeur du Cameroun en France, pour association de malfaiteurs, vandalisme, dégradations volontaires, vol aggravé, menaces et autres, étant entendu que ces infractions ont été commises en réunion et en bandes organisées, les enquêtes se sont accélérées et trois prévenus considérés comme les meneurs de ces bandes, membres de la Brigade anti-sardinards (Bas), les nommés Waffo Wanto dit « Général Wanto », Thiam Abdoulaye dit « Calibri Calibro », Azonsop Tchetchago Nelson, dit « Maître corbeau », sont renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Paris le 28 février 2020 pour y être jugés. Contre toute attente, Monsieur Maurice Kamto et le MRC s’invitent au procès en se constituant partie civile », peut-on lire dans le document de S.E.M Alfred Nguini.
A titre de rappel, c’est le 26 janvier 2018 que l’Ambassade du Cameroun en France a été prise d’assaut par des individus présentés comme des membres de la Bas. Ceux-ci avaient procédé à un pillage de la représentation diplomatique et à la destruction d’un certains nombre de documents. L’incident avait contraint ladite représentation a fermé ses portes durant un moment et à suspendre ses services. Les autorités camerounaises qui par la voix du Ministères des Relations Extérieures avaient indiqué qu’elles ne resteraient pas les bras croisés après cet évènement, ont entrepris des actions en France. L’Ambassade du Cameroun a déposé une plainte contre X. Suite à cette plainte, l’activiste Robert Waffo Wanto alias « général Wanto » a été convoqué à la Direction régionale de la police judiciaire à Paris. C’était le 11 juillet 2019. Celui-ci est notamment accusé avec d’autres suscités, de vol avec effraction, de recel et de vente de documents officiels en bandes organisées.
Liliane N.
C’est la révélation forte faite ce samedi au Salon de l’agriculture à Paris. Interpellé par l’activiste camerounais et fondateur de la BAS (Brigade Anti Sardinards), Calibri Calibro, le Président Français, Emmanuel Macron a démonté les arguments propagandistes du parti au pouvoir qui laissait croire que la libération de Kamto était une démarche conciliante dans le processus du Dialogue National.
Finalement, Paul BIYA n’a pas libéré les opposants politiques de gaieté de cœur, encore moins dans le but de créer un climat d’apaisement politique au Cameroun à l’heure du Grand Dialogue National. Au contraire, ce serait une autre démarche égoïste du tenant du pouvoir central de Yaoundé. Les propos d’Emmanuel Macron sont sans équivoques :
« J’ai mis la pression sur Mr Paul BIYA pour qu’il traite de la question de crise anglophone et de ses opposants. J’avais dit, que je ne veux pas qu’on se voie à Lyon tant que Kamto n’est pas libéré. Il a été libéré parce que je lui ai mis la pression. Et là la situation est en train de se redégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président BIYA et on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les situations qui se passent au Cameroun et qui sont intolérables. » Comme quoi, le Chef de l’Etat camerounais semblait plus préoccupé par son désir de faire un tour à Lyon. Et on peut comprendre pourquoi il n’a pas lui-même pris part aux activités liés au Grand Dialogue National.
Dans a foulée le Président français précise le rôle de son pays dans l’accompagnement des processus démocratiques au Cameroun et en Afrique. « La France est dans un rôle très compliqué en Afrique. Nous sommes un Etat de Droit et nous défendons l’Etat de droit partout. Mais quand en Afrique nous disons qu’un dirigeant n’est pas démocratiquement élu, les africains disent de quoi venez-vous mêler, vous n’avez pas à nous faire la leçon. (…) Pour le Président BIYA je lui ai dit il doit rouvrir le jeu, il doit décentraliser, il doit libérer les opposants politiques, il doit faire respecter l’Etat de droit. Ce n’est pas la France qui peut faire de la démocratie au Cameroun à la place des camerounaises et des camerounais. »
Avant de laisser partir Emmanuel Macron, Calibri Calibro a énoncé les noms d’autres opposants politiques encore en prison au Cameroun. Et le Chef de l’Etat français a sur le champs pris demandé que lui soient transmis les noms de ceux-ci. Les prochains jours vont davantage nous renseigner sur les rapports entre Macron et Paul BIYA.
Lire aussi : Déstabilisation du Cameroun : Le gouvernement demande à ses partenaires de ne pas donner du crédit aux activistes
Stéphane NZESSEU
L’Evêque George Nkuo, bien plus proche de ses fidèles qui ont subi ces massacres, n’a pas pu se retenir et a rendu publique les chiffres de ces massacres survenus il y a quelques jours dans ces localités du Donga Mantung dans le Nord-Ouest. Dans la suite, une messe à l’endroit des victimes a été donnée ce vendredi.
Il n’a pas pu se retenir, face aux allégations des membres du gouvernement. Des allégations qui dans l’ensemble tendent à minimiser le nombre des morts survenus à la suite des massacres de Ngarbuh. En effet, le ministre de la communication précédé par le ministre de la défense, avaient fait savoir que ces massacres étaient la conséquence de dégâts collatéraux et qu’on dénombrerait moins de cinq (05) camerounais. Faux, déclare le serviteur de l’Eglise.
L’Evêque George Nkuo non seulement dément les données avancées par le gouvernement, mais il donne des chiffres qui ont été vérifiés par ses soins. L’Evêque de Kumbo est claire, ces massacres ont coûté la vie à près de 24 personnes. Parmi lesquels des femmes enceintes et des enfants. Un témoignage qui a en dite ligne avec les rapports dressés par les organisations internationales dont l’ONU. De toutes évidences, les chiffres de 24 morts seraient les plus proches de la réalité si l’on s’en tient à cette insistance du prélat.
Pour s’insurger contre cette situation gravissime, l’homme de Dieu a choisi d’organiser une journée de prière pour aider à évacuer les douleurs consécutives à l’atrocité de ces crimes perpétrés par des hommes en tenue. Et c’est vendredi qu’il a rassemblé au sein de son église les fidèles ressortissants de la contrée. Ils ont prié durant cette journée pour que justice soit dite à la faveur de ces camerounais tués par ceux qui étaient sensé les protéger.
Mais aussi, pour le retour de la paix dans les régions actuellement en crise. Le service cultuel s’est déroulé en présence du Cardinal Christian TUMI, originaire de la contrée et qui est en séjour dans son Donga Mantung natal depuis quelques semaines.
La journée de prière pour les victimes était également une invite à la compassion nationale. En effet, les prélats constatent que les autres camerounais ne se sentent pas concernés par ce massacre, ainsi que les victimes de celles-ci. Par ce besoin de créer cette empathie nationale, les prélats souhaitent que les citoyens se mettent ensemble pour préparer l’avenir qui sera le défi de la réconciliation entre les camerounais et eux-mêmes.
Stéphane NZESSEU
Après avoir été choqué par les propos du président français qui pour des raisons qui lui sont propres s’est cru revenu à l’époque coloniale, le Peuple Camerounais dans son ensemble exige des excuses diplomatiques et publiques selon Engelbert Mfomo, président de ce mouvement Patriotique et légalisé de la société civile.
« Excellente Monsieur le Président de la République française,
Vous êtes le Président de la République de France et bénéficiez à ce titre, de la légitimité, l'autorité et la compétence à vous conférées par le peuple français, procureur souverain de votre pouvoir.
Nous pouvons ainsi comprendre votre volonté à vous justifier devant celui-ci. À cette promptitude, nous disons chapeau !
Le Collectif Républicain des Combats Patriotiques "Breaking News", a tenu à s'adresser à vous subséquemment à votre conversation improvisée en des circonstances hâtives avec un quidam se revendiquant activiste politique camerounais. Vous avez tenu des propos délicats et sensibles vis-à-vis d'un autre chef d'État, S.E. Paul Biya en occurrence, en réponse à l'individu ci-dessus référencé.
Conscient que les traités et partenariats protéiformes qui lient les États obligent leurs représentations diplomatiques respectives à échanger sur des sujets de politique interne, ainsi le droit de regard s'impose sans enfreindre la non-ingérence et la souveraineté des peuples qui chapeaute les relations de coopération entre les États. Inutile donc de vous rappeler que c'est du peuple Français et non celui Camerounais, que vous tenez la légitimité, l'autorité et la compétence du temps d'un mandat, et que c'est à lui que vous avez le devoir, voire l'obligation de rendre des comptes et non à un Camerounais lambda, fût-il activiste politique. Strictement rien ne vous a obligé à répondre à ce quidam sans légitime ni qualité.
Il nous semble aussi, sauf erreur de notre part, que les détails d'une conversation diplomatique au sujet de la politique interne de votre homologue sont sensibles compte tenu de l'adversité permanente du landerneau politique. Souvenez-vous de votre agacement vis-à-vis des tweets du Président Donald Trump au sujet des gilets jaunes ayant fait intervenir votre Ministre Jean-Yves Le Drian.
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Mais, que notre illustre Chef de l'Etat n'intervienne peut-être pas pour des raisons de banalisation des sujets de second plan malgré l'indélicatesse des propos, nous peuple camerounais souverain n'en resterons pas muet du fait de la fierté de nôtre souveraineté qui justifie le présent pamphlet.
M. Macron, les français n'ont pas élu un gamin prétentieux et irrévérencieux à la tête de leur État. Que nenni. Ils ont cru élire un politicien supposé accompli. Cela dit, nombre de vos sorties intempestives remettent en question votre maturité et vôtre accomplissement politique. Il nous souvient de vôtre sortie au sujet des Coassa-coassa, ces navires honteux qui ramenaient en leur temps des esclaves noirs, vous ayant obligé à présenter des excuses publiques. Pour ne citer que cette ridicule indécence de votre part.
Compte tenu des terribles désillusions de vos prises de parole hâtives et spontanées, la maturité corticale et politique impose une certaine retenue afin d'éviter un grotesque embarras. Le silence est un paradigme de communication politique utilisé par les hommes politiques accomplis. Contrairement au politiquement correct recherché qui, malheureusement ne garantira jamais l'unanimité du fait du contraste permanent et perpétuel du milieu politique.
Nous sommes mal placés pour vous rappeler qu'en politique "il n'y a ni anges ni démons", tout est question d'intérêts singuliers tapis sous divers filiations politiques. Par conséquent, l'unanimité est un vain mot en politique, y compris dans la vie en général. Nous sommes navrés de vous informer que votre sortie nourrit la division de nos peuples et renforce l'idée selon laquelle la France est un poison pour la liberté des peuples africains.
Vous êtes allés trop loin Monsieur le Président ! et nous refusons de croire à ce politologue français qui s'indignait de ce que "la France a mis un gamin à l'Élysée et qu'elle le regrettera". Nous vous exhortons à suivre les thuriféraires de la France-Afrique exsangue économique dans leur subtilité vis-à-vis d'eux-mêmes et vis-à-vis des peuples "amis".
Pour avoir offensé le peuple Camerounais et son illustre Président de la République Chef de l'État que nous aimons tant, le Collectif "Breaking News", mouvement patriotique de la société civile, vous somme de présenter des excuses publiques au peuple Camerounais tout entier, ainsi qu'à votre homologue, votre père, votre aîné politique, le Président Paul Biya. Nous y attachons du prix !!!
Excellence Monsieur le Président de la République Française, votre jeunesse et votre immaturité ne doivent en aucun cas constituer des facteurs gênants pour les peuples amis. Bonne compréhension » !
N.R.M
Le gouvernement affirme rester ouvert aux propositions de paix de ses partenaires.
Dans sa réaction qui était très attendue, après la large diffusion de l’échange entre l’activiste camerounais Calibri Calibro et le Président de la République de France Emmanuel Macron, le gouvernement du Cameroun invite ses partenaires à faire preuve de vigilance. Il demande à ceux-ci de ne pas croire à ce que les activistes racontent sur notre pays. Restant sur l’envie de pacifier l’ensemble de son territoire, le gouvernement dit garder la porte ouverte à toute proposition de paix venant de ces pays amis et partenaires.
«...Le Gouvernement de la République invite-t-il, une fois de plus, les pays amis et les partenaires du Cameroun, si tel est leur volonté, à aider le Cameroun à faire face, ou à trouver des solutions pertinentes et définitives, aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté. De surcroît, le Gouvernement demande instamment aux pays amis et à tous les partenaires du Cameroun, de ne point accorder du crédit à des activistes, des aventuriers ou des forcenés manipulés et instrumentalisés, avides de notoriété, et dont les menées ne visent qu’à nuire à l’image du Cameroun, à la stabilité de nos institutions, à la paix et la cohésion nationales, au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations du Cameroun avec ces pays et partenaires, et auxquelles le Cameroun attache du prix», a écrit René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication, par ailleurs porte-parole du gouvernement.
Pour mieux comprendre la demande du gouvernement à ses partenaires qui est celle de ne pas donner du crédit à leurs déclarations, il convient de rappeler que Calibri Calibro dans son échange avec Emmanuel Macron, a affirmé qu’un génocide se passe au Cameroun. En parlant des violences qu’on enregistre dans les régions anglophones, il a avancé des chiffres de personnes tuées dans les régions anglophones, que le gouvernement n’a pas manqué de contester dans sa récente sortie.
«...le Gouvernement de la République rejette catégoriquement les contrevérités proférées par ce prétendu activiste, notamment que : « le Président camerounais commet un génocide au Cameroun ; tous les autres camerounais au même titre que lui, sont des hommes morts ou susceptibles d’être tués par le Président BIYA ; la plupart des pays africains à l’instar du Cameroun, sont gouvernés par des dictateurs ; dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, il y a déjà eu 12 000 morts. L’intéressé affirme en outre que 22 villageois ont été tués dans la Région du Nord-Ouest, par l’armée camerounaise », une information démentie et qui a du reste fait l’objet de clarifications précises de la part du Gouvernement», a écrit le Ministre de la Communication.
Liliane N.