Le matériel saisi a été mis dans des colis portant des couleurs de deux organisations internationales.
C’est une information relayée par le journal Le Messager dans son édition de ce 27 février 2020 parue en kiosque. Les faits remontent à la nuit du 11 au 12 février 2020. Ils se sont produits dans la ville de Bafoussam, région de l’Ouest. La saisie a été faite grâce à une opération de routine conduite par le Bureau spécial des recherches et des enquêtes criminelles de la région. Les informations relatives à cette saisie étant gardées secrètes, le journal Messager rapporte qu’il a été dit, que seul le commandant de cette unité spéciale de la gendarmerie était à même d’apporter des détails sur cette affaire.
« Chef du Bureau spécial des recherches et des enquêtes criminelles de l’Ouest, le lieutenant Mbeleck est peu disert sur la question. L’officier en charge de cette unité n’infirme pas l’information soutenue par de nombreuses sources. D'ailleurs, des cartons contenant des casques de couleur blanche ainsi que des gilets sont entreposés dans des coins de l’unité. Seule réponse donnée à nos préoccupations : « il s'agit d’une opération menée par la légion de gendarmerie de l’Ouest, il y a quelques semaines."«Destinataire introuvable», peut-on lire dans les colonnes de Le Messager.
Toutefois le quotidien à capitaux privés rapporte que les colis ont été pris dans une agence de voyage de la ville de Bafoussam. Ils provenaient d’un terminal voyageur de la ville de Yaoundé. Le contrat de transport présenté par l’agence de voyage, indique que ces colis devaient être récupérés par un destinataire. Seulement le fameux destinataire reste inconnu. Même la gendarmerie affirme qu’il «reste introuvable à ce jour ».
Le Messager précise que d’après ses interlocuteurs les colis ayant le matériel militaire devaient finir dans la région du Nord-Ouest. Il y a des indices qui donnent libre cours à cette hypothèse. «Approché à ce sujet, le chef du Bureau spécial des recherches et des enquêtes criminelles, le lieutenant Adolphe Mbeleck lance : «les enquêtes sont ouvertes pour comprendre ce qui se passe. La hiérarchie de la légion donnera d’amples informations dans les tous prochains jours », peut-on lire dans le journal.
Liliane N.