Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, a vibré au rythme de l'art du spectacle: théâtre, danses, chants, art culinaire, dessins, peinture, décoration, du 11 au 14 décembre 2018 au cours de la sixième édition du festival universitaire des arts et de la culture (Unifac) organisé sur le campus de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics de Yaoundé (Enstp).
La compétition s’est déroulée sans incident, reconnait le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Chancelier des Ordres académiques, Jacques Fame Ndongo, dans les colonnes de Repères de ce lundi. «Je remercie et félicite le Professeur Georges Nkeng Elambo, opiniâtre Directeur de cette institution, qui avec abnégation et pugnacité, n’a ménagé aucun effort pour que ce grand rendez-vous culturel de la communauté universitaire se tienne dans ce magnifique campus», a-t-il déclaré.
L’Enstp a en effet réussi à abriter dans des délais aussi réduits «la présente de l’éclosion et de la détection des génies culturels et artistiques, futurs acteurs de notre pluralisme culturel et de notre volonté de vivre ensemble dans un Cameroun un et indivisible», soutient le Pr Jacques Fame Ndongo.
La 6è édition de l’Unifac, qui avait pour thème central «L’Emergence culturelle en milieu universitaire», a permis une fois de plus aux étudiants de donner à voir et faire valoir le large éventail de leurs très nombreux talents et compétence. «Les activités culturelles, artistiques et ludiques constituent, par excellence, des moments forts du vécu quotidien de l’Afrique millénaire», explique Jacques Fame Ndongo qui se félicite de la professionnalisation des enseignements avec la création des instituts des Beaux-Arts à Foumban et Nkongsamba qui offrent aux étudiants artistes, des conditions d’un épanouissement individuel, à travers l’exploitation du riche patrimoine culturel.
Le Minesup n’oublie pas de citer l’ouverture des départements des beaux-arts dans les universités de Buea, Bamenda et Maroua. Dans le même ordre d’idées, il milite en faveur d’une subvention des meilleurs oeuvres réalisées par les étudiants. Le festival universitaire des arts et de la culture dont la première édition a été organisée en 1999 à Ngaoundéré a regroupé, pour sa sixième séquence du 11 au 14 décembre 2018, plus de 1200 étudiants, encadreurs, membres des jurys de concours à l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (Enstp).
Yaoundé I glane au total, 9 épis (7 en or, 1 en argent et 1 en bronze). La mère des universités du Cameroun est suivie par l’Institut national de la jeunesse et des Sports et l’université de Maroua, qui totalisent chacun 4 épis dont 2 en or et 2 en argent. Buea (2 épis d’or et un bronze), Douala (1 or, 5 argents et 3 bronzes) et Dschang (1 or, 2 argents et 3 bronzes) suivent. Ces institutions se positionnent devant celle de Bamenda (1 or, 1 argent et 2 bronzes), l’Institut universitaire du Golfe de Guinée qui a remporté 2 épis en argent et 2 en bronze, l’Université de Ngaoundéré avec 2 argents et 1 bronze, l’Enstp qui a obtenu un épi en argent, Yaoundé II (3 bronzes) contre un pour l’Institut Siantou supérieur.
Otric N.