Le directeur général d’élections Cameroon est descendu sur le terrain ce mercredi, pour donner le top départ des inscriptions, à quelques mois de la tenue des élections municipale, législative et peut être régionale.
Il était question, de montrer à ceux qui trainent encore le pas et qui hésitent à prendre part à la vie politique de leur pays, que le processus est véritablement enclenché et, qu’ils ont la possibilité de se rattraper. En plus de ceux qui avaient perdu confiance et qui trouvaient peut être le processus électoral peu crédible, il y’a des jeunes camerounais qui ont atteint l’âge de la majorité cette année et qui, pourquoi pas, aspirent à prendre une part plus active à la gestion de leur pays.
Erik Essousse, en donnant un cachet particulier à l’évènement de ce 2 Janvier, l’a réitéré au sortir de chaque bureau de vote témoin: « Il faut avoir les objectifs et, les objectifs les plus ambitieux. Nous pensons qu’il est de notre devoir de tendre vers le titre le plus élevé et c’est cela même la raison d’être d’Elecam. Comme je le dis toujours, nous ne travaillons pas seuls pour inscrire. Il y’a les acteurs du processus électoral, à l’instar des partis politique et, vous les journalistes avec qui nous pensons qu’il est important de travailler dans une parfaite synergie afin d’atteindre nos objectifs ».
Il a insisté sur les méthodes novatrices selon lui, qui vont contribuer à l’atteinte des objectifs que se sont assignés Elections Cameroon : « Il y’a déjà près de six millions six cent d’électeurs et, nous espérons atteindre les dix millions, au cours des prochains mois. Nous allons introduire quelques méthodes novatrices, notamment une plus grande implication des partis politiques qui sont les principaux bénéficiaires, les campagnes de sensibilisation dans les médias et, nous allons descendre dans les campagnes, les affiches. L’acquisition de plus de mille kits nouvelle génération… ».
Interrogé sur la problématique de la distribution des cartes, Erik Essousse a attesté que d’autres campagnes seront organisées, pour inciter les électeurs à les retirer : « Il y’a les cartes en souffrance, ce n’est pas de la faute d’Elecam, les gens refusent de faire des retraits à temps et préfèrent attendre les derniers jours pour se bousculer après la convocation du corps électoral. La campagne de distribution des cartes électorales, au courant de cette année aussi bien dans nos services que auprès des équipes itinérantes lorsque les campagnes sont lancées… ».
Le lancement de la campagne de ce 2 Janvier ouvre les portes à une autre phase de la vie politique au Cameroun. Le constat a été clair au mois d’octobre dernier, nombreux sont ceux qui ont regretté de ne pas avoir le précieux sésame qui aurait pu permettre à leur parti politique de faire la différence, de donner la voix qui devait apporter la victoire à leur champion. Bien que les enjeux soient différents, les élections qui arrivent dans les prochains mois, interpellent tout autant la responsabilité de ceux qui disent aspirer au changement.
Les inscriptions qui ont été lancées ce jour, vont se dérouler dans les 360 antennes communales d’Elecam.
Nicole Ricci Minyem