La Cour suprême confirme la décision du Tribunal administratif centre qui reconnait Edith Kah Walla comme la présidente du Cameroon people’s party.
En date du 13 janvier 2021, la Cour suprême a reconnu qu’Edith Kah Walla est la présidente du Cameroon people’s party (CPP). La juridiction avait été saisie par le ministère de l’Administration territoriale de Paul Atanga Nji. Le département ministériel avait fait une demande de sursis à exécution de la décision rendue par le Tribunal Administratif du centre, qui reconnaissait Edith Kah Walla comme l’unique présidente du CPP.
Pour comprendre au mieux l’affaire qui a opposé le CPP au ministère de l’Administration territoriale, il convient d’indiquer que tout a commencé par une note du ministre Paul Atanga Nji. Celui-ci a fait lire le 17 juillet 2018 sur les antennes de la CRTV, une note adressée aux gouverneurs des 10 régions du pays qui indiquait que le représentant officiel du CPP était désormais un certain Mr Samuel Tita Fon, présenté par Franck Essi le Secrétaire général du CPP comme étant radié du parti.
«Cette décision a eu pour conséquence un accroissement de la répression sur les militants et sympathisants du CPP restés fidèles au leadership légal et légitime de ce dernier issus des diverses consultations internes conformes à nos statuts et à nos règlements», affirme Franck Essi.
Le CPP la faction d’Edith Kah Walla avait donc décidé d’engager une série d’actions devant les instances judiciaires du pays. Le 16 juin 2020, le Tribunal administratif centre lui a donné raison.
«Nous tenons à féliciter nos conseils et avocats pour l’excellent travail de défense effectué. Une mention spéciale et particulière pour Me MELI HYPOLITE et ses collaborateurs. Son magistère, son courage et sa compétence en font l’un des plus illustres acteurs de la lutte pour l'État de droit au Cameroun. Nous tenons également à féliciter Me Thierry Njifen, Secrétaire National en charge des Affaires Juridiques du CPP pour cette victoire à laquelle il a pleinement participé. La lutte continue pour un Cameroun démocratique et respectueux des libertés fondamentales est d’une actualité brûlante», a écrit Franck Essi.
Liliane N.