Les mesures adoptées par le gouvernement à la suite de la bousculade et de l’incendie meurtriers d’Olembe et de Bastos sont entre autres le respect des normes et la décongestion de la circulation dans la ville, qui vont devoir s’appliquer au cas par cas.
Hier 26 janvier 2022, le gouvernement s’est réuni pour étudier les mesures à adopter après les drames d’Olembe et de Bastos. Il a été question de trouver des mesures d’urgence qui pourront éviter qu’à l’avenir, ce qui s’est passé dans les deux quartiers de la ville de Yaoundé suscités ne se reproduisent. Si le respect des normes et la décongestion de la circulation dans la ville ont été adoptés, il convient de préciser qu’ils doivent s’appliquer au cas par cas.
En ce qui concerne le cas du drame de Bastos, le Premier ministre Joseph Dion Ngute qui a présidé cette réunion, a prescrit le respect rigoureux des normes aux établissements de loisirs. Le gouvernement appelle aussi l’ensemble des administrations compétentes à jouer leur rôle.
« En ce qui concerne par exemple la boite de nuit Yao Bar, il est question que les différentes administrations compétentes s’assurent que tous ces lieux de loisirs dans nos capitales dans nos villes puissent être conformes aux normes », peut-on lire dans le communiqué signé par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
Pour ce qui est de la bousculade survenue à l’entrée sud du stade Olembe le 24 janvier dernier, le gouvernement s’est penché sur le problème de la circulation et l’accès au stade. Pour résoudre l’équation, Joseph Dion Ngute a donné des instructions pour que la solution soit trouvée au plus vite.
«Il s’agit en fait de revenir sur les dispositions qui avaient été prises dès le départ, puisque les premiers matchs qui se sont joués au stade Olembé n’ont pas connu ce genre de situation. On a pu y accéder, c’était mieux organisé, il n’y a pas eu d’incident majeur. L’exploitation (Ndlr) des voies de contournement qui existent et qui peuvent permettre qu’il y ait une décongestion de la circulation », a écrit le ministre de la Communication.
Liliane N.