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CEDEAO: les Chefs d'Etat saluent le développement infrastructurel en cours.

mercredi, 26 décembre 2018 08:40 Mfoungo

 
Réunis le 22 décembre dernier à Abuja au Nigeria dans le cadre de la 54 ème conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, les pays membres de la CEDEAO ont fait le point sur les chantiers de développement en cours dans la région.
 
Le principal défi des États membres de la CEDEAO est bien évidemment le défi énergétique. La région connait un déficit en ravitaillement électrique essentiellement dû à la réalité disparate de potentiel énergétique dont bénéficie chaque Etat de la region. Une problématique qui a trouvé solution à travers la création et la mise en œuvre d'un marché régional de l'électricité.
 
Lancé officiellement à Cotonou au Bénin dans la semaine du 25 au 29 juin 2018, conjointement par l'Autorité Régionale de Régulation de l'Electricité de la CEDEAO et le système d'échanges d'énergie électrique ouest africain, le marché régional de l'électricité en Afrique de l'ouest est une aubaine pour l'économie de la région. Le programme s'étend sur trois phases. La première, et la plus importante, se déroulera entre 2018 et 2022. Elle consistera prioritairement en la construction de nouvelles lignes de transport d'énergie dans la région, ainsi que le renforcement du réseau déjà existant.
 
Il faut rappeler que le lancement de ce marché a été précédé par l'adoption des Règles préalables pour le démarrage du Marché Régional à savoir les Règles du Marché Régional (proposées par l'EEEOA et approuvées par l'ARREC en Août 2015), le Manuel d'exploitation de l'EEEOA (proposé par l'EEEOA et approuvé par l'ARREC en Septembre 2015).
A cela s'ajoutent la Méthodologie de Tarification du Transport de l'EEEOA (adoptée par l'ARREC en Août 2015), les Modèles de Contrats Bilatéraux (proposés par l'EEEOA et approuvés par l'ARREC en Août 2017).
Sans occulter les Procédures du Marché Régional de l'Electricité de la CEDEAO et les Règles de Pratique et de Procédures de l'ARREC (règles administratives de régulation) adoptées par l'ARREC en décembre 2017.
 
Les chefs d'Etat ont donc dit tout leur satisfaicit quand à l'avancement de ce programme qui conduira l'ensemble de la région vers un meilleur développement grâce à l'apport énergétique et les investissements que cela pourrait induire en matière de création d'industrie et autres. Par ailleurs, les États membres ont adopté les textes sur les sanctions à appliquer à la sécurisation des échanges électriques transfrontaliers pour améliorer la solvabilité et les performances des opérateurs dudit marché. 
 
Toujours au cours de ces assises d'Abuja, les Chefs d'État et de gouvernement présents ont également fixé un plan directeur pour le développement des moyens régionaux de production et de transport énergétique 2019 - 2033. Un outil complémentaire nécessaire pour juguler les defits énergétiques constatés dans la région. 
 
Rappelons que ce projet avait déjà été testé entre le Togo et le Bénin. L'interconnexion de leurs réseaux électriques a connu un tel succès qu'il a été élargie au Ghana puis au Nigeria. Pour être aujourd'hui inscrit dans le cadre d'un marché régional de l'électricité. Une politique tout au profit des populations de l'Afrique de l'ouest.
 
Les Chefs d'État de la CEDEAO font le point sur l'etat de la démocratie dans la région.
 
 
Crise politique en Guinée Bissau, tensions entre les acteurs de la scène publique au Togo, les multiples élections en préparation dans la région sans oublier les questions sécuritaires les représentants des pays membres de la CEDEAO ont epilogué sur l'essentiel des points chauds dans la région.
 
Plusieurs contrées de la région sont en proies aux attaques terroristes notamment dans la zone du Sahel et dans la région du Lac Tchad. C'est tout naturellement que la conférence va condamner toutes ces attaques et dire son soutien à la force du G5 Sahel et à la Force Multinationale Mixte du Bassin du Lac Tchad qui ne lésinent sur aucun moyen pour repousser un peu plus chaque jour les velléités terroristes que l'on rencontre dans la région.
 
La conférence des Chefs d'État a également traduit son soutien aux différentes missions de maintien de la paix mandatés par la CEDEAO. Il s'agit de l'ECOMIB pour la Guinée Bissau et l'ECOMIG pour le compte de la Gambie. 
 
En Guinée Bissau, l'actualité politique est aux conflits opposants différents acteurs du processus électoral. Une situation qui bloque voici quelques temps déjà la tenue des élections législatives en République de Guinée Bissau. Un contexte qui oblige les autorités du pays à reporter une fois de plus l'échéance électorale pour le 10 mars 2019. Jusqu'ici on déplore encore la disponibilité des kits électoraux, ces qui a pour conséquence la quasi impossibilité de procéder comme il se doit à l'enrôlement des électeurs.
 
La conférence a donc pris acte de la nouvelle date des législatives en Guinée Bissau, tout en demandant aux autorités de conserver dans la forme et dans sa composition actuelle le gouvernement de concensus en place. La conférence appelle surtout les acteurs politiques à respecter la feuille de route du 14 avril 2018 tel que signé à Lomé.
 
Chez le voisin togolais, la conférence des Chefs d'État a félicité la bonne tenue des élections législatives du 20 décembre dernier. Des élections libres et transparentes, qui se sont déroulées en conformité de la feuille de route adoptée le 31 juillet 2018. Toutefois, les hommes d'État présents ont déploré le boycott des législatives par le C14 (coalition de 14 partis politiques d'opposition). Même si toutes les tensions ne sont pas encore apaisées, il faut fumer le calumet de la paix afin de mieux aborder les autres échéances électorales annoncées pour le cours de l'année 2019.
 
Le plus grand succès démocratique de cet année sera bien évidemment la bonne tenue de l'élection présidentielle au Mali. Élection qui a vu la victoire de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita. Le satisfaicit est renforcé par les avancées significatives notées dans la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, accord issu du processus d'Alger.
 
En perspective, l'année 2019 s'annonce très importante pour la région de l'Afrique de l'ouest. De grandes échéances électorales sont en vues. Notamment, les élections générales le 16 février 2019 au Nigeria et l'élection présidentielle du 24 février au Sénégal. Deux dates qu'il faudra bien négocier pour renforcer la démocratie dans la région et continuer d'assoir les bases d'un développement durable.
 
 
 
 
 
Stéphane Nzesseu

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