C’est l’histoire de la matérialisation et de l’efficacité de la pensée stratégique d’un homme, le Chef de l’Etat du Cameroun, Son Excellence Paul BIYA. Grâce à la perspicacité de la vision du Président de la République, les citoyens camerounais peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Dans le début des 90, avec la chute du mur de Berlin, la fin de la guerre froide et l’explosion des libertés individuelle, la promotion du capitalisme et de la démocratie, le Chef de l’Etat camerounais avait compris que le monde connaîtrait une mutation sans précédent dans les formes d’agressions sur les personnes et sur les institutions. Les groupes que la guerre froide avait armés, étaient en mouvement ci et là. Le grand banditisme transfrontalier qui deviendra plus tard le terrorisme que l’on voit aujourd’hui étendait déjà ses tentacules.
Au Cameroun la principale menace d’alors était « les coupeurs de route » qui paralysaient l’activité civile et économique dans le septentrion. C’est le contexte qui va définitivement décider le stratège qu’est Paul BIYA, à mettre sur pied un bataillon capable de faire face à ce type d’agression quasi asymétrique. C’est alors que va germer de l’esprit du Chef de l’Etat, le Bataillon d’Intervention Rapide (le BIR). Parce qu’il fallait des hommes capables d’opérer dans des conditions particulières de guérilla mais aussi, à même d’interagir avec les populations pour débusquer ces « coupeurs de routes » et leurs receleurs qui cherchaient autant que possible à se fondre dans la masse et changeait de mode opératoire régulièrement. Nous sommes en 1999 quand le BIR voit le jour. Et moins de trois ans plus tard, on ne parle plus des « coupeurs de route ». La vision stratégique du Chef de l’Etat porte ses fruits.
Quelques années plus tard, en 2008, le monde est en proie au terrorisme maritime. La mode est au pirate et autres groupes armées qui exploitent certaines faiblesses stratégiques et opérationnelles pour semer la panique dans le Golfe de Guinée. Bakassi venait d’être sécurisé, les accords de Green Tree signé, mais des bandes armées continuaient de mener des actions de grands banditisme en passant par ces régions ouvertes sur la mer. C’est ainsi que le Chef de l’Etat va pousser la réflexion stratégique et va faire sortir des fonds baptismaux « le BIR DELTA ». Un outil spécialisé dans l’anti terrorisme marin. Très rapidement, le « BIR DELTA » va sécuriser les portes maritimes du Cameroun. Et depuis lors, les navires éprouvent un grand plaisir à entrer sur le territoire maritime du Cameroun. C’est même pour certains une bouée de sauvetage. Depuis 2010, les eaux du Cameroun sont un véritable havre de paix. C’est ce qui vaudra à ces troupes, le surnom de « Black NINJA ».
Mai 2014, le terrorisme revêt un nouveau « boubou », c’est celui de BOKO HARAM. La secte islamiste a conquis des terres au Nigéria et entend étendre son hégémonie sur le Cameroun. Mais c’était sans compter sur la vision stratégique du Président de la République et de ses hommes, les vaillants soldats du BIR. Une fois de plus, une fois encore, le BIR va faire mentir les pronostics funestes de certains observateurs qui ne vendaient pas cher la peau du Cameroun et voyait déjà BOKA HARAM étendre son « Khalifa » jusqu’à Garoua. Grâce au BIR et à leur commandant en chef, le Président de la République, ils vont contenir hors des limites du Cameroun. Limitant la menace continentale à de simples incursions sporadiques et sans conséquences majeures dans certains villages frontaliers.
Le BIR n’est pas qu’une force militaire, mais ce sont aussi des hommes au service de la communauté. A plusieurs reprises, les soldats du Bataillon d’Intervention Rapide se sont vu contraint de tronquer leurs armes contre une craie pour donner des leçons de mathématiques, de sciences et de littératures aux jeunes camerounais dans des zones reculées où les maîtres et professeurs sont en nombres insuffisants. Plusieurs actions sociales et de développement sont également à mettre à leur actif.
Stéphane NZESSEU