Mgr Andrew Nkea plaide pour un dépôt d’armes en régions anglophones.
La situation de la sénatrice Régina Mundi inquiète et préoccupe. Dimanche 15 mai 2022, le président de la Conférence épiscopale du Cameroun Mgr Andrew Nkea a plaidé pour sa libération. Il faut rappeler qu’elle a été enlevée le 30 avril dernier par la faction des Ambazoniens ADF. On apprend que ladite faction menace de l’exécuter le 20 mai, jour de célébration de la fête de l’Unité, si le président de la République ne libère pas 75 prisonniers détenus dans le cadre de la crise anglophone.
«Les armes ne peuvent pas résoudre ce problème. On parle de cessez-le-feu, que les gens déposent les armes … mais on doit insister sur ce dialogue inclusif», a-t-il déclaré.
Avant le plaidoyer du président de la Conférence épiscopale du Cameroun, la Task force des femmes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a également appelé à sa libération. Elle est contre l’assassinat programmée de la sénatrice. Elles ont indiqué que son assassinat ne va causer que d’autres décès et plus de souffrance aux populations. Elle affirme qu’étant assez touchée par la douleur et la souffrance infligées aux jeunes hommes et femmes, aux enfants et aux parents, elles demandent la cessation de la violence. Elles réitèrent que les civils non armés ne doivent pas être pris pour cible dans cette crise.
Dans une interview qu’elle accordée au confrère Camer be, le recteur de l’Université de Ngaoundéré le Pr Uphie Chinje a aussi demandé que les ravisseurs de Régina Mundi la relâchent.
«Il est évident que cette maman est dans une extrême détresse. Elle doit vivre une anxiété inimaginable et infernale pour tout être humain dans sa situation ; un rythme cardiaque difficilement soutenable pour son âge. Chacun de nous doit se mettre à sa place, à la place de sa famille, parents, amis et connaissances, et plaider pour que sa vie soit préservée, et qu’elle soit libérée. La famille de la sénatrice REGINA MUNDI doit certainement vivre une terrible épreuve depuis deux semaines, et ne peut pas trouver sommeil», a-t-elle déclaré.
Liliane N.