Ils sont trois jeunes camerounais. Ils sont revenus à de meilleurs sentiments. Ils ont choisi de remettre leurs armes et de quitter le maquis de la guerre contre les forces de défenses du Cameroun.
En attendant en savoir davantage sur l’identité réelle de ces trois jeunes camerounais, c’est l’occasion de saluer cet acte républicain que vient de poser ces trois jeunes gens qui reviennent à de meilleurs sentiments ?
Ce que nous savons pour l’instant de ces trois jeunes gens, ils seraient âgés entre 23 et 30 ans. Si l’on s’en tient à cette image parvenue à notre rédaction, les présentant devant les bureaux de la sous-préfecture de ALOU, un des nombreux arrondissements du département du Lebialem. A leurs pieds, des armes de diverses formes. Toutes de fabrications artisanales. Trois jeunes gens qu’on croiserait dans les rues sans présumer de la dangerosité de leurs personnes, de ce qu’ils soient capables d’ôter la vie à un être humain sans état d’âme.
Cette reddition de ces combattants proches de « Field Marshall » peut être considéré comme un succès important pour l’armée camerounaise. Car il faut une fois encore le souligner, les forces de défense du Cameroun ont l’ambition de venir à bout de cette résistance en réduisant au maximum les pertes en vies humaines tant dans le camp des assaillants que parmi les populations.
Il faut éviter au mieux des combats acharnés sur le terrain des opérations. C’est la raison pour laquelle les militaires multiplient des opérations de charmes et de sensibilisation des populations ; La communication et les actions humanitaires de l’armée dans les deux régions en crise vise à montrer aux habitants que le monstre n’est pas du côté des autorités républicaines. Mais plutôt du côté de ceux qui disent protéger ces populations mais qui ne se privent pas de les piller ou de commettre des meurtres.
De plus, voir ainsi, le fief jadis impénétrable du Lebialem, territoire qu’on disait être absolument contrôlé par les forces « Red dragons » de Field Marshall, connaître de la sorte une évidente démobilisation, est la preuve que le Général Field Marshall n’est plus aussi serein dans ses bottes. De toutes évidences, il y a longtemps qu’il ne contrôle plus toutes ses troupes. Ces dernières semaines, l’armée a mis fin à la course de plusieurs hauts lieutenants de ce général. Manifestement, le moral des troupes qui se cachent encore dans les forêts du Lebialem est considérablement atteint.
Stéphane NZESSEU