Selon un responsable de l’Organisation non gouvernementale Human Is Right, ce sont des menaces qu’il ne faut pas prendre à la légère.
Les groupes séparatistes qui sévissent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), menacent de perturber la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Selon nos sources, certains parmi eux, ont même envoyé des lettres de menaces aux équipes du groupe F. Ces équipes sont la Tunisie, le Mali, la Mauritanie et la Gambie qui vont jouer à Limbe et s’entraîneront à Buea, deux villes de la région du Sud-Ouest.
Certaines Organisations non gouvernementales (ONG) comme Human Right appelle à prendre au sérieux ces menaces.
«Les menaces sont très sérieuses…Mercredi, il y a eu une explosion à Limbé dans un plat à emporter, c’est un message fort”, a déclaré au téléphone à l’AFP, Blaise Chamango, responsable de l’ONG Human Is Right, basée à Buea.
- Blaise Chamango a rapporté que «le gouvernement a déployé des soldats lourdement armés sur presque tous les carrefours de Buea et Limbe en particulier. Les forces de défense et de sécurité procèdent à des arrestations et à des fouilles systématiques dans plusieurs zones».
Pour certaines autorités, les Forces de défense et de sécurité sont capables d’assurer la sécurité durant la CAN au Noso.
«La situation sécuritaire n’est vraiment préoccupante que dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest mais je pense que nos forces de défense ont suffisamment d’expérience pour y faire face”, a déclaré James Mouangue Kobila, président de la Commission des droits de l’homme et professeur de droit public.
«Les dispositions sécuritaires sont exceptionnelles compte tenu de l’enjeu et nous avons eu le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en janvier 2021 sans incident», a-t-il ajouté.
Liliane N.