Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi indique toutefois qu’il n’y a pas de liberté sans responsabilité.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a fait une déclaration, qui a été retransmise à la chaîne à capitaux publics. Dans ladite déclaration, le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’on peut bel et bien parler de liberté de la presse et démocratie effectives au Cameroun.
«Le Cameroun se considère, et ceci à juste titre, comme un état de droit. Un État où la liberté de la presse, la démocratie, sont des réalités. Le chef de l’État en a fait un engagement personnel et il l’a dit lui-même. Il entend être considéré comme celui qui aura amené au Cameroun la démocratie et les libertés », a-t-il déclaré.
Cependant, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a précisé que la liberté n’exclut pas la responsabilité. Et en cette journée de célébration de la liberté de la presse qui était le 3 mai 2022, il a exhorté le journaliste à dire la vérité, éduquer les populations entre autres.
« Il n’y a pas de liberté sans responsabilité. La liberté de la presse ça signifie pour le journaliste communiquer, dire ce qui est, dire la vérité, informer, éduquer les populations en leur faisant partager ce qu’il a comme éléments de connaissance sur la vie de la nation sur les réalités nationales, sur tous les sujets qui intéressent les populations et qu’un journaliste doit pouvoir nous faire, d’abord avoir la maîtrise de sa science, mais aussi en sachant qu’il a un engagement qui est celui de dire la vérité et rien que la vérité sans la travestir et sans être à la solde de qui que ce soit », a-t-il déclaré.
Il convient d’indiquer que le classement de Reporters sans frontières classe le Cameroun en matière de liberté de la presse à la 118ème place mondiale. Le pays gagne 17 places comparé à l’année dernière où il était à la 135ème position.
Liliane N.